1624 en santé et médecine

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Événements[modifier | modifier le code]

  • « La peste s’installe à l’état endémique dans le royaume [de France][1] ».
  • Les apothicaires de Paris héritent du jardin des simples de la Maison de charité pour orphelins fondée par Nicolas Houël à la fin du XVIe siècle[2].
  • Sous le terme de « serment des apothicaires chrétiens et craignant Dieu[3] », Louis de Serres traduit en français le « jusjurandum pharmacopoeorum » qui est paru en , dans l'Officina pharmaceutica de Jean de Renou[4], et qui sera connu par la suite comme « serment de Galien[5] ».
  • Marie Colinet († apr. 1638), sage-femme et chirurgienne dont Wilhelm Fabry, son mari, souvent considéré comme le père de la chirurgie allemande, « adme[t] qu’elle [est] meilleure chirurgienne que lui[6] », « introdui[t] l’application de l’aimant pour extraire de l’œil un éclat de fer[7] ».
  • Dans la Récréation mathématique, ouvrage attribué à Jean Leurechon, introduction du mot « thermomètre » pour désigner l'instrument mis au point dès 1612 par Santorio Santorio et grâce auquel, entre autres nombreux usages, « on peut aucunement juger de l'ardeur des fièvres[8],[9] ».
  • Fondation à Oxford, par le marchand Richard Tomlins (en), d'une chaire d'anatomie dont Thomas Clayton est le premier titulaire[10].
  • « Construction de deux cents « hobettes » en dur au riez de Canteleu », près de Lille, maisonnettes destinées au confinement des pestiférés[11].
  • Fondation à Lille de l'hôpital Saint-Charles Borromée, dit « des Vieux Hommes[12] », « pour y colloquer les pauvres anciens hommes qui ne peuvent plus gagner leur vie[13] ».

Publications[modifier | modifier le code]

  • Charles Bouvard (-), professeur de médecine à Paris et futur Premier médecin de Louis XIII, donne une Description de la maladie, de la mort et de la vie de madame la duchesse de Mercœur[14].
  • Édition, par Valerio Nervi, du Tractatus de complexu morborum d’Estêvão Rodrigues de Castro (pt) (1559 -1638), professeur de médecine à l'académie de Pise[15].
  • Johann Rudolf Camerarius (1578-1635) publie, en un volume, quatre recueils de ses « secrets de la médecine et de la nature » (Sylloges memorabilium medicinae et mirabilium naturae arcanorum, centuriae IV[16]), dont il a donné le premier en 1614 et dont le vingtième et dernier paraîtra en 1683[17].
  • Laurent Catelan (1568 ? – 1647), apothicaire à Montpellier, fait paraître son traité sur la licorne[18].
  • Francesco Colucci publie un traité sur les calculs urinaires, sous le titre de De querelis nephriticis ex renum et vesicae calculo germanus et completus tractatus[19].
  • Parution de la traduction française de la Basilica Chymica (1609), du médecin paracelsien allemand Oswald Croll (1560 ? – 1609), par Marcel de Boulène, médecin lyonnais, sous le titre de La Royale Chimie de Crollius[20].
  • Donato d'Eremita, apothicaire du couvent dominicain de Santa Caterina a Formiello de Naples, fait paraître un traité sur l'« élixir de vie[21] ».
  • Pierre-Jean Fabre (1588-1658) publie un traité de médecine chimique et ésotérique sous le titre de Palladium spagyricum[22].
  • Dans une « première publication médicale » sur le sujet[23], Fabry, docteur en médecine, décrit « l'admirable vertu des eaux et fontaines nouvellement découvertes au lieu de Mier, fort proche de Gramat [près d'Alvignac], appelées eaux de Salmière[24] ».
  • Johann Jacob Federer fait paraître son livre sur le traitement de la « fièvre hongroise », une forme du typhus (Brevis et compendiosa febris Ungariae curandae methodus[25]), ouvrage qui est un plagiat de Martin Ruland (en)[26].
  • Giulio Filippelli publie une « lettre apologétique aux médecins de Rome » (Epistola apologetica ad praeclarissimos almae Urbis medicos[27]).
  • Un certain « Harlequin, docteur excellentissime », signe un Jardin des vertus et propriétés des herbes communes imprimé à Toulouse par Jean Tholosan[28].
  • Philipp Hoechtetter (1579-1638), médecin et apothicaire d'Augsbourg, fait paraître son recueil d'observations médicales (Rararum observationum medicinalium decades tres[29]).
  • Johann Juncker, médecin de la ville de Schleusingen, publie un abrégé de thérapeutique sous le titre de Compendiosa methodus therapeutica[30].
  • Louis de La Grive, apothicaire lyonnais, fait paraître une « Pharmacopée » (Encoenia pharmaceutica) dont il a confié la rédaction à son fils Marc[31].
  • J. Le Tellier donne son Avis pour l'établissement d'une société de médecins par toute la France[32].
  • Matthias Martini, médecin de la ville d'Eisleben, en Saxe, fait paraître à Iéna un ouvrage sur le scorbut[33].
  • Fredericus Van der Mye docteur en médecine, publie ses deux traités, sur l'arthrite et sur la lithiase (De arthritide et calculo gemino tractatus duo[34]).
  • Giovanni Battista Pasino, apothicaire à Padoue, fait imprimer ses conseils sur la fabrication ou l'emploi de divers remèdes, tels que l'alkermès[35], l'hyacinthe[36], la thériaque[37] ou l'orviétan[38].
  • Ginès Pastor de Gallego, docteur en médecine, censeur du collège patriarcal de l'université d'Orihuela, publie un abrégé sur le pronostic dans les maladies aiguës[39].
  • Pietro Piperno, proto-médecin de la ville de Bénévent, fait paraître à Naples ses Medicae petrae[40], traité de « géographie et climatologie médicales[41] ».
  • Guillaume Potel, chirurgien juré à Paris, donne un Traité de la peste advenue en cette ville de Paris[42].
  • Sous le titre de Grand Dispensaire médicinal[43], Louis de Serres traduit en français le Dispensatorium medicum[44] de Jean de Renou (1558-1620), paru en 1608.
  • Johann Conrad Rhumel (1574-1630) donne un ouvrage sur l'encéphalite contagieuse[45].
  • Jacques Roland chirurgien de Saumur, publie chez Jean Godeau son Antiloimie ou contre-peste[46],[47].
  • Johann Karl Rosenberg fait paraître à Strasbourg sa Rosa nobilis iatrica (« Noble Rose de la médecine[48] »).
  • Parution à titre posthume du Tractatus de lue venerea[49] (« Traité du mal vénérien ») de Jean Saporta († ), et du De tumoribus praeter naturam[50] (« Des tumeurs non naturelles ») d'Antoine Saporta († ), père du précédent, où l'auteur a décrit, l'année même de sa mort, l'anévrisme de l'aorte[51],[52], les deux ouvrages, édités en un même volume par Henri Gras, docteur en médecine.
  • Louis Savot (c.1579-1640), médecin du roi, commentateur de Galien et d'Hippocrate, publie son Architecture française des bâtiments particuliers[53] dans laquelle, en médecin et en hygiéniste, il prescrit par exemple l'éloignement des écuries et des cuisines ou donne ses instructions pour lutter contre le bruit, les odeurs et les fumées[54].
  • Daniel Sennert (1572-1637) fait paraître son traité sur le scorbut avec celui de Matthias Martini[55].
  • Pierre Sordes fait paraître à Bordeaux[56] un « Discours de la goutte et des fluxions qui tombent sur les jointures[57].
  • Adriaan van de Spiegel (1578-1625), dans son ouvrage sur la fièvre « demi-tierce » (De semitertiana libri quatuor[58]), édité à Francfort chez Jean Théodore de Bry, est « le premier à donner une description détaillée de la malaria[59] ».
  • Parution de la traduction française des Douze Clefs de philosophie, de Basile Valentin, ouvrage « traitant de la vraie médecine métallique[60] ».
  • Parution du Lei jing, de Zhang Jiebin (en), médecin chinois, « édition révisée du contenu du Su wen et du Ling shu [Huangdi Nei Jing], réorganisé selon les catégories thématiques en un seul volume[61] ».
  • Parution d'un Remerciement et paranésie au médecin charitable[62].
  • Vers 1624 : parution d'une Remontrance du fidèle apothicaire à ses confrères, pamphlet dirigé par la Faculté contre les apothicaires parisiens[63].

Naissances[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Silvia De Renzi, Medical Competence, Anatomy and the Polity in Seventeenth-Century Rome[88].
    Dans le cadre d'une étude des rapports de la Contre-Réforme avec la médecine, cet article rapproche deux dissections pratiquées en 1624 par les médecins romains Giovanni Faber et Giulio Mancini, l'une, sur un veau à deux têtes, l'autre, sur la dépouille de Marco Antonio de Dominis, condamné comme hérétique.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Thierry Sabot, « Les Grandes Crises démographiques de l'Ancien Régime », Histoire-Généalogie : La Vie et la Mémoire des hommes,‎ (lire en ligne).
  2. ↑ Louis Irissou, « Les Origines de l'Académie de pharmacie [compte rendu, référence : Maurice Bouvet, « Les Origines de l'Académie de pharmacie », La Libre Pharmacie,‎ 31 décembre 1946 et 31 mai 1947] », Revue d'histoire de la pharmacie, no 119,‎ , p. 249 (lire en ligne).
  3. ↑ Jean de Renou (trad. Louis de Serres), Boutique pharmaceutique ou Antidotaire [...], premierement composé en latin et mis en lumiere par le sieur Jehan de Renou [...] puis traduit en françois et illustré par Mr Louis de Serres [etc], à Lyon, chez Pierre Rigaud et associez, m.dc.xxiiii [1624] (lire en ligne), p. 603 : « Le Serment des apoticaires chrestiens et craigans Dieu ».
  4. ↑ (la) Jean de Renou, Officina pharmaceutica duabus partibus distincta, prior de medicamentis internis, altera de externis agit, quibus brevis praemittitur Isagoge, authore Ioan[ne] Renodaeo, med[ico] Paris[iense], Parisiis [à Paris], apud viduam Gulielmi de la Noue, et Dionysium de la Noue [chez la veuve de Guillaume de la Noue, et [chez] Denis de la Noue], (lire en ligne).
  5. ↑ Eugène-Humbert Guitard, « Les Serments professionnels de la pharmacie de l'Antiquité à nos jours (suite et fin) », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 35, no 117,‎ , p. 122–132 (lire en ligne).
  6. ↑ (en) Evelyn B. Kelly, « The Medical Role of Women : Women as Patients and Practitioners », dans Neil Schlager et Josh Lauer (dir.), Science and Its Times : Understanding the Social Significance of Scientific Discovery, vol. 3 : 1450-1699, Farmington Hills, Gale Group, , 544 p. (lire en ligne).
  7. ↑ Huldrych M.F. Koelbing (trad. Lucienne Hubler), « Marie Colinet », dans Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne).
  8. ↑ Lire dans la deuxième édition, de 1626 : Jean Leurechon [attribué à], Recreation mathematicque composée de plusieurs problemes plaisants et facetieux [etc.], au Pont-à-Mousson, par Jean Appier Hanzelet, m.dc.xxvi [1626], XIV-144 p., pl., in-8° (lire en ligne), p. 77.
  9. ↑ « Recreation mathematicque », dans Les Sciences au fil du temps, Association des amis de la Bibliothèque nationale de France, s. d. (lire en ligne).
  10. ↑ (en) « 17th Century », dans Our History, university of Oxford, Department of Physiology, Anatomy and Genetics, (lire en ligne).
  11. ↑ Alain Lottin, Lille : D'Isla à Lille-Métropole, Lille, La Voix du Nord, , 198 p. (ISBN 2-84393-072-3, présentation en ligne), p. 70.
  12. ↑ Olivier Ryckebusch (dir. Marie-Laure Legay), « La Cité sociale » : Les Hôpitaux généraux des provinces septentrionales françaises au siècle des Lumières (thèse de doctorat en histoire de l'université Charles de Gaulle – Lille III), (lire en ligne), p. 16,
  13. ↑ Jean-Baptiste Dupont, Topographie historique, statistique et médicale de l'arrondissement de Lille, Paris, Delarue, (lire en ligne).
  14. ↑ Charles Bouvard, Description de la maladie, de la mort et de la vie de madame la duchesse de Mercœur, decedée en son chasteau d'Anet, le 6 septembre 1623, à Paris, chez Jean Libert, m.dc.xxiv [1624], [8]-78, in-4° (lire en ligne sur Gallica).
  15. ↑ (la) Estêvão Rodrigues de Castro (pt) et Valerio Nervi (éd.), Stephani Roderici Castrensis Lusitani, medici ac philosophi praestantissimi et in Pisana academia primo locà medicinam docentis, Tractatus de complexu morborum, studio et diligentia Valerii Nervii, civis Pisani, philosophiae et medicinae professoris [etc.], Florentiae [à Florence], apud Zenobum Pignonium [chez Zenobi Pignoni], mdcxxiiii [1624], 252 p., in-8° (lire en ligne).
  16. ↑ (la) Johann Rudolf Camerarius, Sylloges memorabilium medicinae et mirabilium naturae arcanorum, centuriae IV, studio et labore Joan[nis] Rudolphi Camerarii, medicinae doctoris in Imperiali Reittlinga, Augustae Trebocorum [à Trèves], sumptibus Eberhardi Zetzneri bibliopolae, typis exscripsit Johannes Reppius [imprimé par Johann Repp pour Eberhard Zetsner, libraire], m.dc.xxiv [1624], 288 p. (lire en ligne).
  17. ↑ Joseph-François Carrère, Bibliothèque littéraire, historique et critique de la médecine ancienne et moderne, t. 2 : Boe-Coi, Paris, chez Ruault, mdcclxxvi [1776], [VIII]-576 p. (lire en ligne).
  18. ↑ Laurent Catelan, Histoire de la nature, chasse, vertus, proprietez et usage de la lycorne, par Laurens Catelan, apoticquaire de monseigneur le duc de Vandosme et maistre apoticquaire de Montpellier, à Montpellier, par Jean Pech, m.dc.xxiiii [1624], VI−100 p., ill., in-8° (lire en ligne).
  19. ↑ (la) Francesco Colucci, Francisci Colutii Veliterni medici ac philosophi in Almae Urbis gymnasio professoris, De querelis nephriticis ex renum et vesicae calculo, germanus et completus tractatus, in quator libros divisus [etc.], Romae [à Rome], typis Alexandri Zannetti [des presses d'Alessandro Zannetti, mdcxxiv [1624], pièces limin., 321 p. et index, in-4° (lire en ligne).
  20. ↑ Oswald Croll (trad. Marcel de Boulene), La Royalle Chymie de Crollius, traduite en francois par J[ean] Marcel de Boulene, Lyon, Pierre Drobet, , 3 parties, [8]-223-[1 bl.] ; [2]-538 [i.e. 210]-[55]-[5 bl.] ; 119-[31]-[2 bl.] p., in-8° (lire en ligne).
  21. ↑ (it) Donato d'Eremita, Dell' elixir vitae di frà Donato d'Eremita di Rocca d'Evandro dell'Ord[ine] de pred[icatori] libri quattro, in Napoli [à Naples], per Secondino Roncagliolo [par Secondino Roncagliolo], , [6] f.-19 f. de pl.-[1] f. bl.-182 p., in-folio (lire en ligne).
  22. ↑ (la) Pierre-Jean Fabre, Palladium spagyricum Petri Ioannis Fabri doctoris medici monspeliensis, philochymici Castronovodarensis, Tolosae [à Toulouse], apud Petrum Bosc [chez Pierre Bosc], anno m.dc.xxiiii [l'an 1624], pièces limin., 394 p. et l'index, in-8° (lire en ligne).
  23. ↑ Eugène Neuzil, « Rapport sur la demande d'autorisation d'exploiter en tant qu'eau minérale naturelle, telle qu'elle se présente à l'émergence et après transport à distance, l'eau du captage « Daubet 1 » situé sur la commune d'Alvignac (Lot) », Bulletin de l'Académie nationale de médecine, vol. 190, no 6,‎ , p. 1291-1298 (lire en ligne).
  24. ↑ Fabry, L'Admirable Vertu des eaux et fontaines nouvellement découvertes [...] au lieu de Mier, fort proche de Gramat, appelées eaux de Salmière, Tolose, R. Colomiez, , 31 p., in-12 (BNF 30414884).
  25. ↑ (la) Johann Jacob Federer, Brevis et compendiosa febris ungaricae curandae, cognoscendae et ab aliis febribus discernendae methodus, partim a praestantissimis totius Italiae, Galliae et Germaniae authoribus desumpta et practicae speculationis operatione comprobata, nunc studio et quotidiana experientia observata in hanc formam redacta et lucem edita a Joanne Jacobo Federer, Friburgensi Brisgaio medicinae utriusque et philosophiae doctore, Friburgi Brisgoiae [à Fribourg-en-Brisgau], ex typographia Joannis Jacobi Böckleri, sumptibus Jo[annis] Bernhardi Klumpii [sur les presses de Johann Jacob Böckler, pour le compte de Johann Bernhard Klump], anno mdcxxiv [l'an 1624], 64 p., in-8° (lire en ligne).
  26. ↑ (de) Tiberius von Gyoery, Morbus Hungaricus : Eine medico-historische Quellenstudie zugleich ein Beitrag zur Geschichte der Türkenherrschaft in Ungarn, Jena, Verlag von Gustav Fischer, (lire en ligne), « Johann Jakob Federer » p. 57-58.
  27. ↑ (la) Giulio Filipelli, Julii Philippelli [...] Epistola apologetica ad praeclarissimos almae Urbis medicos [die 6. decembris 1622], Romae [à Rome], apud haeredem Bartholomaei Zannetti [chez l'héritier de B. Zannetti], , 53 p., in-4° (lire en ligne).
  28. ↑ Harlequin, Nouveau jardin des vertus et proprietez des herbes communes qui croissent aux jardins et se vendent ordinairement à la place [...] composé par moy Harlequin, docteur excellentissime, Aix, J[ean] Tholosan, , 14 p., in-8° (BNF 30577053).
  29. ↑ (la) Philipp Hoechstetter, Philippi Hechstetteri Augustani, medici, physici patriae, Rararum observationnum medicinalium decades tres, continentes historias medicas, theorica et practica varia, jocunda, utilia, necessaria tum ei qui ad praxim accedit, tum qui eam operatur, Augustae Vindelicorum [à Augsbourg], typis Andreae Apergeri sumptibus Sebastiani Mylii [des presses d'Andreas Aperger pour le compte de Sebastian Mylius], anno christi servatoris m.dc.xxiv [l'an du christ sauveur 1624], in-8° (lire en ligne).
  30. ↑ (la) Johann Juncker, Johannis Iunckeri, V. M. D., Compendiosa methodus thrapeutica, qua morborum fere incurabilium medicationes docentur per solam diaetam, et ligni guaiaci diversimode praeparati administrationem [etc.], [Halae Magdeburgicae] [à Halle-sur-Saale], typis Hieronymi Steinmanni [sur les presses de Hieronymus Steinmann], anno m.dc.xxiv [l'an 1624], in-4° (lire en ligne).
  31. ↑ (la) Louis de La Grive et Marc de La Grive, Encoenia pharmaceutica in publico principum antidotorum absolutissimoque apparatu a Ludovico La Grive, [...] exhibito [...] encomiaste Marco, Ludovici filio [etc.], Lugduni [à Lyon], apud J[acques]. Roussin [chez Jacques Roussin], , 22 p., in-4° (BNF 30719457).
  32. ↑ J. Le Tellier, Advis pour l'establissement d'une société de médecins par toute la France, afin de garder entr'eux une infaillible union, nécessaire pour le bien public [...], à Paris, chez Pierre Des-Hayes, , pièce, in-4° (BNF 32378950).
  33. ↑ (la) Matthias Martini, Scorbutus, seu Luis scelotyrbicae primordia, essentiam, causas, notas, prognosin, prophylaxin, curationem et quae eandem comitari solent,symptomatum graviorum remotionem, exhibens commentatio, tribus positionum centuriis illustrata, ac selectissimis remediorum flosculis, opera Matthaei Martini, Ascan. med. doctoris ac rei publicae Islebiensis physici ordin. exornata, Jenae [à Iéna], typis Johannis Beithmanni, sumptibus vero Johannis Birckneri [sur les presses de Johann Beithmann, pour le compte de Johann Birckner], anno m.dc.xxiv [l'an 1624], pièces limin., 295 p. et l'index, in-12 (lire en ligne).
  34. ↑ (la) Fredericus van der Mye, Frederici Vander Mye Delphensis, artium et medicinae doctoris, De arthritide et calculo gemino tractatus duo, in quibus universa horum morborum essentia, causae, differentiae, signa et curatio secundum Hipocratis et Galeni mentem dilucidissime explicantur, una cum Disputatione philosophica de lapidum generatione, ejusdem Historia medica, Hagae-Comitum [à La Haye], apud Arnoldum Meuris [chez Arnold Meuris], anno Domini 1624 [en l'an du Seigneur 1624], in-4° (BNF 31532992, présentation en ligne).
  35. ↑ (la) Giovanni Battista Pasino, Confectio alkermes […], Padoue, G. Cravellari, , 1 p. (BNF 31063675).
  36. ↑ (la) Giovanni Battista Pasino, Confectio hyacinthina […], Padoue, G. Cravellari, , 1 p. (BNF 31063676).
  37. ↑ (la) Giovanni Battista Pasino, Theriaca […], Padoue, G. Cravellari, , 1 p. (BNF 31063678).
  38. ↑ (la) Giovanni Battista Pasino, Modus utendi electuario quod Orvietanum dicitur contra omnis generis venena, Joanne Baptista Pasino pharmacopeo Pat[aviense] ad insigne S. Caroli, Patavii [à Padoue], ex typographia Gasparis Crivellari [des presses de Gasparo Crivellari], , 12 p. (lire en ligne).
  39. ↑ (la) Ginés Pastor de Gallego, Brevis epitome valde utilis ad praedicendum futura in morbis acutis, autore Genesio Pastor de Gallego Orcelitano civi, artium magistro et medicinae D. ac in insigni universitate Oriolana patriarchalis collegii censore, Oriolae [à Orihuela], apud Augustinum Martinez [chez Agustín Martínez], anno 1624 [l'an 1624], [32]−169-[6]-[1 bl.] p., in-8º (lire en ligne).
  40. ↑ (la) Pietro Piperno, Medicae petrae Petri Piperni, philosoph[iae] doctor[is] ac prothomedici Beneventani s[acrarum] litt[erarum] p[rofessoris], divisae in duobus trinis, primus habet petras tres, de cognitione aeris in communi et Beneventani [...], secundus vero alia tres, de mutatione aeris [etc.], Neapoli [à Naples], ex typographia AEgidii Longui [des presses d'Egidio Longo], , 2 parties en 1 vol. ([32]-159 ; [8 +]-64 p.), in-8° (lire en ligne).
  41. ↑ « Medicae petrae Petri Piperni », BNF 31116587.
  42. ↑ Guillaume Potel, Traicté de la peste advenue en ceste ville de Paris, l'an mil, 1596, 1606, 1619 et 1623, avec les remedes, par M. Guillaume Potel, chirurgien juré à Paris, natif de Meaux, à Paris, chez Nicolas Callemont, m.dc.xxiiii [1624], 128 p., in-8° (lire en ligne).
  43. ↑ Jean de Renou (trad. Louis de Serres), Le Grand Dispensaire medicinal, contenant cinq livres des institutions pharmaceutiques, ensemble trois livres de la matiere medicinale, avec une Pharmacopoee ou Antidotaire fort accompli, le tout premierement composé en latin et mis en lumiere par le sieur Jean de Renou, conseiller et medecin du roy a Paris, puis traduict de latin en françois, et illustré en faveur de la plus-part des apothicaires de France, par Me Louys de Serres, docteur en médecin aggregé au college des medecins de la ville de Lyon, à Lyon, chez Pierre Rigaud et associez, m.dc.xxiiii [1624] (lire en ligne).
  44. ↑ Édition de 1623 : (la) Jean de Renou, Dispensatorium medicum, continens Institutionum pharmaceuticarum libros V, De materia medica libros III, Pharmacopoeam itidem sive Antidotarium varium et absolutissimum, auctore Ioanne Renodaeo medico Parisiensi regio, nunc coum triplice indice editum, Coloniae Allobrogum [à Cologny (en réalité Genève)], ex typographia Jacobi Stoer [des presses de Jacob Stoer], m.dc.xxiii [1623], 1115-[50] p. (lire en ligne).
  45. ↑ (la) Johann Conrad Rhumel, Prophylace medico-practica luis epidemiae εγκέφαλονόσου exhibita civitatibus, dynasteiis, collegiis, civibus, una cum Apotrope, id est Centuria curationum medicarum feliciter, cooperante Deo, factarum in novo foro septemviralis Palatinatus, a Jano-Chunrado Rhumelio, philosophiae et medicinae U. D. et ibidem physico ordinario conscripta a filio cognomine medicinae studioso, Norimbergae [à Nuremberg], sumptibus itemque chalcographicis Simonis Halbmayeri bibliopola [imprimé pour son compte par Simon Halbmayer, libraire],‎ m.dc.xxiv [1624], 174 p., in-8° (lire en ligne).
  46. ↑ Damien Chantrenne, Pascale Cugy et Maxime Préaud, Artistes (Delamonce-Le Brun), dans Barbara Brejon de Lavergnée (dir.), Dessins français du XVIIe siècle : Inventaire de la collection de la réserve du département des estampes et de la photographie, Paris, éditions de la Bibliothèque nationale de France, (lire en ligne), p. 98-173, Foucher. 138 : « Portrait du chirurgien Jacques Roland de Belebat », [§ 91 en ligne].
  47. ↑ Deuxième édition : Jacques Roland, Antiloimie ou Contre-peste, œuvre chirurgique qui traicte des moyens de preserver et de guarir chacun de la maladie pestilentieuse, par M. Jacques Roland, sieur de Belebat, chirurgien de monseigneur le prince, et juré à Saumur, seconde edition, reveuë et augmentée par l'autheur, à Rouen, chez Claude le Villain, m.dc.xxx [1630], 179 p., in-12 (lire en ligne).
  48. ↑ (la) Johann Karl Rosenberg, Joannis Caroli Rosenbergii, [...] Rosa nobilis iatrica seu Animadversiones et exercitationes medicae, hippocraticæ et hermeticæ novae ac notatu dignae in gratiam philiatrorum, philosophorum atque etiam politicorum nunc primum editae, Argentorati [à Strasbourg], sumptibus Eberhardi Zetzneri [pour Eberhard Zetzner], , pièces limin., 130 p., in-12 (BNF 31246046).
  49. ↑ (la) Jean Saporta et Henri Gras (éd.), Ioanis Saportae, Antonii filii, consiliarii medici et professoris regii, universitatisque medicae Monspellensis cancellarii, Tractatus de lue venerea Saportae, Lugduni [à Lyon], sumptibus Petri Ravaud [pour Pierre Ravaud], m.dc.xxiv [1624] (lire en ligne).
  50. ↑ (la) Antoine Saporta et Henri Gras (éd.), Antonii Saportae, consil[iarii] medici et profess[oris] regii, celeberrimaeque universitatis medicae Monspel[iensis] olim cancellarii amplissimi, De tumoribus praeter naturam, libri quinque, ex instructissima bibliotheca Ranchiniana eruti, et publici juris facti, cura et studio Henrici Gras, philosophi et medici, doctoris Monspeliensis et practici Lugdunensis aggregati, accessit Ioannis Saportae Tractatus de lue venerea, Lugduni [à Lyon], sumptibus Petri Ravaud [pour Pierre Ravaud], m.dc.xxiv [1624], pièces limin., 710 p., in-12 (lire en ligne).
  51. ↑ Roger Rullière, Abrégé d'histoire de la médecine, Paris, New York et Barcelone, Masson, , 376 p. (ISBN 2-225-74404-1, présentation en ligne), p. 101.
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  53. ↑ Louis Savot, L'Architecture françoise des bastimens particuliers, composée par Me Louis Savot, medecin du roy, et de la faculté de médecine en l'université de Paris [etc.], à Paris, chez Sebastien Cramoisy, m.dc.xxiv [1624], 328 p. (lire en ligne).
  54. ↑ Jean-Pierre Babelon, « Notice détaillée : Savot, Louis, L'Architecture françoise des bastimens particuliers », dans Architectura : Architecture, textes et images (XVIe-XVIIe). Les Livres d'architecture, Tours, Centre d'études supérieures de la Renaissance, (lire en ligne).
  55. ↑ (la) Daniel Sennert, Elegantissimi et insignes duo tractatus de dignotione et curatione scorbuti et reliquorum ab eo dependentium affectuum hupochondriacorum, quorum prior clarissimi et excellentissimi viri Dn. Danielis Sennerti Vratisl[aviensis] Siles[iae]. D. et artis medicae in inclyta Witebergensi academia professoris primarii, distinctione capitum et notis marginalibus summam rei breviter ob oculos ponentibus a philiatro quodam illustratus ; posterior excellentissimi itidem et expertissimi viri Dn. Mattheaei Martini, artis med. D. ac Reipubl[icae] Islebiensis physcii ordinarii, nunc demum publicae utilitatu gratia in lucem emissi et impressi, Jenae [à Iéna], typis Johannis Beithmanni, sumptibus Johannis Birckneri [sur les presses de Johann Beithmann, pour Johann Birckners], anno a christo nato m.dc.xxiv [l'an 1624 après la naissance du christ], pièces limin., 169 p., in-12 (lire en ligne).
  56. ↑ Louis Desgraves, Les Livres imprimés à Bordeaux au XVIIe siècle, Paris et Genève, librairie Droz, (lire en ligne), no 540 p. 87.
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  82. ↑ Georges Cuvier, Recherches sur les ossements fossiles de quadrupèdes, t. 2, 1re partie : Ossements fossiles de quadrupèdes pachydermes et d'éléphants, trouvés dans les terrains meubles ou d'alluvion, Paris, chez Deterville, (lire en ligne), chap. 9 : « Sur les éléphants vivants et fossiles », p. 14-17.
  83. ↑ Léonard Ginsburg, « Gigantomachie et Gygantostéologie du début du XVIIe siècle en France », Travaux du Comité français d'histoire de la géologie, 3e série, vol. 5,‎ , p. 25-27 (lire en ligne).
  84. ↑ « Jacques Fontaine (15..-1621?) », sur Data BnF [lire en ligne (page consultée le 6 août 2021)].
  85. ↑ Jacques Fontaine, Des marques des sorciers et de la reelle possession que le diable prend sur le corps des hommes, sur le sujet du proces de l'abominable et detestable sorcier Louis Gaufridy […], Lyon, Claude Larjot, (lire en ligne), « Arrest de la Cour », p. 39 et suiv..
  86. ↑ D—P—s [Du Petit Thouars], « Reneaulme (Paul) », dans Louis Michaud (dir.), Biographie universelle ancienne et moderne, t. 35, Paris, Desplaces, (lire en ligne), p. 422-424.
  87. ↑ (en) Norman Moore (en), « Ridley, Mark », dans Dictionary of National Biography, vol. 48, (lire en ligne), p. 285-286.
  88. ↑ (en) Silvia De Renzi, « Medical Competence, Anatomy and the Polity in Seventeenth-Century Rome », Renaissance Studies, vol. 21, no 4,‎ , p. 551-567 (lire en ligne)
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