Utilisateur:Thib Phil/Rôle du cheval dans la guerre

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The first use of horses in warfare occurred over 5000 years ago. The earliest evidence of horses ridden in warfare dates from Eurasia between 4000 and 3000 BC. A Sumerian illustration of warfare from 2500 BC depicts some type of equine pulling wagons. By 1600 BC, improved harness and chariot designs made chariot warfare common throughout the Ancient Near East, and the earliest written training manual for war horses was a guide for training chariot horses written about 1350 BC. As formal cavalry tactics replaced the chariot, so did new training methods, and by 360 BC, the Greek cavalry officer Xenophon had written an extensive treatise on horsemanship. The effectiveness of horses in battle was also revolutionized by improvements in technology, including the invention of the saddle, the stirrup, and later, the horse collar.

La première utilisation du cheval dans la guerre remonte à plus de 5 000 ans, les plus anciennes preuves d'utilisation guerrière de chevaux en Eurasie datant d'entre 4000 et 3000 ans avant Jésus-Christ. Une illustration sumérienne d'une scène de guerre datant de 2500 avant JC représente des équidés[Note 1] tirant des chariots. Vers 1600 av. J.-C., de nouveaux harnais et de nouveaux chars mieux conçus rendirent leur utilisation guerrière plus fréquente à travers le Proche-Orient ancien. Le plus ancien traité sur l'entraînement des chevaux de guerre est un guide pour l'entraînement des chevaux de charrie rédigé vers 1350 av. J.-C. Quand les tactiques de cavalerie commencèrent à supplanter le char, les nouvelles méthodes d'entraînement s'adaptèrent et en 360 avant J.-C., le général de cavalerie et philosophe grec Xénophon rédigea un traité exhaustif sur l'équitation et un autre sur l'usage de la cavalerie[Note 2]. L'efficacité des chevaux dans la bataille a également été révolutionnée par l'amélioration de la technologie, notamment par l'invention de la selle, de l'étrier, et plus tard, du mors, du licol ou encore du collier d'épaule pour les chevaux de trait.

L'utilisation du cheval dans la guerre remonte à plus de 5 000 ans. Les premières traces de l'utilisation du cheval en Eurasie lors de conflits remontent entre -4000 et -3000 avant J.-C.. En 1600 avant J.-C., l'apparition d'harnachements et de chars améliorés a rendu leur utilisation à la guerre plus fréquente dans le proche-orient ancien, et le premier manuel de formation écrit pour la cavalerie était un guide de formation pour les chevaux de chars écrit vers 1350 avant J.-C.. Puis la cavalerie montée a supplanté l'utilisation des chars, Xénophon, philosophe et officier grecque écrivit deux traités importants sur la cavalerie en général[Note 3]. Au fil des siècles, l'efficacité du cheval est sans cesse améliorée grâce aux équipement plus performants : selle, étrier, filet...

Pétroglyphe préhistorique saharien ( Vallée de la Draa - Maroc ) représentant un guerrier (?) à cheval.
Statuette de cheval de la dynastie Tang.
Caisson de munitions d'une compagnie de mitrailleuses de l'armée finlandaise (1939).

Les équidés dans la guerre[modifier | modifier le code]

L'intro de l'article en anglais étant particulièrement consistante, pq ne pas la scinder et crer une section introductive

Reconstitution d'un tournoi de chevalerie

Many different types and sizes of horses were used in war, depending on the form of warfare. The type used varied with whether the horse was being ridden or driven, and whether they were being used for reconnaissance, cavalry charges, raiding, communication, or supply. Throughout history, mules and donkeys as well as horses played a crucial role in providing support to armies in the field.

Différents types de chevaux de tailles diverses ont été utilisés à des fins militaires en fonction de la nature du conflit et des tâches. Les types utilisés variaient selon que le cheval était monté ou conduit, ou selon qu'ils étaient utilisés pour la reconnaissance, les charges de cavalerie, les raids, la communication ou l'approvisionnement et le transport. Tout au long de l'histoire, les mulets et les ânes ont joué un rôle crucial dans le soutien des armées en campagne tout autant que les chevaux.

Horses were well suited to the warfare tactics of the nomadic cultures from the steppes of Central Asia. Several East Asian cultures made extensive use of cavalry and chariots. Muslim warriors relied upon light cavalry in their campaigns throughout North Africa, Asia, and Europe beginning in the 7th and 8th centuries AD. Europeans used several types of war horses in the Middle Ages, and the best-known heavy cavalry warrior of the period was the armoured knight. With the decline of the knight and rise of gunpowder in warfare, light cavalry again rose to prominence, used in both European warfare and in the conquest of the Americas. Battle cavalry developed to take on a multitude of roles in the late 18th century and early 19th century and was often crucial for victory in the Napoleonic wars. In the Americas, the use of horses and development of mounted warfare tactics were learned by several tribes of indigenous people and in turn, highly mobile horse regiments were critical in the American Civil War.

Le cheval était particulièrement bien adapté aux tactiques guerrières - razzias et « raids éclairs » - des peuples nomades des steppes de l'Asie centrale. Diverses cultures d'Extrême-Orient firent un large usage de la cavalerie et des chars. Les guerriers musulmans utilisèrent la cavalerie légère dans leurs campagnes en Afrique du Nord, en Asie et en Europe à partir des 7ème et 8ème siècles après JC lors de la phase d'expansion de l'Islam. Les Européens ont utilisé plusieurs types de chevaux de guerre au Moyen Âge - la figure militaire de cavalerie lourde de la période la plus représentative restant le chevalier en armure. Avec le déclin de la Chevalerie et l'introduction de la poudre à canon dans la guerre, la cavalerie légère s'imposa sur les champs de bataille, tant dans les guerres européennes que lors de la conquête des Amériques. La « cavalerie de bataille » se développa pour assurer une multitude de missions à la fin du 18e siècle et au début du 19ème siècle et se révéla décisive dans l'issue des affrontements lors des guerres napoléoniennes. Aux Amériques, de nombreuses tribus indigènes apprirent à se servir du cheval et à développer des tactiques de guerre montée et en dernier ressort, des régiments montés très mobiles jouèrent un rôle crucial lors de la Guerre de Sécession.

Pour tous les peuples nomades d'Asie centrale, en passant par les cavaliers musulmans d'Afrique du Nord jusqu'aux Européens, cet animal fut facteur de victoire ou de défaites dans de nombreux conflits jusqu'à la motorisation au début du XXe siècle, et des races furent développées spécifiquement pour assurer la remonte des cavaleries.

Horse cavalry began to be phased out after World War I in favour of tank warfare, though a few horse cavalry units were still used into World War II, especially as scouts. By the end of World War II, horses were seldom seen in battle, but were still used extensively for the transport of troops and supplies. Today, formal battle ready horse cavalry units have almost disappeared, although horses are still seen in use by organised armed fighters in Third World countries. Many nations still maintain small units of mounted riders for patrol and reconnaissance, and military horse units are also used for ceremonial and educational purposes. Horses are also used for historical reenactment of battles, law enforcement, and in equestrian competitions derived from the riding and training skills once used by the military.

La cavalerie montée commença progressivement à être dépassée après la Première Guerre mondiale avec le développement de la guerre mécanisée mais quelques unités de cavalerie à cheval furent encore utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale, en particulier en éclaireurs. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les chevaux ne furent plus que rarement vus au combat mais ils étaient toujours largement utilisés pour le transport des troupes et du ravitaillement. De nos jours ( A la fin du XXème siècle), les unités de cavalerie à cheval prêtes au combat ont quasiment disparu, bien que des chevaux ont encore été utilisés par organisations de combattants armés dans des pays du Tiers-Monde[Note 4]. De nombreux pays maintiennent encore en service de petites unités de cavaliers montés pour la patrouille et de reconnaissance et des unités militaires à cheval sont également utilisées à des fins cérémonielles et éducationnelles. Les chevaux sont également utilisés pour la reconstitution historique des batailles, les missions de maintien de l'ordre et les compétitions et démonstrations équestres héritières des traditions et de la formation professionnelle jadis utilisées par les militaires - à l'exemple du Cadre Noir de Saumur.

Type de chevaux[modifier | modifier le code]

Artille rie à cheval néérlandaise dans les années 1880. Les chevaux sont équipés d'un collier d'épaule.
Convoi hippomobile de ravitaillement allemand sur le front russe pendant la Deuxième Guerre mondiale. Harnachement léger de type « bricole ».

A fundamental principle of equine conformation is "form to function". Therefore, the type of horse used for various forms of warfare depended on the work performed, the weight a horse needed to carry or pull, and distance travelled.[1] Weight affects speed and endurance, creating a trade-off: armour added protection,[2] but added weight reduces maximum speed.[3] Therefore, various cultures had different military needs. In some situations, one primary type of horse was favoured over all others.[4] In other places, multiple types were needed; warriors would travel to battle riding a lighter horse of greater speed and endurance, and then switch to a heavier horse, with greater weight-carrying capacity, when wearing heavy armour in actual combat.[5]

Un principe fondamental de la conformation équine est l'adéquation de la « forme à la fonction » . Par conséquent, le type de cheval utilisé pour les différentes formes de la guerre dépendait des missions à accomplir, du poids que l'animal devait porté (animaux de bât) ou tiré (animaux de trait) et des distances à parcourir[6]. Le poids affecte la vitesse et l'endurance, obligeant de ce fait à un compromis: l'armure ajoutait de la protection [7], mais elle ajoutait également du poids, réduisant la vitesse maximale[8]. C'est pourquoi différentes cultures eurent différents besoins militaires. Dans certaines situations, un type particulier de cheval a été favorisé par rapport à tous les autres[9]. Chez d'autres, plusieurs types ont été nécessaires : les combattants devaient marcher au combat montés sur un cheval plus léger, plus rapide et plus endurant, puis passer à un cheval plus lourd, doté d'une capacité à transporter une charge plus grande, lorsque l'on porte une armure lourde en combat réel[5].

The average horse can carry up to approximately 30% of its body weight.[10] While all horses can pull more than they can carry, the weight horses can pull varies widely, depending on the build of the horse, the type of vehicle, road conditions, and other factors.[11][12][13] Horses harnessed to a wheeled vehicle on a paved road can pull as much as eight times their weight,[14] but far less if pulling wheelless loads over unpaved terrain.[15][16] Thus, horses that were driven varied in size and had to make a trade-off between speed and weight, just as did riding animals. Light horses could pull a small war chariot at speed.[17] Heavy supply wagons, artillery, and support vehicles were pulled by heavier horses or a larger number of horses.[18] The method by which a horse was hitched to a vehicle also mattered: horses could pull greater weight with a horse collar than they could with a breast collar, and even less with an ox yoke.[19]

Le cheval moyen peut transporter jusqu'à environ 30% de son poids corporel[20]. Alors que tous les chevaux peuvent tirer plus qu'ils ne peuvent porter, le poids qu'un cheval peut tracter varie en fonction de l'anatomie de l'animal, du type de véhicule, de l'état des routes et d'autres facteurs[21][12][22]. Les chevaux attelés à un véhicule à roues sur une route pavée peuvent tirer jusqu'à huit fois leur poids[14], mais beaucoup moins si la traction de charges sans roues se fait sur terrain meuble[23][24]. Ainsi, les chevaux de trait variaient en tailles et l'on eût une nouvelle fois à faire un compromis entre la vitesse et le poids, comme pour les animaux de selle. Les chevaux légers pouvaient tirer un char de guerre léger à grande vitesse[25], le charroi lourd, l'artillerie et les véhicules de soutien logistique devaient être tirés par les chevaux lourds ou un plus grand nombre de chevaux[18]. La manière par laquelle un cheval est attelé à un véhicule importe également: les chevaux peuvent tirer plus de poids avec un collier d'épaule qu'avec une bricole, et encore moins avec un joug[19].

Légers[modifier | modifier le code]

Illustration datée de 1814 représentant des cavaliers Bachkirs montés sur des chevaux de type Serko ou Amourski, petits chevaux asiatiques agiles, endurants et rapides convenant à la guerre de mouvement et de harcèlement menée par ce type de « cavalerie irrégulière ».

Light, oriental horses such as the ancestors of the modern Arabian, Barb, and Akhal-Teke were used for warfare that required speed, endurance and agility.[26] Such horses ranged from about 12 hands to just under 15 hands (48 Unité « to » inconnue du modèle {{Conversion}}. (Erreur d’expression : opérateur round inattendu. Unité « 60 » inconnue du modèle {{Conversion}}.)), weighing approximately 800 Unité « to » inconnue du modèle {{Conversion}}. (Erreur d’expression : opérateur round inattendu. Unité « 1000 » inconnue du modèle {{Conversion}}.).[27] To move quickly, riders had to use lightweight tack and carry relatively light weapons such as bows, light spears, javelins, or, later, rifles. This was the original horse used for early chariot warfare, raiding, and light cavalry.[28]

Des chevaux orientaux légers tels que les ancêtres des modernes arabes, des barbes et Akhal-Teke, ont été utilisés pour des formes de guerre requérant vitesse, endurance et agilité[29]. De tels chevaux mesuraient entre 12 et un peu moins de 15 paumes ( entre 1,20 et 1,50 m.), pesant environ 360 à 450 kilos[30]. Pour se déplacer rapidement, les cavaliers devaient s'équiper d'un harnachement allégé et porter des armes relativement légères telles qu' arcs, lances, javelots, ou, plus tard, pistolets, mousquetons ou carabines. Ce fut le type de cheval utilisé à l'origine pour la traction des premiers chars de guerre, pour la razzia et la cavalerie légère[31].

Les chevaux légers étaient sélectionnés dans la cavalerie légère pour leur endurance, leur vitesse et leur maniabilité. Leur taille comprise entre 1,20 et 1,50 m au garrot et leur poids inférieur à 450 kg[32] environ permettait aux cavaliers également armés légèrement (lances, arcs, fusils, ...) de mener des missions de reconnaissances, des opérations éclairs en servant dans la cavalerie légère ou attelant leurs chevaux à des chars[33]. Les chevaux orientaux en particulier les ancêtres des Arabes, Barbes, et Akhal-Teke étaient par exemple très utilisés dans ce type de cavalerie.

Relatively light horses were used by many cultures, including the Ancient Egyptians,[34] the Mongols, the Arabs,[35] and the Native Americans. Throughout the Ancient Near East, small, light animals were used to pull chariots designed to carry no more than two passengers, a driver and a warrior.[36][37] In the European Middle Ages, a light weight war horse became known as the rouncey.[38]

Des chevaux relativement légers ont été utilisés par de nombreuses cultures, y compris les anciens Egyptiens, les Mongols, les Arabes et les Amérindiens. A travers tout l'ancien Proche-Orient, de petits animaux légers furent utilisés pour tirer des chariots conçus pour ne transporter plus de deux passagers, un conducteur et un guerrier. Un cheval de guerre léger devint courant durant le Moyen Age européen sous le nom de « roncin ».

Ce sont les chevaux légers qui tiraient les chars antiques utilisés par de nombreuses armées (Romains, Égyptiens, Grecs, ...), chaque attelage pouvait transporter deux hommes au maximum : un meneur et un guerrier[39][37]. Ils servaient aussi dans les unités d'archerie montée notamment dans les armées japonaise, hongroise, bulgare, mongole, turque, ...
Peu utilisés au Moyen Âge en Europe hormis les roncins[40] pour l'instruction, les chevaux légers n'étant pas adaptés à la chevalerie, ils connurent un renouveau à la Renaissance où leurs cavaliers furent équipés de fusils et de sabres et servaient dans des unités telles que les Hussards ou les Chasseurs à cheval.

Moyens[modifier | modifier le code]

Chevalier médiéval slave monté sur un demi-lourd d'après Viktor Vasnetsov (1878).

Medium-weight horses developed as early as the Iron Age with the needs of various civilisations to pull heavier loads, such as chariots capable of holding more than two people,[37] and, as light cavalry evolved into heavy cavalry, to carry heavily-armoured riders.c[41] The Scythians were among the earliest cultures to produce taller, heavier horses.[42] Larger horses were also needed to pull supply wagons and, later on, artillery pieces. In Europe, horses were also used to a limited extent to manoeuvre cannon on the battlefield as part of dedicated horse artillery units. Medium-weight horses had the greatest range in size, from about 14.2 hands but stocky,[41][43] to as much as 16 hands (58 Unité « to » inconnue du modèle {{Conversion}}. (Erreur d’expression : opérateur round inattendu. Unité « 64 » inconnue du modèle {{Conversion}}.)),[44] weighing approximately 1 000 Unité « to » inconnue du modèle {{Conversion}}. (Erreur d’expression : opérateur round inattendu. Unité « 1200 » inconnue du modèle {{Conversion}}.). They generally were quite agile in combat,[45] though they did not have the raw speed or endurance of a lighter horse. By the Middle Ages, larger horses in this class were sometimes called destriers. They may have resembled modern Baroque or heavy warmblood breeds.[note 1] Later, horses similar to the modern warmblood often carried European cavalry.[47]

Des chevaux de poids moyen ont été créés dès l'Âge du fer pour répondre aux besoins de diverses civilisations d'un animal de trait pour tirer des charges plus lourdes, comme des chars capables de transporter de deux personnes[37], et, comme la cavalerie légère avait évolué en cavalerie lourde, pour porter des guerriers lourdement cuirassés[41]. Les Scythes ont été parmi les premiers à produire des races plus grandes et plus lourdes de chevaux[48]. Des chevaux plus imposants étaient également nécessaires pour tirer les convois d'approvisionnement et, plus tard, les pièces d'artillerie. En Europe, les chevaux ont également été utilisées dans une mesure limitée pour déplacer les canons sur les champs de bataille dans le cadre d'unités d'artillerie à cheval. La taille des chevaux de poids moyen varie largement, d'un peu moins d'un mètre et demi au garrot pour les plus trapus[41][43] jusqu'à pas moins de 1,60 m[49], pesant entre 450 et 540 kg environ. Ils étaient généralement très agiles au combat,[50] mais ne possédaient pas la « vitesse pure » ou l'endurance des chevaux plus légers. Au Moyen Âge, les grands chevaux de cette classe sont parfois appelés destriers. Plus tard, les chevaux ressemblant au moderne cheval baroque ou au demi-sang seront élevés pour les cavaleries européennes[47].


Utilisés dès l'âge de fer pour répondre aux besoins de différentes civilisations comme tirer des charges plus lourdes tel que les chars capables de transporter plus de deux personnes. Ils ont servit à faire évoluer la cavalerie légère vers une cavalerie lourde, permettant de transporter des combattants plus lourdement protégés[41]. Les Scythes ont été parmi les premiers à les utiliser[51] et beaucoup plus tard au Moyen Âge ce sont les destriers qui sont utilisés pour leur capacité à porter un chevalier en armure. En Europe, ces chevaux furent parfois utilisés de manière plus limitée pour tracter les canons ou les pièces d'artillerie sur les champs de bataille. Plus lourds que les légers (en moyenne 450 à 550 kg), ils étaient également plus grands : 1.50 à 1.60 m au garrot[52].Ils étaient généralement très agiles aux combats[53], excepté qu'ils n'avaient pas la vitesse et l'endurance de chevaux plus légers. Actuellement, on peut considérer que les descendants de ces chevaux sont les races modernes du type Cheval baroque ou demi-sang lourds.

Lourds[modifier | modifier le code]

Attelage de chevaux lourds tirant une pièce d'artillerie australienne pendant la Première Guerre mondiale.

Large, heavy horses, weighing from 1 500 Unité « to » inconnue du modèle {{Conversion}}. (Erreur d’expression : opérateur round inattendu. Unité « 2000 » inconnue du modèle {{Conversion}}.), the ancestors of today's draught horses, were used, particularly in Europe, from the Middle Ages onward. They pulled heavy loads, having the power to pull weapons or supply wagons and disposition to remain calm under fire. Some historians believe they may have carried the heaviest-armoured knights of the European Late Middle Ages though others dispute this claim, indicating that the destrier, or knight's battle horse, was a medium-weight animal. It is also disputed whether the destrier class included draught animals or not.[54] Breeds at the smaller end of the heavyweight category may have included the ancestors of the Percheron, agile for their size and physically able to manoeuvre in battle.[55]

Ce sont les ancêtres des chevaux de trait qui étaient appréciés pour le transport de charges lourdes (artillerie, ravitaillement,...) et leur aptitude à rester calme sous le feu. Certains historiens pensent qu'ils ont également portés les chevaliers les plus lourdement armées durant le Moyen Âge en Europe, d'autres pensent au contraire que cette charge était dévolue aux chevaux de poids moyen. Ils se disputent aussi le fait qu'il y ait eu des chevaux de traits ou non parmi les destriers[56]. Les ancêtres du percheron font partis des plus petits chevaux de cette catégorie, ils étaient appréciés en raison de leur taille et de leur physique qui les rendait capable de manœuvrer facilement pendant une bataille[57].

Autres équidés[modifier | modifier le code]

Horses were not the only equids used to support human warfare. Donkeys have been used as pack animals from antiquity[58] to the present.[59] Mules were also commonly used, especially as pack animals and to pull wagons, but also occasionally for riding.[60] Because mules are often both calmer and hardier than horses,[61] they were particularly useful for strenuous support tasks, such as hauling supplies over difficult terrain. However, under gunfire, they were less cooperative than horses, so were not used to haul artillery on battlefields.[12] The size of a mule and work to which it was put depended largely on the breeding of the mare that produced the mule. Mules could be lightweight, medium weight, or even, when produced from draught horse mares, of moderate heavy weight.[62]

Les chevaux ne sont pas les seuls équidés à être utilisés pendant les guerres. Les ânes et les mules ont été utilisés[63] et le sont encore[64] pour le transport de matériel ou vivres et plus rarement comme animal de selle[60]. Ils ont en effet l'avantage de supporter une plus grande charge et d'aller sur des terrains plus difficiles que les chevaux. Cependant, sous les tirs d'armes à feu, les mules sont moins coopératives que les chevaux, elles ne furent donc pas utilisées pour tirer l'artillerie sur les champs de bataille[12].

Training and deployment[modifier | modifier le code]

The oldest known manual on training horses for chariot warfare was written c. 1350 BC by the Hittite horsemaster, Kikkuli.[65] An ancient manual on the subject of training riding horses, particularly for the Ancient Greek cavalry is Hippike (On Horsemanship) written about 360 BC by the Greek cavalry officer Xenophon.[66] One of the earliest texts from Asia was that of Kautilya, written about 323 BC.[65]

Whether horses were trained to pull chariots, to be ridden as light or heavy cavalry, or to carry the armoured knight, much training was required to overcome the horse's natural instinct to flee from noise, the smell of blood, and the confusion of combat. They also learned to accept any sudden or unusual movements of humans while using a weapon or avoiding one.[67] Horses used in close combat may have been taught, or at least permitted, to kick, strike, and even bite, thus becoming weapons themselves for the warriors they carried.[68]

In most cultures, a war horse used as a riding animal was trained to be controlled with limited use of reins, responding primarily to the rider's legs and weight.[69] The horse became accustomed to any necessary tack and protective armour placed upon it, and learned to balance under a rider who would also be laden with weapons and armour.[67] Developing the balance and agility of the horse was crucial. The origins of the discipline of dressage came from the need to train horses to be both obedient and manoeuvrable.[47] The Haute ecole or "High School" movements of classical dressage taught today at the Spanish Riding School have their roots in manoeuvres designed for the battlefield. However, the airs above the ground were unlikely to have been used in actual combat, as most would have exposed the unprotected underbelly of the horse to the weapons of foot soldiers.[70]

Horses used for chariot warfare were not only trained for combat conditions, but because many chariots were pulled by a team of two to four horses, they also had to learn to work together with other animals in close quarters under chaotic conditions.[71]

Modes d'utilisation[modifier | modifier le code]

Chars antiques[modifier | modifier le code]

Gravure d'un char égyptien

Parmi les premières preuves matérielles d'utilisation des chars, on retrouve les sépultures de chevaux et de chars inhumés par des hommes de la culture d'Andronovo (en particulier les Sintashta-Petrovka) sur le territoire de l'actuel Russie et du Kazakhstan, elles datent d'environ 2000 ans avant notre ère[72]. Dans les textes, la plus ancienne preuve est probablement un char guerre au Proche-Orient ancien évoqué dans un écrit en langue hittite rédigé par Anitta, datant du XVIIIe siècle avant notre ère et qui mentionne 40 attelages de chevaux au siège de Salatiwara[73]. Par la suite, les Hittites sont devenus bien connus dans le monde antique pour leurs prouesses avec leurs chars. Son utilisation généralisé pendant les guerres coïncide approximativement avec le développement de l'arc composite vers -1600. D'autres améliorations en matière de roues et d'essieux, ainsi que des nouveautés dans l'armement embarqué a entraîné l'usage des chars dans les batailles de l'âge du bronze de la Chine à l'Égypte[74].

Les Hyksôs envahissent l'Égypte antique au XVIe siècle avant notre ère et y introduisent le char qui sera rapidement adopté par les égyptiens[75],[76],[77]. Le plus ancien texte conservé liés aux chevaux de guerre dans le monde antique est le traité hittite de Kikkuli , qui remonte à environ -1350, et décrit le dressage des chevaux de chars. Ils ont également existé dans la civilisation minoenne, puisqu'ils ont été inventoriées sur les listes de stockage de Cnossos en Crète[78], qui datent d'environ -1450[79]. Les chars sont aussi employés en Chine dès la dynastie Shang (-1600 à -1050), où ils sont retrouvés dans les sépultures. Le point culminant de leur utilisation en Chine a été pendant la période des Printemps et des Automnes (-770 à -476), bien qu'ils aient continués à s'en servir jusqu'au IIe siècle avant notre ère[80].

Les descriptions du rôle tactique des chars dans la Grèce antique et l'Empire Romain sont rares. L'Iliade, fait probablement allusion à des pratiques mycéniennes de -1250, et décrit l'utilisation de chars plus pour le transport de guerriers jusqu'aux champs de bataille que pour le combat réel[78][81]. Plus tard, Jules César envahit la Grande-Bretagne en -55 et -54, il note alors que les meneurs lançaient leur javelot, puis quittaient leurs chars pour combattre à pied[82],[83].

Cavalerie[modifier | modifier le code]

Artillerie[modifier | modifier le code]

Pièce britannique hippomobile de 18 pounder pendant la Bataille du Canal du Nord (1918).

Après l'invention de la poudre à canon, un nouveau rôle est apparu pour les chevaux qui sont devenus des animaux de trait pour l'artillerie. Les unités d'artillerie à cheval faisaient tracter des pièces légères par six chevaux jusqu'au plus lourdes qui nécessitaient une équipe de 12 chevaux. Le transport de fusées Congreves, un type de fusée militaire, pouvait se faire avec jusqu'à 25 chevaux. Avec les chevaux de selle des officiers, des chirurgiens et des autres personnels de soutien, ainsi que ceux qui tiraient le ravitaillement, un escadron d'artillerie de six canons pouvait exiger 160 à 200 chevaux[84]. En général sous le commandement de la cavalerie, ils étaient également dans certains combats, comme Waterloo, utilisés comme une force de réaction rapide, repoussant les attaques et aidant l'infanterie[85]. L'agilité et l'aptitude à rester calme sous le feu sont des point importants du caractère d'un cheval d'artillerie, sa taille idéale était de 1,50m à 1,60m, fortement bâti, mais capable de se déplacer rapidement[12].

Équipement et évolutions techniques[modifier | modifier le code]

Harnachements[modifier | modifier le code]

Pièces de harnachement des chevaux d'un char étrusque.

Les chevaux ont commencé à être montés durant la préhistoire avant d'être attelés. Toutefois, les preuves sont rares, seul quelques peintures ou gravures préhistoriques permettent d'en attester. Des brides de toutes sortes ont été inventées dès que le cheval a été domestiqué. L'utilisation de mors apparait sur l'usure des dents de chevaux découverts lors de fouilles sur des sites archéologiques de la culture Botai dans le nord du Kazakhstan, ces restes dateraient de 3500-3000 avant JC[74].

Attelages[modifier | modifier le code]

L'invention de la roue a été une innovation technologique majeure qui a donné lieu aux premières batailles à chars dans l'Antiquité. Dans un premier temps, les équidés, chevaux et onagres, étaient attelés au moyen d'un collier autour du cou d'une manière similaire à celle des bœufs. Cependant, cette technique n'est pas adaptée avec l'anatomie équine, car limitant à la fois la force et la mobilité de l'animal. Au moment où les Hyksos envahissent l'Égypte, en 1600 avant JC, les chevaux tiraient des chars avec un harnais amélioré qui fait usage d'une bricole, ce qui a permis au cheval d'aller plus vite et de tirer des charges plus lourdes en équipements militaires et armes[86].

Plus tard le collier d'épaule inventé en Chine au Ve siècle[87] révolutionna l'Agriculture et permit également d'accroitre les capacités de tractions pour des besoins militaires. Cette inovation n'arriva en Europe qu'au IXe siècle[88] et se répandit vraiment qu'au XIIe siècle[89].

Protections du cheval[modifier | modifier le code]

  • Le Cataphracte[Note 5] est l'une des premières armures couvrant presque entièrement le corps du cheval, elle est reconnaissable par ses lames de métal disposés en écailles[90]. Leurs cavaliers appelés Cataphractaires ont apportés cette solution pour combattre les archers à cheval des peuples des steppes.
  • La Barde désigne l'armure du cheval utilisé en Europe du XIIe siècle au XVIe siècle[91], équivalente à celles de leurs chevaliers, elle était destiné à protéger les chevaux de l'ennemi qui ne pouvait plus obliger le cavalier à combattre à pied lorsque son cheval était touché. Elle pouvait ne pas être complètement portée, par exemple lors des tournois, pour alléger les chevaux en vitesse et comme les risques de blessures étaient moindres, seul la partie du chanfrein était porté ainsi qu'un caparaçon pour protéger les reste du corps.


  • De nos jours, pour les opérations de maintien de l'ordre, en plus des protections traditionnelles (guêtres, protège-boulets, ...) les chevaux peuvent être équipés de masques de protection contre les projectiles ainsi que de dispositifs réfléchissant afin d'être vus.


Historique[modifier | modifier le code]

Afrique[modifier | modifier le code]

Cavalier malien - terre cuite XIIIème-XVème siècle.

Les chevaux étaient utilisés pour la guerre dans le centre du Soudan dès le 9ème siècle, où ils ont été considérés comme "le bien plus précieux après les esclaves"[92]. Les premières preuves d'un rôle important des chevaux dans les guerres d'Afrique de l'ouest remontent au XIe siècle lorsque la région était contrôlée par les Almoravides, une dynastie berbère musulmane[93]. Au XIIIe siècle et XIVe siècle, la cavalerie est devenue un atout important dans la région. Cela coïncide avec l'introduction de grandes races de chevaux et de l'adoption généralisée des selles et des étriers[94]. Le pouvoir du royaume d'Oyo (actuel Nigeria) et de nombreux États africains islamiques tels que le royaume du Kanem-Bornou (actuel Tchad) repose en grande partie sur leur capacité de soumettre les peuples voisins avec la cavalerie[95]. Leur prospérité ainsi que celle d'autres États africains étant également favorisée par la trafic d'esclaves nécessitant l'importation de nouveaux chevaux pour répondre à la demande européenne. Cependant, les conditions climatiques difficiles, les maladies endémiques telles que la trypanosomiase ou la peste équine africaine et certains terrains limitent l'efficacité des chevaux dans de nombreuses régions de l'Afrique. Puis lorsque l'esclavage fut progressivement aboli, l'importation des chevaux diminua en même temps que le nombre de conflits[96].

Au moment du partage de l'Afrique, l'intérêt tactique pour le cheval avait nettement diminué en raison de l'apparition des armes à feu modernes. Néanmoins, lors de la Seconde Guerre des Boers (1899-1902) en Afrique du Sud, les Britanniques ont utilisé massivement leur cavalerie. Elle fut un atout majeur renforcé par l'utilisation de tactiques déjà vues lors de la guerre de Sécession aux États-Unis[97]. Les combats et le terrain très difficile fit perdre plus de 300000 chevaux à l'armée anglaise, il furent remplacés au fur et à mesure par des races plus résistantes : le Basuto (race africaine) et le Waler importé d'Australie[98].

Amériques[modifier | modifier le code]

Guerrier monté brésilien de la tribu Charrúa d'après Jean-Baptiste Debret ( fin XVIIIème- début XIXème siècle).

Le cheval est absent depuis plus de 10.000 ans du continent américain et ce jusqu'à l'arrivée des Espagnols au XVIe siècle siècle. Au début cela a été un désavantage considérable pour les peuples autochtones qui n'avaient pas de chevaux et ne savait pas comment lutter contre les cavaleries européennes, cela a abouti à la conquête des empires aztèques et incas[99]. La vitesse et l'impact de la cavalerie a contribué à un certain nombre des premières victoires européennes en terrain découvert, mais leur succès a été limité dans les régions plus montagneuses. Malheureusement pour les Incas, leurs routes très bien entretenus dans la Cordillère des Andes ont permis aux espagnols de mener des raids à cheval tout en résistant au siège de Cuzco de 1536 à 1537[100]. Au final, les populations indigènes d'Amérique du Sud ont vite appris à utiliser les chevaux. Au Chili, les Mapuches ont commencé à utiliser la cavalerie dans la guerre d'Arauco en 1586. Ils chassèrent les Espagnols de l'Araucanie au début du 17ème siècle et continuèrent de mener des raids, d'abord sur les espagnols, puis pour contrer les ambitions territoriales des états chiliens et argentins pendant une bonne partie du 19e siècle.

En Amérique du Nord, les Amérindiens apprennent aussi à utiliser les mêmes armes que leurs adversaires : les Comanches et les Cheyennes deviennent des combattants à cheval de renom et une force redoutable contre l'armée américaine durant le XIXe siècle.

Peu équipés au cours de la guerre d'indépendance américaine (1775-1783),le Congrès américain autorise la formation de régiments de cavalerie en 1855. Nouvellement formée, elle adopte des tactiques basées sur les expériences de combats de longues distances au cours de la guerre américano-mexicaine (1846-1848) et contre les peuples autochtones sur la frontière occidentale, ce qui provoque l'abandon de certaines traditions européennes.

Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), la cavalerie américaine a tenu le rôle le plus important de son histoire et a joué un rôle décisif dans la victoire de l'Union en 1865. Lors de cette guerre, la Bataille de Brandy Station en 1963 fut la plus grande bataille de cavalerie d'Amérique du Nord[Note 6].

Asie[modifier | modifier le code]

Asie centrale[modifier | modifier le code]

Archers Mongols à cheval (illustration d'un manuscrit du début du 14e siècle)

Les relations entre les nomades des steppes et les sédentaires installés dans et autour de l'Asie centrale ont souvent été marquées par des conflits[101][102]. Le mode de vie nomade est bien adapté à la guerre, et sa cavalerie est devenue une des forces les plus puissante militairement dans le monde et n'a été seulement limitée que par le manque d'unité de ces peuples. Périodiquement plusieurs hommes réussirent à unifier différentes tribus et à se placer à la tête d'armées puissantes. Ce fut notamment le cas des Huns qui ont envahi l'Europe et qui sous Attila envahirent la Gaule et le nord de l'Italie, l'utilisation des chevaux qu'ils élèvent et dressent en grand nombre (10 à 100 chevaux par famille[103] ont permit aux Huns une grande mobilité. Parmi les autres grands chefs nomades de cette région on peut citer Gengis Khan qui prit la tête de l'armée mongole composée exclusivement de cavaliers provenant de plusieurs tribus unifiées. Les chevaux mongols peuvent parcourir une centaine de kilomètres en une journée dans des conditions extrêmes avec un cavalier légèrement armé (essentiellement des archers à cheval[104]) : une rapidité incomparable avec d'autres armées disposant d'unités de cavalerie lourde ou d'infanterie.

Asie de l'Est[modifier | modifier le code]

Archers Yabusames, époque d'Edo.

Les chinois utilisaient des chars pour la guerre à cheval jusqu'à ce que les forces de cavalerie légère les remplacèrent à l'époque des Royaumes combattants (-403 à -221). Les forces conservatrices en Chine s'opposent longtemps à ce changement, de ce fait la cavalerie n'a jamais été aussi dominante qu'en Europe.

Les Samouraïs japonnais se sont battus à cheval pendant de nombreux siècles[105]. Ils étaient particulièrement habiles dans l'art du tir à l'arc à cheval. Les samouraïs ont développés ces compétences à l'entrainement avec des techniques tels que le Yabusame, née en 530 après JC et qui à atteint son apogée sous Minamoto Yoritomo (1147-1199) durant l'époque de Kamakura[106]. D'archers montés, ils sont devenus des lanciers à cheval pendant l' époque Sengoku (1467-1615). Les races de chevaux utilisés sont celles de l'archipel japonnais et elles seraient proches des chevaux mongols et du cheval de Przewalski : elles en ont gardé les mêmes caractéristiques en particulier la petite taille[107].

Inde[modifier | modifier le code]

Manuscrit du Mahābhārata décrivant la Guerre de Kurukshetra

La littérature de l'Inde ancienne décrit la présence nombreux peuples nomades dans la région. Les premières traces d'utilisation du cheval de guerre en Asie du Sud remontent à l'époque des textes Pourâna qui décrivent l'invasion des Indes par les forces de cavaleries conjointes des Sakas, Kambojas, Yavanas, Pahlavas, et Paradas appelés les "cinq hordes" (pañca.ganah) ou "Kshatriya hordes" (Kśatriya ganah). Vers 1600 avant JC, ils ont capturé le trône d'Ayodhya en détrônant le roi védique, Bahu[108]. Plus tard, d'autres textes tels que le Mahābhārata semblent montrer les efforts pour élever des races de chevaux de guerre et former des guerriers cavaliers. Ces textes précisent que les chevaux des régions Sindhu et Kamboja étaient d'excellente qualité et que les Kambojas, Gandharas, et Yavanas étaient des experts en matière de combats contre des chevaux[109][110][111].

Côté technologique, il semblerait que les premiers étriers (de simples boucles) utilisés dès 500 avant JC soient d'origine indienne. La cavalerie moghol s'est servit d'armes utilisant de la poudre à canon, mais a tardé à remplacer l'arc traditionnel en composite[112]. En raison des succès militaires européens en Inde, certains dirigeants indiens ont adopté le système européen de charges massives de cavalerie, bien que d'autres n'en possèderont aucune[113]. Au 18ème siècle, les armées indiennes ont continué à utiliser la cavalerie sur le terrain, avec principalement des chevaux lourds.

Moyen-Orient[modifier | modifier le code]

Mêlée de cavalerie croisée et musulmane (XIIIème siècle).
Massacre des Mamelouks par Mehmet Ali au Caire en 1811.

Pendant la période où différents empires islamiques contrôlaient une grande partie du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de la péninsule Ibérique, les armées musulmanes se composaient principalement d'unités de cavalerie,avec des combattants de différents groupes locaux, des mercenaires et des tribus turkmènes. Ces derniers ont été considérés comme particulièrement qualifiés aussi bien comme lanciers qu'archers à cheval et leurs chevaux Akhal-Teke élevés dans le désert de Turkménistan sont capables de supporter des différences de températures énormes entre le jour et la nuit[114]. Il est de nos jours reconnu pour ses grandes capacités d'endurance[Note 7].

Au 9ème siècle, l'utilisation des Mamelouks, des esclaves affranchis pour devenir soldats au service de divers dirigeants musulmans est devenue de plus en plus commune[115]. Un solide entrainement guerrier ainsi que des élevages de pointe de chevaux Arabes font d'eux une force de combat très efficace[116]. La Furusiyya[Note 8] était l'art martial qui rassemblait l'ensemble de ces connaissances équestres militaires. Sous l'empire ottoman, l'armée continue d'utiliser majoritairement ces chevaux avec des besoins tellement importants,que les Sipahis, ces soldats qui servent avec leur chevaux en temps de guerre reçoivent des terres en remerciement.

Avec leur chevaux les guerriers musulmans vont progressivement conquérir toute l'Afrique du Nord puis la péninsule ibérique au cours des 7ème et 8ème siècles. Leurs montures étaient composés de différentes races orientales, y compris d'Afrique du Nord avec le Barbe. Ils ne seront stoppés qu'en 732 durant la Bataille de Poitiers[117] : la solidité des lignes d'infanterie des Francs ayant complètement désorganisé la cavalerie musulmane.

Europe[modifier | modifier le code]

Cavalier armé, Âge du Bronze. Pétroglyphes de Tanum (Suède).
Cavaliers normands pendant la conquête de l'Angleterre (1066).
Cavaliers du Duché de Moscovie, XVIème - XVIIème siècles.

Antiquité[modifier | modifier le code]

  • La cavalerie était le deuxième atout d'Alexandre le Grand après la phalange macédonienne, il l'utilisait dans ses tactiques militaires pour contourner les troupes de ses ennemis.
  • Les armées romaines disposaient d'une cavalerie très inférieure à celle de ses ennemis barbares et occupant un rôle auxiliaire par rapport à l'infanterie qui est l'atout majeur des légions romaines. Sous Hadrien, l'empire se dota d'une cavalerie lourde de fédérés cataphractaires sur le modèle de celle des Alains[118]. Ce mode de cavalerie continua a être utilisé et développé dans l'Empire byzantin.
  • Grâce à Jules César et ses écrits sur la Guerre des Gaules, on sait que les gaulois possédaient une cavalerie de poneys celtes, dont il dit être « très impressionné par la cavalerie gauloise bien que les chevaux soient petits et laids ».

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque de la cavalerie lourde et des destriers véritables chevaux de bataille capables de transporter des chevaliers en armes et en armes complète, en passant par les roncins moins formées la guerre mais utilisés pour le transport. Les tournois de chevalerie étaient l'occasion pour les hommes et les chevaux de s'entrainer aux combats. La valeur des destriers était tellement immense que les chevaux des vaincus sont récupérés après les batailles par les vainqueurs[119].

Cette cavalerie disparut progressivement avec le développement des armes a feu et le prix très élevé des destriers, le titre de chevalier devenant principalement honorifique au XVIe siècle.

Renaissance[modifier | modifier le code]

Le déclin du chevalier en armure est probablement liée à l'évolution des structures des armées et à des divers facteurs économiques, et non pas l'obsolescence dut à de nouvelles technologies. Cependant, certains historiens attribuent la fin de la chevalerie à l'invention de la poudre[120], ou à l'arc anglais[121]. D'autres soutiennent au contraire que ces technologies ont réellement contribué à l'évolution des chevaliers : les armure de plaques ont été développé pour résister au carreaux d'arbalète médiévale[122], et le harnais complet porté au début du 15ème siècle mis au point pour résister aux flèches des arcs[123] Depuis le 14e siècle sur, la plupart des plaques sont fabriquées en acier trempé, ce qui permet de résister aux munitions des mousquets très tôt[122]. Une armure complète avec les plaques contre les mousquets du 17ème siècle pesait 32 kg, soit nettement moins que l'armure classique des tournois du 16e siècle[124].

Cette période marque le passage à une plus grande utilisation de l'infanterie dans les batailles. C'est donc surtout les chevaux légers qui seront encore utilisés pour l'éclairage et la reconnaissance ainsi que la défense des marches des armées[125]. Des équipes chevaux de trait ou de bœufs ont également tracté les canons[126] tandis que d'autres transportaient le matériel pour les armées.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La grande charge des cuirassiers français contre les carrés anglais à la Bataille de Waterloo en juin 1815.
Attelage de mitrailleuse Nordenfelt du 10th Hussars britannique, 1887.

Au 19e siècle, la distinction entre cavalerie lourde et légère est devenue moins importante, à la fin de la campagne d'Espagne, la cavalerie lourde effectuait la reconnaissance et l'éclairage précédemment réalisés par la cavalerie légère, et d'ici la fin du siècle les rôles avaient effectivement été fusionnées[127].

En Europe, le siècle est marqué par les guerres napoléoniennes, pendant les offensives les cavaleries sont des troupes de chocs chargés de rompre les lignes d'infanteries ennemies lors de charges[128]. Une bonne gestion des chevaux était alors nécessaire, la vitesse d'environ 20 Km/h devait limiter la fatigue et une rupture de la formation. En défense, la cavalerie harcelait les flancs des troupes ennemies. Ils était également utilisés à moindre échelle par les troupes d'infanterie pour le transport ou comme moyen de communication. La plupart des armées préféraient des chevaux de taille moyenne : 160 cm pour un poids d'environ 450 à 500 kg, bien que les cuirassiers avaient les chevaux les plus lourds. Ils étaient généralement achetés vers l'âge de 5 ans, puis restaient en service actif pendant 10 à 12 ans si ils survivaient aux différentes batailles. Toutefois, les pertes pouvaient atteindre 30-40% pendant une campagne, aussi bien en raison des conditions de marche que des attaques ennemis[129], ce qui obligea des régiments à combattre à pied en attendant d'être ré-équipés[130]. Les juments et les hongres ont été préférés aux étalons moins facile à gérer[131].

Dans l'Artillerie et le Train, chaque armée utilise ses chevaux de traits locaux, en France, le Postier Breton était particulièrement apprécié en raison de sa polyvalence importante (cheval de trait, bât, attelage et parfois de selle)[132] qui permettait de suivre les mouvements de la cavalerie.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Contingent de la cavalerie des Forces Impériales Australiennes lors de la bataille des Dardanelles

La Première Guerre mondiale a vu de nombreux changement dans l'utilisation de la cavalerie. La guerre de mouvement ayant rapidement laissé place à une longue guerre des tranchées avec l'utilisation de mitrailleuses, barbelés, gaz et autres nouvelles armes, la cavalerie traditionnelle est devenue obsolète.

Au début de la guerre, les escarmouches sont nombreuses et les chevaux sont utilisés pour la reconnaissance du terrain. Le développement de mitrailleuses rend inefficace toute tentative de percée du front qui se fixe petit à petit et les pertes sont de plus en plus importantes. Sur le front Ouest, l'utilisation de chevaux pour le combat fut quasiment arrêté au bout de quelques mois seulement alors que sur le front de l'Est et en Afrique, de nombreuses batailles à cheval se déroulèrent jusqu'à la fin de la guerre.
Sur tous les fronts, les chevaux ont été utilisés comme moyen de ravitaillement : les lignes de chemin de fer et les routes étant régulièrement bombardés. La demande était telle, que toute les races étaient mises à contributions dans les armées européennes : les britanniques ont utilisés près d'un million de chevaux et mules pendant la guerre dont la moitié ne survivra pas[130].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Cette période est marque la fin de l'utilisation du cheval dans les unités de combats des armées occidentales et le début de l'ère des blindés
En France, seules les troupes coloniales en Afrique et en Asie disposent encore d'unités de cavalerie à cheval[133].

Deuxième Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Cavalerie polonaise lors de manœuvres dans les années 1930

En Europe, la Pologne utilisa sa cavalerie (environ 86 000 chevaux[134] en 1939) pour tenter de défendre son territoire contre l'invasion allemande. La Russie disposait elle aussi de 1,2 millions[134] de chevaux au début de la guerre. C'est donc sur le front de l'Est que les chevaux furent encore nombreux, puisque la Wehrmacht les a aussi utilisé[130]. Rapidement rendus inutiles face à l'armement, les chevaux furent ensuite presque uniquement utilisés comment moyen de transport jusqu'à la fin de la guerre.

En Afrique et en Asie, il y eut quelques batailles à cheval comme à Umbrega en Érythrée (janvier 1941) ou à Binalonan aux Philippines (1942).

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Conflits actuels[modifier | modifier le code]

On observe toujours des combattants à cheval dans certains pays du tiers-monde, les exemples les plus connus actuellement sont les milices Janjawid, vues dans la région soudanaise du Darfour, qui sont tristement célèbre pour leurs attaques à cheval contre les populations civiles dans le conflit du Darfour[135]. Dans certains cas exceptionnels les chevaux sont encore utilisés sur des terrains difficile d'accès notamment sur le conflit afghan où les forces spéciales américaines durent utiliser des petits chevaux locaux[136].

Nouvelles utilisations[modifier | modifier le code]

Police montée polonaise issue des anciens régiments de cavalerie du pays

Peu d'armées utilisent encore le cheval, les unités de cavalerie étant principalement équipées de chars de combat. Cependant il existe encore des unités montées ayant de nouveaux objectifs :

  • police et maintien de l'ordre (manifestations, évènements sportifs, ...)
  • cérémonies et défilés
  • sportifs, en effet de 1912 à 1948 les épreuves équestres étaient exclusivement réservés aux officiers et il y a encore aujourd'hui une forte participation de militaires aux trois disciplines olympiques. Le Concours complet d'équitation (CCE) est d'ailleurs à l'origine un entrainement purement militaire des chevaux au combat[137].
  • surveillance des frontières

Les unités militaires équestres actuelles[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]
Le régiment de cavalerie de la Garde républicaine française lors du défilé du 14 juillet 2008 (Paris)
  • Le régiment de Cavalerie de la Garde républicaine basé à Paris est la dernière unité française à cheval ainsi que la plus grande du monde. C'est une force de la Gendarmerie nationale chargée d'assurer les missions d'honneurs, de surveillance lors des grandes rencontres sportives, participation à des compétitions nationales et internationales, ...
  • Le Cadre noir de Saumur est garant de la tradition équestre française est devenu civil en 1968 mais reste composé de nombreux militaires.
  • Le Centre Sportif d'Équitation Militaire de Fontainebleau est chargé de former des militaires et des chevaux pour les 26 sections équestres militaires[138].
En Suisse[modifier | modifier le code]

L'armée suisse est l'une des rares armées à former des chevaux pour ses activités opérationnelles. En effet le pays étant au cœur des Alpes, le cheval est souvent le seul moyen d'accéder à certaines parties du territoire et d'y emmener du matériel. L'armée suisse ne possède pas ses chevaux : elles les achète, les forme puis les revend à des particuliers ayant la charge de les entrainer régulièrement et de les garder 6 ans, période durant laquelle l'armée peut prendre le cheval pour ses opérations et ses entrainements[139]. Elle peut également louer pour la formation des troupes[140]. Les chevaux de selle doivent obligatoirement provenir d'un élevage suisse et les chevaux du train (transport) d’un élevage suisse de Franches-Montagnes[141]. Les effectifs sont cependant en forte diminution depuis les réformes militaires, et sont actuellement d'environ 600 chevaux.

Autres Pays[modifier | modifier le code]
Reconstitution effectuée par le détachement de cavalerie à cheval
  • L'armée autrichienne dispose de chevaux de race haflinger destinés principalement pour le bât en haute montagne : contrairement aux chevaux de l'armée suisse, ils n'ont pas vocation à être employés en terrain dangereux mais servent pour le ravitaillement et le soutien des troupes[142].
  • La Gendarmerie royale du Canada, bien que n'étant plus considérée comme une force armée, garde un statut honorifique de force militaire.
  • Le détachement de cavalerie à cheval de la 1re division de cavalerie américaine créé en 1972 est composé de 40 chevaux[143].
  • La Garde royale marocaine est composé de deux escadrons à cheval.
  • Les Horse guards sont composés de deux régiments de cavalerie qui assurent la protection de la Reine et aux cérémonies officielles. Ils participent également à des opérations extérieures : Guerre du Golfe, Bosnie, ...

Mémorabilia[modifier | modifier le code]

Horse Mémorial à Port Elizabeth

De nombreuses statues et monuments ont été érigés pour des héros de guerres dont beaucoup avec des chevaux. D'autres plus rares ont été créés en mémoire de chevaux ou des animaux en général. On peut notamment prendre pour exemple le Horse Memorial à Port Elizabeth (Afrique du Sud) dédié aux chevaux tombés pendant la Seconde Guerre des Boers ainsi que le monument consacré aux chevaux tombés lors de la bataille d'Austerlitz situé à proximité du champ de bataille[144].

Certains chevaux sont également médaillés au même titre que les hommes, il existe même au Royaume-Uni un ordre spécial pour les animaux, la Médaille Dickin (équivalant de la croix Victoria) dont trois chevaux on été décorés[145] depuis sa création en 1943.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Champs de Bataille thématique (revue) - Hors-série n°14 ( Mars 2010 ): Histoire de la cavalerie (extraits).
  • Denis Bogros, Les chevaux de la cavalerie française, 2001, PSR Editions.
  • O. Chebrou de Lespinats, Histoire des haras sous le premier empire, 2005, Mémoire & Documents, (ISBN 2-914611-40-4).
  • H. de Weck, La cavalerie à travers les âges, 1980, Lausanne, Edita, (ISBN 2-88001-086-1).
  • Daniel Roche (dir.), Le Cheval et la Guerre, 2002, Association pour l'académie d'art équestre de Versailles, (ISBN 2-913018-02-5).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

  • Histoire du cheval

Liens externes[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Thib Phil/Rôle du cheval dans la guerre.


Notes et Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Probablement des onagres, connus dans ces régions depuis les temps les plus reculés bien avant le cheval. « Des modèles de chars à deux roues pleines, ou composées de trois pièces assemblées, sur essieux fixes, tirés par des ânes sont également connus à Kish et Tell Agrab en Mésopotamie vers 3000 av. J.-C. Deux roues de bois pleines datées vers 2850 av. J.-C. ont également été retrouvées dans la première ville de Mari.La technique de la roue ne tarde pas à se complexifier. L’ « étendard » d’Ur (en fait un panneau de coffre orné en marqueterie) présente, vers 2600 av. J.-C., des chars à quatre roues à vocation désormais militaire. Les roues fixées cette fois à des essieux rotatifs sont composées de deux pièces en quart de lune assemblées de part et d’autre d’une lentille centrale. Dans tous les cas présentés les animaux de trait semblent être des ânes ou des onagres, jamais réellement des chevaux » - Questions sur l'Archéologie. Voir aussi : Le monde d'Asinus et Champs de Bataille thématique ( Hors-série n°14): Histoire de la cavalerie in Bibliographie.
  2. Traité de l'équitation (principes d'éducation d'un cheval de guerre) et Hipparque (destiné à un commandant de cavalerie)
  3. Traité de l'équitation (principes d'éducation d'un cheval de guerre) et Hipparque (destiné à un commandant de cavalerie)
  4. Dans les conflits du Soudan, d'Éthiopie, d' Érythrée et du Dharfour notamment.
  5. du latin cataphracta et du grec kataphraktês (signifiant cuirasse)
  6. environ 18 000 cavaliers dans les deux camps
  7. En 1935, des Akhal-Teke ont été utilisés pour un voyage de Ashkabad à Moscou (à travers le désert du Karakoum),soit une distance de 4 152 km en 84 jours
  8. Furûsiyya en arabe : furūsīya, فروسيّة « chevalerie ; équitation » dérivant de faras, فرس « jument ; cheval ».

+

  1. The Royal Armouries used a 15.2 hand Lithuanian Heavy Draught mare as a model for statues displaying various 15th and 16th century horse armours, as her body shape was an excellent fit.[46]

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Krebs Groundbreaking Scientific Experiments, Inventions, and Discoveries of the Middle Ages and the Renaissance, p. 250.
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  5. a et b Nicolle, Crusader Knight, p. 14.
  6. Bentt, Conquerors, p. 31.
  7. Krebs Groundbreaking Scientific Experiments, Inventions, and Discoveries of the Middle Ages and the Renaissance, p. 250.
  8. Park, Alice, « Bred for Speed...Built for Trouble », TIME,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Edwards, G., The Arabian, p. 19.
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  14. a et b Eastern Draft Horse Association, « History of the draft horse dynamometer machine » [archive du ], History, Eastern Draft horse Association (consulté le )
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  20. American Endurance Ride Conference, « Chapter 3, Section IV: Size », Endurance Rider's Handbook, AERC, (consulté le )
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  43. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Hyland85
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  49. Gravett, English Medieval Knight 1300-1400, p. 59.
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  52. Gravett, English Medieval Knight 1300-1400, p. 59.
  53. Bennett, Conquerors, pp. 54, 137.
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