1231 en santé et médecine

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Années de la santé et de la médecine :
1228 - 1229 - 1230 - 1231 - 1232 - 1233 - 1234
Décennies de la santé et de la médecine :
1200 - 1210 - 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260

Cet article présente les faits marquants de l'année 1231 en santé et médecine.

Événements[modifier | modifier le code]

« Averroès dialogue
avec Porphyre[1] »
Liber de herbis, XIVe s.
  • 1er septembre : dans ses constitutions de Melfi, que « les historiens considèrent […] comme un document capital pour la pharmacie » et qui sont la version augmentée d'une ordonnance médicale donnée dès 1140 par Roger II, roi de Sicile, l'empereur Frédéric II réglemente pour la première fois la profession d'apothicaire[2].
  • Fondation à Tournai, en Flandre, d'un hôpital pour pèlerins et voyageurs qui, transféré intra-muros et devenu hôpital Saint-André, recevra les malades pendant la peste noire puis, au XVe siècle, les infirmes, grabataires et paralytiques[3],[4].
  • La léproserie dite de Terzieken, à Anvers, est attestée dans un acte de donation[5].
  • À Salisbury dans le Wiltshire en Angleterre, première mention, dans une charte de protection royale, d'un hôpital de fondation sans doute antérieure et placé sous l'invocation de saint Jean-Baptiste et saint Antoine (Hospital of St. John the Baptist and St. Anthony[6]).
  • Refondation à Oxford, en Angleterre, de l'hôpital Saint-Jean-Baptiste (St. John the Baptist's Hospital) par le roi Henri III[7].

Publication[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Conversation imaginaire entre Averroès [-] et le philosophe néoplatonicien Porphyre [-c.] », dans Monfredo de Monte Imperiali, Liber de herbis, manuscrit sur parchemin, 1re moitié du XIVe siècle (BnF).
  2. Eugène-Humbert Guitard, « Quelle date assigner à la célèbre ordonnance de Frédéric II ? : Wolfgang-Hagen Hein et Kurt Sappert, in Deutsche Apotheker Zeitung, Geschichtsbeilage…, 1955 », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 44, no 150,‎ , p. 401 (lire en ligne).
  3. Marie-Thérèse Lacroix, L'Hôpital Saint-Nicolas du Bruille (Saint-André) à Tournai, de sa fondation à sa mutation en cloître (1230-1611), Université catholique de Louvain, coll. « Publications de l'institut d'études médiévales » (no 1 (2e sér.)), , XXXVI-892 p., 2 vol. (BNF 35645850).
  4. Jacques Franck, « Une communauté : Saint-André [comte rendu, référence : Marie-Thérèse Lacroix, La Vie à Saint-André au XIXe siècle, Ramegnies-Chin, , 942 p., 2 vol.] », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne).
  5. Louis Torfs, Fastes des calamités publiques survenues dans les Pays-Bas et particulièrement en Belgique depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris - Tournai, H. Casterman, , 436 p. (lire en ligne), p. 27.
  6. (en) « Hospitals : St. John the Baptist and St. Anthony, Salisbury », dans R. B. Pugh et Elizabeth Crittall (dir.), A History of the County of Wiltshire, vol. 3, Londres, Victoria County History, (lire en ligne).
  7. (en) John Steane, The Archaeology of the Medieval English Monarchy, Routledge, (1re éd. 1993), 224 p. (ISBN 978-1-134-64158-1, lire en ligne).
  8. Eliakim Carmoly, Histoire des médecins juifs anciens et modernes, vol. 1, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , VIII-272 p. (lire en ligne), p. 81.
  9. Charles de Montalembert, Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1231), Paris, Debécourt, , CXXXVI-450 p. (BNF 30967665, lire en ligne).
  10. F. R., « Histoire de sainte Élisabeth de Hongrie, duchesse de Thuringe (1207-1233), par le comte de Montalembert, pair de France (second article) [compte rendu] », Bibliothèque universelle de Genève, Genève : Abraham Cherbuliez, Paris : Anselin, succ. Magimel, vol. 11, nouvelle série,‎ , p. 88-101 (lire en ligne).
  11. Suzanne de La Messelière, Sainte Élisabeth de Hongrie : Biographie et hagiographie (thèse de doctorat en théologie), Université de Fribourg, , 482 p. (lire en ligne).
  12. (en) Cecilia Martini Bonadeo, « Abd al-Latif al-Baghdadi », dans Edward N. Zalta (éd.), The Stanford Encyclopedia of Philosophy, Université Stanford, (lire en ligne).