Pruillé-le-Chétif
Pruillé-le-Chétif | |||||
L'église Saint-Pierre. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | Le Mans | ||||
Intercommunalité | Le Mans Métropole | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Leballeur 2020-2026 |
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Code postal | 72700 | ||||
Code commune | 72247 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pruilléen | ||||
Population municipale |
1 331 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 129 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 59′ 34″ nord, 0° 06′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 128 m |
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Superficie | 10,30 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Mans-7 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | www.pruille-le-chetif.fr | ||||
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Pruillé-le-Chétif est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 1 331 habitants[Note 1].
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine (Maine roux).
Géographie[modifier | modifier le code]
La ville est desservie par le service de transport de la SETRAM par la ligne de bus no 32.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Pruillé-le-Chétif est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,9 %), terres arables (40,1 %), forêts (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (5,2 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Proliaco en 712, Priliaco en 832, Prorigniaco vers l'an Mil, Proiliaco au XIe et apud Pruiliacum en 1093[9], Pruilleio en 1238, Pruilleyum en 1313, Prulie en 1322, Prulleyo le cheitif en 1389 (pendant la Guerre de Cent Ans), Prulleyo captivi en 1540, Pruille le chetif en 1552, Pouillé le Captif en 1750, Pruillé le Chetif en 1793[10]
Le toponyme serait issu de l'anthroponyme roman Probilius[9].
Le surnom de la localité, le cheitif en 1389 (pendant la Guerre de Cent Ans) et le chetif en 1552, a pour signification, au sens premier, « le prisonnier », mais aussi « petit, pauvre ».
L'explication d'un « captif, prisonnier » est possible avec les formes Prulleyo captivi en 1540 et Pouillé le Captif en 1750.
Le gentilé est Pruilléen.
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[12].
Enseignement[modifier | modifier le code]
Écoles maternelles et primaires[modifier | modifier le code]
- Jacques-Yves-Cousteau (rue du Bordage).
- Saint-Joseph-Lasalle.
Collège[modifier | modifier le code]
- Section générale
- 6e et 5e SEGPA (section d'enseignement général et professionnel adapté).
- 4e et 3e DP6 (découverte professionnelle 6 heures).
Lycée professionnel[modifier | modifier le code]
- Formation énergétique.
- Communication graphique.
- Signalétique et décor.
- Photographie.
- Audiovisuel.
- Électrotechnique.
Lycée technologique[modifier | modifier le code]
- Énergie et développement.
- Arts appliqués.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2020, la commune comptait 1 331 habitants[Note 4], en augmentation de 2,38 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pierre, des XIe et XIXe siècles.
- Sentier botanique et nature.
- Éolienne Bollée, lieu-dit le Tertre.
- Aires de repos de Pruillé-le-Chétif (nord et sud) sur l'autoroute A11.
Activité, labels et manifestations[modifier | modifier le code]
Labels[modifier | modifier le code]
La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[16].
Sports[modifier | modifier le code]
L'Association sportive pruilléenne fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[17].
Personnalités liées[modifier | modifier le code]
- René-Pierre Nepveu de la Manouillère (1732 - 1810), chanoine de l'église du Mans, auteur d'un Journal tenu de 1759 à 1807, possédait la propriété de la Manouillère et y résida souvent.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2020.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1220
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 521.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « De nouveaux maires et adjoints élus dès ce vendredi soir », Le Maine libre, (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Pruillé-le-Chétif. Second mandat de maire pour Isabelle Leballeur », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
- « A. S. pruilléenne », sur Site officiel de la Ligue du Maine (consulté le ).