1239 en santé et médecine
Apparence
Chronologies
1236 1237 1238 1239 1240 1241 1242 Décennies : 1200 1210 1220 1230 1240 1250 1260 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1236 - 1237 - 1238 - 1239 - 1240 - 1241 - 1242 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1200 - 1210 - 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 |
Cet article présente les faits marquants de l'année 1239 en santé et médecine.
Événements
[modifier | modifier le code]- 15 juin : Guy de Sora, légat de Grégoire IX, interdit d'avoir recours aux médecins juifs, qui ont « une interprétation différente de l’Écriture concernant le symbolisme des membres du corps humain[1] ».
- Juillet : première mention d'une léproserie à Achicourt, sur le Crinchon, en Artois, dans un acte signé de Gilles II, seigneur de Beaumetz[2].
- Fondation de l'hôpital Sainte-Avoye à Montfort-l'Amaury par Amaury VI, comte de Montfort et connétable de France[3].
- Première mention de l'hôpital Sainte-Catherine à Quimper en Bretagne[4].
- Fondation à Valenciennes, dans le Hainaut, d'un hôpital pour les malades sans ressources, placé sous l'invocation de sainte Élisabeth de Hongrie et confié aux béguines[5].
- Fondation d'un hôpital à Vivoin dans le Maine[6].
- Première mention d'une léproserie dans la principauté épiscopale de Genève, à Dingy-en-Vuache[7].
- Une léproserie, dite « Bonne-Maison des Ladres », est mentionnée à Marcq-en-Barœul en Flandre, dans un acte signé de Gauthier de Marvis, évêque de Tournai[8].
- Richard de Fournival, chapelain du cardinal Robert de Sommercotes, obtient de Grégoire IX l'autorisation d'exercer la chirurgie jusqu'au jour où il sera diacre[1].
- À Montpellier, un document stipule que la pratique de la médecine est soumise à l'examen de l'évêque de Maguelone et de deux maîtres de l'Université, mais l'exercice de la chirurgie reste libre[9].
- En France, épidémie supposée de coqueluche ou de grippe[10],[11].
Personnalités
[modifier | modifier le code]- Fl. A., frère convers et médecin de l'abbaye de Berdoues, Bernard, médecin, bienfaiteur de l'hôtel-Dieu de Beauvais, et Fresolus, médecin à Cavaillon[12].
- -1239 : fl. De Bouconvilla, médecin dont « on a cru, à tort selon [Wickersheimer], qu'[il] avait été médecin de Louis IX[12] ».
Décès
[modifier | modifier le code]- 1239 au plus tard : Jean de Spéradan, médecin, propriétaire à Narbonne de « deux maisons situées dans la paroisse Saint-Sébastien[13] ».
Références
[modifier | modifier le code]- Georges Minois, Le Prêtre et le Médecin : Des saints guérisseurs à la bioéthique, Paris, éditions du CNRS, , 458 p. (ISBN 978-2-271-08652-5, lire en ligne), chap. VI (« Les Papes et la Médecine »).
- Jules Le Glay, « Recherches historiques sur les anciennes maisons hospitalières rurales du Nord de la France », Bulletin de la commission historique du département du Nord, Lille, impr. L. Danel, vol. 5, , p. 141 (lire en ligne).
- M. J. L'Hermitte, Précis sur la ville de Montfort-l'Amaury, et histoire chronologique des seigneurs de cette ville depuis la construction de son château-fort jusqu'à la Révolution de la France (996-1792), Paris, Dupont et Roret, , VII-125 p. (lire en ligne), p. 4.
- « Un ancien hôpital : La préfecture du Finistère se situe sur le terrain où fut bâti en 1239, l'hôpital Sainte-Catherine », Le Télégramme, (lire en ligne).
- Bernadette Dupont-Carpentier, « Quelques moments de la vie des béguines valenciennoises au Moyen Âge », Mémoires du Cercle archéologique et historique de Valenciennes, vol. 85, (lire en ligne).
- Robert Triger, « Notes d'histoire et d'archéologie. Vivoin, Ballon, Saint-Mars-sous-Ballon, châteaux de Bonnétable et de Bois-Doublet », Revue historique et archéologique du Maine, 2e série, vol. 2, no 2, , p. 118 (lire en ligne).
- Catherine Hermann, « Hôpitaux et maladières de l'ancien diocèse de Genève (milieu XIIIe-début XVIe siècle », Le Bénon : Bulletin de l'association La Salevienne, no 52, , p. 2 (lire en ligne).
- Edmond de Coussemaker et al., « Statistique archéologique de l'arrondissement de Lille », Bulletin de la Commission historique du département du Nord, t. 6, , p. 213 (lire en ligne).
- Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge, Leiden/Boston, Brill Academic Publishers, coll. « Medieval Mediterranean » (no 102), , 608 p. (ISBN 978-90-04-28239-1, lire en ligne), p. 42 et 92.
- Henri Marie Joseph Desruelles, Traité de la coqueluche, d'après les principes de la doctrine physiologique, Paris, J.-B. Baillière, , XX-355 p. (lire en ligne), p. 5.
- Louis de La Berge, Édouard Monneret et Jean-Romuald Marinus (dir.), Compendium de médecine pratique ou Exposé analytique et raisonné des travaux contenus dans les principaux traités de pathologie interne, vol. 2, 1re partie, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , 832 p. (lire en ligne), p. 684.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « A. », p. 1, « Bernard », p. 70, « Fresolus », p. 159, « De Bouconvilla », p. 92.
- Germain Mouynès (éd.), Ville de Narbonne, Inventaire des archives communales antérieures à 1790, Annexes de la série AA (Actes constitutifs et politiques de la commune), Narbonne, E. Gaillard, , 480 p. (lire en ligne), p. 95.