Barbe (martyre)
Barbe | |
![]() Sainte Barbe, église Saint-Nicolas de L'Hôpital (Moselle) | |
Sainte | |
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Décès | 308 Nicomédie |
Vénérée à | Cathédrale de Rieti, Cathédrale Saint-Vladimir (Kiev) |
Fête | 4 décembre |
Attributs | tour, palme du martyr, ciboire surmonté d'une hostie. |
Sainte patronne | architectes, géologues, pompiers, mineurs, ingénieurs des mines, artilleurs, sapeurs, canonniers, artificiers, chimistes, démineurs, génie militaire, artillerie, mathématiciens, pétroliers |
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Barbe ou Barbara ou Barbare[1] (en grec et en latin) est une sainte fêtée le 4 décembre par les orthodoxes et les catholiques[2],[3] sous le nom de sainte Barbe.
Sommaire
Hagiographie[modifier | modifier le code]
Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle en Bithynie (au nord-ouest de l'Anatolie) sous le règne de l’empereur Maximien. Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen d'origine phénicienne.
Selon la légende, son père décide de la marier à un homme de son choix ; elle refuse et décide de se consacrer au Christ. Pour la punir, son père l’enferme dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduit dans la tour et la baptise[4]. Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprend qu’elle a percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle est chrétienne. Furieux, le père met le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir mais un berger découvre sa cachette et avertit son père.
Ce dernier la traîne devant le gouverneur romain de la province, qui la condamne au supplice. Comme la jeune fille refuse d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonne au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Elle est d'abord torturée : on lui brûle certaines parties du corps et on lui arrache les seins. Mais elle refuse toujours d'abjurer sa foi. Dioscore la décapite mais est aussitôt châtié par le Ciel : il meurt frappé par la foudre. Quant au berger qui l'a dénoncée, il est changé en pierre et ses moutons en sauterelles.
Quand les chrétiens viennent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant ni utiliser son prénom païen ni se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne peuvent en parler que comme « la jeune femme barbare », d'où le nom de sainte Barbara qui lui est donné.
Attributs[modifier | modifier le code]

Sainte Barbe est généralement représentée en jeune fille, avec la palme de martyre, elle peut porter une couronne, un livre. Une tour à trois fenêtres (en référence à son adoration de la Trinité), un éclair constituent également d'autres de ses attributs. Elle peut également porter une plume de paon, symbole d'éternité, ou fouler à ses pieds son père qui est aussi son persécuteur.
Sainte Barbe est aussi représentée avec un ciboire surmonté d'une hostie, d'un rocher qui s'entrouvre pour la mettre à l'abri et avec un canon au projectile balistique (pour associer les canonniers) [pas clair][5].
Elle est représentée depuis le VIIe siècle.[réf. nécessaire]
Sainte Barbe est souvent associée à trois autres saintes ayant fait vœu de chasteté : sainte Catherine, sainte Marguerite et sainte Geneviève. C'est le cas pour l'autel des Vierges de l'église Notre-Dame de Croaz Batz de Roscoff (Finistère) présentant une statue de sainte Barbe accompagnée de celles de sainte Catherine et de sainte Geneviève.
Lopérec : statue de sainte Barbe (bois polychrome, XVIe siècle)
Iconographie[modifier | modifier le code]
Son iconographie illustre les scènes les plus populaires de sa tradition :
- Son emprisonnement par son père dans une tour.
- Sa fuite à travers un rocher qui s’entrouvre pour lui laisser le passage.
- Le châtiment du berger qui avait dénoncé sa retraite.
- Son martyre (comme à la chapelle Notre-Dame de Lannelec).
Enluminures[modifier | modifier le code]
- Vignette tirée du bréviaire d’Éléonore du Portugal (vers 1500-1510), par le Maître de l'ancien livre de prières de Maximilien Ier, représente sainte Barbe, assise, un livre ouvert sur ses genoux.
Peintures[modifier | modifier le code]
Icônes, peintures[modifier | modifier le code]

v. 1564, Véronèse.
- Cosimo Rosselli, Sainte Barbe, saint Jean-Baptiste et saint Paul (1468), galerie des Offices, Florence.
- Hans Memling, La Vierge à l'Enfant avec sainte Barbe et sainte Catherine d'Alexandrie (1479), Metropolitan Museum of Art, New York.
- Jan van Eyck, Sainte Barbe (1437), musée royal des beaux-arts d'Anvers.
- Lucas Cranach l'Ancien, La Vierge à l'Enfant avec sainte Catherine, sainte Dorothée et sainte Barbe, musée des beaux-arts de Budapest.
- Robert Campin, Sainte Barbe (1438), musée du Prado, Madrid.
- Lorenzo Lotto, Scènes de la vie de sainte Barbe (1524) à la chapelle Suardi.
- Véronèse, La Sainte Famille avec sainte Barbe et le petit saint Jean (v. 1564), musée des Offices à Florence.
Peintures murales[modifier | modifier le code]
- L’église romane de Savigny (Manche) a été enrichie au XIVe siècle d’un cycle de sainte Barbe sous formes de peintures murales occupant le plein des arcades du XIIe siècle.
- L'histoire de sainte Barbe est peinte dans une des lunettes de la salle des saints des appartements Borgia, au Vatican. Cette fresque est de Pinturicchio (XVe siècle).
- L'église Sainte-Catherine de Forêt-Village (commune de Trooz en Belgique) est ornée de peintures à la détrempe racontant le martyre de sainte Barbe (1540-1560 - école du Condroz).
Sculptures[modifier | modifier le code]
Les statues de sainte Barbe sont nombreuses dans les églises et les chapelles.
- La statue de sainte Barbe dans l'église Saint-Pierre de Plouyé (Finistère)
- Sainte Barbe de l'église Saint-Roch de Paris
- Sainte Barbe, œuvre en pierre datée du XVIe siècle, chapelle nord de l’église Notre-Dame de Savigny (Manche)
- statue de la sainte dans l'église de Pruillé-le-Chétif (Sarthe) datant du XVIIIe siècle
- statue de la sainte avec sa tour, église de Ploudiry (Finistère)
- statue de la sainte avec sa tour et tenant une palme, bois doré, 1re moitié du XVIIe siècle dans l'église Saint-Martin de Hermalle-sous-Huy
- statue en pierre polychrome avec sa tour, palme du martyre et tenant de l'autre main deux livres, XVIe siècle première chapelle dite « chapelle Sainte-Barbe » en entrant par le portail occidental de l'église Saint-Jean-Baptiste de Chaource
- plusieurs sculptures dans les collections du musée des beaux-arts de Lyon, datant du XVIe siècle
- sculpture de la sainte avec sa tour dans le réfectoire baroque du musée des beaux-arts de Lyon
Sainte Barbe, Malines, début 16e, bois de chêne, musée des beaux-arts de Lyon.
Sainte Barbe, Allemagne du Sud, vers 1520, bois de tilleul, musée des beaux-arts de Lyon.
Sculpture de sainte Barbe dans le réfectoire baroque du musée des beaux-arts de Lyon.
Sainte Barbe, Souabe, début XVIe, bois de tilleul, musée des beaux-arts de Lyon.
Vitraux[modifier | modifier le code]
- Une verrière de sainte Barbe est située dans l’abbatiale de Saint-Quentin (Aisne). Exceptionnelle par sa taille de plus de 9 mètres et par sa constitution en un seul tenant, elle est attribuée à Mathieu Bléville, peintre-verrier de la Renaissance.
- Un grand vitrail résumant en trois tableaux la vie de sainte Barbe dans la chapelle du hameau Sainte-Barbe, à proximité de Plouharnel (Morbihan), par le peintre-verrier Gérard Milon.
- Un grand vitrail situé dans le chœur de l'église Saint-Nicolas de L'Hôpital (Moselle) est dédié à sainte Barbe, patronne des mineurs. Il date de 1872 et a été restauré en 1949. C'est le seul vitrail du bassin houiller lorrain dédié à sainte Barbe.
- Un vitrail du XVIe siècle représente la légende de sainte Barbe dans la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise (Val-d'Oise).
Art contemporain[modifier | modifier le code]
- Sainte Barbe figure parmi les 1 038 femmes référencées dans l'œuvre d’art contemporain The Dinner Party (1979) de Judy Chicago. Son nom y est associé à Hypatie[6],[7].
Patronage[modifier | modifier le code]
D'aucuns peuvent demander les prières de sainte Barbe pour être protégés de la foudre, mais elle est aussi la patronne, le modèle et la protectrice des architectes, des géologues, des mathématiciens, des pompiers, des mineurs (et par extension actuellement, des ingénieurs des Mines), des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des chimistes, des ingénieurs de combat, des métallurgistes, des démineurs et autres corporations liées au feu, les pétroliers militaires, les foreurs et les personnels de l'industrie des turbines à gaz, les carillonneurs, les égoutiers. Sainte Barbe est aussi la patronne de l'École polytechnique[8]. Dans les Forces armées canadiennes, sainte Barbe, sous le nom de Santa Barbara, est la patronne du génie militaire et de l'artillerie. Pie XII la déclare patronne de la marine italienne de combat par un bref du 4 décembre 1951[9].
En particulier, le fort patronage que lui vouaient les mineurs de fond s’est progressivement transmis aux ouvriers et ingénieurs des travaux souterrains (tunnels, cavernes, etc.) avec la disparition progressive de l’industrie minière occidentale. De nos jours, une sainte Barbe trône toujours à l’entrée des tunnels en construction pour protéger les ouvriers-mineurs des accidents de chantier[10]. Dans le tunnel de Cointe à Liège (Belgique), lors de la finition des travaux, a été aménagée une potale en métal vitrée abritant la statue de la sainte qui était censée protéger les ouvriers durant le chantier[11],[12].
Une partie fut emmenée en Italie par les Vénitiens, et une autre au XIe siècle par la fille d’Alexis Comnène à Kiev, où elles se trouvent toujours à la cathédrale Saint-Vladimir de Kiev.
Quelques chapelles et lieux de culte[modifier | modifier le code]
Autriche[modifier | modifier le code]
- Chapelle Sainte-Barbe de Zogelsdorf située entre les villages de Zogelsdorf et Kühnring, dans la commune de Burgschleinitz-Kühnring, en Basse-Autriche.
Belgique[modifier | modifier le code]
- L'église Sainte-Barbe de la cité minière du Bois-du-Luc à Houdeng-Aimeries (Hainaut).
Égypte[modifier | modifier le code]
- L'église Sitt-Barbara du Vieux-Caire.
France[modifier | modifier le code]
- Une chapelle à Folpersviller, quartier de Sarreguemines en Moselle (Lorraine).
- Une chapelle à Fumay, rue Sainte-Barbe en Ardennes.
- Une chapelle Sainte Barbe, de forme hexagonale, chemin de la chapelle Sainte Barbe, à Linselles (Nord).
- L'église Sainte-Barbe de Crusnes (Meurthe-et-Moselle), village minier du nord de la Lorraine, unique église en fer d'Europe.
- L'église Sainte-Barbe de Saint-Étienne dans le quartier du soleil (France) dédiée à la patronne des mineurs.
- La chapelle Sainte-Barbe du Faouët dans le Morbihan : construite en ex-voto à flanc de colline, elle a la particularité d’être plus large que longue.
- La chapelle des mineurs de Faymoreau (Vendée), chapelle dédiée aux mineurs où ont été installés dix-neuf vitraux d'art contemporain qui relatent l'histoire des mines (1827-1958).
- L'église Sainte-Barbara de Pruno, en Corse-du-Sud.
- La chapelle Sainte-Barbe des Mines[13], à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire). D'abord église de mineurs (charbon), elle est devenue chapelle puis lieu d'animations culturelles depuis sa restauration par l'association du même nom.
- Statue de Sainte Barbe, protectrice de la commune de Bussang dans les Vosges (88)
Gabon[modifier | modifier le code]
- L'église Sainte-Barbe de Port-Gentil.
Italie[modifier | modifier le code]
- L'église Santa Barbara dei Librai à Rome, pas loin du Campo de' Fiori.
- Une statue de sainte Barbe dans le musée d'artillerie de Turin, dans le Mastio de la citadelle.
Liban[modifier | modifier le code]
- L'église Sainte-Barbe d'Amchit, ville du Mont-Liban près de Byblos.
- L'église Sainte-Barbe Liban-sud près de Jezzine
Portugal[modifier | modifier le code]
- Chapelle de Sainte-Barbe à la Forteresse de Peniche (prison politique au XXe siècle) à la ville de Peniche.
Pologne[modifier | modifier le code]
République tchèque[modifier | modifier le code]
- L’église Sainte-Barbe de Kutná Hora , ville minière de première importance au Moyen Âge, est dédiée à la patronne des mineurs.
Suisse[modifier | modifier le code]
- L'église Sainte Barbara de la paroisse orthodoxe russe , à Vevey.
- La chapelle Santa Barbara (entre Loèche et Loèche-les-Bains).
- La chapelle Sainte-Barbe dans la Cathédrale Notre-Dame de Sion.
Traditions liées au culte de sainte Barbe[modifier | modifier le code]
Le culte de sainte Barbe se popularise à partir du XIIIe siècle en Occident. Cette sainte orientale est particulièrement honorée en Normandie et en Bretagne.
Traditions régionales[modifier | modifier le code]
Nord-Pas-de-Calais[modifier | modifier le code]

Sainte-Barbe est honorée par les mineurs de fond du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Le musée du Louvre-Lens a également été inauguré le 4 décembre 2012, jour de la Sainte-Barbe.
Saint-Étienne[modifier | modifier le code]
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Le 4 décembre, jour de la Sainte-Barbe, patronne des sapeurs-pompiers, mineurs, artificiers, ainsi que d'autres métiers en rapport avec le feu, il est de tradition de défiler dans les rues jusqu'aux différents puits de mines. Ce défilé est généralement accompagné d'un spectacle. Le maire donnait traditionnellement un jour de congé à cette occasion, jusqu'à une époque récente.
Savoie[modifier | modifier le code]
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Le premier samedi de décembre, à Bozel, Savoie la chapelle Sainte-Barbe est exceptionnellement ouverte, et une messe y est célébrée le matin. Puis s’ensuit une dégustation de soupe traditionnelle (haricots et lard), préparée dans la nuit dans un immense chaudron par les habitants et partagée entre toutes les personnes présentes.
Provence[modifier | modifier le code]
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Le 4 décembre, en Provence, chacun doit semer du blé ou des lentilles sur du coton imbibé d’eau dans trois coupelles que l'on pose sur la table le soir de Noël. Une bonne pousse est signe d’abondance et de prospérité.
Bretagne[modifier | modifier le code]
La forme bretonne est Barba.
Espagne (Asturies)[modifier | modifier le code]
Sainte Barbe (Santa Barbara) est la sainte patronne des mineurs de charbon des Asturies. Une chanson syndicale (qui comprend quelques couplets anarcho-syndicalistes, dont un extrêmement grossier) lui est dédiée . Elle fut longtemps chantée par les opposants au régime du général Franco. Cette chanson[14] est également connue sous le titre: " El Pozo Maria Luiza"
Europe centrale[modifier | modifier le code]
Le 4 décembre, de la vallée du Rhin (Alsace incluse) jusqu'à la mer Noire en passant par l'Allemagne du Sud, dans l'ancienne monarchie austro-hongroise et les principautés danubiennes, on coupait des branches d’arbres fruitiers (en particulier le cerisier) qui étaient placées dans un vase rempli d’eau. À partir de là, il fallait quotidiennement couper un petit bout du pied de la tige et renouveler l’eau. Si on observe bien ces recommandations, les branches fleurissent vers Noël et une belle floraison est signe d’abondance[15].
Traditions nationales[modifier | modifier le code]
Liban[modifier | modifier le code]
Le 4 décembre, au Liban, on commémore la fuite de sainte Barbe (appelée Barbara) de la tour où elle fut emprisonnée. D'après la croyance, sa fuite n’aurait guère réussi sans l’aide de ses amies qui lui donnèrent l’idée de se déguiser. D'où la tradition libanaise qui veut que la veille de la fête de la Sainte-Barbe, soit le 3 décembre, les enfants se déguisent avec toutes sortes de costumes et de masques et vont cogner aux portes du voisinage et ainsi charmer les adultes (parfois eux-mêmes déguisés) en sollicitant des friandises ou de l'argent, non sans leur avoir au préalable chanté une rengaine à la gloire de Barbara, tout en jouant de la darbouka, soit sur leur pas de porte, soit en chemin dans la rue.[16]
Professions[modifier | modifier le code]
Marine[modifier | modifier le code]
Dans la marine ancienne, la sainte-barbe était le nom de la soute à munitions ou réserve de poudre à canon.
Le nom de « sainte-barbe » donné aux soutes à munitions viendrait d’un glissement phonétique. À l’époque de l’epidum romain, entouré d’une palissade, les produits dangereux étaient stockés dans une enceinte extérieure dénommée naturellement cincta barbara, enceinte barbare. Selon un général français, le général Chapel, par déformation de prononciation, cette locution serait devenue sancta barbara, « sainte barbe ».
Mineurs[modifier | modifier le code]

La fête de la Sainte-Barbe est l'occasion pour les élèves-ingénieurs des écoles de l'IMT comme Mines Paris Tech ou Mines Albi de célébrer leur sainte patronne.
Chaque année, une femme du monde artistique ou politique est choisie comme marraine de cette nouvelle promotion, en l'honneur de sainte Barbe. Son identité est révélée lors d'un spectacle parodique (la Petite Revue) mis en scène par la promotion sortante. Avant ce spectacle, la marraine adresse traditionnellement un discours à la nouvelle promotion.
Sapeurs-pompiers[modifier | modifier le code]
Au sein des corps de sapeurs-pompiers, la fête de la Sainte-Barbe est souvent associée à un défilé et à un repas ou un bal dans de nombreuses villes de France. Cette fête traditionnelle se réfère à la sainte réputée protectrice des sapeurs-pompiers.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Livre d’heures en français selon l’usage de Paris. (ed.1460-1470) folio 117 recto
- Nominis : Sainte Barbe.
- Forum orthodoxe.com : saints pour le 4 décembre du calendrier ecclésiastique.
- Raymond G. W. Mahieu, Mineurs du Borinage, mineurs d'ici et d'ailleurs, Belgique, p. 27.
- Raymond G.W. Mahieu, Mineurs au Borinage, mineurs d'ici et d'ailleurs, Belgique, p. 26.
- Musée de Brooklyn - Centre Elizabeth A. Sackler - Sainte Barbe
- Judy Chicago, The Dinner Party : From Creation to Preservation, Londres, Merrel 2007. (ISBN 1-85894-370-1).
- Sainte Barbe, sur le site officiel de l'École polytechnique.
- (it) Ministère italien de la défense
- François Martin et Alain Guillaume, Sainte-Barbe, une icône fédératrice pour les travaux souterrains, Association Sainte-Barbe des Mines, 5 p. (lire en ligne [PDF])
- Roland Marganne, « Le plus long tunnel ferroviaire de Belgique est percé : Soumagne et les entrailles du Pays de Herve », Correspondance, Association liégeoise des amateurs de chemins de fer, , p. 6 (lire en ligne [PDF], consulté le 14 mars 2014)
- Michel Elsdorf, Liège insolite : Endroits, événements et autres bizarreries liégeoises, Noir Dessin Production, , 148 p..
- Voir sur stebarbe.com.
- Archivio Libertario, « En el Pozo María Luisa - Santa Bárbara Bendita », (consulté le 25 juillet 2017)
- (de) J. E. Stadler : Vollständiges Heiligen-Lexikon, 5 vol., Augsburg 1858-1882, vol. I, p. 380-383.
- « La Sainte Barbe au Liban : Des traditions perpétuelles ou en perdition ? », Libnanews, (lire en ligne, consulté le 29 novembre 2018)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Paul de Lapparent, Sainte Barbe (Sainte Barbe dans l'art), collection L'art et les saints, Éditions H. Laurens, Paris, 1926.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Ardoise
- Collège Sainte-Barbe (Gand)
- Collège Sainte-Barbe (Paris)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Le site de l’association Sainte-Barbe des Mines : Informations complémentaires sur la sainte, les traditions, la bio complète et un chant qui lui est dédié. Une association qui œuvre, entre autres, pour promouvoir les traditions liées à la sainte.
- La tradition provençale du blé de la Sainte-Barbe sur NotreProvence.fr
- Article sur les traditions et les coutumes liées à sainte Barbe