Bouër

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Bouër
Bouër
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement Mamers
Intercommunalité CC du Pays de l'Huisne Sarthoise
Maire
Mandat
Serge Auger
2022-2026
Code postal 72390
Code commune 72041
Démographie
Gentilé Bouëriens
Population
municipale
350 hab. (2021 en augmentation de 9,03 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 04′ 55″ nord, 0° 37′ 49″ est
Altitude Min. 85 m
Max. 192 m
Superficie 12,00 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Ferté-Bernard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-Bernard
Législatives 5e circonscription de la Sarthe
Localisation
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Bouër
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Bouër
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Bouër
Liens
Site web https://www.intramuros.org/bouer

Bouër est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 350 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Le village est situé entre La Ferté-Bernard et Connerré, et est essentiellement agricole, avec quelques artisans[1].

Bien que située dans la région naturelle du Perche sarthois, la commune faisait partie de la province historique du Maine[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Bouër
Saint-Maixent
Bouër
Le Luart Lavaré


Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Luart à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 686,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bouër est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,4 %), forêts (25,2 %), prairies (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), zones urbanisées (0,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • La Salle.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 149, alors qu'il était de 140 en 2013 et de 117 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84,2 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 10,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bouër en 2018 en comparaison avec celle de la Sarthe et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5 %) supérieure à celle du département (4,7 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,5 % en 2013), contre 64,6 % pour la Sarthe et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Bouër en 2018.
Typologie Bouër[I 1] Sarthe[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 84,2 86,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5 4,7 9,7
Logements vacants (en %) 10,8 9,2 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Boeria (1073), Bouer (1313), Bohier (1318)[15], Bouair (1793), Bouër (1801)[16].

Du latin bos, bovis (« bovin »), accompagné du suffixe –aria ou du latin bovaria , « étable à bœufs » puis « petite ferme »[17].

Le gentilé est Bouërien.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une branche la maison de Tucé a été à la tête de la seigneurie de Bouër du XIVe au XVIIe siècle. La seigneurie de Bouër s'étendait aussi sur la localité voisine de Dollon.

XVe et XVIe siècles[modifier | modifier le code]

En 1486, le seigneur de la Salle, fief de la paroisse de Bouër est Jean Sarrazin[18].

En 1531, le seigneur de Bouër était Michel Chevalier[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Mamers du département de la Sarthe.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Tuffé[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de La Ferté-Bernard

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Sarthe.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Bouër est membre de la communauté de communes du Pays de l'Huisne Sarthoise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1892 1903 Marin Coudray    
1903 1911 Adolphe Lesourd    
1911 1933 Armand Bezard    
1933 1947 Louis Chéneau    
1947 1977 Pierre Moreau[Note 4]    
1977 1983 André Pigal[19]    
1983 2006 Maurice Moulin[Note 4]    
2006 mars 2008 Claude Laderrière    
mars 2008 automne 2022 Jeannine Vendôme[1] SE Coordinatrice de chantiers dans le bâtiment retraitée
Démissionnaire
octobre 2022[20] En cours
(au 16 décembre 2022)
Serge Auger   Retraité

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

En 2020, Bouër ne comple plus d’école ou de commerces[1].

Population et société[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 350 habitants[Note 5], en augmentation de 9,03 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
339333329388388395401387390
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
368403381352352348382364362
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
393389366340326349334322277
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
250239204177185179225238310
2015 2020 2021 - - - - - -
321349350------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie associative[modifier | modifier le code]

L’association Bouër loisirs organise au moins trois événements dans l’année[1].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre.
  • L'église Saint-Pierre est inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1927[24]. Elle abrite des œuvres pour partie classées à titre d'objets[25] :
    • le retable du tableau saint Simon, classé en 1976 et restauré en 2013 ;
    • la porte de la sacristie datant de 1604, classée en 1976 ;
    • un confessionnal datant de la fin du XVIIe ou début du XVIIIe siècle, restauré en 2014 ;
    • des stalles du XVIIIe siècle ;
    • banc d'œuvre datant de 1830 ;
  • mobilier de la sacristie du XVIIIe siècle ;
L'église Saint-Pierre est ouverte lors des Journées du patrimoine en visite libre. Quelques visites de l'église sont organisées par le Perche sarthois.
  • Château et domaine de Courgeon : Le dernier propriétaire du château de Courgeon était Charles Le Motheux du Plessis. Vers 1900-1903, cette propriété d'une superficie d'environ 120 hectares a été démantelée, le château a été démoli, les fermes, terres et bois ont été vendus.
    Les portes, fenêtres, cheminées, faîte de toit du château ont servi à la construction de la maison située près de la gare, il ne reste aujourd'hui comme vestige que la lucarne du 1er étage.
    Beaucoup de modifications ont été opérées sur les bâtiments du domaine de Courgeon depuis 1830 : l'ancienne grange a été transformée en maison d'habitation de la ferme, un bâtiment a été construit entre 1830 et 1900 à usage d'étable, d'écurie et de hangar pour la ferme ainsi qu'une pièce habitable pour le château; d'autres hangars et bâtiments ainsi qu'une maison d'habitation, un fournil et une étable ont été construites bien après le démantèlement du domaine de 1900-1903
    [réf. nécessaire].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. a et b Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Municipales 2020. Bouër : Jeannine Vendôme vise un 3e mandat : La maire sortante est candidate à sa succession », Ouest-France - Le Maine libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 478
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Bouër et Le Luart », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Le Luart », sur la commune du Luart - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Le Luart », sur la commune du Luart - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Ferté-Bernard », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, Tome 3.
  16. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Stéphane Gendron, Animaux et noms de lieux, Éditions Errance, , p. 144.
  18. Archives départementales d'Eure-et-Loir, no 2767.
  19. « Monsieur André Pigal », sur avis-de-deces.ouest-france.fr, (consulté le ).
  20. « Bouër. La commune a un nouveau maire », Ouest-France - Le Maine libre,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Serge Auger est élu au conseil municipal de Bouër en 2020 ».
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Église », notice no PA00109690, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Œuvres mobilières à Bouër », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.