Le Teilleul (commune déléguée)

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Le Teilleul
commune déléguée
Le Teilleul (commune déléguée)
L'église Saint-Patrice et le monument aux morts.
Blason de Le Teilleul commune déléguée
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Commune Le Teilleul
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Véronique Kunkel
2020-2026
Code postal 50640
Code commune 50P31
Démographie
Gentilé Teilleulais
Population 1 178 hab. (2020)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 18″ nord, 0° 52′ 24″ ouest
Altitude Min. 103 m
Max. 222 m
Superficie 30,45 km2
Élections
Départementales Le Mortainais
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Le Teilleul
Localisation
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commune déléguée
Liens
Site web www.leteilleul.fr

Le Teilleul est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle du Teilleul.

Elle est peuplée de 1 178 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est au sud-est de l'Avranchin historique, au sud du Mortainais, près de la limite administrative entre la Basse-Normandie, les Pays de la Loire en Bretagne. Son bourg est à 14 km au sud de Mortain, à 16 km au nord de Gorron, à 18 km à l'est de Saint-Hilaire-du-Harcouët et à 19 km à l'ouest de Domfront[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire est situé sur la ligne de partage des eaux de la mer de la Manche et de l'océan Atlantique. Sur le versant nord les ruisseaux et rivières vont se jeter dans la Sélune alors que ceux sur versant sud, vont rejoindre le ruisseau de la Morette, affluent de la Mayenne pour finir dans la Loire. L'étang de Morette est sur la limite avec Mantilly, commune du département de l'Orne. Morette vient du nom hébreu Mareth.

Bassin versant de la Sélune[modifier | modifier le code]

  • Ruisseau des Gués, prenant sa source au lieu-dit la Gasneraie, devenant ruisseau du Marignon, au passage de la D184, limite avec la commune de Sainte-Marie-du-Bois, pour y entrer ensuite.
  • Ruisseau du Moulin de Pontorsier, prenant sa source au lieu-dit la Palière, devenant rivière dite du Moulin de Chevrier au lieu-dit la Chaloisière, limite avec la commune de Husson, pour y entrer ensuite.
  • Ruisseau du Gués des Ferrières prenant sa source au lieu-dit la Fouquerie, limite avec la commune de Notre-Dame-du-Touchet, pour y entrer ensuite.
  • Ruisseau de Mesnelle, devenant ruisseau du Gués des Ferrières à la Fouquerie, limite avec la commune de Notre-Dame-du-Touchet.
  • Rivière de la Francière, prenant sa source au lieu-dit la Tressinière, limite avec la commune de Saint-Cyr-du-Bailleul, pour y rentrer.
  • Ruisseau de la Roussarière, prenant sa source au lieu-dit la Roussardière, limite avec la commune de Sainte-Marie-du-Bois pour y entrer ensuite.

Bassin versant de la Loire[modifier | modifier le code]

  • Ruisseau de Longuèves, prenant sa source au lieu-dit la Gortière, limite communale avec Heussé, pour y entrer ensuite.
  • Ruisseau de Morette, prenant sa source au lieu-dit la Boulangerie, formant durant son passage l'étang de Morette, limite avec la commune de Mantilly, se jetant dans le ruisseau de Longuèves au lieu-dit Nantrais.
  • Ruisseau dit de la Menillière, prenant sa source au lieu-dit Beauchamps, limite avec la commune de Saint-Cyr-du-Bailleul, pour ensuite entrer dans la commune de Saint-Mars-d'Égrenne.

Transport[modifier | modifier le code]

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Photographie extérieure d'une gare
Gare de Barenton - Le Teilleul48° 34′ 49″ N, 0° 50′ 31″ O

Le Teilleul avait, en commun avec Barenton, une gare ferroviaire, dénommée Barenton - Le Teilleul, située sur la ligne Domfront - Avranches.

Axes routiers[modifier | modifier le code]

Schéma représentatif du réseau routier du Teilleul
Réseau routier.

Le bourg se trouve au croisement de la D 976 (ancienne route nationale 176) et de la D 32 qui mène de Gorron à Mortain (route construite au XIe siècle[2]).

Transport inter-urbain[modifier | modifier le code]

Le bourg est desservi par le transport en commun départemental par bus (Manéo) via les lignes 119 (Le Teilleul - Saint-Hilaire-du-Harcouët - Avranches) et 305 (Le Teilleul - Saint-Hilaire-du-Harcouët - Avranches - Coutances, ligne scolaire).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Telliol en 1082, de Telliolo en 1158[4].

Forme ancienne Telliolum[5].

Issu du latin tilia, le tilleul était désigné en ancien français til ou teil[6]. Le toponyme semble formé à partir de ce dernier terme.

Histoire[modifier | modifier le code]

La châtellenie du Teilleul remonte au Xe siècle et semble n'avoir vécu que deux siècles[2].

La première trace écrite d'une souveraineté au Teilleul apparait avec Unsfrield, dit le Danois (Unfred le Danois ou Unfrid le Danois)[Note 2], installé au Teilleul en 933 par Guillaume Longue-Épée pour le zèle de ces preux chevaliers. Ces terres furent érigées en baronnie[2]. Un Onfroy de Teilleul, fut selon Ordéric Vital, l'un des compagnons de Guillaume le Conquérant qui le nomma commandant au château d'Hastings.

C'est à partir de ce moment que la ville se fortifie[8] : Massif formidable de tours, de contreforts, de fort et de créneaux, dominant la vallée et présentant le flanc au tertre de Montécot. L'une des issues des remparts est nommée « la Basse-Porte ».

Robert du Teilleul donna aux moines d'Ouches l'église du Teilleul et plusieurs fiefs : Terra in quaest templum Sancti Petri quom Robertus de Rodeland (Ruddlam) olamabat ad Teiland[9].

Alors seigneurie d'Omfroy-du-Teilleul, son château fort fut l'un des quatre pris par Geoffroy, comte d'Anjou dans le courant du XIIe siècle.

En 1169 et 1173[Note 3], la ville fut brûlée par des rebelles[10] dans les guerres entre Matthieu comte de Boulogne Hascouet de Saint Hilaire[11] et les troupes de Henri II, roi d'Angleterre, sous les ordres de Robert de Fougères : Castrum Tellioli traditit incendio. Robert-du-Mont dit que ce fut ce dernier qui incendia Le Teilleul.

La sergenterie d'Ouessey était un demi-fief de Haubert, la charte de Navarre 1401 dit : Un demi-fief, le fief d'Ouessey, le chef, assis au Teilleul, appartenant à Jéhan d'Ouessey, écuyer, tenu de Guillaume le Sotherel, écuyer, à cause de la barronerie des Biard, vault le renvenue de C livres.

En 1418, Jean d'Ouessey se soumet au roi anglais ce que ne fait pas Geffroy d'Ouessey, époux de Catherine d'Harcourt, ses biens sont confisqués et donnés à Nicolas Burdet.

Une tempête s'abat le , renversant bon nombre d'arbres et de demeures[2].

Le , le bourg est incendié par quelques centaines de Chouans qui mettent le feu aux maisons afin de faire sortir les gardes nationaux et volontaires retranchés. Ce qui met 300 personnes sans abri[12].

Le [13], à 15 h, une météorite, d'un poids de 0,8 kg, de type achondrite howardite AHOW, tombe à la Vivionère[14].

En 1801, la commune fait partie de l'arrondissement de Mortain. En 1926, elle passe sous celui d'Avranches.

En 1944, Le Teilleul est bombardé du au [15].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , Le Teilleul fusionne avec quatre autres communes, formant la commune nouvelle du Teilleul[16] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Ferrières, Heussé, Husson, Sainte-Marie-du-Bois et Le Teilleul (ancien territoire) deviennent des communes déléguées et Le Teilleul est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
v. 1791   Louis César Vaufleury de La Durandière    
         
1801 1831 Louis César Vaufleury    
1831 1843 J.-B. Séquart-Bergeotière    
1843 1875 Alphonse Ferré des Ferris    
         
1887 20 mai 1888 Joseph Gasnier    
20 mai 1888 1918 Émile Auguste Malon   Médecin
19 mai 1929 11 août 1935 Frédéric Courteille   Boucher
11 août 1935 13 février 1938 François Béchet    
2 octobre 1938 28 septembre 1940 Émile Charles Hyacinthe Malon   Médecin
20 octobre 1940 mai 1945 Albert Jéhan[Note 4]    
mai 1945 avril 1953 Marcel Nail    
avril 1953 mars 1965 François Nouaille    
mars 1965 1977 Pierre Mottier   Agent général d'assurance
1977 mars 1983 Geneviève Leconte    
mars 1983 mars 2014 Jean Bizet LR  
mars 2014[17] 31 décembre 2015 Véronique Künkel   Directrice générale
Les données manquantes sont à compléter.
Liste des maires délégués
Période Identité Étiquette Qualité
En cours Véronique Künkel   Directrice générale
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[17]. Treize de ces conseillers[16] intègrent le conseil municipal de la commune nouvelle le jusqu'en 2020 et Véronique Künkel devient maire délégué.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Le Teilleul est jumelé avec Drapeau de Jersey Saint-Jean (Jersey).

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune comptait 1 178 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Le Teilleul (commune déléguée)[18]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 5].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3802 5282 4732 2792 5112 4922 5392 5662 604
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 5302 4782 4222 3582 2952 1752 1502 1592 104
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0122 0101 9451 7451 6891 7801 7681 7471 660
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2011 2016
1 5421 5881 5341 5421 4331 3771 2991 2621 204
2019 - - - - - - - -
1 183--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Écoles[modifier | modifier le code]

  • École publique Antoine-de-Saint-Exupéry.
  • École privée mixte Saint-Patrice fermée depuis .

Collège[modifier | modifier le code]

  • : fermeture du collège public Pierre-Mottier.

Festivités et manifestations[modifier | modifier le code]

  • Foire de la Saint-George, fête annuelle de la commune, un titre de 1609 la mentionne.
  • Tous les jeudis matin : marché, place du champ de foire. Ce marché est mis en place à la suite d'une demande des habitants en 1573[21].
  • Tous les premiers samedis de mois pendant la période estivale : marché des produits locaux et artisanaux.

Économie[modifier | modifier le code]

Les grandes entreprises situées sur la commune :

ZA la Pommeraie
  • Jacky Leduc : fabrication et fumage d'andouille de Vire (avec appellation AOC) ;
  • Kunkel : fabrication de palettes en bois ;
  • MBS : fabrication de meubles d'agencement.
Lieu-dit la Pierre Blanche
Lieu-dit le Bois Badon
  • Pépinières Lecomte.
Route de Saint-Hilaire
  • Blanchard : vente et réparation matériel agricole ;
  • D2N : commerce de gros de céréales, de semences et d'aliments pour le bétail.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Patrice (XIXe siècle)[modifier | modifier le code]

Vue des restes d'une église
Les vestiges de l'église.

La paroisse de Saint-Patrice, existant avant la construction du château, remonte à l'évangélisation du pays vers le VIe ou VIIe siècle. L'église primitive est détruite lors de l'invasion des Normands et est reconstruite à la même place. L'église Saint-Patrice et ses dépendances sont données par la suite à l'abbaye de Savigny.

L'église baptismale fut construite à l'actuel lieu-dit Saint-Patrice après accord de l'abbé de Savigny (vers 1204-1212). Un cimetière se situa au château pour y enterrer ses morts[22]. Il ne reste de cette église que deux piliers de la porte d'entrée. Le presbytère de cette église se situait au lieu-dit actuel la Chérulière[23]. Elle était construite en arête de poisson (opus piscatum)[2].

Ce fief ecclésiastique gardera son siège jusqu'en 1851. C'est aussi cette année qu'elle est détruite et dépouillée lors de la Révolution.

L'actuelle église Saint-Patrice, édifiée en 1854 selon les plans de Nicolas Théberge, est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [24]. Elle se présente sous la forme d'un édifice de style néo-roman, avec une flèche en pierre. Elle abrite la statuette de saint Patrice le saint patron de cette église, un Lutrin (XVIIIe), un maître-autel (XIXe), des fauteuils de célébrants (XVIIe), une statue de saint Jacques (XVIIIe). Les fonts baptismaux (XVe) et leur couvercle sont classés en 1975 au titre objet[25].

Chapelle Sainte-Catherine d'Ouessey[modifier | modifier le code]

Chapelle d'Ouessey.

Chapelle domestique du logis d'Ouessey, en 1670, elle avait un titulaire, mais n'en avait plus en 1752. Elle est de construction gothique. Elle y est encore présente.

Chapelle de la Durandière[modifier | modifier le code]

Elle était la chapelle domestique du château de la Durandière. Elle fut épargnée pendant la Révolution, mais depuis n'existe plus.

Chapelle Saint-Aubert de Languèves[modifier | modifier le code]

Chapelle domestique du manoir de Languèves, le dernier titulaire de cette chapelle était Jean Rivière, prêtre de Heussey (actuellement Heussé) le .

Chapelle Saint-Senier[modifier | modifier le code]

Petit oratoire près du lieu-dit Gué-de-Cassour.

Chapelle Notre-Dame-de-Pitié[modifier | modifier le code]

Chapelle du cimetière de Saint-Patrice fondée et dotée par les seigneurs de la Campionnière. En 1752, Siméon Séquard, prêtre du Teilleul, en était titulaire. Elle était située entre l'emplacement de l'église et l'entrée du cimetière.

Chapelle de la maladrerie de la Madeleine[modifier | modifier le code]

Croix de la chapelle de la Madeleine.

Elle fut construite vers l'époque de la mort de Louis VIII le Lion, et dès 1336, elle n'avait guère de lépreux, un trésorier refusait à la maladrerie ce qu'auparavant elle pouvait réclamer[2], elle était en ruine en 1609 et fut détruite avant 1790.

Une croix au carrefour de la route de Domfront et de Mantilly rappelle en ce lieu la présence d'une chapelle liée à la maladrerie plantée par la famille Ferré-des-Ferris.

Chapelle de Longueney[modifier | modifier le code]

Appartenait au Duc d'Orléans.

Chapelle Sainte-Marguerite et Saint-Louis[modifier | modifier le code]

Appartenait au Duc d'Orléans.

Chapelle Notre-Dame-des-Prés[modifier | modifier le code]

Signalé sur les Cartes de Cassini.

Châteaux et vavassoreries[modifier | modifier le code]

On retrouve sur la commune, ainsi que sur celles limitrophes, des manoirs, grandes maisons bâties de pierre et souvent associés à un corps de ferme attenant mais indépendant et détaché de la maison en elle-même.

Le château de la Durandière[modifier | modifier le code]

Siméon-Léonard Séquard (1713-1786), prêtre et chapelain du château de la Durandière, fils d'Estienne Séquard (1678-1742) seigneur des Gués et de La Bergeottière et de Barbe Cousin de Jarrosay[26].

Au XVIIIe siècle, la Durandière et la vavassorerie de la Buissonnière appartenait aux De Vaufleury[27].

  • François de Vaufleury, écuyer, époux de de Guillemette Couppel.
  • Jacques de Vaufleury, écuyer, époux de Péronnelle de Poilvilain, fils de François de Vaufleury et de Guillemette Couppel.
  • Étienne de Vaufleury (d'azur au sautoir d'or cantonné de quatre roses de même), écuyer, procureur du Roi à Mortain, anobli par l'édit du Canada en 1628[28], seigneur de la Durandière et du Bouet (Jeanne apporta en dot le fief de La Nocherie), époux d'Anne de Jumilly, fils de Jacques de Vaufleury et de Péronnelle de Poilvilain.
  • Jean de Vaufleury (1632-, Le Teilleul) (d'azur à une croix d'argent), sieur de la Durandière et de Pouey, époux de Françoise Le Silleur, fils d'Étienne et d'Anne, dame de Malterre Barré de Jumilly.
  • Henry de Vaufleury (1675-, Le Teilleul), écuyer, seigneur de Pouay, de la Durandière et de la Rivière, époux de Scholastique de Pillervain, fils de Jean et de Françoise Le Silleur.
  • Joseph de Vaufleury (Le Teilleul, - ), sieur de la Durandière, de la Buissonière, de la Rivière et de Montfoucault, fils d'Henry et de Jeanne Scolastique de Pillervain, époux d'Antoinette Bourget.
  • Henry François de Vaufleury (° , Le Teilleul), seigneur de Pouey et de la Durandière, fils de Henry et de Jeanne Scolastique de Pillervain, frère de Joseph, quitta la région pour s'installer dans la Mayenne et y continuer la seigneurie de la Durandière.
  • Henri Antoine de Vaufleury (Le Teilleul, - Mortain, ), seigneur de la Durandière, de la Rivière et de Montfoucault, fils de Joseph et d'Antoinette Bourget, époux d'Emilie de Marseul.
  • Louis César de Vaufleury, fils de Joseph et Antoinette Bourget fut maire du Teilleul en 1811.
  • Louis Couture de Toismonts, petit-fils de Louis César y naquit le [29] et en fut le châtelain.

Manoir de la Rouérie-Bénusson(XVIe – XIXe siècles)[modifier | modifier le code]

Son appareil défensif rappelle la violence extrême des guerres de Religion dans le Mortainais.

Le manoir est construit à la fin du XVIe siècle par Martin Davy, écuyer, frère cadet du seigneur de Vezins.

Château des Louvellières (XVIIe siècle)[modifier | modifier le code]

Ce manoir porte la date de 1658. Au milieu du XIXe siècle, son propriétaire, M. Ferré de Ferris fait transférer et remonter des éléments provenant de l'abbaye de Savigny.

Château de la Basse-Porte (XVIIIe siècle)[modifier | modifier le code]

Centre de secours jusqu'en 1981.

Château des Ouches (XIXe siècle)[modifier | modifier le code]

Château des Conches[modifier | modifier le code]

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Statue de saint Patrice (XVe siècle) à l'entrée du cimetière qui arbore un portail gothique.
  • Croix de cimetière (XVIIe siècle).
  • Moulins de Pontorsier et de Haute-Roue.
  • Maison de retraite publique.
  • Centre multimédia permettant d'utiliser les équipements informatiques de la médiathèque.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Seigneurs et barons[modifier | modifier le code]

  • Unfrid le Danois, seigneur du Teilleul[30], déjà baron d'Hiesmese devint baron du Teilleul, il fit construire le château du Teilleul et fit entourer la ville de murs.
  • Onfroy du Teilleul[31] ; Adelise de Grentemesnil, sa femme.
  • Robert du Teilleul, fils de Onfroy et Adelise, baron du Teilleul.
  • Robert du Teilleul, fils de Robert du Teilleul.
  • Robin et Alexandre du Teilleul (1198), fils de Robert du Teilleul.
  • Gilles de vaufleury, seigneur d'Ossé au Teilleul.
  • Othon du teilleul.
  • Jean Juhé (XVe siècle).
  • Jéhan du Teilleul (1365).
  • Jacques Cochards (1577-1600) (de gueules à trois fasces d'argent), sieur de la Cochardière, fut maître des Eaux et Forêts à Mortain.

Autres[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes du Teilleul

Les armes de la commune du Teilleul se blasonnent ainsi :
D'azur à trois fers à cheval d'argent, posés 2 et 1.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2020, légale en 2023.
  2. Unfred construisit en plus du château du Teilleul, celui de Tinchebray[7].
  3. Plusieurs sources différentes donnent deux dates, mais une majorité d'entre elles avancent celles vers 1173, et deux autres sources donnent ces deux dates, un document confirmerait que la ville fut bien brûlée deux fois.
  4. 1er adjoint, par intérim
  5. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
  2. a b c d e et f Extrait des mémoires sur le Teilleul, par Émile Dubois, vicaire de Husson, 1883.
  3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  4. Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1266.
  5. Laurence Echard, M. Vosgien (trad. Laurence Échard), Dictionnaire géographique portatif, Didot, (lire en ligne), p. 528.
  6. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 103.
  7. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 79.
  8. Panorama pittoresque de la France, Didot and Firmin, .
  9. Domesday Book in Hist. Angl. Script. III 759 G.Gale.
  10. Louis Dubouis, Recherches archéologiques, historiques, biographiques et littéraires sur la Normandie (lire en ligne), p. 159.
  11. N.-R. Potin de La Mairie, Recherches sur les possessions des Sires normands de Gournay, le Bray normand et le Bray picard et sur toutes les communes de l'arrondissement de Neufchâtel, (lire en ligne), p. 153.
  12. Léon de La Sicotière, Louis de Frotté et les insurrections normandes, Adamant Media Corporation (ISBN 978-0-543-96310-9), p. 351.
  13. Académie des sciences (France), Comptes-rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. LXXXVIII, Bachelier (Paris), , p. 544.
  14. (en) Monica M. Grady, Andrew Graham, Robert Hutchinson,, Catalogue of Meteorites- With Special Reference to Those Represented in the Collection of the…, Cambridge University Press, , 689 p. (ISBN 978-0-521-66303-8 et 0-521-66303-2, lire en ligne), p. 301.
  15. Gautier 2014, p. 370.
  16. a et b « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Le Teilleul » [PDF], sur le site de la préfecture de la Manche (consulté le ).
  17. a et b « Le Teilleul (50640) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  18. Date du prochain recensement à Le Teilleul (commune déléguée), sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  21. Mémoires de la Société d'archéologie, de littérature, sciences et arts d'Avranches, t. 6, E. Tostain (Avranches), 1842-1902 éd. (ISSN 1770-6106), p. 82.
  22. Annuaire du département de la Manche, 25e année publié par Julien Gilles Travers en 1853, p. 85.
  23. Sauvage Hippolyte, Mortain pendant la terreur…, Impr. de J. Durand (Avranches).
  24. « Église Saint-Patrice », notice no PA50000044, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Fonts baptismaux et leur couvercle », notice no PM50001173.
  26. Revue départementale de la Manche, .
  27. Jean ?
  28. Annuaire administratif, statistique et historique du département de l'Eure, (lire en ligne), p. 176.
  29. Hippolyte Sauvage, Louis Couture de Troismonts, , p. 12.
  30. Jean Jacques Desroches, Histoire du Mont Saint-Michel et de l'ancien diocèse d'Avranches, (lire en ligne), p. 164.
  31. Petit-fils de Unfred le Danois, fils de Ansfrild, dit Gotz (- 1035).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 246.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 370.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]