Tyrrell Racing

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Tyrrell Racing
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Discipline Formule Junior
Formule 3
Formule 2
Formule 1
Localisation Drapeau du Royaume-Uni Ockham, Surrey, Royaume-Uni
Dirigeants et pilotes
Président Drapeau du Royaume-Uni Ken Tyrrell
Directeur Drapeau du Royaume-Uni Ken Tyrrell
Drapeau du Royaume-Uni Harvey Postlethwaite
Directeur technique Drapeau du Royaume-Uni Derek Gardner
Drapeau du Royaume-Uni Maurice Phillippe
Drapeau du Royaume-Uni Harvey Postlethwaite
Drapeau du Royaume-Uni George Ryton
Drapeau du Royaume-Uni Mike Coughlan
Pilotes Drapeau du Royaume-Uni Jackie Stewart
Drapeau de la France François Cevert
Drapeau d'Afrique du Sud Jody Scheckter
Drapeau de la France Patrick Depailler
Drapeau de l'Italie Michele Alboreto
Caractéristiques techniques
Châssis Matra, March, Tyrrell
Moteurs Ford-Cosworth
Renault
Honda
Ilmor
Yamaha
Pneumatiques Dunlop, Goodyear, Firestone, Avon, Michelin, Pirelli
Résultats
Début Grand Prix du Canada 1970
Dernière course Grand Prix du Japon 1998
Courses disputées 430
Points marqués 621
Titres constructeurs 1 (1971)
Titres pilotes 2 (1971 et 1973)
Victoires 23
Podiums 77
Pole positions 14
Meilleurs tours en course 20

Le Tyrrell Racing (ou la Tyrrell Racing Organisation) est une ancienne écurie britannique de sport automobile, fondée en par Ken Tyrrell. Présente en Formule 1 de 1968 (d'abord avec Matra, puis à partir de 1970 en tant que constructeur) à 1998, elle a connu son heure de gloire avec les trois titres mondiaux de Jackie Stewart. Elle est aussi connue pour avoir engagé la P34, l'unique monoplace à six roues ayant couru en F1, et avoir offert au moteur Cosworth DFV sa 155e et dernière victoire en F1.

Historique[modifier | modifier le code]

Origines et débuts[modifier | modifier le code]

La 003, modèle avec lequel Jackie Stewart remporta le championnat du monde de Formule 1 en 1971

L'écurie Tyrrell a été fondée par Ken Tyrrell, un pilote de niveau modeste des années 1950. Comprenant rapidement qu'il est plus doué pour organiser une équipe de course que pour tenir un volant, il fonde en 1960 la Tyrrell Racing Organisation. Engagée dans les championnats de Formule Junior puis de Formule 3, la TRO permet en 1964 à Jackie Stewart de devenir champion de Grande-Bretagne de F3 au volant d'une Cooper. L'écurie passe, en 1965, au championnat d'Europe de Formule 2. C'est là que Ken Tyrrell se lie avec les dirigeants de Matra. À partir de 1966, Tyrrell engage des Matra F2, et décroche le titre en 1967 avec le pilote belge Jacky Ickx.

Naturellement, l'association Matra-Tyrrell se poursuit en 1968 lorsque les deux firmes décident de s'attaquer au championnat du monde de Formule 1. L'écurie Tyrrell prend alors le nom de Matra International, afin de la différencier de l'équipe officielle Matra basée en France. Dès 1968, la Matra-Ford pilotée par Stewart s'affirme comme l'une des meilleures voitures du plateau. Le pilote écossais termine la saison vice-champion derrière Graham Hill sur Lotus. Stewart et Tyrrell prennent leur revanche l'année suivante : Stewart remporte le titre mondial des pilotes tandis que Matra décroche celui des constructeurs. En 1969, Matra avait décidé de mettre en sommeil son équipe officielle et de concentrer tous ses efforts sur l'équipe Tyrrell (ou Matra International pour respecter la terminologie exacte). Pourtant, cette saison 1969 couronnée de succès sonne le glas de l'association Matra-Tyrrell. Matra, pour la saison 1970, exige en effet de Tyrrell qu'il troque son moteur V8 Ford-Cosworth pour le moteur V12 Matra Sports. Peu convaincus par le potentiel du moteur français après des essais réalisés en fin de saison, Tyrrell et Stewart décident donc de quitter le giron Matra et se tournent in-extrémis vers le nouveau constructeur March. Malgré une victoire de Stewart en début de saison, Tyrrell est rapidement convaincu des faiblesses de ce châssis. Aussi prend-il la décision, au printemps 1970, de devenir constructeur à part entière et de concevoir sa propre Formule 1. La Tyrrell 001, première voiture de la marque, fait ses débuts à la fin de 1970 et signe d'emblée des performances encourageantes.

Les grandes années Tyrrell[modifier | modifier le code]

La 006 (1972-1974) de Jackie Stewart

L'équipe Tyrrell concrétise les prometteuses performances de sa nouvelle voiture dès la saison 1971. Dominateur, Jackie Stewart remporte son deuxième titre mondial. C'est également le deuxième titre de l'écurie Tyrrell, mais le premier en tant que constructeur. Le triomphe de Tyrrell est complété par la première victoire en Grand Prix du jeune pilote français François Cevert, à l'origine imposé par Elf, principal sponsor de l'écurie, mais qui par son charme et son talent est rapidement devenu la coqueluche de l'équipe et surtout le solide lieutenant de son chef de file Jackie Stewart.

La 007 (1974-1976) de Jody Scheckter

Après une saison 1972 en léger recul (avec tout de même 4 victoires pour Stewart, et la place de vice-champion du monde), Tyrrell retrouve toute sa superbe en 1973, avec une implacable domination du pilote britannique, qui décroche son troisième titre mondial. Mais le succès est terni en fin d'année par l'accident mortel de Cevert, à Watkins Glen, le circuit de son premier succès en F1. Cevert était appelé à devenir le nouveau leader de l'équipe, Stewart ayant averti Tyrrell en cours d'année de sa décision de mettre un terme à sa carrière.

En 1974, avec un inédit duo de pilotes inexpérimentés composé du bouillant Sud-Africain Jody Scheckter et du Français Patrick Depailler, l'écurie Tyrrell réalise une saison au-delà de toutes les espérances puisque Scheckter remporte deux victoires et termine à la troisième place finale du classement général, après avoir longtemps fait figure de champion du monde potentiel. Mais la saison 1975 est plus délicate, malgré une nouvelle victoire de Scheckter.

6 roues, déclin et tricherie[modifier | modifier le code]

Jody Scheckter au volant de la Tyrrell-Ford P34 en 1976

Désormais dépassée par les écuries McLaren, Brabham et Ferrari, l'équipe Tyrrell tente de redorer son blason en proposant une solution technique absolument révolutionnaire. Début 1976, l'équipe Tyrrell présente ainsi la Tyrrell P34, dont la caractéristique principale est de posséder 6 roues (2 roues classiques à l'arrière, et 4 roulettes à l'avant), afin de lui garantir en théorie une adhérence supérieure à la concurrence. Malgré des résultats honorables au cours de ses deux saisons d'activité (1976 et 1977), la "6 roues" ne sera pourtant jamais l'arme absolue tant espérée par son créateur Derek Gardner. En 1976, la P34 signe un sensationnel doublé (Scheckter devant Depailler) au GP de Suède, mais en 1977, les performances sont en chute libre. Goodyear refusant de continuer à concevoir des pneus spécialement pour Tyrrell (les 4 roues avant de la P34 sont plus petites que celles de la concurrence) l'écurie décide de stopper le projet.

La 008 de 1978
La 011 de 1983

En 1978, Tyrrell renoue avec le succès grâce à la victoire de Depailler au GP de Monaco. Mais cette performance ne suffit pas à dissimuler le déclin de l'équipe, qui bénéficie d'un budget de plus en plus étriqué et qui n'est pas en mesure de suivre les révolutions techniques de l'effet de sol à partir de 1978, et de la motorisation turbo à partir du début des années 1980. Après des saisons 1979, 1980 et 1981 anonymes, Tyrrell retrouve des couleurs avec le jeune italien Michele Alboreto. Handicapé la majeure partie de l'année par la faible puissance de son V8 Ford-Cosworth atmosphérique, l'Italien met à profit l'agilité de son moteur sur les sinueux tracés urbains. Il s'impose ainsi dans les rues de Las Vegas en 1982 et dans celles de Detroit en 1983. Il s'agit des dernières victoires de Tyrrell en Formule 1.

En 1984, devenue la seule équipe équipée d'un moteur atmosphérique, Tyrrell entend bien rééditer ses coups d'éclat de 1982 et 1983. Pour cela, et en l'absence d'Alboreto parti chez Ferrari, elle peut compter sur les prometteurs débutants Stefan Bellof et Martin Brundle. À défaut de victoire, le podium de Bellof à Monaco ainsi que la deuxième place de Brundle à Detroit concrétisent en partie les espoirs de l'équipe. Mais à la mi-saison, convaincue de tricherie, Tyrrell est exclue du championnat du monde, et ses résultats du début d'année annulés : Tyrrell faisait partir ses voitures en dessous du poids légal, puis les lestait en fin de course avec des billes de plomb injectées dans le réservoir lors d'un simulacre de ravitaillement en eau du système de freinage; les monoplaces passaient ainsi avec succès le contrôle technique d'après course. À l'époque, les ravitaillements en essence étaient interdits, et ces arrêts pour ravitaillement en eau intriguèrent les commissaires du GP de Detroit, où les Tyrrell à moteur atmosphérique furent aussi performantes que les voitures turbo. Henri Mosson et Gabriele Cadringher, qui firent entièrement démonter les Tyrrell à la fin du GP, et qui inspectèrent les réservoirs « à eau » mirent au jour grâce à ce contrôle la supercherie, qui engendra l'exclusion de l'écurie Tyrrell du championnat de F1 1984 et l'annulation de ses résultats, malgré une procédure en appel de Ken Tyrrell[1].

La fin de Tyrrell Racing[modifier | modifier le code]

Mika Salo sur Tyrrell 023 au GP de Grande-Bretagne 1995

De retour sur les grilles en 1986, bien que disposant d'une fourniture moteur par Renault (de mi-1985 à fin 1986) Tyrrell ne retrouvera jamais les sommets, malgré quelques coups d'éclat ponctuels. À la fin des années 1980, l'arrivée de l'expérimenté et brillant ingénieur gallois Harvey Postlethwaite permet à l'équipe de redorer son blason, malgré un criant manque de moyens financiers. Signe du déclin de l'équipe, Ken Tyrrell est obligé de faire appel à des pilotes payants. Cette politique n'exclut pas la possibilité de dénicher la perle rare, comme Jean Alesi au cours de la saison 1989. Ce dernier réalise une brillante saison 1990, avec deux deuxièmes places à Phoenix (sur la Tyrrell 018) et à Monaco au volant de la nouvelle Tyrrell 019. Cette monoplace, conçue par Harvey Postlethwaite et l'aérodynamicien français Jean-Claude Migeot se distingue par une aérodynamique très travaillée, et notamment un museau surélevé qui lancera une mode dont s'inspirent encore les F1 aujourd'hui.

Avec l'appui de Honda, Tyrrell semble en mesure de confirmer son redressement en 1991, mais ce retour en forme ne durera pas. Bien que Stefano Modena signe de bons résultats (podium au Canada, qualification en première ligne à Monaco), le budget trop étriqué continue de se faire ressentir douloureusement et les voitures retombent rapidement en fond de grille. En fin de saison, Stefano Modena part chez Jordan, Harvey Postlethwaite rejoint Ferrari et Satoru Nakajima prend sa retraite ; Tyrrell perd également son motoriste Honda et son sponsor principal.

Tyrrell entame 1992 avec une voiture vierge de tout sponsor et un moteur Ilmor LH10. Les monoplaces, simples évolutions de celles de la saison précédente, sont confiées aux pilotes payants Olivier Grouillard et Andrea De Cesaris. Seul l'Italien inscrit des points, lors du Grand Prix du Canada, ce qui permet à Tyrrell de se classer sixième du championnat, avec 8 points. En 1993, Yamaha fournit les moteurs en échange de la titularisation du Japonais Ukyo Katayama, la deuxième voiture restant aux mains d'Andrea de Cesaris. Le bloc Yamaha OX10A rend 90 chevaux au moteur Renault de Williams. Tyrrell termine la saison sans avoir marqué de points, deux dixièmes places constituant ses meilleurs résultats.

Toranosuke Takagi au GP d'Espagne 1998

Pour 1994, Ukyo Katayama est conservé tout comme le moteur japonais tandis que le pilote britannique Mark Blundell rejoint l'écurie. Ce dernier réussit l'exploit de monter sur le podium, lors du Grand Prix d'Espagne, le dernier de l'écurie. Tyrrell termine septième du championnat avec 13 points.

En 1997, Mika Salo marque les derniers points de l'écurie. Après avoir rejeté plusieurs offres (courant 1997, on a notamment parlé d'un possible rachat par l'ancien pilote japonais Satoru Nakajima, promu un temps au poste de directeur sportif), Ken Tyrrell accepte, en , de vendre l'écurie au groupe British American Tobacco et abandonne la direction de l'écurie à l'homme d'affaires Craig Pollock (alors surtout connu pour être le manager de Jacques Villeneuve). Après une ultime saison sous le nom Tyrrell, l'équipe disparait fin 1998 pour céder la place à la nouvelle écurie British American Racing.

Résultats en championnat du monde de Formule 1[modifier | modifier le code]

Résultats de l'écurie Tyrrell Racing en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés Pole positions Meilleurs tours Victoires Points inscrits Classement
1970 Tyrrell Racing Organisation March 701
Tyrrell 001
Ford-Cosworth V8 Dunlop Drapeau du Royaume-Uni Jackie Stewart
Drapeau de la France Johnny Servoz-Gavin
Drapeau de la France François Cevert
10 3 0 0 0 Non classé
1971 Elf Team Tyrrell Tyrrell 001
Tyrrell 002
Tyrrell 003
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Jackie Stewart
Drapeau de la France François Cevert
Drapeau des États-Unis Peter Revson
11 6 4 7 73 Champion
1972 Elf Team Tyrrell Tyrrell 002
Tyrrell 003
Tyrrell 004
Tyrrell 005
Tyrrell 006
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Jackie Stewart
Drapeau de la France François Cevert
Drapeau de la France Patrick Depailler
12 2 4 4 51 2e
1973 Elf Team Tyrrell Tyrrell 005
Tyrrell 006
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Jackie Stewart
Drapeau de la France François Cevert
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Chris Amon
14 3 2 5 86 2e
1974 Elf Team Tyrrell Tyrrell 005
Tyrrell 006
Tyrrell 007
Ford-Cosworth V8 Goodyear Jody Scheckter
Drapeau de la France Patrick Depailler
15 1 3 2 52 3e
1975 Elf Team Tyrrell Tyrrell 007 Ford-Cosworth V8 Goodyear Jody Scheckter
Drapeau de la France Patrick Depailler
Drapeau de la France Jean-Pierre Jabouille
Drapeau de la France Michel Leclère
14 0 1 1 25 5e
1976 Elf Team Tyrrell Tyrrell 007
Tyrrell P34
Ford-Cosworth V8 Goodyear Jody Scheckter
Drapeau de la France Patrick Depailler
16 1 2 1 71 3e
1977 Elf Team Tyrrell Tyrrell P34 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de la Suède Ronnie Peterson
Drapeau de la France Patrick Depailler
17 0 1 0 27 5e
1978 Elf Team Tyrrell Tyrrell 008 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de la France Didier Pironi
Drapeau de la France Patrick Depailler
16 0 0 1 38 4e
1979 Team Tyrrell
Candy Tyrrell Team
Tyrrell 009 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de la France Didier Pironi
Drapeau de la France Jean-Pierre Jarier
Drapeau du Royaume-Uni Geoff Lees
Drapeau de l'Irlande Derek Daly
15 0 0 0 28 5e
1980 Candy Tyrrell Team Tyrrell 009
Tyrrell 010
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de la France Jean-Pierre Jarier
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mike Thackwell
Drapeau de l'Irlande Derek Daly
14 0 0 0 12 6e
1981 Tyrrell Racing Team Tyrrell 010
Tyrrell 011
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau des États-Unis Eddie Cheever
Drapeau des États-Unis Kevin Cogan
Drapeau de l'Italie Michele Alboreto
Drapeau de l'Argentine Ricardo Zunino
15 0 0 0 10 8e
1982 Team Tyrrell Tyrrell 011 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de l'Italie Michele Alboreto
Drapeau de la Suède Slim Borgudd
Drapeau du Royaume-Uni Brian Henton
16 0 2 1 25 6e
1983 Benetton Tyrrell Team Tyrrell 011
Tyrrell 012
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de l'Italie Michele Alboreto
Drapeau des États-Unis Danny Sullivan
15 0 0 1 12 7e
1984 Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 012 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Martin Brundle
Drapeau de l'Allemagne Stefan Bellof
Drapeau de la Suède Stefan Johansson
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mike Thackwell
12 0 0 0 0 Disqualifié
1985 Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 012
Tyrrell 014
Ford-Cosworth V8
Renault V6 turbo
Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Martin Brundle
Drapeau de l'Allemagne Stefan Bellof
Drapeau de la Suède Stefan Johansson
Drapeau de la France Philippe Streiff
Drapeau de l'Italie Ivan Capelli
16 0 0 0 7 9e
1986 Data General Team Tyrrell Tyrrell 014
Tyrrell 015
Renault V6 turbo Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Martin Brundle
Drapeau de la France Philippe Streiff
16 0 0 0 11 7e
1987 Data General Team Tyrrell Tyrrell DG016 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Jonathan Palmer
Drapeau de la France Philippe Streiff
16 0 0 0 11 6e
1988 Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 017 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Jonathan Palmer
Drapeau du Royaume-Uni Julian Bailey
15 0 0 0 5 8e
1989 Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 017B
Tyrrell 018
Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Jonathan Palmer
Drapeau du Royaume-Uni Johnny Herbert
Drapeau de la France Jean Alesi
Drapeau de l'Italie Michele Alboreto
16 0 1 0 16 5e
1990 Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 018
Tyrrell 019
Ford-Cosworth V8 Pirelli Drapeau de la France Jean Alesi
Drapeau du Japon Satoru Nakajima
16 0 0 0 16 5e
1991 Braun Tyrrell Honda Tyrrell 020 Honda V10 Pirelli Drapeau de l'Italie Stefano Modena
Drapeau du Japon Satoru Nakajima
16 0 0 0 12 6e
1992 Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 020B Ilmor V10 Goodyear Drapeau de l'Italie Andrea de Cesaris
Drapeau de la France Olivier Grouillard
16 0 0 0 8 6e
1993 Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 020C
Tyrrell 021
Yamaha V10 Goodyear Drapeau de l'Italie Andrea de Cesaris
Drapeau du Japon Ukyo Katayama
16 0 0 0 0 Non classé
1994 Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 022 Yamaha V10 Goodyear Drapeau du Royaume-Uni Mark Blundell
Drapeau du Japon Ukyo Katayama
16 0 0 0 13 7e
1995 Nokia Tyrrell Yamaha Tyrrell 023 Yamaha V10 Goodyear Drapeau de la Finlande Mika Salo
Drapeau du Japon Ukyo Katayama
Drapeau de l'Italie Gabriele Tarquini
17 0 0 0 5 8e
1996 Tyrrell Yamaha Tyrrell 024 Yamaha V10 Goodyear Drapeau de la Finlande Mika Salo
Drapeau du Japon Ukyo Katayama
16 0 0 0 5 8e
1997 PIAA Tyrrell Tyrrell 025 Ford-Cosworth V8 Goodyear Drapeau de la Finlande Mika Salo
Drapeau des Pays-Bas Jos Verstappen
17 0 0 0 2 10e
1998 PIAA Tyrrell Tyrrell 026 Ford-Cosworth V10 Goodyear Drapeau du Japon Toranosuke Takagi
Drapeau du Brésil Ricardo Rosset
16 0 0 0 0 Non classé


Écuries privées ou semi-privées ayant engagé des châssis Tyrrell en championnat
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés
1973 Blignaut Lucky Strike Racing Tyrrell 004 Ford-Cosworth Goodyear Eddie Keizan 1
1974 Blignaut Embassy Racing SA Tyrrell 004 Ford-Cosworth Firestone Eddie Keizan 1
1975 Lexington Racing Tyrrell 007 Ford-Cosworth Goodyear Ian Scheckter 1
1976 Lexington Racing Tyrrell 007 Ford-Cosworth Goodyear Ian Scheckter 1
1976 Scuderia Gulf Rondini Tyrrell 007 Ford-Cosworth Goodyear Alessandro Pesenti-Rossi 4
1976 ÖASC Racing Team Tyrrell 007 Ford-Cosworth Goodyear Otto Stuppacher 3
1976 Heroes Racing Tyrrell 007 Ford-Cosworth Bridgestone Kazuyoshi Hoshino 1
1977 Meiritsu Racing Team Tyrrell 007 Ford-Cosworth Dunlop Kunimitsu Takahashi 1

Résultats en championnat d'Europe de Formule 2[modifier | modifier le code]

Résultats de l'écurie Tyrrell Racing en championnat d'Europe de Formule 2
Saison Écurie Châssis Moteur Pneus Pilotes Grands Prix disputés Pole positions Victoires
1967 Drapeau du Royaume-Uni Matra International Matra MS5
Matra MS7
Ford-Cosworth FVA 1.6 L4 Dunlop Drapeau du Royaume-Uni Jackie Stewart
Drapeau de la Belgique Jacky Ickx
Drapeau de la France Jean-Pierre Jaussaud
10 1 3
1968 Drapeau du Royaume-Uni Matra International Matra MS7 Ford-Cosworth FVA 1.6 L4 ? Drapeau du Royaume-Uni Jackie Stewart 1 0 0
1969 Drapeau du Royaume-Uni Matra International Matra MS7 Ford-Cosworth FVA 1.6 L4 ? Drapeau du Royaume-Uni Jackie Stewart
Johnny Servoz-Gavin
Jean-Pierre Beltoise
Claudio Francisci
7 1 3

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gilles Gaignault, « Ken Tyrell, le marchand de bois est passé (deuxième commentaire) », sur memoiresdestands.hautetfort.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]