Nina Hoss

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Nina Hoss
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Nina Hoss à la Berlinale 2020.
Naissance (48 ans)
Stuttgart, Allemagne
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemande
Profession Actrice
Films notables Yella
Barbara
Phoenix
Un homme très recherché
L’Audition
Tár
Séries notables Homeland
Jack Ryan

Nina Hoss, née le à Stuttgart[1], Allemagne, est une actrice allemande.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nina Hoss est née le à Stuttgart[1], Allemagne. Son père Willi Hoss (de) († en 2003), syndicaliste et communiste, fut le cofondateur du parti politique Alliance 90/Les Verts[2] et sa mère († en 2014) dirigea un théâtre[1].

En 1997, elle est diplômée de la Hochschule für Schauspielkunst Ernst Busch à Berlin.

Carrière[modifier | modifier le code]

Tout au long des années 2000, ses interprétations sont remarquées au théâtre comme au cinéma. Elle multiplie en particulier les rôles dans les films de Christian Petzold. Ils travaillent ensemble une première fois en 2001, pour un téléfilm, Dangereuses rencontres. Un autre film de Petzold, Yella, permet à Nina Hoss de remporter l'Ours d'argent de la meilleure actrice à la Berlinale 2007[3]. Elle est élue membre de l'Académie des arts de Berlin en 2009[4].

En 2011, elle est membre du jury international de la Berlinale 2011, présidé par Isabella Rossellini.

Elle « personnifie l'Allemagne, comme Hanna Schygulla à une époque. »[1]

En 2012, dans Barbara de Christian Petzold, elle interprète le rôle d'une chirurgienne de l'Allemagne de l'Est qui veut passer à l'Ouest.

Dans Phoenix en 2014, elle est une rescapée d'un camp de concentration[1]. Elle joue également sur les planches, notamment dans les pièces La Vipère de Lillian Hellman en 2014[5], Bella Figura de Yasmina Reza en 2015 et The little Foxes, à nouveau de Lillian Hellman en 2016[1].

En 2016 elle est membre du jury international lors de la Mostra de Venise 2016, présidé par Sam Mendes.

En 2022, elle joue dans la série Jack Ryan et le film The Contractor de Tarik Saleh.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mariée depuis 2015 à Alex Silva.

Elle est ambassadrice de Terre des femmes contre les mutilations génitales féminines.

La Femme qui est partie, de Lav Diaz, est son film favori des années 2010[6].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Court métrage[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Voix francophones[modifier | modifier le code]

En France
Et aussi

Au Québec

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Anne Diatkine, « Nina Hoss, rôles de dame » sur Libération, 13 janvier 2016.
  2. Laurent Carpentier, « Un apéro avec Nina Hoss : J’ai eu une enfance tellement aventureuse », Le Monde, 12 novembre 2019.
  3. Thomas Sotinel, « Christian Petzold et Nina Hoss, le réalisateur séduit et la muse conquise », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. (de) Nina Hoss - Seit 2009 Mitglied der Akademie der Künste, Berlin, Sektion Darstellende Kunst sur le site de l'Akademie der Künste.
  5. Clémentine Gallot, « Ostermeier met sa "vipère" au point », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. Jérôme d'Estais, « "J'aime le chaos" - Entretien avec Nina Hoss », La Septième Obsession,‎ , p. 132 à 135 (ISSN 2431-1731).
  7. a b c d e f et g « Comédiennes ayant doublé Nina Hoss en France » sur RS Doublage
  8. (en) John Hopewell et Jamie Lang, « ‘Pacified’ Wins Golden Shell at San Sebastian », sur Variety, (consulté le ).
  9. (en) « This year's festival winners », sur stockholmfilmfestival.se, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]