Parigné-l'Évêque

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Parigné-l'Évêque
Parigné-l'Évêque
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Le Mans
Intercommunalité Communauté de communes du Sud-Est du Pays Manceau
(siège)
Maire
Mandat
Nathalie Morgant
2020-2026
Code postal 72250
Code commune 72231
Démographie
Gentilé Parignéen
Population
municipale
5 320 hab. (2020 en augmentation de 9,2 % par rapport à 2014)
Densité 84 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 11″ nord, 0° 21′ 52″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 151 m
Superficie 63,40 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Parigné-l'Évêque
(ville isolée)
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Changé
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Parigné-l'Évêque
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Parigné-l'Évêque
Liens
Site web www.parigneleveque.fr

Parigné-l'Évêque est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 5 320 habitants[Note 1]

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine blanc).

Elle est le siège de la communauté de communes du Sud-Est du Pays Manceau.

Géographie[modifier | modifier le code]

Couvrant 6 340 hectares, Parigné-l’Évêque est la commune la plus étendue de l'arrondissement du Mans, la seconde du département de la Sarthe après La Flèche.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Les Guiletières ;
  • les Boutinières ;
  • les Guémardières ;
  • la Vaudère ;
  • les Chalopinières ;
  • le Patis ;
  • les Vernelles ;
  • la Touchardière ;
  • les Guettes ;
  • le Champ de la Lande.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Parigné-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Parigné-l'Évêque, une unité urbaine monocommunale[5] de 5 086 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), prairies (22,8 %), terres arables (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), eaux continentales[Note 4] (0,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Patriniaco en 710[11], de Padriniaco au IXe siècle[11] et de Parrigneio vers 1186[11]. Il serait issu de l'anthroponyme latin Patrinius[12].

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Parigné-lès-le-Mans[13].

Le gentilé est Parignéen.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , durant la guerre de 1870-1871, la commune est le théâtre d'un combat entre troupes françaises et prussiennes. Les premières fusillades débutent tôt le matin, alors qu'une brigade française manœuvre et occupe le bourg pour couvrir la retraite d'une colonne amie. Les combats sont violents au nord du bourg notamment. Vers 13 h, après l'arrivée de renforts des deux côtés, les prussiens lancent une charge générale sur Parigné et bousculent les français qui prennent la fuite[14]. En 1873, deux tombes communes sont notées comme contenant les corps de 102 français et 76 allemands, morts lors des combats de Parigné[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
(début XIXe)   Charles Picot-Desormeaux Conservateur Propriétaire, député
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1935 Fernand Crapez    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1978[16]
(démission)
Auguste Couturier   Ancien commerçant
avril 1978[17] mars 1983 Raymond Leroux   Restaurateur retraité
mars 1983 mars 1989 Pierre Ramand   Ancien directeur départemental de la DDJS
mars 1989[18] juin 1995 Jacques Tirand   Chef de centre des impôts
juin 1995 novembre 2002
(décès)
Claude Chastel RPR puis UMP Technicien assurances
novembre 2002 mars 2008 Anny Rivet-Coursimault[Note 5] UMP Agent de la Poste
mars 2008[19] janvier 2018
(démission)
Guy Lubias[20]   Technicien génie civil
janvier 2018[21] En cours Nathalie Morgant[22] PS Professeur d'économie
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et six adjoints[22].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

Une déchetterie est présente sur le territoire[23].

Espaces publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école maternelle publique (Amstramgram), d'une école primaire publique (Jean-de-la-Fontaine) et d'un collège public (Louis-Cordelet)[24].

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

Une agence postale est présente sur la commune.

Santé[modifier | modifier le code]

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2020, la commune comptait 5 320 habitants[Note 6], en augmentation de 9,2 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %). La commune a connu une faible croissance démographique comparé aux communes limitrophes.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7872 6362 8403 0173 1893 3773 4303 4423 508
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 4583 5323 5833 3443 3173 1433 2053 2133 142
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 1023 1233 0732 9422 7572 6632 8912 9753 087
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
2 9812 9653 5824 0244 3244 5034 6584 6984 842
2018 2020 - - - - - - -
5 1735 320-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Présence sur la commune de deux zones d'activités : le Ruisseau et la Boussardière.

  • MT Packaging, filiale du groupe Alcan, 270 salariés. MT Packaging est spécialisée dans la fabrication d'emballages injectés pour les secteurs parfumerie et cosmétique.
  • Métallerie Williamey.
  • Centre de rééducation F. Gallouedec.
  • KS24 : parc d'activité destiné au sport automobile[28].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Activité, label et manifestations[modifier | modifier le code]

Label[modifier | modifier le code]

Parigné-l'Évêque est une « ville fleurie » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[32].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

La Jeunesse sportive de Parigné-l'Évêque fait évoluer une équipe de football en ligue du Maine et deux autres équipes en divisions de district. Une équipe de futsal évolue également en ligue du Maine et une seconde en district[33].

Manifestations[modifier | modifier le code]

  • Tournois festifs.

Personnalités liées[modifier | modifier le code]

  • Guy-Claude-Roland de Laval-Montmorency, comte de Laval puis maréchal de Montmorency (1677 - 1751 au château de Châton à Parigné-l'Évêque), militaire et aristocrate.
  • Charles Picot-Desormeaux (1765 à Parigné-l'Évêque - 1846), homme politique, maire de Parigné.
  • Louis Cordelet (1834 à Parigné-l'Évêque - 1923 à Parigné-l'Évêque), maire du Mans, sénateur, vice-président du sénat, président du conseil général de la Sarthe.
  • Jane de La Vaudère (1857 - 1908), femme de lettres, née Jeanne Scrive, qui prit pour pseudonyme littéraire le nom du château de son mari, Camille Gaston Crapez (1848-1912), propriétaire dudit lieu à Parigné-l'Evêque. Leur fils, Fernand Crapez, fut maire de Parigné-l'Évêque de 1919 à 1935.
  • Albert Cobut (1917 à Parigné-l'Évêque - 2003), médecin et homme politique belge.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2020.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Élue maire à la suite du décès de Claude Chastel en 2002
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 938
  2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Unité urbaine 2020 de Parigné-l'Évêque », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
  9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  11. a b et c Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 520.
  12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Combat de Parigné-L'Evêque
  15. a et b Pertes du combat de Parigné
  16. « Parigné-l'Évêque : Pour raison de santé, M. Auguste Couturier abandonne ses fonctions de maire », Ouest-France,‎
    « Cette démission a été acceptée, le 20 mars, par le préfet de la Sarthe. ».
  17. « Parigné-l'Évêque : M. Leroux est élu maire ; MM. Agin, Préveraud et Guéguen, adjoints », Ouest-France,‎ .
  18. « La disparition de Jacques Tirand, ancien maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  19. « Les petits détails qui polluent le quotidien du maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  20. Réélection 2014 : « Les nouveaux maires et adjoints élus ce week-end », Le Maine libre, (consulté le ).
  21. « Parigné-l’Évêque. Nathalie Morgant élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  22. a et b Réélection 2020 : « Municipales à Parigné-l’Évêque. Nathalie Morgant réélue maire à l’unanimité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  23. « Réseau de déchetteries », sur cc-sudestmanceau.fr, communauté de communes du Sud-Est du Pays Manceau (consulté le )
  24. « Les Écoles et services Périscolaires | Site officiel de la Mairie de Parigne l'Évêque », sur www.parigneleveque.fr (consulté le )
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  28. « Sarthe | KS24, Karting Sortie 24 | France », sur KS24 (consulté le )
  29. a et b « Cimetière », notice no PA00109902, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. « Église », notice no PA00109903, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Fiche descriptive de la DREAL
  32. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
  33. « JS Parigné-l'Évêque », sur Site officiel de la Ligue du Maine (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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