Aumale (Seine-Maritime)

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Aumale
Aumale (Seine-Maritime)
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Blason de Aumale
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité Communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
Maire
Mandat
Virginie Lucot-Avril
2014-2020
Code postal 76390
Code commune 76035
Démographie
Gentilé Aumalois
Population
municipale
1 974 hab. (2021 en diminution de 9,32 % par rapport à 2015)
Densité 218 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 17″ nord, 1° 45′ 11″ est
Altitude Min. 106 m
Max. 212 m
Superficie 9,06 km2
Élections
Départementales Gournay-en-Bray
Localisation
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Aumale
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Aumale
Liens
Site web aumale.com

Aumale est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie

La Bresle au hameau du Cardonnoy, surplombé par le viaduc autoroutier.

Aumale se trouve dans la vallée de la Bresle. Elle est desservie par l'échangeur 12 (situé à 4 km) de l'A29 (Saint-Quentin-Amiens-Le Havre). Située dans la Seine-Maritime, elle est limitrophe des départements de l'Oise et de la Somme.

Aumale est située à 16 km de Formerie et d'Hornoy-le-Bourg, à 18 km de Foucarmont et de Poix-de-Picardie, à 21 km de Grandvilliers, à 22 km de Blangy-sur-Bresle et à 26 km de Neufchâtel-en-Bray et de Forges-les-Eaux.

La gare d'Aumale lui donne un accès aux réseaux TER Picardie et TER Normandie (ligne de Beauvais au Tréport-Mers).

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Aumale
Morienne Lafresguimont-Saint-Martin (Somme)
Aumale Gauville (Somme)
Haudricourt Quincampoix-Fleuzy (Oise)

Transports en commun routiers

La localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].

Hydrographie

La Bresle passe le long de l'ancienne minoterie.Lambotte

La ville est traversée par le fleuve côtier la Bresle.

Toponymie

Attestée en 1086 - 1089 sous la forme Albamarla[2].

Albamarla est une latinisation médiévale pour le terme gallo-roman *ALBAMARGILA composé des éléments ALB- « blanc » et MARGILA > marle « marne » (dialecte normand masle / mâle. Toponymes Les Maslières / La Malière)

Le terme margila est lui-même dérivé du gaulois marga. Albamargila serait le calque du celtique glisomarga « argile blanche », gliso- ayant donné le français glaise (cf. irlandais gel, blanc)[3].

Le latin vulgaire alba a survécu dans le français moderne « aube », employé dans un sens métaphorique, mais qui a pu être utilisé au sens littéral de « blanc » au Moyen Âge. Cf. Aubevoye.

La forme francisée d'Albamarla est Albemarle.

Histoire

En 996, le premier seigneur d'Aumale, Guérinfroy, bâtit un château fort et fonde une collégiale que desservent six chanoines. Elle devient par la suite l'abbaye Saint-Martin-d'Auchy.

Aumale est érigée en comté en 1070 par Guillaume le Conquérant en faveur d'Eudes de Champagne. En 1194, Philippe-Auguste s'empare de ce comté et le donne à Simon de Dammartin antérieurement à sa conquête de la Normandie. Le titre de comte puis duc d'Albemarle (sous une forme latinisée du nom d'Aumale) n'est dès lors plus que nominal en Angleterre, comme d’autres titres normands. Au sein du royaume de France, le comté subsiste sous son nom d’Aumale.

Jeanne, fille de Simon de Dammartin, porte le comté dans la maison de Castille, qui le conserve jusqu'en 1342. Il est assiégé et conquis par les Anglais avant 1415, alors qu'il est défendu par André de Rambures. Il passe par mariage dans celle d'Harcourt, d'où il est transmis dès 1471 à René II de Lorraine par son mariage avec Jeanne d'Harcourt.

En juillet 1472, Aumale est pillée par les troupes bourguignones de Charles le Téméraire qui reviennent du siège de Beauvais. Sous Claude II, petit-fils de René II, ce comté est érigé en duché-pairie, 1547.

Henri IV y est blessé dans un combat livré contre les Espagnols en 1592.

Anne de Lorraine, petite-fille de Claude II, épouse en 1618, Henri de Savoie, duc de Nemours, et porta le duché d'Aumale dans la maison de Savoie, où il reste jusqu'en 1675.

Il est alors acheté par Louis XIV pour le duc du Maine, son fils légitimé.

Enfin, par le mariage d'une petite-nièce de ce prince avec le duc d'Orléans (1769), il entre dans la maison d'Orléans, et le titre est porté par le cinquième fils du roi Louis-Philippe.

Le bourg était jadis renommé pour ses serges, étoffes, tanneries, faïences, industries prospères qui ont disparu. Sa foire était célèbre dès le XIe siècle. La production textile, ruinée pendant la guerre de Cent ans, reprend au XVIe siècle et se développe au XVIIe siècle, les troupes royale étant habillées en serge d'Aumale[4],[Note 1]

Il est desservi depuis 1873 par le chemin de fer, avec la mise en service de la Gare d'Aumale sur la section d'Abancourt à Longroy - Gamaches de la ligne de Paris au Tréport. Elle était également le terminus, en 1901, de la ligne de chemin de fer secondaire venant d'Amiens des chemins de fer départementaux de la Somme, jusqu'au prolongement de cette ligne à Envermeu en 1906. Cette ligne, concédée à la Société générale des chemins de fer économiques (SE), ferme au service voyageur en 1940, et à tout trafic en 1947

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Seconde Guerre mondiale

Durant la bataille de France de la Seconde Guerre mondiale, Aumale est bombardée le 20 mai 1940, ce qui cause un gigantesque incendie qui dura plus de 15 jours et détruisit une grande part de la ville. 15 personnes sont tuées pendant ce bombardement, qui se poursuit par des mitraillages de colonnes de réfugiés belges. Un nouveau bombardement a lieu le 5 juin. Le 8 juin 1940, des colonnes de la Wehrmacht traversent Aumale, toujours en feu, pour atteindre Rouen.

En 1941, un recensement indiquait que 213 des 512 immeubles de la ville étaient détruits, 65 autres étaient inhabitables, et 5 des 11 bâtiments municipaux détruits[5].

Politique et administration

L'hôtel de ville.

Rattachements administratifs et électoraux

Avant la Révolution, Aumale était le siège d'un duché englobant 23 paroisses, situées sur les deux rives de la Bresle, dans le périmètre naturel du rayonnement de son chef-lieu.

Le duché ressortissait de l'élection et du bailliage de Neufchâtel, dans la généralité de Rouen.

A la Révolution, Aumale devint le chef-lieu d'un canton auquel échappèrent toutes les localités issues de l'ancien duché situées sur la rive droite de la Bresle. Les unes ( Beaucamps le Jeune, Beaucamps le Vieux, Fourcigny, Gauville, Laboissière, Lafresnoye, Montmarquet, Orival et Morvillers Saint Saturnin) furent rattachées au département de la Somme, les autres (Fouilloy, Gourchelles, Lannoy-Cuillère, Quincampoix-Fleuzy, Rothois, Saint Valery,) le furent au département de l'Oise.

Le canton dont elle devint le chef-lieu en 1793, fut rattaché à l'arrondissement de Neufchâtel, lui-même rattaché en 1926 à l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime, en région Normandie. Pour l'élection des députés, Aumale dépend depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

Le canton d'Aumale[6], dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, est désormais intégré au canton de Gournay-en-Bray.

Intercommunalité

La ville était le siège de la communauté de communes du canton d'Aumale, constituée le .

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants.

Les communautés de communes de Blangy-sur-Bresle et du canton d'Aumale, dont aucune n'atteignait le seuil légal, ont donc été amenées à fusionner.

Cela aboutit à la création au de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle[7],[8], dont la commune est désormais membre.

Liste des maires

Liste des maires successifs[9]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1816 Félix Beuvain de Montillet[Note 2]    
1816 1848 Athanase Bourgois    
1849 1852 François dit Félix Thiébaut   Conseiller général d'Aumale (1848 → 1852)
1852 1862 Jules Anatole Beaucousin    
1864 1877 Edouard Narcisse Chevallier Droite Conseiller général d'Aumale (1871 → 1880)
1878 1879 Jean-Baptiste Marin Pognie    
1881 1883 Nicolas Miellot    
1884 1888 Florent Cornette    
mai 1888 1900 Alexandre Duchesne Républicain Conseiller général d'Aumale (1890 → 1901)
novembre 1900   Alphonse Loué    
novembre 1905   Alfred Périer    
mai 1908   Achille Bufaral    
juin 1911   Alphonse Loué    
décembre 1915   Gontran Vermont   fait fonction de maire
décembre 1919   Gontran Vermont    
mai 1935 1941 Edgard Dupuy URD Notaire
Conseiller général d'Aumale (1924 → 1940)
mars 1941   Pierre Dupuy    
septembre 1944 1947 André Six    
février 1947 1947 Emilien Fenot    
octobre 1947 1953 Pierre Dupuy    
avril 1953 1958 Jean-Noël Yvart   Conseiller général d'Aumale (1955 → 1961)
octobre 1958 1970 Edmond Guillemarre   Quincailler
Conseiller général d'Aumale (1961 → 1973)
janvier 1970 1973 André Châtelain    
octobre 1973 1989 Marcel Fourquez   Conseiller général d'Aumale (1973 → 1998)
mars 1989 mars 2008 Pierre-Marie Duhamel UMP Opticien
Conseiller général d'Aumale (1998 → 2011)
mars 2008 avril 2010[10],[11] Paul Lion   Démissionnaire le 6 avril 2010
20 avril 2010[12] En cours
(au 7 janvier 2019)
Virginie Lucot-Avril UMP Cadre commerciale
Conseillère générale d'Aumale (2011 → 2015)
Conseillère départementale de Gournay-en-Bray (2015 → )
Présidente de la communauté de communes du canton d'Aumale (2008 → 2016)
Vice-présidente de la CC Aumale-Blangy-sur-Bresle (2017 → )
Réélue pour le mandat 2014-2020[13]

Distinctions et labels

Le bourg a obtenu en 2018 sa première fleur au 60e concours des villes et villages fleuris[14].

Jumelages

Aumale est jumelée avec :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 1 974 habitants[Note 3], en diminution de 9,32 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8001 8151 7201 9021 9802 0032 0042 2182 087
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 1602 1392 2292 1332 2312 1552 2962 2192 328
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 3832 4172 4122 5062 4822 4022 3502 1522 462
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 7162 8332 8252 8762 6902 5772 4472 4282 279
2017 2021 - - - - - - -
2 0241 974-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges en 2007

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (31,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,5 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 14,6 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 16,6 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 27,6 %) ;
  • 53,5 % de femmes (0 à 14 ans = 13,5 %, 15 à 29 ans = 16,2 %, 30 à 44 ans = 15,8 %, 45 à 59 ans = 20,2 %, plus de 60 ans = 34,2 %).
Pyramide des âges à Aumale en 2007 en pourcentage[19]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
2,2 
10,5 
75 à 89 ans
15,6 
16,7 
60 à 74 ans
16,4 
22,3 
45 à 59 ans
20,2 
16,6 
30 à 44 ans
15,8 
19,0 
15 à 29 ans
16,2 
14,6 
0 à 14 ans
13,5 
Pyramide des âges du département de la Seine-Maritime en 2007 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
1,1 
5,6 
75 à 89 ans
9,1 
12,0 
60 à 74 ans
13,2 
20,9 
45 à 59 ans
20,2 
20,5 
30 à 44 ans
19,5 
20,9 
15 à 29 ans
19,2 
19,9 
0 à 14 ans
17,8 

Manifestations culturelles et festivités

  • Foire du printemps et aux vins le 2e week-end de mai.
  • Fête de la Saint-Guignolet le dernier dimanche d'août.
  • Salon du livre le 1er samedi d'octobre.
  • Foire Saint-Martin le 10 novembre.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Abbaye Saint-Martin d'Auchy, dont subsistent la tour (XVIe siècle) et le dortoir des moines (XVIe siècle). À partir de bâtiments déjà existants, les moines de la congrégation de Saint-Maur refondent une abbaye au XVIIIe siècle[21].
  • Chapelle Notre-Dame du Cardonnoy des XIIIe et XVIIe siècles, ancien lieu de pèlerinage très fréquenté situé dans le hameau du Cardonnoy, sur la route du Tréport[22].
Vendue comme bien national à M. Le Cointe le 24 ventose an IV () et rachetée à ses descendants par la commune à l'euro symbolique le .
Cette chapelle a été édifiée pour commémorer un miracle selon lequel une image de la Vierge, trouvée par un moine de l'abbaye Saint-Martin d'Auchy sur ce coteau, y était constamment revenue[23]. Une chapelle existait déjà en 1157, puisque le pape Adrien IV confirmait dans une bulle les possessions de l'abbaye d'Auchy, et notamment de l'église Sainte-Marie-au-delà-de-la-Bresle. De même, le roi d'Angleterre Henri II confirmait en 1160 sa donation à l'abbaye, dont la chapelle, dénommée en latin Sancta Maria ultra aquam[24].

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  • Château du Bois-Robin, du XVIIe siècle.
  • Église Saint-Pierre-Saint-Paul, reconstruite de 1508 à 1610 après les destructions de Charles le Téméraire de 1472. Le portail latéral Sud est attribué à Jean Goujon. Vitraux du XVIe siècle, chœur et abside à clefs pendantes, caveau de la famille des ducs d'Aumale [25], cuve de la chaire en bois sculpté du XVIe siècle.
Les voûtes du chœur et de l'abside sont remarquables. La nef, longtemps restée plus basse et sommée d'une voûte en bois, a été surélevée et sommée d'une voûte en pierre lors d'une campagne de travaux menée de 1889 à 1894. C'est aussi de cette époque que datent la réfection de la chaire et celle des sols
L'église d'Aumale est classée Monument Historique depuis 1862[26]. Un programme de restauration de la nef est en cours depuis 2008.

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  • Ensemble de maisons des XVIe et XVIIe siècles. Deux d'entre elles comprennent des poutres sculptées (1 de la rue du Vieux-Bourg et l'enseigne de l'ancien hôtel du Lion d'or, sur le parvis de l'église).
Poutre sculptée, rue Paul-Damois.
  • Halle au beurre avec des vestiges du prétoire et de l'ancienne prison.
  • Hôtel de ville du XVIe siècle.
  • Hôpital du XVIIe siècle.
  • Minoterie Lambotte, de la fin du XIXe siècle[27],[28].
  • Promenade du Grand Mail ou des Remparts autour de la ville.

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Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Aumale (Seine-Maritime) Blason
D'argent à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lis d'or.
Détails
Attribué par d'Hozier

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • E. A. Pape, Notices historiques et biographiques sur la ville et le canton d'Aumale, Aumale, Veuve Caron, , 190 p. (lire en ligne), sur Gallica
  • Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t. I, Paris et Rouen, Auguste Aubry et Lebrument, , 427 p. (lire en ligne) sur Google books
  • Ernest Semichon, Histoire de la ville d'Aumale (Seine-Inférieure) et de ses institutions depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, t. II, Paris et Rouen, Auguste Aubry et Lebrument (réimpr. Kessinger Publishing), (réimpr. 2010), 487 p. (ISBN 978-1-167-69681-7, lire en ligne) sur Google books
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Aumale » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
  • Georges Beaurain, Aumale et sa région au XVIe siècle, d'après les minutes notariales et d'autres documents nouveaux., Aumale, L & C Surville, , 158 p. (lire en ligne) sur Gallica
  • Colin L. Dyer, Histoire d'Aumale : de 1860 à nos jours, Aumale, Syndicat d'initiative d'Aumale, , 245 p. (ISBN 978-2-86743-003-9)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Extrait du Dictionnaire universel de Furetière en 1664  : « s. f. Vaugelas veut qu'on dise sarge ; mais l'usage est au contraire. C'est une estoffe commune & legere de laine croisée. La bonté des serges se connoist à la croisure ; celle des draps à la filure. Les serges se font de laine seche & degraissée avec du savon noir. Les pauvres gens s'habillent de grosses serges, de serge d'Aumale, de serge à deux envers ; des serges de Limestre, de Beauvais. On fait des habits longs d'esté de serge de Rome qui se manufacture à Amiens ; de serge de Seigneur, qui se fait à Rheims. On fait aussi des serges de soye qui sont fort luisantes, & travaillées & croisées comme la serge ; & par cette raison Menage derive ce mot de serica. Les serges qui ne sont pas de pure laine doivent avoir la lisiere bleuë »
  2. Décédé le 20/09/1816
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Trans'80,Hauts-de-France », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  2. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150, BNF 34633052)
  3. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003.
  4. Georges Duquenne, « Histoire d'Aumale », Il était une fois Aumale, sur http://mairieaumale.free.fr (consulté le ).
  5. « Mai-juin à Aumale : Victime des bombes allemandes, Aumale a terriblement souffert de l'invasion allemande. Les bombes éclatent rendant la ville méconnaissable. C'était il y a 70 ans. », Le Réveil,‎ , p. 14
  6. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Arrêté interpréfectoral du 29 novembre 2016 portant création de la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle
  8. « CC interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle (N° SIREN : 200069722) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le )
  9. « Les Maires d’Aumale de 1860 à nos jours », Il était une fois Aumale, sur http://mairieaumale.free.fr/ (consulté le ).Pour 1800 à 1888 : Archives départementales, état civil d'Aumale de 1800 à 1888
  10. « Aumale : Les derniers vœux du maire », sur http://www.paris-normandie.fr,
  11. Cynthia Dubrocq, « Démission de Paul Lion : élection du nouveau maire le mardi 20 avril », Le Réveil, édition Bresle - Oise - Somme,‎ , p. 21 (ISSN 1779-3769)
  12. « Aumale : Les temps changent », sur http://www.paris-normandie.fr,
  13. « A l’unanimité, Virginie Lucot- Avril poursuivra son travail de maire », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283,‎ , p. 30
  14. « L’adjointe Danielle Lansoy raconte comment Aumale a obtenu sa première fleur : Lors du concours départemental des villes et villages fleuris, Aumale a obtenu sa première fleur. L'adjointe Danielle Lansoy revient sur plusieurs années d'efforts », Ler Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur http://www.cncd.fr/ (consulté le )
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. « Évolution et structure de la population à Aumale en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  20. « Résultats du recensement de la population de la Seine-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  21. « L'ancienne abbaye Saint-Martin d'Auchy », notice no PA76000089, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  22. « Chapelle Notre Dame du Cardonnoy », Observatoire du patrimoine religieux (consulté le ).
  23. Abbé Cochet, Répertoire archéologique de la Seine-Inférieure.
  24. Ernest Sémichon, Histoire de la ville d'Aumale et de ses institutions, 1862.
  25. Dieudonné Dergny, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, (lire en ligne), p. 269-272
  26. « L'église », notice no PA00100550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. « La minoterie Lambotte », notice no IA76002199, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « L'ancienne minoterie Lambotte », notice no PA76000062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.