Jeancourt

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Jeancourt
Jeancourt
Accès au village en arrivant de Vendelles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Vermandois
Maire
Mandat
Clotilde Druelle
2020-2026
Code postal 02490
Code commune 02390
Démographie
Gentilé Jeancourtois
Population
municipale
255 hab. (2021 en diminution de 7,27 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 55′ 42″ nord, 3° 08′ 51″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 141 m
Superficie 5,82 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Quentin-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Jeancourt
Géolocalisation sur la carte : France
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Jeancourt
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Jeancourt
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Jeancourt

Jeancourt est une commune française située dans le département de l'Aisne (02), en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Jeancourtois et les Jeancourtoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

Jeancourt se situe dans le fond d'une vallée. Le sous-sol est relativement calcaire. Le village se situe environ à mi-chemin entre Saint-Quentin et Péronne. Le village est traversé par la départementale 31.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Jeancourt
Hesbécourt
(Somme)
Villeret
Hervilly
(Somme)
Jeancourt Le Verguier
Vendelles

Transports en commun routiers[modifier | modifier le code]

La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune n'est traversé par aucun cours d'eau.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 710 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Jeancourt est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,2 %), zones urbanisées (5,8 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Jehancourt (1196) ; Johannis curtis (XIIe siècle) ; Terra de Johancourt (XIIe siècle) ; Jehancort (1265) ; Jonnis curtis (1299) ; Jehancour (1303) ; Jantcourt (1559) ; Paroisse de Saint-Martin-de-Jehancourt (1658) ; Jancourt (1782)[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini du secteur vers 1750.

La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Jeancourt était une paroisse située dans une vallée.

Au nord-ouest, un moulin à vent en bois, aujourd'hui disparu, était en fonction vers 1750 sur les hauteurs, à l'emplacement du château d'eau actuel.

Un calvaire est représenté à l'ouest en direction d'Hervilly.

Religion : le protestantisme[modifier | modifier le code]

En 1691, alors que la France connaît les rigueurs de la révocation de l’édit de Nantes (1685), le village, ainsi que six autres localités environnantes (Hargicourt, Templeux-le-Guérard, Nauroy, Lempire, Templeux-le-Guérard et Montbrehain), voit une partie de ses habitants se convertir au protestantisme à la suite des visites du prédicant itinérant Gardien Givry. Les prédications clandestines ont lieu au lieu-dit la Boîte à Cailloux, vallon isolé situé sur le terroir d'Hesbécourt[15]. Une communauté protestante restera dès lors implantée dans le village. Le temple est aujourd'hui désaffecté.

La guerre 1914-1918[modifier | modifier le code]

Le [16], soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, eut lieu en haut de la rue du Verguier une escarmouche entre une patrouille de reconnaissance de dragons français et des avant-gardes allemandes. Le lieutenant de Martimpré et le brigadier Courthial de Lassuchette furent tués. L'école des filles fut incendiée. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'en . Jeancourt était classée « zone des armées » ; une kommandantur fut installée à demeure dans le village. Le front se situant à une dizaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne, son activité consistait principalement à assurer le logement des combattants (dans chaque maison, les habitants n'avaient droit qu'à une pièce pour vivre, le reste de la maison étant réservé aux troupes d'occupation et aux soldats en repos), le fonctionnement d'un lazaret (hôpital militaire) et l'approvisionnement en nourriture. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien. Voici des extraits d'un arrêté de la kommandantur d'Holnon valable pour 25 communes de la région : " Holnon le . Tous les ouvriers et les femmes et les enfants de 15 ans sont obligés de faire travaux des champs tous les jours aussi dimanche de quatre heure du matin jusque huit heure du soir... Après la récolte les fainéants seront emprisonnés 6 mois... Les femmes fainéantes seront exilées à Holnon pour travailler. Après la récolte, les femmes seront emprisonnées 6 mois... Les enfants fainéants seront punis de coups de bâton. De plus le commandant réserve de punir les ouvriers fainéants de 20 coups de bâton tous les jours...Les ouvriers de la commune Vendelles sont punis sévèrement".(voir le document entier sur Gallica en cliquant sur le lien ci-après[17]).
En , le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front ; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises. Dès le , les habitants de Jeancourt furent emmenés à la gare d'Hervilly-Montigny, installés dans des wagons à bestiaux, emmenés à Saint-Quentin et dispersés dans des lieux occupés, jusqu'en Belgique. En [18], avant du retrait des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg, le long du canal de Saint-Quentin, les maisons ont été pillées et incendiées, le village a été systématiquement détruit . L'église, le temple protestant, la mairie et toutes les maisons ont été dynamités et les arbres sciés à 1 m de hauteur ; seules deux chapelles du cimetière sont restées intactes.
Le village, vidé de ses habitants, est resté occupé par les Allemands et a été repris le après de durs combats par les troupes britanniques[19]; Jeancourt restera sur la ligne de combats jusqu'au , début de la bataille de la ligne Hindenburg (voir la carte ci-dessous).
Après l'Armistice, de nombreux habitants ne revinrent pas s'installer à Jeancourt et, avec les dommages de guerre, commencèrent une nouvelle vie dans d'autres lieux. Pour ceux qui furent de retour commença une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 600 habitants avant la guerre, Jeancourt n'en comptait plus que 300 en 1921.
Le monument aux morts fut inauguré en 1923 : il porte les noms des 16 soldats de la commune morts pour la France[20].
Dans le cimetière militaire situé rue des Tisserands, ont été inhumés en 1917 et 1918, 660 soldats parmi lesquels 168 allemands et 492 britanniques, australiens ou canadiens tués lors des batailles de Jeancourt ou décédés à l'hôpital militaire du village[21].
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la croix de guerre 1914-1918 le [22].

Au début des années 1970, Jeancourt comptait encore quelques commerces qui ont tous disparu.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Jeancourt est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bellicourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[24]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Quentin-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[24], et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[25].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    Norbert Soyeux    
Les données manquantes sont à compléter.
  1971 Gabriel Lavoine    
1971 1977 Pierre Chombart    
1977 1983 Marcel Dolean PCF  
1983 1992 André Bridelance    
1992 2008 Michel Plaquet    
mars 2008[26] En cours Clotilde Druelle[27] DVG Retraitée
Réélu pour le mandat 2020-2026[28]
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 255 habitants[Note 3], en diminution de 7,27 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
616603572622708673665715693
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
692739757757750666631600583
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
576561563300332294257258248
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
263230232201253263240233275
2018 2021 - - - - - - -
269255-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin, avec un frontispice Art Déco représentant saint Martin, et la mention « Liberté, Égalité, Fraternité ».
  • Monument aux morts.
  • Dans le cimetière militaire de Jeancourt, situé près du cimetière communal, sont inhumés 659 soldats tombés lors des combats de la Première Guerre mondiale dans le secteur. ().
  • Mémorial protestant de la Boîte à Cailloux, en plein champ, vers Hargicourt.
  • Temple protestant, construit en 1929.

Galerie[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Hugues Le Bars (1950-2014), compositeur et chanteur, a habité Jeancourt de nombreuses années ; il y possédait un petit studio d'enregistrement.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Les horaires des lignes » Lignes du réseau Trans'80 », sur trans80.hautsdefrance.fr).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Jeancourt et Épehy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Epehy_sapc » (commune d'Épehy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 145.
  15. Louis Rossier, Histoire des Protestants de Picardie, Grassart, Paris, 1861, p. 267.
  16. « Carte des positions 28 août 2014 », sur carto1418.fr.
  17. Nouvelles de France : chronique hebdomadaire de la presse française, 22 novembre 1917 sur Gallica.
  18. « Carte des positions 16 mars 2017 », sur carto1418.fr.
  19. L'Echo d'Alger : journal républicain du matin, 2 avril 1917 sur Gallica.
  20. « Jeancourt - Monument aux Morts », sur Geneanet.
  21. « Extension du cimetière communal de Jeancourt JEANCOURT »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur aisne14-18.com.
  22. « Communes décorées de la Croix de guerre 1914 - 1918 » [PDF], sur memorialdormans.free.fr.
  23. « communauté de communes du Pays du Vermandois - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Jeancourt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  26. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008.
  27. « Welcome to nginx! », sur cafeyn.co (consulté le ).
  28. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]