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Henri Manguin

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Henri Manguin
Henri et Jeanne Manguin vers 1900,
photographie anonyme et non sourcée.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
GassinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
Manguin, Henri CharlesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Mouvement
Maître
Représenté par
Genre artistique
signature de Henri Manguin
Signature
Vue de la sépulture.
Autoportrait, 1905.

Henri Charles Manguin est un peintre et graveur français, né à Paris le et mort à Gassin le (à 75 ans).

Il est l'un des principaux représentants du fauvisme français en 1905.

Biographie

En 1889, Henri Manguin abandonne ses études au lycée Condorcet à Paris pour se consacrer à la peinture. En 1894, il fréquente l'atelier de Gustave Moreau à l'École des beaux-arts de Paris, où il se lie d'amitié avec Albert Marquet, Henri Matisse, Jean Puy, Albert Huyot, et Georges Rouault.

En 1899, il épouse Jeanne Carette qui sera, à quelques exceptions près, son unique modèle, et avec qui il a eu trois enfants. Il expose à la galerie B.Weill et en 1897 au Salon de la Société nationale des beaux-arts[1]. En 1902, il participe pour la première fois au Salon des indépendants.

En 1904, Manguin découvre Saint-Tropez et se lie avec Paul Signac. Il expose au Salon d'automne et en devient membre[2]. Ambroise Vollard lui achète 150 tableaux. Lors d'une exposition particulière à la galerie Druet en 1906, Manguin se lie avec Henri-Edmond Cross. Il voyage en Italie et expose à Zurich et Bucarest.

En 1909, il s'installe à Neuilly-sur-Seine et participe à une exposition de groupe en Russie. Il séjourne à Honfleur chez Félix Vallotton, où il rencontre des collectionneurs suisses, les Hahnloser. Il se fixe l'été à Sanary-sur-Mer, où il voit souvent Henri Lebasque, et expose à Berlin. En 1913, il fait partie des artistes français exposés aux États-Unis, dont l'Armory Show[3], et à la Biennale de Venise[Quand ?].

Il habite à Lausanne pendant la Première Guerre mondiale. En 1924, il participe au projet du futur musée de l'Annonciade à Saint-Tropez. Il expose à la galerie Bing en 1927. En 1938, la galerie Druet ferme, son fils rachète les invendus : Manguin en détruit huit, puis expose dans le monde entier. Il loue un atelier à Avignon en 1942.

Henri Manguin meurt dans sa maison de l'Oustalet à Gassin[4] le .

Le Salon[Lequel ?] organise une rétrospective posthume de ses œuvres en 1950.

Œuvre

Analyse de son travail

Gravure

Manguin a produit des eaux-fortes, des pointes sèches et des lithographies. Ses premiers essais gravés remontent aux années 1900 et représentent sa famille. En juin 1930, il produit une série destinée au Nouvel Essor, figurant également ses proches, ainsi que des marines inspirées de Saint-Tropez. Ces pointes sèches et eaux-fortes sont tirées par le neveu de Pierre Bonnard. En 1954, Charles Terrasse (1893-1983) préface un nouveau recueil de gravures édité par Manuel Bruker, tiré seulement à 200 exemplaires[5].

Collections publiques

En Allemagne
  • Bielefeld, Kunsthalle : Jeanne à L'ombrelle, Cavalière, 1906, huile sur toile, 61 × 50 cm.
En Espagne
En France
Au Royaume-Uni
En Suisse

Galerie

Modèle:Message galerie

Expositions monographiques

Notes et références

  1. Fiche exposant SNBA 1897, base salons du musée d'Orsay.
  2. Fiche exposant SA 1904, base salons du musée d'Orsay.
  3. Fiche exposant AS 1913 New York, base salons du musée d'Orsay.
  4. « Les designers et peintres de Gassin - Mémoire orale du Var », sur www.memoire-orale.var.fr (consulté le )
  5. « Manguin Henri », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 210-211.
  6. « Manguin, la volupté de la couleur », sur mdig.fr.
  7. « Manguin, la volupté de la couleur », sur fondation-hermitage.ch.

Annexes

Bibliographie

  • Pierre Cabanne, Henri Manguin, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1964.
  • R. Cogniat, Henri Manguin, la peinture à l'état pur, galerie des Arts, 1969.
  • Marie-Caroline Sainsaulieu, sous la direction de Lucile et Claude Manguin, Henri Manguin, catalogue raisonné de l'œuvre peint, Neuchâtel, Ides et Calendes, 1980.
  • J.L Ferrier, Les Fauves, le règne de le couleur, 1992.
  • Philippe Cros, La Provence des peintres, Paris, Flammarion, 2000.
  • Jean-Paul Monery, Jean-pierre Mauguin, Henri Manguin, L'Annonciade, Musée de Saint-Tropez, au , musée de l'Annonciade, Saint-Tropez, Éditions Snoeck, 2011 (ISBN 978-94-6161-016-4) Catalogue d'exposition.
  • Collectif, sous la direction de Marina Ferretti Bocquillon, Manguin, la volupté de la couleur, Gallimard / Musée des impressionnismes Giverny, 161 pages, 2017 - (ISBN 978-2072742514).

Liens externes