Le site du musée comporte un nouvel espace muséal, de 8 000 m2, destiné aux expositions[1], tandis que les bâtiments historiques de la gare de Schaerbeek assurent l’accueil des visiteurs, dans le grand hall 1913 préservé. La scénographie est imaginée par François Schuiten[2]. La musique est signée Bruno Letort.
Les travaux ont débuté en , à la gare de Schaerbeek, au nord de Bruxelles. L’inauguration est planifiée pour 2014[3] et reportée à mai[4]. Enfin, la veille du (ouverture au public), le roi Philippe de Belgique inaugure Train World. François Schuiten reçoit le titre honorifique de «chef de gare» de la gare de Schaerbeek»[5].
Depuis la fin de la traction à vapeur (en décembre 1966), la SNCB avait conservé une large collection de matériel historique, estimée à près de 200 véhicules, dans un état très variable. Depuis 50 ans, tout ce matériel était (et l'est toujours pour les ¾ de la collection) caché du public dans des vieilles remises étroites, notamment à Melle, Liers, Haine-Saint-Pierre et Monceau (qui sert aussi d'atelier d'entretien et de restauration). Ceux de Louvain et Bruges ont été évacués et fermés.
C'est à l’occasion du XXVe anniversaire de la SNCB que fut créé le (premier) musée des Chemins de fer belges. Il fut inauguré le 30 octobre 1951 dans les locaux désaffectés de l'ancienne gare de Bruxelles-Nord. Début 2007, le musée est définitivement fermé.
En 1987, le Directeur-Général de la SNCB, Maurice Page, et son porte-parole historique, Georges Feron, mettent sur pied un groupe de travail chargé d'élaborer le principe de réalisation d'un grand musée belge des chemins de fer.
Ce groupe SNCB s'appuyait sur le lobbying politique de la députée-bourgmestre Françoise Schepmans et de son ami d'enfance, Philippe Touwaide, ancien directeur de cabinet de bourgmestres et de ministres, lesquels défendaient le choix du site de Tour & Taxis.
Pour des raisons urbanistiques, le choix de la SNCB et du groupe de lobbying Schepmans-Touwaide s'est réorienté vers la gare de Schaerbeek, avec l'appui des autorités communales de Bruxelles et de Schaerbeek, des autres bourgmestres et de tous les députés bruxellois, mais contre l'avis de la SNCB qui souhaitait implanter ce musée à Ostende.
Par ailleurs, les 4 associations de préservation ferroviaire (SME, SDP, PFT et le CFV3V) avaient constitué des collections importantes de matériel ancien préservé. Ainsi, une charte fut signée pour organiser la gestion d'une partie de la collection par toutes ces associations. Le matériel qui n'était pas sélectionné pour le musée national ou l’antenne de Treignes, et qui n'était pas non plus trop dégradé (près de la moitié de la collection ayant passé des décennies à l'air libre), sa mise à la ferraille était inévitable.
En septembre 2012, commencent les travaux pour le futur musée national du train : «Train World»[7].
Restauration des deux bâtiments historiques de la gare de Schaerbeek voyageurs, datant de 1887 et 1913[8].
Restitution dans l’ambiance des années 1920, du grand hall de la gare (avec ses guichets), qui est destiné à l’accueil des visiteurs de Train World.
Construction d’un nouvel espace d’exposition de 8 000 m2, conservant in situ une ancienne maison de cheminots (intégrée à la muséographie), et récupérant un segment de tablier d’un viaduc ferroviaire permettant la circulation des visiteurs « en hauteur ».
Selon son concepteur : « Le fil conducteur, c’était vraiment plonger le spectateur dans une sorte de féérie pour qu’il se remette à rêver, à retrouver l’imaginaire du chemin de fer »[9].
La scénographie de François Schuiten est conçue comme un « opéra ferroviaire », présentant des éléments du passé, du présent et du futur des chemins de fer.
Locomotive de type 221, pour les trains express "légers".
Elle est la seule préservée (inextremis) de son type sur les 6 construites (12.001-12.006). Elle est complètement restaurée (en état de marche) à l'occasion du 150e anniversaire des chemins de fer belges en 1985.
Cette locomotive à vapeur carénée est la pièce maîtresse du musée.
Elle est également le «personnage» principal de l’album de bandes dessinée La douce, de François Schuiten.
Mise hors service en 1962.
Préservée depuis 1970.
21 m, 148 t (locomotive & tender), vitesse maximum : 140 km/h (2200 cv).
En 1966, elle a été peinte dans un «bleu violacé» afin de souligner son origine écossaise et de rendre hommage au Caledonian Railway. Repeinte ensuite dans une livrée «brun chocolat», qui était sa livrée d'origine du temps des Chemins de fer de l'État belge (avant 1930).
Mise hors service en 1948.
Préservée depuis 1959.
18 m, 105 t (locomotive & tender), vitesse maximum : 110 km/h.
Locomotive industrielle de type 020T, utilisée pour les manœuvres.
Elle a appartenu au Charbonnage de Monceau Fontaine où elle faisait des manœuvres sur l'ancien raccordement privé de la mine de charbon. À partir de 1976, cette locomotive a appartenu à l'asbl CFV3V (Mariembourg). Cédée au musée national en 2013 pour son exposition définitive dans l’aire récréative du musée.
Utilisée pour le transport de personnes et de matériel.
Elle est abandonnée en 1918 par les chemins de fer allemands. Par la suite, elle est encore utilisée jusqu'en 1963 par l'équipe de poseurs de voie à Boom, sur la ligne 52 (entre Anvers-Puurs).
0 m, 0 t, vitesse maximum : 30 km/h.
Draisine d'inspection (Type 7) no 701 (no 380.25.701.60)
Ancienne draisine (ou Lorry) d'inspection des voies ferrées, mais aussi pour le transport des ouvriers et du matériel requis pour l'entretien des voies.
Voiture dite "Métallique", construite sous le no 42.087.
L'intérieur est en partie configuré en «voiture hôpital» (infirmerie de la Croix-Rouge de Belgique), elle était utilisée de manière sporadique pour le transport de malades vers Banneux jusqu'en 1987.
Elle est équipée d'un luxueux salon privé, d'un compartiment-lit avec cabinet de toilette pour le roi, de quatre compartiments-couchettes, d'un local de service et d'un autre pour le chauffage.
19 m, 45 t, vitesse maximum : 000 km/h.
Exposée au musée depuis son ouverture en septembre 2015.
Il s'agit d'une ancienne voiture de type I1 (numéro inconnu) transformée par L'Atelier Central de Malines en 1939.
Elle est équipée d'un hall d'entrée, d'un office avec une cuisinière + frigo et d'un évier, d'un petit salon, d'un grand salon avec 6 fauteuils et 3 petites tables et de deux cabinets de toilettes.
23 m, 61 t, vitesse maximum : 150 km/h.
Exposée au musée depuis son ouverture en septembre 2015.
Voiture postale no 70.803
Wagenfabrik Credé & Co (Kassel-Niederzwehren - Allemagne), 1930
Cette voiture est à la base une voiture de type I10 de 2e classe sous le numéro no 12.776.
En 2000, elle est transformée en voiture-restaurant sous le numéro no 16.006.
Elle a été mise hors service en 2015 et intégrée directement dans les collections de la SNCB. Elle est placée en septembre, la même année, sur une portion de rail où elle sert d'espace pour des workshops et repeinte dans une livrée «Pullman» de la CIWL (d’un point de vue historique, cette livrée n'a jamais existé sur ce type de voiture).
Les matériels suivants (une grande partie de la collection) sont entreposés dans les réserves du musée national (non visible du public), en attente d'une restauration complète ou cosmétique :
Opérationnelle (elle rejoindra les collections du musée national une fois qu'elle sera retirée du service commercial SNCB).
Monotension : 3.000kv.
Disposition des essieux : deux bogies de 2 essieux moteurs dite Bo'Bo'.
18 m, 84 t, vitesse maximum : 160 km/h.
Cette locomotive a réalisé le record du monde du remorquage du plus long train de voyageurs au monde (1 732 m de long) le 27 avril 1991 entre Gand et Ostende.
SNCB Automotrice électrique AM 35 - Série 00 - Type 1935 - 1 Voiture pilote + 2 voitures (no 215.212 + no 212.212 + no 213.012)
Hors service (en attente d'une restauration complète).
22 m + 18 m, 000 t, vitesse maximum : 300 km/h.
Ce TGV (no 3106/no 3105) est celui qui a inauguré officiellement (par le couple royal de l'époque, Albert II et la reine Paola) la relation internationale entre les gares de Bruxelles-Midi et London Waterloo (en Angleterre) le 13/10/1994.
Préservée depuis 2018.
Elles seront entièrement restaurées (nettoyées et repeintes) dans leurs livrées d'origine (1993) pour 2026.
Elle fut utilisée au dépôt "ES" (électricité et signalisation) d'Etterbeek (Bruxelles).
La locomotive diesel de ligne 6305 (212.205) (Type 212 - Disposition des essieux : deux bogies de 2 essieux moteurs dite Bo'Bo'). Construite par La Brugeoise et Nivelles en 1966. 16 m, 80 t, vitesse maximum : 120 km/h (1950 ch). Capacité du réservoir à gazole : 3 000 L (3 m3). Cette locomotive est un cas particulier car elle appartient à Infrabel. Elle a été repeinte en livrée verte (avec les chevrons jaunes vert le haut). Elle est équipée du système de sécurité moderne ETCS. Opérationnelle depuis 2023 mais en attente d'une autorisation pour pouvoir tracter des trains spéciaux de voyageurs pour le musée national.
Hors service (en attente d'une restauration complète).
Fourgon ex-no 14.001.
19 m, 37 t, vitesse maximum : 140 km/h.
Mis hors service en 1980.
Ce fourgon porte une livrée verte.
8 voitures M4 (SNCB) : 24 m, vitesse maximum : 160 km/h. Toutes sont hors service mais elles seront entièrement restaurées et opérationnelles dans les années à venir.
X A9 (1re classe) : no 00.000 (numéro inconnu pour le moment). Construite par La Brugeoise, Nicaise et Delcuve en 19xx?. 38 t, 72 places assises au total.
X B11 (2e classe) : no 00.000 (numéro inconnu pour le moment). Construite par La Brugeoise, Nicaise et Delcuve en 19xx?. 39 t, 104 places assises au total.
X A7D (1re classe + fourgon) : no 00.000. Construite par La Brugeoise, Nicaise et Delcuve en 19xx? 37 t, 56 places assises au total.
Hors service (en attente d'une restauration complète).
Il s'agit d'une ancienne remorque no 213.207 (ex no 8831) de type 1939 venant d'une automotrice électrique de type AM 35 et transformé par "l'Atelier Central de Malines" en 1975.
58 places assises au total (48 pour la salle de cinéma + 10 pour la salle de conférence).
Ancien fourgon "RIC" (type long) no 14.019 transformé en 1946.
Il est équipé d'une vigie et de plusieurs compartiments fourgon transformé en un petit bureau, un bureau pour le roi ainsi qu'une une chambre.
19 m, 42 t, vitesse maximum : 150 km/h.
Mis hors service en 1991.
Ce fourgon sera incorporé dans la composition des futurs trains historiques qui circuleront sur le réseau de la SNCB (Infrabel) dans un avenir relativement lointain.
Ancien fourgon-atelier du train de relevage de Hasselt.
Il sera repeint dans la livrée dite "RailTour" (orange avec bande arc-en-ciel) ou il sera placé derrière le musée national (Bruxelles) pour servir de local de service.
Ce fourgon porte une livrée spéciale à l'effigie du musée national, mais devrait bientôt être repeint dans sa livrée d'origine (orange à bandes blanches).
Au départ il devait être intégré dans les futures circulations historiques comme local technique et de vestiaire, Il sera remplacé par le fourgon royal no 8.
Elle est équipée d'une cuisine avec un évier et des armoires, un dressoir avec un grand frigo, d'une petite salle à manger avec une table et 4 fauteuils, d'une grande salle à manger avec deux tables et 12 fauteuils, 3 compartiments pour la suite royale avec un lit et d'un cabinet de toilette.
23 m, 59 t, vitesse maximum : 150 km/h.
Entièrement restaurée pour l'exposée au musée national le temps d'une exposition temporaire sur les "Trains Royaux" en 2022.
Elle est équipée d'un compartiment pour le domestique du roi (avec un lit, une garde-robe, un lavabo et un miroir), d'un compartiment pour le domestique de la reine (plus 2 compartiments : un pour la dame d'honneur de la reine et un pour la coiffeuse de la reine), la chambre et la salle de bain du roi, la chambre et la salle de bain de la reine, un salon avec une table et 2 fauteuils, d'un cabinet de toilette et d'un office.
23 m, 60 t, vitesse maximum : 150 km/h.
Actuellement non restaurée (en attente d'une restauration complète).
Train École de la Signalisation (T.E.S) - Voiture no 4 dite "Cabines mécaniques"
Ces voitures sont la propriété du groupe Belmond, acheté au départ pour le VSOE (Venise-Simplon-Orient-Express), elles sont à l'abandon depuis près de 20 ans. Leur avenir est incertain ...
Il s'agit d'une ancienne voiture de type I1 (SNCB) (I1-a2b6 - no 10.064) de 1re/2e classe transformé en 1939.
Une salle de conférence a été aménagée et fut utilisée par les enfants de Léopold II et ultérieurement par les dignitaires (et des membres de la direction de la SNCB) qui accompagnaient le roi Baudouin.
38 places assises.
22 m, 49 t, vitesse maximum : 150 km/h.
Mise hors service en 1991.
Mise en prêt par le musée national à l'asbl depuis une date inconnue.
SNCB Voiture "Royal" no 10 dite "Voiture d'inspection"
Il s'agit d'une ancienne voiture de type I1 (SNCB) (I1-a2b6 - no 10.081) de 1re/2e classe transformé en 1945.
Elle est équipée d'une cuisine, d'un dressoir, d'un office, de deux compartiments de 6 places, deux salons (dont un panoramique), d'une chambre avec un lit et un WC.
22 m, 49 t, vitesse maximum : 150 km/h.
Mise hors service en 1984.
Mise en prêt par le musée national depuis une date inconnue.
Wagon de marchandises no 9071 dit "Hasselt" (no 30-88-943-2-549-4)
Hors service (en attente d'une restauration complète).
Ancienne draisine (ou Lorry) d'inspection des voies ferrées mais aussi pour le transport des ouvriers et du matériel requis pour l'entretien des voies.
Hors service (en attente d'une restauration complète).
Locomotive à vapeur de type 020T (locomotive-tender) à chaudière verticale.
Elle fut utilisée par la "Sablière de Noucelles", ensuite utilisé jusque dans les années 1970 à la Société anonyme Docks de Gand (dans le port de Gand).
Cette locomotive est l'unique exemplaire restant du type 5 en Belgique.
En 1926, elle est vendue au "Charbonnage de Marcinelle-Nord" (sous le matricule "Bertha no 6") avant de rejoindre en 1934 le Charbonnage de Monceau Fontaine qui l'utilisent sous le matricule "MF72" jusqu'en 1965.
En 1968, elle est récupérée par la SNCB comme locomotive d'atelier (nommé Type 88 sous le matricule 88.003).
Surnom de cette locomotive : "Huy".
Cédé à l'asbl par le musée national depuis une date inconnue.
Draisine d'inspection de Type 8 - no 803 (38.025.803.60)
UNK, date inconnue.
Hors service (épave).
Ancienne draisine (ou Lorry) d'inspection des voies ferrées mais aussi pour le transport des ouvriers et du matériel requis pour l'entretien des voies.
0 m, 00 t, vitesse maximum : 00 km/h.
Capacité du réservoir à gazole : 000 L.
Don du musée national depuis une date inconnue.
Les matériels ferroviaires mis en prêt ou cédés hors des musées (en Belgique et à l'étranger)
Les matériels suivants ont été cédés ou mis en prêt à des communes, villes ou différentes institutions en Belgique (ou à l'étranger) et visibles du public :
Mise hors service en 1976 et transférée au patrimoine de la SNCB en 1977.
Offerte à la ville de Louvain et transférée dans un petit hangar près de l'ancien atelier central de Kessel-Lo (à la rue des locomotives) en 2013.
Le 29 juin 2023, elle rejoint (par transport routier) à nouveau le charbonnage de Beringen pour y être restaurée (cosmétiquement) et exposée au public d'ici 2025[14].
6,6 m, 57 t (74 t en ordre de marche), vitesse maximum : 00 km/h.
Disposition des essieux : deux bogies de 3 essieux moteurs dite Co'Co'.
Cette locomotive ayant perdu au fil des années tout ses éléments (y compris son moteur) et est actuellement à l'état d'épave ...
Un projet existe pour la remettre en état cosmétique et de la placer sur le rond-point devant le centre commercial Docks (non loin du musée national) à Bruxelles d'ici 2026 (à l'occasion du centième anniversaire de la SNCB).
19 m, 108 t, vitesse maximum : 140 km/h (réduit à 120 km/h en 1980).
Capacité du réservoir à gazole : 3 500 L (3,5 m3).
SNCB/NS Automotrice électrique "BENELUX" - Série 09 - Type 1957 - AM57 - Mat'57 - (no 220.902 - no 220.903)
Hors service (en cours de restauration cosmétique).
Wagon disposant de 16 essieux.
31 m, 190 t, vitesse maximum : 40 km/h.
Capacité de chargement : 140 t/150 t.
Mis hors service en 2011.
Le transfert (sauvegarde) de ce wagon a eu lieu le 28 janvier 2022.
Après restauration (cosmétique), ce wagon sera exposé sur l’esplanade devant les bâtiments de la "MMIL" (Maison de la métallurgie et de l'industrie de Liège), à l’emplacement des anciennes usines liégeoises de la SA Espérance-Longdoz. Ce wagon-torpille sera le symbole de la relation étroite qui unit l’ancienne industrie sidérurgique et les chemins de fer.
SNCB Remorque d'autorail no 732.08 (Type 732 - RAW C6)
Hors service depuis fin 2019 (en cours de révision complète).
C'est cette locomotive qui a effectué le dernier voyage en traction vapeur de la SNCB le 20/12/1966 entre Ath et Denderleeuw (omnibus no 8155) avec une rame de 5 voitures à voyageurs de type M2 et M3 (M2 A no 41.020 + M2 A no 41.029 + M3 B no 42.808 + M3 B no 42.806 + M3 ABD no 40.007).
Mise hors service en 1967.
Préservée depuis 1985.
Son avenir sur le réseau ferré national est incertain, à la suite de l'abandon d'un projet (datant de 2019) de faire re-circuler un train à vapeur historique sur le réseau ferré national à fin d'effectuer des parcours touristiques au départ du musée national (à Schaerbeek) vers Malines et retour. Cependant, un retour sur les lignes des chemins de fer touristiques belge est possible pour 2025.
20 m, 149 t (locomotive & tender), vitesse maximum : 96 km/h (2000 cv).
Une très grande collection d'objets (de toutes les époques) est visible au musée national à Schaerbeek (le reste étant gardé dans les réserves vu la grande quantité d'objets accumulés) comme des uniformes, maquettes, lanternes, tickets, statues, ustensiles, etc.
Une très grande collection de documents papiers et films physiques qui sont également préservés comme par exemple : plus de 100.000 photographies (sur tous supports), 17.000 affiches, environ 150 heures de films historiques et 1.000 heures de films contemporains, 20km linéaires d'archives, un fonds documentaire de 14.000 livres et 60.000 articles ainsi que des timbres ferroviaires, vignettes et cartes postales. Une base de données (web) comprenant des photographies, des articles, des affiches, des fiches techniques, etc. Le tout est numérisé (au fur et à mesure) et accessible au public[15].
Un centre de documentation national est en train de voir le jour (ou les chercheurs et le grand public pourront s'y rendre et y poser leurs questions ainsi que consulté les archives de la SNCB) sur le site du musée national (à Schaerbeek). Les travaux devraient être achevé d'ici 2025/26.
La SNCB (et « Train World Heritage ») réfléchissent au développement d'un nouveau dépôt-musée historique professionnel et durable (lieu encore inconnu), permettant ainsi une meilleure gestion et conservation des collections roulantes.
Le musée accueille également des expositions temporaires dont voici une liste[16] non exhaustive (devra être complétée ou actualisée au fil du temps, dernière actualisation en octobre 2024) :
"Tintin à Train World" (du 6 décembre 2016 au 16 avril 2017).
"Lego Expérience" (du 2 octobre 2018 au 31 mars 2019).
"Paul Delvaux, L'homme qui aimait les trains" (du 22 octobre 2019 au 15 mars 2020).
"Choco Loco" (du 20 octobre 2020 au 21 février 2021).
"De Pékin à Hankou, Une aventure belge en Chine" (du 7 mai 2021 au 10 octobre 2021).
"L'Orient-Express" (du 26 octobre 2021 au 17 avril 2022).
"Royals & Trains" (du 10 mai 2022 au 22 janvier 2023).
"Animalia, chemins de vies, chemin de fer" (du 17 février 2023 au 5 novembre 2023 - prolongé jusqu'au 10 mars 2024).
"Dessine-moi un Train! - Les grands artistes du monde ferroviaire" (du 19 septembre 2024 jusqu'au 11 mai 2025).
Organisation de voyages spéciaux sur le réseau ferré national (SNCB)
C'est une nouvelle activité depuis 2022. Dans un futur plus ou moins lointain, plusieurs types de voyages thématiques seront proposés aux publics comme des voyages en train à vapeur (et diesel), des adieux à du matériel roulant en fin de carrière, des mises à disposition de son propre matériel pour un besoin particulier (train-buffet, voyage pour un événement dans une association ferroviaire, train-anniversaire…).
Un projet existait depuis 2019[17] pour y faire re-circuler un train à vapeur (tractée par la locomotive à vapeur 29.013) sur le réseau national entre Bruxelles et Malines. Ce projet a été tout simplement abandonné (et annoncé officiellement via la presse écrite le [18]), car « trop compliqué à réaliser ».
La liste des trains spéciaux organisés par le musée national "Train World" :