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« Constance d'Arles » : différence entre les versions

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'''Constance d’Arles''', dite aussi parfois '''Constance de Provence''' (née vers [[986]] à [[Arles]] - morte au château de [[Melun]] le 22 ou {{date|25|juillet|1032}}), fille de [[Guillaume Ier de Provence|Guillaume {{Ier}}]] (c.950-†993) comte d’Arles, et [[Adélaïde d'Anjou]] (†1026), est [[reine de France]] par son mariage avec le roi [[Robert II de France|Robert II ''le Pieux'']].
'''Constance d’Arles''', dite aussi parfois '''Constance de Provence''' (née vers 986 - morte au château de [[Melun]] le 22 ou {{date|25|juillet|1032}}), est [[reine de France]] par son mariage avec le roi [[Robert II de France|Robert II ''le Pieux'']].


== Biographie ==
== Biographie ==


=== Enfance et éducation ===
=== Enfance et éducation ===

Constance est la fille de [[Guillaume Ier de Provence|Guillaume {{Ier}}]] (†993) comte de Provence et de sa seconde épouse [[Adélaïde d'Anjou]] (†1026).

Selon une pratique commune à l'époque qui consiste à attribuer à une fille le nom de sa mère ou de sa grand-mère, Constance reçoit le prénom de sa grand-mère paternelle, la comtesse [[Constance de Provence|Constance]], épouse du comte de Provence [[Boson II d'Arles|Boson]]<ref>{{Article | langue = fr | prénom1 =Florian | nom1 = Mazel | lien auteur1= Florian Mazel | titre = Noms propres, dévolution du nom et dévolution du pouvoir dans l'aristocratie provençale (milieu {{Xe}}-fin {{s-|XII}}) | périodique = Provence historique | volume = 53 | numéro = 212 | année = 2003 | pages = 137, 139 et 144 | lire en ligne = http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/n/2003/Pages/PH-2003-53-212_01.aspx}}</ref>.
Selon une pratique commune à l'époque qui consiste à attribuer à une fille le nom de sa mère ou de sa grand-mère, Constance reçoit le prénom de sa grand-mère paternelle, la comtesse [[Constance de Provence|Constance]], épouse du comte de Provence [[Boson II d'Arles|Boson]]<ref>{{Article | langue = fr | prénom1 =Florian | nom1 = Mazel | lien auteur1= Florian Mazel | titre = Noms propres, dévolution du nom et dévolution du pouvoir dans l'aristocratie provençale (milieu {{Xe}}-fin {{s-|XII}}) | périodique = Provence historique | volume = 53 | numéro = 212 | année = 2003 | pages = 137, 139 et 144 | lire en ligne = http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/n/2003/Pages/PH-2003-53-212_01.aspx}}</ref>.


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=== Décès ===
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Éloignée de la Cour, Constance s'éteint au château de [[Melun]], le 22 ou 25 juillet [[1032]]. Son gisant se trouve à la [[Basilique Saint-Denis|basilique de Saint-Denis]].
Éloignée de la Cour, Constance s'éteint au château de [[Melun]], le 22 ou 25 juillet [[1032]]. Son gisant, sculpté au {{s-|XIII}}, se trouve à la [[Basilique Saint-Denis|basilique de Saint-Denis]].


== Témoignages ==
== Témoignages ==
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=== Postérieurs ===
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* {{citation|Constance est certainement l'une de ces femmes noires, comme le {{XIe}} s. en connu quelques-unes ([[Richilde de Hainaut]] en constituant un exemple parfait)}}<ref>Jan Dhondt, « Sept femmes et un trio de rois », ''Contributions à l'histoire économique et sociale'', Université libre de Bruxelles, t. 3, 1964-1965, p. 70.</ref> ([[Jan Dhondt]], historien belge, 1964)
* {{citation|Constance est certainement l'une de ces femmes noires, comme le {{XIe}} s. en connu quelques-unes}}<ref>{{harvsp|Dhondt|1964-1965|p=70}}</ref> ([[Jan Dhondt]], historien belge, 1964)


== Descendance ==
== Descendance ==
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;Hypothèse généalogique
;Hypothèse généalogique
* de manière hypothétique, on peut ajouter une fille prénommée Constance, épouse du comte [[Maison de Dammartin-Montdidier|Manassès de Dammartin]]<ref>''[[Europäische Stammtafeln]]'', vol III, page 676</ref>{{,}}<ref>L'identification de cette Constance est problématique. Selon les [[Généalogie du Haut Moyen Âge#Les méthodes|règles onomastiques]], il est quasiment certain que cette Constance soit une descendante du comte [[Charles-Constantin de Vienne]], qui tenait son prénom de son ascendance maternelle, byzantine. Les seuls descendants connus de Charles-Constantin sont les [[Liste des comtes de Provence|comtes de Provence]] et leur parents, parmi lesquels Constance d'Arles, femme du [[roi de France]] [[Robert le Pieux]]. Comme il est plus probable que la femme de Manassès soit issue de rois installé en Île-de-France, plutôt que des comtes de la lointaine Provence, des historiens ont déduit que Constance de Dammartin descendait de Robert le Pieux et de Constance d'Arles. Chronologiquement, elle ne pouvait être que leur fille. À l'appui de cette thèse, le roi et le reine sont présents lors d'une donation faite par Mannassès. Le problème de cette reconstruction est que le chroniqueur [[Raoul Glaber]] pourtant bien renseigné, ne mentionne que deux filles nées du couple royal, [[Alix de France (1003-ap. 1063)|Avoye]] et [[Adèle de France (1009-1079)|Adèle]]. Il existe une autre possibilité : Charles-Constantin a eu deux fils, Richard et Hugobert, dont on ignore la destinée et la postérité. Il est tout à fait possible que la comtesse de Dammartin Constance soit une descendante de l'un d'entre eux.</ref>.
* de manière hypothétique, on peut ajouter une fille prénommée Constance, épouse du comte [[Maison de Dammartin-Montdidier|Manassès de Dammartin]]<ref>''[[Europäische Stammtafeln]]'', vol III, page 676</ref>{{,}}<ref>L'identification de cette Constance est problématique. Selon les [[Généalogie du Haut Moyen Âge#Les méthodes|règles onomastiques]], il est quasiment certain que cette Constance soit une descendante du comte [[Charles-Constantin de Vienne]], qui tenait son prénom de son ascendance maternelle, byzantine. Les seuls descendants connus de Charles-Constantin sont les [[Liste des comtes de Provence|comtes de Provence]] et leur parents, parmi lesquels Constance d'Arles, femme du [[roi de France]] [[Robert le Pieux]]. Comme il est plus probable que la femme de Manassès soit issue de rois installé en Île-de-France, plutôt que des comtes de la lointaine Provence, des historiens ont déduit que Constance de Dammartin descendait de Robert le Pieux et de Constance d'Arles. Chronologiquement, elle ne pouvait être que leur fille. À l'appui de cette thèse, le roi et le reine sont présents lors d'une donation faite par Mannassès. Le problème de cette reconstruction est que le chroniqueur [[Raoul Glaber]] pourtant bien renseigné, ne mentionne que deux filles nées du couple royal, [[Alix de France (1003-ap. 1063)|Avoye]] et [[Adèle de France (1009-1079)|Adèle]]. Il existe une autre possibilité : Charles-Constantin a eu deux fils, Richard et Hugobert, dont on ignore la destinée et la postérité. Il est tout à fait possible que la comtesse de Dammartin Constance soit une descendante de l'un d'entre eux.</ref>.

== Notes et références ==
{{Références}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{autres projets|commons=Category:Constance of Arles}}
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=== Bibliographie complémentaire ===
=== Bibliographie complémentaire ===
* Penelope Ann Adair, « Constance of Arles: A Study in Duty and Frustration », Kathleen Nolan, éd. ''Capetian Women'', Palgrave Macmillan, 2003, p. 9-26. [https://inpress.lib.uiowa.edu/feminae/DetailsPage.aspx?Feminae_ID=9301 résumé en ligne]
* {{Chapitre |langue=en |prénom=Penelope Ann |nom=Adair |titre chapitre=Constance of Arles: A Study in Duty and Frustration |auteurs ouvrage= Kathleen Nolan, éd. |titre ouvrage=Capetian Women |lieu= |éditeur=Palgrave Macmillan |année=2003 |isbn=978-1-349-63509-2 |isbn2=978-1-137-09835-1 |doi=10.1007/978-1-137-09835-1_2 |passage=9-26 }}. {{présentation en ligne|url=https://inpress.lib.uiowa.edu/feminae/DetailsPage.aspx?Feminae_ID=9301|texte=résumé en ligne}}

* {{Article |langue=fr |auteur1=Jan Dhondt |lien auteur1=Jan Dhondt |titre=Sept femmes et un trio de rois |périodique=Contributions à l'histoire économique et sociale |lieu=Bruxelles |éditeur=Université libre de Bruxelles |tome=3 |année=1964-1965 |isbn= |pages=35-70 }}.

* {{Chapitre |langue=fr |auteur1=Jan Dhondt |lien auteur1=Jan Dhondt |titre chapitre=Une crise du pouvoir capétien, 1032-1034 |auteurs ouvrage= |titre ouvrage=Miscellanea Mediaevalia in memoriam Jan Frederik Niermeyer |lieu=Groninguen |éditeur=J. B. Wolters |année=1967 |isbn= |lire en ligne= |passage=137-148 }}.
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* [http://fmg.ac/Projects/MedLands/PROVENCE.htm#_Toc152336281 Généalogie des comtes de Provence]
* [http://fmg.ac/Projects/MedLands/PROVENCE.htm#_Toc152336281 Généalogie des comtes de Provence]

== Notes et références ==
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[[Catégorie:Personnalité enterrée à la basilique Saint-Denis]]
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[[Catégorie:Décès à Melun]]
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Version du 19 janvier 2017 à 01:54

Constance d'Arles
Image illustrative de l’article Constance d'Arles
Détail du gisant de la reine Constance

Titre Reine des Francs
Prédécesseur Berthe de Bourgogne
Successeur Mathilde de Frise
Biographie
Dynastie Maison de Provence
Naissance vers 986
Comté de Provence
Décès
Melun, Royaume de France
Père Guillaume Ier de Provence
Mère Adélaïde d'Anjou
Conjoint Robert II le Pieux
Enfants
Alix de France
Hugues de France
Henri de France
Adèle de France
Robert de France
Eudes

Constance d’Arles, dite aussi parfois Constance de Provence (née vers 986 - morte au château de Melun le 22 ou ), est reine de France par son mariage avec le roi Robert II le Pieux.

Biographie

Enfance et éducation

Constance est la fille de Guillaume Ier (†993) comte de Provence et de sa seconde épouse Adélaïde d'Anjou (†1026).

Selon une pratique commune à l'époque qui consiste à attribuer à une fille le nom de sa mère ou de sa grand-mère, Constance reçoit le prénom de sa grand-mère paternelle, la comtesse Constance, épouse du comte de Provence Boson[1].

Mariage

Le mariage eut lieu vers 1003 avec Robert II Le Pieux[2]. Après que ce dernier fut contraint de se séparer de Berthe de Bourgogne. En effet, le roi de France vivait en concubinage avec Berthe de Bourgogne depuis qu'il avait répudié en 991 sa première épouse Rozala d'Italie. Le pape avait déclaré cette union illégale, et avait excommunié les deux amants. De plus, comme Berthe de Bourgogne ne peut lui donner d'enfant, Robert épouse Constance d'Arles.

Reine de France et scandales

Cependant, Constance est une étrangère chez les Capétiens et ses manières, son entourage et sa conduite en irritent beaucoup[3]. Elle est peu aimée à la cour à cause de ses intrigues et de sa cruauté — elle aurait aveuglé elle-même son confesseur accusé d'hérésie —, et Robert tente à plusieurs reprises de la répudier pour reprendre Berthe de Bourgogne comme épouse — n'ayant jamais cessé de l'aimer ni de la voir. En 1008, Robert II et Berthe se rendent à Rome et tentent vainement de faire annuler par le pape le mariage avec Constance, celle-ci étant soupçonnée d'avoir fait assassiner un favori du roi[4]. De ce fait, la cour se divise bientôt en deux camps : d'un côté pour Constance, de l'autre pour Berthe.

Constance donne néanmoins des enfants au roi, dont le futur Henri Ier, et Robert. Elle préfère Robert et veut qu'il règne, mais son époux choisit Henri pour lui succéder. À la mort du roi, elle va jusqu'à tenter de tuer Henri, mais la tentative échoue et il monte sur le trône. Robert devient quant à lui duc de Bourgogne.

Décès

Éloignée de la Cour, Constance s'éteint au château de Melun, le 22 ou 25 juillet 1032. Son gisant, sculpté au XIIIe siècle, se trouve à la basilique de Saint-Denis.

Témoignages

De contemporains

D'après les écrits de ses ennemis tels Raoul Glaber ou Helgaud de Fleury, la troisième épouse de Robert II est décrite comme cupide, cruelle et ambitieuse. Un de leurs témoignages raconte que Constance rejoint un maigre cortège des femmes à poigne de l'an mille et en rend son époux transparent. Selon Glaber, en effet, la reine « avait la main haute sur son mari ». Fleury lui dépeint les accès de colères de Constance où il joue sur son nom « Constante et forte, Constance qui ne plaisante pas ». Même son mari Robert qui n'aime pas son comportement met en garde un de ses amis en lui disant : "Ami Ogier, va-t'en d'ici, pour que Constance l'inconstante, mon épouse, ne te dévore pas."

Postérieurs

  • « Constance est certainement l'une de ces femmes noires, comme le XIe s. en connu quelques-unes »[5] (Jan Dhondt, historien belge, 1964)

Descendance

Constance et Robert ont six ou sept enfants :

Hypothèse généalogique

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie complémentaire

  • Jan Dhondt, « Sept femmes et un trio de rois », Contributions à l'histoire économique et sociale, Bruxelles, Université libre de Bruxelles, t. 3,‎ 1964-1965, p. 35-70.
  • Jan Dhondt, « Une crise du pouvoir capétien, 1032-1034 », dans Miscellanea Mediaevalia in memoriam Jan Frederik Niermeyer, Groninguen, J. B. Wolters, , p. 137-148.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Florian Mazel, « Noms propres, dévolution du nom et dévolution du pouvoir dans l'aristocratie provençale (milieu Xe-fin XIIe siècle) », Provence historique, vol. 53, no 212,‎ , p. 137, 139 et 144 (lire en ligne)
  2. a b c d et e Jiri Louda et Michael MacLagan, Les Dynasties d'Europe - Tableau 64, Bordas, 1995. (ISBN 2-04-027115-5)
  3. Le moine Raoul Glaber, un proche du roi, lui reproche ainsi d'avoir amené de jeunes Provençaux dont le costume, la tête à demi rasée et le visage sans barbe convenaient mieux dit l'historien,
    à des baladins et à des bouffons qu'à de nobles seigneurs qui accompagnent leur reine.
    Le chroniqueur en dresse alors une description physique puis, à partir de ces éléments, établit un jugement moral :
    Leurs cheveux descendaient à peine au milieu de la tête. Vrais histrions chez qui le menton rasé, les hauts-de-chausse, les bottines ridicules, terminées par un bec recourbé, et tout l'extérieur mal composé annonçaient le dérèglement de l'âme. Hommes sans foi, sans loi, sans pudeur, dont les contagieux exemples corrompirent la nation française, autrefois si décente, et la précipitèrent dans toutes sortes de débauches et de méchancetés.
  4. Christian Bouyer, Dictionnaire des Reines de France, Librairie Académique Perrin, 1992 (ISBN 2-262-00789-6)
  5. Dhondt 1964-1965, p. 70
  6. Europäische Stammtafeln, vol III, page 676
  7. L'identification de cette Constance est problématique. Selon les règles onomastiques, il est quasiment certain que cette Constance soit une descendante du comte Charles-Constantin de Vienne, qui tenait son prénom de son ascendance maternelle, byzantine. Les seuls descendants connus de Charles-Constantin sont les comtes de Provence et leur parents, parmi lesquels Constance d'Arles, femme du roi de France Robert le Pieux. Comme il est plus probable que la femme de Manassès soit issue de rois installé en Île-de-France, plutôt que des comtes de la lointaine Provence, des historiens ont déduit que Constance de Dammartin descendait de Robert le Pieux et de Constance d'Arles. Chronologiquement, elle ne pouvait être que leur fille. À l'appui de cette thèse, le roi et le reine sont présents lors d'une donation faite par Mannassès. Le problème de cette reconstruction est que le chroniqueur Raoul Glaber pourtant bien renseigné, ne mentionne que deux filles nées du couple royal, Avoye et Adèle. Il existe une autre possibilité : Charles-Constantin a eu deux fils, Richard et Hugobert, dont on ignore la destinée et la postérité. Il est tout à fait possible que la comtesse de Dammartin Constance soit une descendante de l'un d'entre eux.