Cooper Car Company

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Cooper Car Company
Logo
Discipline Formule 1
Localisation Drapeau du Royaume-Uni Surbiton
Dirigeants et pilotes
Président Drapeau du Royaume-Uni John Cooper
Directeur Drapeau du Royaume-Uni Charles Cooper
Directeur technique Drapeau du Royaume-Uni John Cooper
Pilotes Drapeau de l'Australie Jack Brabham
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
Drapeau du Royaume-Uni John Surtees
Drapeau de l'Autriche Jochen Rindt
Drapeau du Mexique Pedro Rodríguez
Caractéristiques techniques
Châssis Cooper
Moteurs Bristol
Climax
Alta
Maserati
BRM
Alfa Romeo
Pneumatiques Dunlop
Avon
Firestone
Goodyear
Résultats
Début Grand Prix de Monaco 1950 (écurie officielle : Grand Prix d'Argentine 1953)
Dernière course Grand Prix de Monaco 1969 (écurie officielle : Grand Prix du Mexique 1968)
Courses disputées 128
(dont 115 pour l'écurie officielle)
Points marqués 342
(en incluant les points obtenus par les écuries privées)
Titres constructeurs 1959, 1960
Titres pilotes 1959, 1960
Victoires 16
(dont 12 pour l'écurie officielle)
Podiums 58
(dont 44 pour l'écurie officielle)
Pole positions 11
(dont 6 pour l'écurie officielle)
Meilleurs tours en course 14
(dont 10 pour l'écurie officielle)

Cooper Car Company est une écurie de course automobile fondée par Charles et John Cooper. Charles a commencé à construire des monoplaces de course dans un petit garage de Surbiton dans le Surrey avant que son fils ne le rejoigne pour fonder leur officine en 1953.

Cooper, en tant qu'écurie officielle, a participé notamment à 115 Grands Prix de Formule 1 entre 1953 et 1968 et remporté le championnat du monde des constructeurs en 1959 et 1960, permettant, ces deux années, au pilote Jack Brabham de remporter le championnat du monde des pilotes.

L'écurie Cooper a inscrit un total de 342 points en championnat, obtenu douze victoires, six pole positions et dix meilleurs tours en course.

Les monoplaces Cooper ont également été engagées par de nombreuses écuries privées, dont le Rob Walker Racing Team qui a remporté quatre victoires en championnat du monde de Formule 1. Au total, les monoplaces Cooper (officielles et privées) ont inscrit 58 podiums, seize victoires, onze pole positions et quatorze meilleurs tours en course.

Historique[modifier | modifier le code]

Cooper avant Cooper[modifier | modifier le code]

Une Cooper 500 de Formule 3 à Mallory Park en 2010.
Une Cooper 500 à moteur Norton.

Charles Cooper, mécanicien automobile qui fut durant plusieurs années le principal metteur au point du fameux pilote anglais Kaye Don, décide dès 1946 de concevoir une monoplace pour son fils John, apprenti mécanicien depuis qu'il a quitté l'école à quinze ans, qui a des velléités de devenir coureur automobile. La première monoplace construite dans le modeste garage familial de Surbiton, est une 500 cm3 destinée à John Cooper et son ami Eric Brandon. Le châssis, très compact et léger, utilise des pièces de Fiat Topolino et la voiture est motorisée par un monocylindre JAP de motocyclette[1]. Le fait que le groupe-propulseur provienne d'une moto conduit Charles Cooper à le disposer en position centrale-arrière afin de conserver la transmission par chaîne. Ainsi, dès sa première réalisation, Cooper révolutionne la conception des monoplaces de course en disposant le moteur derrière le pilote.

La petite Cooper 500, relativement bon marché, est pratiquement la seule voiture de course neuve qu'on puisse acquérir à l'époque. Elle devient rapidement la machine préférée des aspirants pilotes privés britanniques (les « privateers ») notamment Stirling Moss, Peter Collins et même Bernie Ecclestone. Les 500 sont engagées dans des courses de côte et sur circuit dans la nouvelle catégorie Formule 3, créée juste après la guerre. Preuve de leur succès, des centaines de ces mini-voitures (réalisées en onze variantes), sont produites jusqu'en 1957 malgré les nombreuses imitations inspirées du nouveau concept « tout à l'arrière ». Certaines seront équipées d'un monocylindre de 500 cm3 Norton au lieu du JAP, et d'autres, destinées à la catégorie Formule B, du V-Twin JAP de 1 000 cm3[1]. Les Cooper 500 remportent 64 courses d'importance sur les 78 où elles sont engagées et sont à l'origine de la première Cooper de Formule 1.

La première Cooper de F1, la Cooper T12, a la particularité d'être propulsée par un moteur JAP V2 de 1 100 cm3 initialement destiné à la course de motocyclettes. La T12 fait ses débuts en compétition au Grand Prix de Monaco 1950 et est confiée à Harry Schell. Si Cooper révolutionne le monde de la Formule 1 en implantant son petit moteur V2 à l'arrière de la monoplace, il n'a pas le loisir de démontrer le bien-fondé de sa démarche puisque Schell ne réussit pas à établir de temps en qualification et s'élance donc de la dernière place sur la grille. De plus il est impliqué (comme huit autres pilotes) dans l'énorme carambolage du premier tour provoqué par Giuseppe Farina. Cooper, échaudé par cette expérience, quitte la compétition et ne retrouve le chemin de la Formule 1 qu'en 1952.

En 1952, Cooper fait son retour en championnat du monde avec la T20 désormais motorisée par un Bristol (ex-BMW) 6 cylindres en ligne. Les résultats sont rapidement au rendez-vous puisque Alan Everest Brown se classe cinquième du Grand Prix de Suisse puis sixième en Belgique. Le pilote britannique Mike Hawthorn termine quant à lui quatrième en Belgique et aux Pays-Bas et réussit même l'exploit de se classer troisième lors de son Grand Prix national.

Naissance de la Cooper Car Company[modifier | modifier le code]

En 1953, John Cooper rejoint son père dans l'atelier familial et la Cooper Car Company est créée. À la T20 succède la T23, toujours mue par un Bristol et confiée à de nombreux pilotes privés qui ne parviennent pas à la faire briller en championnat du monde. Un nouveau châssis, la Cooper Special, (toujours conçu par Owen Maddock (en)) est mis à disposition de Stirling Moss lors des Grands Prix de France, Grande-Bretagne et Allemagne. La Spécial dispose d'un moteur Alta de 1 970 cm3 à 4 cylindres en ligne qui développe 150 chevaux. Moss est contraint à l'abandon en France, déclare forfait en Grande-Bretagne mais termine sixième en Allemagne. La petite motorisation Alta semble supérieure à l'encombrant Bristol et une T24-Alta est même construite pour Peter Whitehead qui termine neuvième du Grand Prix de Grande-Bretagne.

1954/1957 : présence limitée en Formule 1[modifier | modifier le code]

La Cooper-Climax T43 de 1957

En 1954, les Cooper ne sont engagées que pour leur Grand Prix national et encore, il s'agit de vieilles T23-Bristol et T24-Alta confiées à des gentlemen-drivers qui ne se qualifient qu'en fond de grille et dont le plus doué, Bob Gerard, ne parvient qu'à décrocher une dixième place finale.

En 1955, Jack Brabham demande à Owen Maddock (en) de l'aider à concevoir un nouveau modèle qui est dénommé T40. Cette monoplace est destinée à disputer le Grand Prix de Grande-Bretagne aux mains du pilote australien et dispose d'une carrosserie de type « space frame » (structure tubulaire) avec carénage intégral qui englobe les roues avant et arrière. La T40-Bristol ne permet à Brabham qu'une qualification en 25e et dernière position sur la grille à 27 secondes du « pole man » Stirling Moss. Brabham abandonne au tiers de l'épreuve sur bris de soupape et la T40 ne sera jamais plus engagée en Formule 1.

En 1956, Bob Gerard, engage sa T23 à bout de souffle pour son Grand Prix national et, s'il fait une belle course en gagnant onze places par rapport à sa position sur la grille, ne se classe toutefois que onzième de l'épreuve. En 1957, Owen Maddock crée deux nouveaux modèles, la T43-Climax et la T44-Bristol. La T44 est engagée par Gerard (qui s'est enfin débarrassé de son antique T23) au Grand Prix de Grande-Bretagne et lui permet de terminer l'épreuve à la sixième place alors qu'il n'était que dix-huitième sur la ligne de départ. Mais la vraie révolution va avoir lieu avec le modèle T43 qui dispose d'une formidable motorisation Coventry Climax. Brabham termine quatrième du Grand Prix de Monaco, Mac Dowell est 7e en France, Roy Salvadori 5e en Grande-Bretagne. Les Cooper, conscients d'avoir conçu désormais une machine capable d'obtenir des résultats en championnat du monde décident alors de s'investir pleinement en Formule 1 d'autant plus que le championnat du monde des constructeurs est instauré en 1958.

1958 : objectif champion du monde[modifier | modifier le code]

Cooper T43 du Rob Walker Racing
Cooper T45

Cooper engage au championnat du monde 1958, ses T43, T44 et T45, toutes conçues par Owen Maddock et disposant du bloc Climax qui a fait ses preuves l'année précédente. Les Cooper sont les seules monoplaces à moteur central arrière, disposition qui permet de disposer d'une motricité constante alors que les voitures à moteur avant perdent leur motricité au fur et à mesure que le réservoir d'essence se vide. Cette idée singulière de Cooper ne fait pas école, Enzo Ferrari déclarant même que « les chevaux tirent la charrue et ne la poussent pas ». La première Ferrari « école Cooper » sera la 246P de 1960.

Dès l'entame de la saison, Stirling Moss sur T43 remporte le Grand Prix d'Argentine sans avoir besoin de s'arrêter pour ravitailler ou changer ses pneumatiques Continental. Moss quitte alors l'écurie pour Vanwall mais Maurice Trintignant, sur T45, gagne l'épreuve monégasque où Jack Brabham, lui aussi sur T45, termine quatrième. Les Cooper obtiennent de très bons résultats par la suite mais ne renouent plus avec la victoire. Roy Salvadori termine quatrième aux Pays-Bas, troisième en Grande-Bretagne, deuxième en Allemagne et cinquième en Italie. Trintignant est troisième en Allemagne et Brabham sixième en France et Grande-Bretagne. Malheureusement, Moss, Stuart Lewis-Evans et Tony Brooks sur Vanwall décrochent neuf places sur le podium, dont six victoires et permettent à Vanwall, avec 57 points, de remporter le championnat du monde, Cooper terminant troisième avec 31 points. Cooper croit au bien-fondé de la disposition arrière et est dans les meilleures dispositions pour 1959, d'autant plus que Vanwall, champion en titre quitte officiellement la compétition.

En 1959, les Cooper officielles sont des T51-Climax mais de nombreux pilotes privés engagent des T45-Climax, des Cooper-Alta ou même une exotique T51-Borgward. Le Grand Prix inaugural de Monaco est un festival pour Cooper : Brabham remporte la course, Trintignant est troisième, Bruce McLaren cinquième et Roy Salvadori sixième. Aux Pays-Bas, Brabham termine second devant Masten Gregory, tous deux sur T51. Brabham poursuit sur sa lancée et décroche le podium en France tandis que McLaren termine 5e. Brabham renoue avec la victoire en Grande-Bretagne à Aintree où McLaren monte sur la troisième marche du podium et Trintignant termine en cinquième position. Le Français réalise la meilleure performance des Cooper en Allemagne en finissant la course à la quatrième place. Au Portugal, sur le circuit de Monsanto, Moss remporte la course devant Masten Gregory alors que Trintignant est quatrième. Les succès s'enchaînent comme des perles puisque Stirling Moss gagne encore en Italie où Brabham complète le podium. Lors du dernier Grand Prix de la saison, aux États-Unis, Bruce McLaren remporte à Sebring sa première course de Formule 1 devant Trintignant et devient ainsi le plus jeune vainqueur de Grand Prix tandis que Brabham est quatrième « à la poussette » car victime d'une panne d'essence. Les Cooper ont ainsi signé treize podiums, cinq victoires, cinq pole positions et, avec 53 points, dont 40 sont retenus, sont championnes du monde des constructeurs devant Ferrari. Jack Brabham remporte également le championnat pilotes.

La saison 1960 est encore meilleure pour Cooper qui aligne à nouveau les T51-Maserati bien qu'un châssis T53 soit conçu en cours d'année et disputera deux courses aux mains de Jack Brabham, qui gagnera à deux reprises. Le Grand Prix inaugural en Argentine voit Moss prendre la pole position, mais il est contraint à l'abandon, tandis que McLaren remporte l'épreuve et que Trintignant et le régional de l'étape Carlos Menditéguy se classent respectivement troisième et quatrième. À Monaco, McLaren décroche la seconde place finale et Tony Brooks, parti de la troisième place sur la grille termine l'épreuve à la quatrième place. C'est ensuite le « festival Brabham » qui va remporter cinq victoires consécutives, exploit seulement réalisé précédemment par Alberto Ascari. Les Cooper réalisent le triplé en Belgique et en France et le doublé lors de l'épreuve portugaise. Si les deux dernières épreuves de la saison sont moins convaincantes, les Cooper ont néanmoins décroché seize places sur le podium dont six victoires, quatre pole positions, cinq meilleurs tours en course et inscrit 64 points dont 58 (48 retenus) pour l'écurie officielle sacrée à nouveau championne du monde des constructeurs, Brabham conservant son titre au championnat du monde des pilotes : les Cooper ont littéralement écrasé la concurrence.

1961 : la nouvelle réglementation et le lent déclin[modifier | modifier le code]

Cooper T51 de la Scuderia Centro Sud
Cooper-Climax T53
Cooper T66

La saison 1961 voit la réglementation évoluer et les moteurs limités à 1,5 litre de cylindrée. La Scuderia Ferrari est désormais favorite au championnat : le Commendatore a fini par admettre que l'avenir était aux moteurs arrière et a fait adopter cette architecture sur ses monoplaces depuis l'année précédente avec les 246P et 156. De plus Ferrari, qui produit ses propres moteurs, a bien anticipé le changement de réglementation et le Ferrari Dino V6 de 1 480 cm3 développe environ 185 ch tandis que le quatre cylindres Coventry Climax FPF des T55 officielles est plus lourd n'en délivre que 152[2]. Les Cooper, qu'elles soient officielles ou privées, ne remportent pas un seul succès de toute la saison. Lors des trois dernières courses, Jack Brabham disposera enfin du tout nouveau moteur Climax V8 de 174 chevaux, mais le manque de fiabilité de la T58 (adaptée à la hâte de la T55) ne lui permettra pas d'en concrétiser son potentiel. Les seuls faits de gloire de cette saison 1961 seront la pole position de Brabham lors du dernier Grand Prix de la saison à Watkins Glen, avec la T58, et le podium de Bruce McLaren à Monza, sur la T55. Les contrastes, que ce soit avec la saison écoulée ou par rapport au concurrent Ferrari, sont saisissants : les Cooper-Climax ont inscrit seulement 18 points (14 retenus) contre 64 en 1960 tandis que la Scuderia (cinq victoires, six pole positions et quatorze places sur le podium) gagne le championnat avec 52 points dont 40 retenus. Le plus préoccupant est que l'écurie Lotus de Colin Chapman qui dispose également du Climax termine seconde du championnat, Cooper ne pointant qu'à la quatrième place. Le lent déclin de l'écurie se dessine...

En 1962, Owen Maddock met en chantier la T60 tandis que Hugh Aiden-Jones conçoit la T59/Aiden qui ne sera dévolue qu'à Ian Burgess. Toutes les Cooper inscrites au championnat du monde sont mues par un Climax, hormis une T53-Alfa Romeo pilotée par Mike Harris, dont l'unique Grand Prix se solde par un abandon. Jack Brabham quitte l'écurie qui l'a conduit par deux fois au titre mondial pour créer sa propre équipe, Motor Racing Development et McLaren devient le leader de Cooper. Le premier Grand Prix de la saison voit Tony Maggs se classer cinquième à Zandvoort mais c'est Bruce McLaren qui apporte vraiment du réconfort en remportant le Grand Prix de Monaco, première victoire depuis plus d'un an. La joie est de courte durée puisque le Grand Prix de Belgique est un véritable fiasco, les deux T60 étant contraintes à l'abandon. En France, Maggs se classe second et McLaren quatrième tandis que Dan Gurney, sur Porsche signe sa première victoire en Formule 1. En Grande-Bretagne, McLaren doit se contenter d'une troisième place finale, puis d'une modeste 5e place en Allemagne. Le pilote néo-zélandais retrouve son lustre à partir de Monza et enchaîne trois podiums consécutifs (troisième en Italie et à Watkins Glen puis second lors du Grand Prix de clôture à East London en Afrique du Sud où le régional de l'étape Tony Maggs complète le podium avec sa T60). À la fin de la saison, Cooper pointe au troisième rang mondial avec 29 points. Si la menace Ferrari a été parfaitement gérée (l'écurie italienne est seulement cinquième, le danger vient désormais des écuries Lotus (avec un moteur Climax) et BRM, champion du monde avec 42 points. Au championnat des pilotes, McLaren est devancé par Graham Hill (BRM) et Jim Clark (Lotus).

De 1963 à 1965, les Cooper sont mises sous l'éteignoir par les Lotus, Ferrari et autres BRM. Elles ne remportent pas une seule victoire en trois ans, devant se contenter de quatre podiums en 1963, deux en 1964 et un seul en 1965, quasiment tous acquis par Bruce McLaren. Ainsi, en 1963, 1964 et 1965 Cooper n'est que 5e au classement des constructeurs et est notamment devancée par Lotus et Brabham (l'écurie de l'ancien pilote fétiche de Cooper), deux écuries disposant du même moteur Climax. Le déclin est manifeste, l'écurie ne marquant que 26 points (25 retenus) en 1963, dix de moins en 1964 et seulement 14 en 1965. Il est évident que l'ancien point fort des Cooper, à savoir leur châssis, est devenu leur point faible. Lotus est passé au châssis monocoque depuis la Lotus 25 de 1962, la BRM P261 dispose d'un châssis aluminium monocoque, tout comme les Ferrari 158 et 1512. Owen Maddock, concepteur historique des Cooper qui persistait dans la conception de châssis type « space frame » désormais dépassés (T66, T73, T59 et T77) laisse la place à Derrick White chargé de construire la première Cooper monocoque prévue pour le championnat du monde 1966.

1966 : le sursaut grâce au châssis monocoque de la T81[modifier | modifier le code]

La T81, première Cooper monocoque

En 1966, les espoirs de Cooper reposent sur les épaules du nouveau designer Derrick White qui est chargé de concevoir la nouvelle T81 à châssis monocoque. La réglementation évolue au niveau de la motorisation, la cylindrée passant de 1,5 à 3 litres. De nouveaux contrats de fourniture moteur sont signés par la plupart des écuries et la nouvelle T81 reçoit un Maserati V12, destiné exclusivement aux Cooper, tandis que le Climax est conservé par Lotus et équipe également les Eagle.

Le doute s'installe à la suite du premier Grand Prix de la saison à Monaco qui voit Richie Ginther et Jochen Rindt abandonner mais l'espoir revient lors de la course suivante disputée à Spa-Francorchamps où Rindt décroche le premier accessit tandis que Ginther se classe cinquième. Rindt inscrit de nouveaux points lors des épreuves française et britannique. Après un bilan vierge aux Pays-Bas, John Surtees et Rindt montent sur les marches latérales du podium en Allemagne puis aux États-Unis. L'apothéose est atteinte lors du Grand Prix de clôture au Mexique puisque Surtees décroche la première pole position depuis cinq ans et signe la première victoire depuis quatre ans. Le bilan de Derrick White est on ne peut plus satisfaisant : 6 podiums, 1 pole, 1 victoire, 35 points (dont 30 retenus) et la troisième place au championnat des constructeurs derrière la Scuderia et Brabham-Repco, Brabham ayant habilement négocié le changement de réglementation avec son partenariat exclusif avec le motoriste australien. Les résultats sont encore meilleurs au championnat pilote puisque Surtees est vice-champion devant son coéquipier Rindt.

Cooper-Maserati T86 de 1967

En 1967, la T81-Maserati, si efficace la saison précédente commence la saison aux mains de Rindt et Pedro Rodríguez, mais des pilotes privés, engagent encore des T79 ou T77. La saison débute en fanfare en Afrique du Sud : Pedro Rodriguez gagne l'épreuve devant le quasi-régional de l'étape John Love qui court sur une T79-Climax privée. Rodriguez est l'homme en forme du début de saison chez Cooper puisqu'il se classe encore dans les points à Monaco (5e). Les Cooper rentrent bredouilles des Pays-Bas mais Rindt se classe quatrième en Belgique au volant de la nouvelle T81B. La T81 a pourtant toujours des ressources comme le démontrent Jo Siffert et Rodriguez, respectivement quatrième et sixième en France. Toutefois, il devient évident que les Cooper ne peuvent pas prétendre, à la régulière, à la victoire ni même à une place sur le podium. Les Brabham-Repco de Denny Hulme et Jack Brabham accumulent les victoires et, quand elles trébuchent, les Lotus en profitent pour rafler la mise.

Une nouvelle monoplace est alors mise en chantier par Derek White et fait ses premiers tours de roues en Grande-Bretagne : la T86 est contrainte à l'abandon et la mésaventure se répète lors du Grand Prix suivant en Allemagne. Ce n'est qu'à l'antépénultième course que la T86 permet enfin à Rindt de rentrer dans les points (quatrième à Monza où Jacky Ickx se classe sixième sur une « banale » T81B). Du coup la T86 est remisée et les T81 engagées pour les deux dernières manches de la saison où elles permettent à Rodriguez, Joakim Bonnier et Jo Siffert de glaner quelques points. Les Cooper se classent finalement troisième du championnat des constructeurs, comme la saison précédente, mais avec 28 points, sont largement devancées par les Lotus (44 points) et surtout par les Brabham (67 points dont 63 retenus).

1968 : le chant du cygne[modifier | modifier le code]

En 1968, la T81 commence la saison, sans succès, avant que la T86B ne fasse son apparition à partir de l'Espagne. Si le châssis n'est qu'une évolution de la T86 apparue en fin de saison 1967, la révolution se passe au niveau du moteur puisque le Maserati V12 est remplacé par un BRM V12. Ce changement de motorisation porte immédiatement ses fruits : Brian Redman décroche la troisième place finale devant son coéquipier Ludovico Scarfiotti. Lors du Grand Prix suivant sur le circuit urbain de Monaco, Scarfiotti se classe à nouveau quatrième et est devancé par son coéquipier Lucien Bianchi (qui obtient la sixième place finale à Spa en Belgique). Après un résultat vierge aux Pays-Bas, les Cooper inscrivent de nouveaux points lors de l'épreuve française par l'intermédiaire de Vic Elford qui se classe quatrième, et inscrira d'autres points lors de la manche canadienne où il termine cinquième, inscrivant les derniers points de la saison pour Cooper. Comme la saison passée, les Cooper n'ont jamais été en mesure de prétendre à la victoire, les deux troisièmes places sur le podium étant leurs seuls faits de gloire. Avec seulement 14 points inscrits, Cooper, sixième au classement des constructeurs, est définitivement surclassée par ses rivales. Le coup de grâce survient lorsque le fondateur de l'écurie John Cooper se blesse gravement lors de l'essai d'une de ses voitures. Cooper quitte alors officiellement le championnat du monde de Formule 1, riche de deux titres de champion du monde des constructeurs, mais n'ayant pas su résister à l'émergence des nouvelles écuries telles que Lotus, Brabham ou encore McLaren.

En 1969, Vic Elford engage pour la dernière fois une Cooper en Formule 1 au sein de son écurie privée Antique Automobiles. Au volant d'une T86B-Maserati, il termine à la porte des points, à six tours du vainqueur, derrière trois Lotus, une Brabham et deux McLaren, la roue a définitivement tourné pour Cooper.

Victoires en Formule 1[modifier | modifier le code]

Victoires de l'écurie Cooper Car Company en championnat du monde de Formule 1[Note 1]
no  Saison Grand Prix Manche Monoplace Vainqueur
1 1959 Monaco 01/09 Cooper T51 Drapeau de l'Australie Jack Brabham
2 1959 Grande-Bretagne 05/09 Cooper T51 Drapeau de l'Australie Jack Brabham
3 1959 États-Unis 09/09 Cooper T51 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
4 1960 Argentine 01/10 Cooper T51 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
5 1960 Pays-Bas 04/10 Cooper T53 Drapeau de l'Australie Jack Brabham
6 1960 Belgique 05/10 Cooper T53 Drapeau de l'Australie Jack Brabham
7 1960 France 06/10 Cooper T53 Drapeau de l'Australie Jack Brabham
8 1960 Grande-Bretagne 07/10 Cooper T53 Drapeau de l'Australie Jack Brabham
9 1960 Portugal 08/10 Cooper T53 Drapeau de l'Australie Jack Brabham
10 1962 Monaco 02/09 Cooper T60 Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
11 1966 Mexique 09/09 Cooper T81 Drapeau du Royaume-Uni John Surtees
12 1967 Afrique du Sud 01/11 Cooper T81 Pedro Rodríguez

Résultats en championnat du monde de Formule 1[modifier | modifier le code]

(Le championnat du monde des constructeurs n'est instauré qu'à partir de la saison 1958)

Résultats de l'écurie Cooper Car Company en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés Points inscrits Classement
1953 Cooper Car Company Cooper T20
Cooper T23
Cooper T21
Cooper Special
Bristol 6 en ligne
Alta 4 en ligne
Dunlop Alan Brown
John Barber
Adolfo Schwelm Cruz
Stirling Moss
7 0 -
1955 Cooper Car Company Cooper T40 Bristol 6 en ligne Dunlop Jack Brabham 1 0 -
1957 Cooper Car Company Cooper T43 Bristol 6 en ligne
Climax 4 en ligne
Dunlop
Avon
Roy Salvadori
Jack Brabham
Les Leston
Mike MacDowel
4 0 -
1958 Cooper Car Company Cooper T43
Cooper T44
Cooper T45
Climax 4 en ligne Dunlop Roy Salvadori
Jack Brabham
Jack Fairman
Drapeau du Royaume-Uni Ian Burgess
7 31 3e[Note 2]
1959 Cooper Car Company Cooper T51 Climax 4 en ligne Dunlop Bruce McLaren
Jack Brabham
Drapeau des États-Unis Masten Gregory
Giorgio Scarlatti
8 53 (40 retenus) Champion[Note 3]
1960 Cooper Car Company Cooper T51
Cooper T53
Climax 4 en ligne Dunlop Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
Jack Brabham
Chuck Daigh
Ron Flockhart
9 58 (48 retenus) Champion
1961 Cooper Car Company Cooper T55
Cooper T58
Climax V8 Dunlop Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
Jack Brabham
8 18 (14 retenus) 4e
1962 Cooper Car Company Cooper T55
Cooper T60
Climax V8 Dunlop Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
Drapeau d'Afrique du Sud Tony Maggs
Tim Mayer
9 37 (29 retenus) 3e
1963 Cooper Car Company Cooper T66 Climax V8 Dunlop Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
Drapeau d'Afrique du Sud Tony Maggs
10 26 (25 retenus) 5e
1964 Cooper Car Company Cooper T66
Cooper T73
Climax V8 Dunlop Phil Hill
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
10 16 5e[Note 4]
1965 Cooper Car Company Cooper T55
Cooper T60
Cooper T73
Cooper T77
Climax V8 Dunlop Drapeau de l'Autriche Jochen Rindt
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Bruce McLaren
10 14 5e
1966 Cooper Car Company Cooper T81 Maserati V12 Dunlop Jochen Rindt
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Chris Amon
John Surtees
Drapeau des États-Unis Richie Ginther
Moisés Solana
9 35 (30 retenus) 3e
1967 Cooper Car Company Cooper T81
Cooper T81B
Cooper T86
Maserati V12 Firestone Jochen Rindt
Drapeau du Mexique Pedro Rodríguez
Alan Rees
Richard Attwood
Jacky Ickx
11 28 3e
1968 Cooper Car Company Cooper T81B
Cooper T86
Cooper T86B
Cooper T86C
Maserati V12
BRM V12
Climax 4 en ligne
Alfa Romeo V8
Firestone Ludovico Scarfiotti
Drapeau de la Belgique Lucien Bianchi
Drapeau du Royaume-Uni Brian Redman
Drapeau de la France Johnny Servoz-Gavin
Drapeau du Royaume-Uni Vic Elford
Robin Widdows
12 14 6e


Écuries privées ou semi-privées ayant engagé des châssis Cooper en championnat
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés
1950 Drapeau des États-Unis Horschell Racing Corporation Cooper T12 (en) JAP Dunlop Drapeau des États-Unis Harry Schell 1
1952 Ecurie Richmond Cooper T20 Bristol Dunlop Eric Brandon
Alan Brown
4
1952 Mike Hawthorn Cooper T20 Bristol Dunlop Mike Hawthorn 4
1952 AHM Bryde Cooper T20 Bristol Dunlop Mike Hawthorn
Reg Parnell
2
1952 Ecurie Ecosse Cooper T20 Bristol Dunlop David Murray 1
1953 Ken Wharton Cooper T23 Bristol Dunlop Ken Wharton 5
1953 Bob Gerard Cooper T23 Bristol Dunlop Bob Gerard 2
1953 Ecurie Ecosse Cooper T20 Bristol Dunlop Jimmy Stewart 1
1953 RJ Chase Cooper T23 Bristol Dunlop Alan Brown 1
1953 Atlantic Stable Cooper T24 (it) Alta Dunlop Peter Whitehead 1
1953 Tony Crook Cooper T20 Bristol Dunlop Tony Crook 1
1953 Equipe Anglaise Cooper T23 Bristol Dunlop Alan Brown
Helmut Glockler
1
1953 Rodney Nuckey Cooper T23 Bristol Dunlop Rodney Nuckey 1
1954 Peter Whitehead Cooper T24 (it) Alta Dunlop Peter Whitehead 1
1954 RJ Chase Cooper T23 Bristol Dunlop Alan Brown 1
1954 Gould's Garage Cooper T23 Bristol Dunlop Horace Gould 1
1954 Bob Gerard Cooper T23 Bristol Dunlop Bob Gerard 1
1954 Ecurie Richmond Cooper T23 Bristol Dunlop Eric Brandon
Rodney Nuckey
2
1956 Bob Gerard Cooper T23 Bristol Dunlop Bob Gerard 1
1957 Bob Gerard Cooper T44 Bristol Dunlop Bob Gerard 1
1958 RRC Walker Racing Team Cooper T43
Cooper T45
Climax Dunlop
Continental
Stirling Moss
Maurice Trintignant
Ron Flockhart
8
1959 Écurie Nationale Belge Cooper T51 Climax Dunlop Lucien Bianchi
Alain de Changy
1
1959 Jean Lucienbonnet Cooper T45 Climax Dunlop Jean Lucienbonnet 1
1959 RRC Walker Racing Team Cooper T51 Climax Dunlop Stirling Moss
Maurice Trintignant
6
1959 British Racing Partnership Cooper T51 Climax
Borgward
Dunlop Ivor Bueb
Chris Bristow
2
1959 High Efficiency Motors Cooper T45 Climax
Maserati
Dunlop Roy Salvadori
Jack Fairman
5
1959 B Ecclestone Cooper T43 Climax Dunlop Brian Whitehouse (en) 1
1959 Emeryson Cars Cooper T51 Alta Dunlop Paul Emery 1
1959 Scuderia Centro Sud (en) Cooper T51 Maserati Dunlop Colin Davis
Ian Burgess
Hans Herrmann
Mario de Araujo Cabral
5
1959 Ace Garage Cooper T51 Climax Dunlop Trevor Taylor 1
1959 Equipe Alan Brown Cooper T45 Climax Dunlop Mike Taylor
Peter Ashdown
1
1959 Gilby Engineering Cooper T45 Climax Dunlop Keith Greene 1
1959 United Racing Stable Cooper T51 Climax Dunlop ' Bill Moss 1
1959 RHH Parnell Cooper T45
Cooper T51
Climax Dunlop Tim Parnell
Henry Taylor
1
1959 OSCA Automobili Cooper T43 O.S.C.A. Dunlop Tim Parnell
Alejandro de Tomaso
1
1959 Mike Taylor Cooper T51 Climax Dunlop Drapeau des États-Unis George Constantine 1
1959 Écurie Bleue Cooper T51 Climax Dunlop Drapeau des États-Unis Harry Schell 1
1960 Scuderia Centro Sud (en) Cooper T51 Maserati Dunlop Roberto Bonomi
Carlos Menditéguy
Masten Gregory
Maurice Trintignant
Ian Burgess
Mario de Araujo Cabral
Alfonso Thiele
Wolfgang von Trips
8
1960 Écurie Bleue Cooper T51 Climax Dunlop Harry Schell 1
1960 RRC Walker Racing Team Cooper T51 Climax Dunlop Stirling Moss
Maurice Trintignant
Lance Reventlow
2
1960 Fred Tuck Cars Cooper T51 Climax Dunlop Bruce Halford
Lucien Bianchi
3
1960 High Efficiency Motors Cooper T51 Climax Dunlop Roy Salvadori 2
1960 Yeoman Credit Racing Team Cooper T51 Climax Dunlop Chris Bristow
Tony Brooks
Olivier Gendebien
Henry Taylor
Bruce Halford
Phil Hill
7
1960 Scuderia Castellotti Cooper T51 Castelloti Dunlop Gino Munaron
Giorgio Scarlatti
Giulio Cabianca
4
1960 RHH Parnell Cooper T51 Climax Dunlop Henry Taylor 1
1960 Ecurie Maarsbergen Cooper T51 Climax Dunlop Carel Godin de Beaufort 2
1960 Écurie Nationale Belge Cooper T45 Climax Dunlop Lucien Bianchi 1
1960 Gilby Engineering Cooper T45 Maserati Dunlop Keith Greene 1
1960 CT Atkins Cooper T51 Climax Dunlop Jack Fairman 1
1960 Arthur Owen Cooper T45 Climax Dunlop Arthur Owen 1
1960 Wolfgang Seidel Cooper T45 Climax Dunlop Wolfgang Seidel 1
1960 Scuderia Colonia Cooper T43 Climax Dunlop Piero Drogo 1
1960 Équipe Prideaux Cooper T43 Climax Dunlop Vic Wilson 1
1960 Fred Armbruster Cooper T45 Ferrari Dunlop Pete Lovely 1
1961 Camoradi International (en) Cooper T53 Climax Dunlop Masten Gregory 1
1961 Yeoman Credit Racing Team Cooper T53 Climax Dunlop John Surtees
Roy Salvadori
8
1961 Scuderia Serenissima Cooper T51 Maserati Dunlop Maurice Trintignant 5
1961 H&L Motors Cooper T53 Climax Dunlop Jackie Lewis 4
1961 Scuderia Centro Sud (en) Cooper T51
Cooper T53
Maserati Dunlop Massimo Natili
Lorenzo Bandini
4
1961 Bernard Collomb Cooper T53 Climax Dunlop Bernard Collomb 2
1961 John Campbell-Jones Cooper T51 Climax Dunlop John Campbell-Jones 1
1961 Fred Tuck Cars Cooper T45 Climax Dunlop Jack Fairman
Geoff Duke
2
1961 Pescara Racing Team Cooper T45 Maserati Dunlop Renato Pirocchi 1
1961 Scuderia Sant Ambroeus Cooper T45 Climax Dunlop Alfonso Thiele 1
1961 Mennato Boffa Cooper T45 Climax Dunlop Mennato Boffa 1
1961 Hap Sharp Cooper T53 Climax Dunlop Hap Sharp 1
1961 John M Wyatt III Cooper T53 Climax Dunlop Roger Penske 1
1961 Momo Corporation Cooper T53 Climax Dunlop Walt Hansgen 1
1962 Ecurie Galloise Cooper T53 Climax Dunlop Jackie Lewis 5
1962 Anglo-American Equipe Cooper T59-Aiden Climax Dunlop Ian Burgess 5
1962 Bernard Collomb Cooper T53 Climax Dunlop Bernard Collomb 1
1962 Hap Sharp Cooper T53 Climax Dunlop Hap Sharp 1
1962 Drapeau de la fédération de Rhodésie et Nyassaland John Love Cooper T55 Climax Dunlop Drapeau de la fédération de Rhodésie et Nyassaland John Love 1
1962 Drapeau de la fédération de Rhodésie et Nyassaland Mike Harris Cooper T53 Alfa Romeo Dunlop Drapeau de la fédération de Rhodésie et Nyassaland Mike Harris 1
1963 RRC Walker Racing Team Cooper T60 Climax Dunlop Joakim Bonnier 10
1963 Scuderia Centro Sud (en) Cooper T53
Cooper T60
Maserati
Climax
Dunlop Ernesto Brambilla
Mario de Araujo Cabral
2
1963 Drapeau de la fédération de Rhodésie et Nyassaland John Love Cooper T55 Climax Dunlop Drapeau de la fédération de Rhodésie et Nyassaland John Love 1
1963 Frank Dochnal Cooper T51 Climax Dunlop Frank Dochnal 1
1963 Scuderia Lupini Cooper T51 Maserati Dunlop Trevor Blokdyk 1
1964 RRC Walker Racing Team Cooper T66 Climax Dunlop Joakim Bonnier
Edgar Barth
2
1964 Bob Gerard Racing Cooper T73 Ford-Cosworth Dunlop John Taylor 1
1964 Fabre Urbain Cooper T60 Climax Dunlop Jean-Claude Rudaz 1
1964 Drapeau de Rhodésie John Love Cooper T73 Climax Dunlop Drapeau de Rhodésie John Love 1
1965 Drapeau de Rhodésie John Love Cooper T55 Climax Dunlop Drapeau de Rhodésie John Love 1
1965 Trevor Blokdyk Cooper T59 (en) Ford-Cosworth Dunlop Trevor Blokdyk 1
1965 Lawson Organisation Cooper T51 Ford-Cosworth Dunlop David Clapham 1
1965 Alex Blignaut Cooper T55 Ford-Cosworth Dunlop Alex Blignaut 1
1965 Bob Gerard Racing Cooper T73 Climax
Ford-Cosworth
Dunlop John Rhodes
Alan Rollinson
1
1966 RRC Walker Racing Team Cooper T81 Maserati Dunlop Joseph Siffert 7
1966 Joakim Bonnier Racing Team Cooper T81 Maserati Firestone Joakim Bonnier 7
1966 Guy Ligier Cooper T81 Maserati Dunlop Guy Ligier 6
1966 J.A. Pearce Engineering Ltd Cooper T73 Ferrari Dunlop Chris Lawrence 2
1967 Rob Walker / Jack Durlacher Racing Team Cooper T81 Maserati Firestone Joseph Siffert 11
1967 Joakim Bonnier Racing Team Cooper T81 Maserati Firestone Joakim Bonnier 8
1967 Drapeau de Rhodésie John Love Cooper T79 Climax Firestone Drapeau de Rhodésie John Love 1
1967 Guy Ligier Cooper T81 Maserati Firestone Guy Ligier 2
1967 Charles Vögele Racing Cooper T77 ATS Goodyear Silvio Moser 1
1967 Tom Jones Cooper T82 Climax ? Tom Jones 1
1968 Rob Walker / Jack Durlacher Racing Team Cooper T81 Maserati Firestone Joseph Siffert 1
1968 Joakim Bonnier Racing Team Cooper T81 Maserati Firestone Joakim Bonnier 1
1968 John Love Cooper T79 Climax Firestone Basil van Rooyen 1
1968 Scuderia Scribante Cooper T55 Climax Firestone Tony Jefferies 1
1968 Tom Jones Cooper T86 (en) Maserati Goodyear Tom Jones 1
1969 Antique Automobiles Cooper T86B (en) Maserati Goodyear Vic Elford 1
1969 Falken Racing Cooper T86B (en) Maserati Goodyear Tony Lanfranchi 1

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ce tableau ne tient pas compte de la victoire de Stirling Moss au Grand Prix d'Argentine 1958 ni de celle de Maurice Trintignant au Grand Prix de Monaco 1958, toutes deux acquises sur des Cooper-Climax engagées par l'écurie Rob Walker Racing Team.
  2. Le classement de l'époque attribue des points à une association constructeur-moteur. L'écurie Cooper Car Company inscrit 11 points, auxquels s'ajoutent les 20 points marqués par l'écurie Rob Walker Racing Team, qui utilise les mêmes châssis et moteurs que l'écurie officielle.
  3. Le classement de l'époque attribue des points à une association constructeur-moteur. L'écurie Cooper Car Company inscrit 17 points, auxquels s'ajoutent les 36 points marqués par l'écurie Rob Walker Racing Team, qui utilise les mêmes châssis et moteurs que l'écurie officielle.
  4. Le classement de l'époque attribue des points à une association constructeur-moteur. L'écurie Cooper Car Company inscrit 14 points, auxquels s'ajoutent les 2 points marqués par l'écurie Rob Walker Racing Team, qui utilise les mêmes châssis et moteurs que l'écurie officielle.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Cooper 500
  2. Gérard Gamand, « L'histoire de Coventry Climax », Revue Autodiva, no 32,‎ .

Lien externe[modifier | modifier le code]

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