Gouvernement Charles Floquet
Président de la République | Sadi Carnot |
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Président du Conseil | Charles Floquet |
Formation | |
Fin | |
Durée | 10 mois et 11 jours |
Coalition | Républicains |
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IVe législature |
383 / 584 |
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Le gouvernement Charles Floquet est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Composition
Ministres nommés le 4 avril 1888
Président du Conseil des ministres : Charles Floquet
- Ministre de l'Intérieur : Charles Floquet
- Ministre des Affaires étrangères : René Goblet
- Ministre de la Justice : Louis Ricard
- Ministre de la Guerre : Charles de Freycinet[1]
- Ministre de la Marine et des Colonies : Jules François Émile Krantz[2]
- Ministre des Finances, des Postes et Télégraphes : Paul Peytral
- Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes : Édouard Lockroy
- Ministre de l'Agriculture : Jules Viette[2]
- Ministre du Commerce et de l'Industrie : Pierre Legrand
- Ministre des Travaux publics : Émile Loubet
Remaniements du 5 avril 1888
- Ministre de la Justice et des Cultes : Joannis Ferrouillat
- Ministre des Finances : Paul Peytral
- Ministre de l'Instruction publique : Édouard Lockroy
- Ministre du Commerce : Pierre Legrand
- Ministre des Travaux Publics : Pierre Deluns-Montaud
Nomination du 7 avril 1888
- Sous-secrétaire d'État aux Colonies : Amédée de La Porte
Nomination du 19 mai 1888
- Sous-secrétaire d'État à la Présidence du Conseil et à l'Intérieur : Léon Bourgeois
Remaniement du 5 février 1889
- Cessation des fonctions de Joannis Ferrouillat, Ministre de la Justice et des Cultes
- Cessation des fonctions d'Amédée de La Porte, Sous-secrétaire d'État aux Colonies
Remaniement du 7 février 1889
- Ministre de la Justice et des Cultes : Edmond Guyot-Dessaigne
Bilan
Le général Boulanger entre à la Chambre des députés à l'occasion d'une élection partielle. Les joutes oratoires à la tribune auront pour conclusion un duel entre le général et Floquet qui tourne en faveur du civil. Boulanger est blessé et humilié. Toutefois Boulanger est à nouveau élu triomphalement dans la capitale. Floquet propose alors de revenir aux scrutins d'arrondissement pour les prochaines législatives, et fait voter la loi du 13 février 1889. Le lendemain pourtant, la Chambre, où les opposants hostiles au révisionnisme se regroupent autour des boulangistes et des conservateurs, vote l'ajournement de la révision constitutionnelle, et le gouvernement Floquet doit démissionner.
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Le , désavoué sur le projet de révision du système électoral, Charles Floquet présente la démission du Gouvernement au président de la République, Sadi Carnot. Le jour-même, le président charge Jules Méline de former un gouvernement, mais ce dernier décline et recommande Floquet.
Le 16 février 1889, des rumeurs cours que Charles de Freycinet forme un nouveau gouvernement.
À partir du 20 février 1889, Carnot tente une combinaison Tirard-Méline, mais les journaux se déchirent entre un gouvernement Tirard-Méline, un gouvernement de Fryecinet ou un nouveau gouvenrmenet Floquet.
Le 21 février 1889, le président appelle Léopold Faye, ministre de l'Instruction publique du gouvernement Tirard, à constituer un cabinet. Cependant, un gouvernement de Freycinet se confirme de plus en plus.
Le , Sadi Carnot propose à Pierre Tirard la présidence du Conseil des ministres.
Le 23 février 1889, le second gouvernement Tirard est officialisé.
Voir aussi
Notes et références
- Premier civil à occuper ce ministère
- Membre du gouvernement précédent ayant conservé son poste