Équipe de Côte d'Ivoire de football

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Équipe de Côte d'Ivoire
Écusson de l' Équipe de Côte d'Ivoire
Généralités
Confédération CAF
Emblème L'éléphant
Couleurs Orange et vert
Surnom Les Éléphants
Stade principal Stade Félix-Houphouët-Boigny
(45 000 places)
Classement FIFA en diminution 61e (28 novembre 2019)[1]
Personnalités
Sélectionneur Patrice Beaumelle
Capitaine Serge Aurier
Plus sélectionné Didier Zokora (123)
Meilleur buteur Didier Drogba (65)
Rencontres officielles historiques
Premier match 3-2 Dahomey
()
Plus large victoire 11-0 Rép. centraf. ()
Plus large défaite 0 -5 Pays-Bas ()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 3
1er tour en 2006, 2010 et 2014
Coupe d'Afrique Phases finales : 22
Médaille d'or, AfriqueMédaille d'or, Afrique Vainqueur en 1992 et 2015

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Coupe d'Afrique des nations de football 2019
Emblème depuis 2014

L'équipe de Côte d'Ivoire de football est la sélection de joueurs ivoiriens représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de la Fédération ivoirienne de football (FIF).

La Côte d'Ivoire a remporté à deux reprises la Coupe d'Afrique des nations (CAN), en 1992 et 2015, en battant à chaque fois le Ghana aux tirs au but. Elle compte en 2015 vingt-et-une qualifications pour la phase finale de la compétition continentale (seule l'Égypte a fait mieux) et huit podiums. Les « Éléphants » ont participé par ailleurs à trois phases finales de la Coupe du monde, en 2006, 2010 et 2014, sans jamais franchir le premier tour.

Parmi les joueurs de football ayant marqué l'histoire de la sélection, deux ont remporté le trophée du Joueur africain de l'année : Didier Drogba et Yaya Touré, respectivement deux et quatre fois.

Les joueurs de la sélection s'entraînent au Centre technique national de Bingerville et jouent au stade Félix-Houphouët-Boigny situé à Abidjan.

L'équipe de Côte d’Ivoire est la 5e meilleure sélection africaine de tous les temps avec 8 médailles, 2 en or, 2 en argent et 4 médailles de bronze.

Histoire

Des débuts prometteurs

La Fédération ivoirienne de football (FIF) est fondée en 1960, alors que la Côte d'Ivoire est inscrit dans un processus d'indépendance de la France depuis le référendum de 1958. Alors même que l'indépendance n'est pas encore proclamée (elle le sera le 7 août), la fédération réunit la sélection ivoirienne qui dispute le 13 avril 1960 son premier match à l'occasion des Jeux sportifs de la communauté française organisés à Tananarive (Madagascar). Les « Éléphants », comme ils seront bientôt surnommés, battent le Dahomey, futur Bénin (3-2), puis s'inclinent face au Congo[r 1]. En 1961, la Fédération devient membre de la Confédération africaine de football[2] et obtient son affiliation à la FIFA en 1964[3]. Fin 1961, Abidjan reçoit la 2e édition des Jeux de la communauté française, rebaptisés Jeux de l'Amitié, où les Ivoiriens s'inclinent en finale face à l'équipe de France amateur (2-3). Pendant le tournoi ils battent la République centrafricaine onze buts à zéro (dont sept pour le seul Joachim Diagou), ce qui reste leur victoire record[r 2].

En 1965, l'équipe de Côte d'Ivoire dispute son premier match éliminatoire de Coupe d'Afrique des nations. Les Ivoiriens se qualifient pour l'édition de 1965 aux dépens du Liberia, dominent le Congo-Léopoldville en phase finale en Tunisie mais sont battus par le Ghana, la meilleure équipe africaine du moment (4-1). Pour sa première participation au tournoi continental, la sélection d'Alphonse Bissouma Tapé termine à la 3e place devant le Sénégal, et Eustache Manglé en est le co-meilleur buteur[r 3]. Pendant l'été, la sélection atteint également la 3e place des premiers Jeux africains, dans lesquels ont été fondus les Jeux de l'Amitié[r 4].

Les Ivoiriens confirment leur 3e place lors de la Coupe d'Afrique suivante, en 1968, où ils sont de nouveau battus par le Ghana en demi-finale (3-4). Puis ils terminent à la 4e place en 1970. Ces performances sont rendues possibles par l'efficacité de Laurent Pokou, meilleur buteur des deux tournois[r 5],[r 6]. Malgré ses bons résultats en Coupe d'Afrique, la Fédération n'inscrit pas la sélection aux tours préliminaires à la Coupe du monde, ni en 1966 (où toutes les équipes africaines déclarent finalement forfait pour réclamer une place réservée à la meilleure sélection africaine[4]), ni en 1970. C'est chose faite pour la Coupe du monde 1974. Après avoir battu la Sierra Leone et la Tunisie, les Ivoiriens s'inclinent à l'été 1973 face au Maroc[r 7].

Deux décennies difficiles

Les années 1970 et 1980 sont globalement décevantes. Le 2 mai 1971, les Éléphants subissent la plus large défaite de leur histoire face au Ghana, à domicile (2-6). Quelques mois plus tard, ils échouent pour la première fois à se qualifier pour la CAN[r 8]. Le 6 juillet 1974, ils sont de nouveau battus par quatre buts d'écart, par le Malawi (1-5). Entre-temps ils ont réussi à devancer le Ghana pour se qualifier à la CAN 1974, mais y sont sèchement battus au premier tour[r 9]. De nouveau devancée lors des qualifications à la CAN 1976[r 10], la Côte d'Ivoire touche le fond en étant disqualifiée, en même temps que son adversaire le Mali, lors des éliminatoires de la CAN 1978, pour avoir aligné un joueur non autorisé[r 11]. Battue au 3e tour des qualifications pour la Coupe du monde 1978 par le Nigeria, la Côte d'Ivoire se qualifie pour la CAN 1980 mais ne passe pas le premier tour[r 12]. Elle connaît alors une crise d'existence et ne s'inscrit ni aux éliminatoires de la Coupe du monde, ni à ceux de la Coupe d'Afrique 1982[r 13].

Après près de deux ans sans match, la sélection retrouve les terrains pour la 1re édition de la coupe CSSA, opposant les pays d'Afrique de l'Ouest. En 1983 elle remporte la Coupe CEDEAO. En 1984, la Côte d’Ivoire est chargée d'organiser la Coupe d'Afrique en remplacement du Malawi, et se trouve donc qualifiée d'office. C'est la première édition dont le nombre de joueurs évoluant en Europe n'est pas limité, ce qui élève le niveau de jeu et le rend plus défensif[5]. Les Ivoiriens sont éliminés au premier tour après deux défaites face au Cameroun et l'Égypte[6],[7].

Les Éléphants renouent brièvement avec le succès en récoltant la médaille de bronze de la Coupe d'Afrique des nations 1986 en Égypte[8],[r 14]. Abdoulaye Traoré est co-meilleur buteur du tournoi. Mais ils ne parviennent ni à se qualifier pour les Coupes du monde de 1986 et 1990, ni à passer le premier tour des Coupes d'Afrique de 1988 (elle y est devancée au tirage au sort par l'Algérie) et 1990.

Les Éléphants champions d'Afrique 1992

Dirigés par Martial Yeo, les Ivoiriens remportent pour la première fois un titre d'importance en 1992, avec la Coupe d'Afrique des nations organisée au Sénégal. Après être sortie en tête de son groupe devant l’Algérie, tenant du titre battue 3-0, et le Congo (0-0), la Côte d’Ivoire s’impose en quart contre la Zambie (1-0), sur un but de à la 94e minute de Donald-Olivier Sié, puis en demi-finale contre le Cameroun, aux tirs au but, après un score nul et vierge[r 15]. En finale les Ivoiriens doivent de nouveau en passer par les tirs au but pour battre le Ghana d'Abedi Pelé, à l'issue d'une séance de tirs au but restée dans la légende (11 tirs au but à 10). Le gardien de but Alain Gouaméné devient le héros de la finale en arrêtant le dernier tir au but ghanéen[9],[5].

En octobre 1992, les Ivoiriens sont invités à la 1re édition de la Coupe des confédérations, connue alors comme la « Coupe du Roi Fahd ». Les champions d'Afrique s'y inclinent assez lourdement face à l'Argentine de Gabriel Batistuta (5-0), championne d'Amérique du Sud, puis face aux États-Unis, vainqueur de la Gold Cup 1991 (5-2)[10].

Sur cette lancée de 1992, les Ivoiriens manquent la qualification pour la Coupe du monde 1994 à la différence de buts, au bénéfice du Nigeria. Le même Nigeria prive la Côte d'Ivoire d'une 2e finale d'affilée lors de la CAN suivante, aux tirs au but encore, après un beau tournoi[11]. Cette défaite marque la fin d'un cycle pour les Éléphants. Lors des quatre éditions suivantes de la CAN, ils n'atteignent qu'une fois le stade des quarts de finale, en 1998 (où ils sont battus par l'Égypte, futur vainqueur, aux tirs au but)[r 16]. Pire, en 2004 en Tunisie, la Côte d'Ivoire n’est même pas qualifiée[r 17], alors que le pays traverse une grave crise politique.

2005-2014: La génération dorée

Drogba en 2012.

Quinze ans après leur unique titre africain, les Ivoiriens reconstituent une équipe compétitive au niveau international, portée par l'éclosion des jeunes de l'Académie Mimosifcom (Kolo et Yaya Touré, Didier Zokora, etc.)[12] et de Didier Drogba en France[13]. Fort de la victoire des moins de 20 ans aux Jeux de la Francophonie en 2005, les Éléphants, entraînés par Henri Michel, retrouvent leur place parmi les équipes majeures du continent africain en se qualifiant pour leur première Coupe du monde en 2006 aux dépens du Cameroun et de l’Égypte. Ils atteignent en plus la finale de la CAN 2006, éliminant au passage le Cameroun, après une séance de tirs au but interminable (0-0, 12-11 t.a.b.)[14], et le Nigeria, mais s'y inclinent face à l'Égypte aux tirs au but (0-0, 4-2 t.a.b.)[r 18],[15].

Penalty de Kalou lors de la Coupe du monde 2006.

La Côte d'Ivoire, tombée dans le « groupe de la mort » lors du Mondial en Allemagne, ne parvient pas à franchir le premier tour après deux défaites (2-1) contre l'Argentine et les Pays-Bas. Mais elle obtient une victoire historique, sa première en phase finale de Coupe du monde, contre la Serbie-Monténégro (3-2)[16].

Henri Michel laisse sa place à l'Allemand Ulrich Stielike, qui a pour objectif de remporter la CAN 2008. Favorite de la compétition avec son effectif de stars, la « Séléphanto » se qualifie aisément pour les quarts de finale et y écarte la Guinée sèchement. En demi-finale, elle est pourtant surprise par l'Égypte, tenant du titre (1-4)[17],[18], puis laisse la 3e place au Ghana. Drogba, qui devait recevoir le trophée de Joueur africain de l'année 2007 mais qui refuse de se déplacer pour préparer le quart de finale, se voit finalement devancé par la CAF, qui offre le trophée au Malien Frédéric Kanouté[19].

Les Éléphants, avant le match contre la Pologne en , après la fin de la Coupe du monde en Afrique du Sud.

En mai 2008, Vahid Halilhodžić se voit confier la mission de qualifier la sélection pour la CAN 2010 et la Coupe du monde en Afrique du Sud, ce qu'il réussit brillamment. Lors de la Coupe d'Afrique, la Côte d'Ivoire est de nouveau favorite. Elle se qualifie pour les quarts de finale grâce à une victoire sur le Ghana, mais s'incline contre l'Algérie dès les quarts de finale, après prolongation (3-2)[20]. À quelques mois du Mondial 2010, Halilhodžić est licencié.

Entre temps, en 2009, la Côte d'Ivoire est chargée de l'organisation de la première édition du Championnat d'Afrique des nations, réservé aux joueurs évoluant dans leur championnat national. La sélection bis ivoirienne, dirigée par Georges Kouadio, s'incline au premier tour. Elle ne fera pas mieux deux ans plus tard au Soudan.

Le glorieux et très cher entraîneur suédois Sven-Göran Eriksson arrive pour la Coupe du monde 2010. La Côte d'Ivoire se trouve une fois de plus dans un groupe relevé avec deux favoris, le Portugal et le Brésil. Elle résiste d'abord aux Portugais (0-0) puis cède face aux Brésiliens (1-3). La victoire face aux Nord-coréens (3-0) ne suffit pas à les qualifier du fait du match nul entre Brésiliens et Portugais[21],[22].

L'Ivoirien François Zahoui prend la suite d'Eriksson. Il qualifie sa sélection à la CAN 2012 et la mène en finale du tournoi sans prendre le moindre but. Vainqueurs de la Guinée équatoriale (3-0) et du Mali (1-0), les Éléphants s'inclinent finalement aux tirs au but (8-7) face à la Zambie après un match nul et vierge, alors que Drogba a manqué un pénalty en cours de jeu. Cette défaite inattendue fait le désespoir des supporters ivoiriens[23]. Un an après la crise post-électorale, cet échec est une claque pour le nouveau président Alassane Ouattara, qui avait misé sur cette CAN pour contribuer au processus d'unité nationale en cours[24].

Sous la direction du Français Sabri Lamouchi, les Ivoiriens se qualifient pour la CAN 2013 face au Sénégal[25], la dernière annoncée pour Drogba, mais y déçoivent une nouvelle fois en étant éliminés dès les quarts de finale face au Nigeria (1-2)[26].

Versée dans un groupe très ouvert avec la Colombie, la Grèce et le Japon, la Côte d'Ivoire est l'une des outsiders de la Coupe du monde 2014. Lors du premier match contre le Japon, elle est menée dès la 16e minute, mais l'emporte par 2 buts à 1 grâce à Wilfried Bony et Gervinho[27]. Elle perd son second match contre la Colombie sur le même score. Lors de son troisième match, contre la Grèce, la Côte d'Ivoire encaisse un but à la 42e minute : elle est alors éliminée. L'égalisation de Bony à la 74e minute offre aux Ivoiriens la deuxième place du groupe, mais la qualification leur échappe tout à la fin du match, lorsque Yeóryos Samarás inscrit un penalty pour la Grèce à la 93e minute. La Grèce remporte le match 2-1 et se qualifie pour les huitièmes de finale aux dépens de son adversaire du soir[28].

Le deuxième sacre africain en 2015

Hervé Renard, ancien sélectionneur de la Zambie et champion d'Afrique en 2012, succède à Sabri Lamouchi sur le banc des Éléphants en juillet 2014[29]. Sous sa houlette, la Côte d'Ivoire se qualifie pour la 30e édition de la Coupe d'Afrique des nations en Guinée équatoriale.

Tête de série du groupe D du tournoi, la Côte d'Ivoire connaît des débuts poussifs en concédant deux nuls 1-1 lors de ses deux premiers matches face à la Guinée puis contre le Mali. Cependant les Ivoiriens se ressaisissent en battant le Cameroun 1-0 (but de Gradel) lors du dernier match de la poule et se qualifient pour la deuxième phase de la compétition.

En quarts de finale les Éléphants éliminent l'Algérie – considérée comme l'un des prétendants à la victoire finale en raison de sa bonne campagne lors du Mondial 2014 – sur un score de trois buts à un (doublé de Bony et but de Gervinho)[30]. Ils battent sur le même score l'équipe de République démocratique du Congo en demi-finales. En finale, les Ivoiriens sont opposés aux Black Stars du Ghana et s'imposent dans la séance des tirs au but (9:8 t.a.b.) après un match nul et vierge (0-0 a.p.) exactement comme lors de l'édition de 1992 qui avait vu la Côte d'Ivoire remporter la séance de tirs au but face à ce même adversaire en finale (11:10 t.a.b.)[31].

Identité

Supporters de la Côte d'Ivoire

Comme pour de nombreuses autres sélections africaines, les joueurs ivoiriens sont surnommés du nom d'un animal[32], en l’occurrence les « Éléphants ». Ce choix est à rapprocher des légendes et traditions de la Côte d'Ivoire, dont le nom même renvoie à l'ivoire des défenses d'éléphants[33].

Traditionnellement, la sélection ivoirienne reprend les couleurs du drapeau de la Côte d'Ivoire : le maillot domicile est orange, le maillot extérieur blanc et/ou vert.

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Résultats

Palmarès

Classement FIFA

Classement FIFA de l'équipe de Côte d'Ivoire
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Classement mondial 33 25 20 51 52 44 53 51 44 64 70 40 42 18 37 29 16 21 16 14 17 28 19 34 61 65
Classement CAF 7 4 1 9 6 7 8 7 7 10 13 8 7 3 4 5 2 3 1 1 1 3 1 2 11 11

Parcours

Parcours en Coupe du monde

Parcours en Coupe du monde
Phase finale Qualifications
Année Résultat Class. J G N P BP BC Class. J G N P BP BC
1930 à 1958 La Côte d'Ivoire fait partie de l'AOF
1962 Non inscrite
1966 Non inscrite
1970 Non inscrite
1974 Non qualifiée 3e tour 6 4 1 1 8 5
1978 Non qualifiée 3e tour 6 3 2 1 15 6
1982 Non inscrite
1986 Non qualifiée 2e tour 4 1 1 2 6 5
1990 Non qualifiée 2/3 (A) 4 1 2 1 5 1
1994 Non qualifiée Tour final 8 4 3 1 12 6
1998 Non qualifiée 1er tour 2 0 1 1 1 3
2002 Non qualifiée 2/5 (4) 10 5 4 1 22 10
2006 1er tour 19e 3 1 0 2 5 6 1/6 (3) 10 7 1 2 20 7
2010 1er tour 17e 3 1 1 1 4 3 1/4 (E) 12 8 4 0 29 6
2014 1er tour 21e 3 1 0 2 4 5 Barrages 8 5 3 0 19 7
Drapeau de la Russie 2018 Non qualifiée 2/4 6 2 2 2 7 5
Drapeau du Qatar 2022

Parcours en Coupe d'Afrique

Parcours en Coupe d'Afrique des nations
Année Résultat Class. M V N* D bp bc
1957 à 1963 Non inscrit
Drapeau de la Tunisie 1965 Demi-finale 3e 3 2 0 1 5 4
Drapeau de l'Éthiopie 1968 Demi-finale 3e 5 3 0 2 9 6
Drapeau du Soudan 1970 Demi-finale 4e 5 2 0 3 11 9
Drapeau du Cameroun 1972 Non qualifié
Drapeau de l'Égypte 1974 1er tour 7e 3 0 1 2 2 5
Drapeau de l'Éthiopie 1976 Non qualifié
Drapeau du Ghana 1978 Disqualifié
Drapeau du Nigeria 1980 1er tour 6e 3 0 2 1 2 3
Drapeau de la Libye 1982 Non inscrit
Drapeau de la Côte d'Ivoire 1984 1er tour 5e 3 1 0 2 4 4
Drapeau de l'Égypte 1986 Demi-finale 3e 5 3 0 2 7 5
Drapeau du Maroc 1988 1er tour 6e 3 0 3 0 2 2
Drapeau de l'Algérie 1990 1er tour 6e 3 1 0 2 3 5
Drapeau du Sénégal 1992 Vainqueur 1re 5 2 3 0 4 0
Drapeau de la Tunisie 1994 Demi-finale 3e 5 3 1 1 11 5
Drapeau d'Afrique du Sud 1996 1er tour 11e 3 1 0 2 2 5
Drapeau du Burkina Faso 1998 Quart de finale 7e 4 2 2 0 10 6
Drapeau du GhanaDrapeau du Nigeria 2000 1er tour 9e 3 1 1 1 3 4
Drapeau du Mali 2002 1er tour 16e 3 0 1 2 1 4
Drapeau de la Tunisie 2004 Non qualifié
Drapeau de l'Égypte 2006 Finale 2e 6 3 2 1 6 5
Drapeau du Ghana 2008 Demi-finale 4e 6 4 0 2 16 9
Drapeau de l'Angola 2010 Quart de finale 8e 3 1 1 1 5 4
Drapeau du Gabon Drapeau de la Guinée équatoriale 2012 Finale 2e 6 5 1 0 9 0
Drapeau d'Afrique du Sud 2013 Quart de finale 5e 4 2 1 1 8 5
Drapeau de la Guinée équatoriale 2015 Vainqueur 1re 6 3 3 0 9 4
Drapeau du Gabon 2017 1er tour 11 3 0 2 1 2 3
2019 Quart de finale 5 5 3 1 1 7 3
Drapeau de la Côte d'Ivoire 2021
Drapeau de la Guinée 2023
Total 22/30 2 titres 95 42 25 28 138 100

Parcours en Coupe des confédérations

Parcours en Coupe des confédérations
Année Résultat Class. M V N* D bp bc
1992 Demi-finale Quatrième 2 0 0 2 2 9
1995 à 2017 Non qualifié

Légende : les matchs nuls comprennent les matchs conclu par une séance de tirs au but ; le bord rouge indique les tournois organisés à domicile.

Infrastructures

Le Stade Félix-Houphouët-Boigny

La sélection ivoirienne évolue à domicile au stade Félix-Houphouët-Boigny, surnommé le « Félicia », une enceinte multifonctionnelle rebaptisée en 1964 du nom du fondateur de la nation ivoirienne Félix Houphouët-Boigny. Situé dans le quartier du Plateau d'Abidjan, la capitale ivoirienne, il a une capacité d'environ 35 000 spectateurs. La sélection en partage la résidence avec l'ASEC Mimosas. Stade principal de la CAN 1984 dont il accueille la phase finale, il est de nouveau rénové en 2009 à l'occasion du premier Championnat d'Afrique des nations. Il est cette même année endeuillé par la mort de 19 personnes lors d'un match de la sélection[35].

Depuis 2010, la sélection dispose avec le Centre technique national de Bingerville d'un centre d’entraînement et de formation dédié, copié sur le centre français de Clairefontaine. Il se situe à une vingtaine de kilomètres du stade[36].

Joueurs et personnalités

Sélectionneurs

Vahid Halilhodžić, sélectionneur de 2008 à 2010.

Comme ailleurs en Afrique, le poste de sélectionneur de la Côte d'Ivoire est un mandat instable, où il est rare d'être maintenu plus de deux ans.

Dans ces conditions, seuls quatre sélectionneurs sont parvenus à atteindre la finale d'une CAN à la tête de cette équipe : les Ivoiriens Martial Yeo, vainqueur du tournoi continental en 1992, et François Zahoui en 2012[37], ainsi que les Français Henri Michel en 2006[38] et Hervé Renard en 2015.

Liste des sélectionneurs de la Côte d'Ivoire[39]

Joueurs emblématiques

Yaya Touré
Joueurs les plus sélectionnés[42]
Sélections Joueur Période Buts
123 Didier Zokora 2000-2014 1
120 Kolo Touré 2002-2015 7
105 Didier Drogba 2002-2014 65
101 Yaya Touré 2004-2015 19
100 Siaka Tiéné 2000-2015 2
Meilleurs buteurs[42]
Buts Joueur Période Sél.
65 Didier Drogba 2002-2014 105
50 Abdoulaye Traoré 1984-1996 88
28 Salomon Kalou 2007- 97
25 Joël Tiéhi 1987-1999 40
22 Gervinho 2007- 84
22 Ibrahima Bakayoko 1996-2002 40
Mis à jour le 13 octobre 2019

Parmi les joueurs de football ayant marqué l'histoire de la sélection, aucun n'a été récompensé du Ballon d'or africain, disparu en 1994, mais deux ont remporté le trophée du Joueur africain de l'année, qui l'a depuis remplacé : le buteur Didier Drogba[43] en 2006 et 2009 et le milieu de terrain Yaya Touré[44] en 2011, 2012 , 2013 et 2014[45]. Drogba particulièrement, a acquis une dimension extra-sportive importante en Côte d'Ivoire[46].

Dans les années 2000, la sélection ivoirienne peut compter, outre Drogba (Chelsea FC) et Yaya Touré (Manchester City), sur un nombre rare de joueurs évoluant dans les meilleurs championnats européens : Kolo Touré[47] (Liverpool), Didier Zokora (Trabzonspor), Salomon Kalou (Hertha Berlin), Bonaventure Kalou (Paris SG), Aruna Dindane (RC Lens), Kanga Akalé (RC Lens), Emmanuel Eboué et Kader Keita (Galatasaray SK) ou encore Gervinho (Hebei China Fortune FC).

Le onze vainqueur de la finale de la CAN 1992 est le suivant : GouaménéAka Kouamé, Abouo, Diaby, Hobou, Gadji Celi, Maguy, Sié, Otokoré (53' M. Traoré), Tiéhi, A. Traoré (101' Kassy).

Avant cette génération dorée, les footballeurs ivoiriens ne brillaient pas tant. Si les attaquants Laurent Pokou et Joël Tiéhi ou le gardien de but Alain Gouaméné, notamment lors de la victoire lors de la Coupe d'Afrique de 1992, ont connu des moments forts avec la sélection, il est à noter qu'aucun Ivoirien n'apparaît dans la liste FIFA 100 publiée en 2004, ni dans le classement des meilleurs 30 footballeurs africains de la période 1957-2007 publié par la CAF à l'occasion de son cinquantenaire en 2007[48]. Les Ivoiriens ont par contre compté régulièrement des joueurs dans les équipes types honorées à la fin de chaque CAN : Pokou en 1968 et 1970 (il restera le meilleur buteur de l'histoire de la compétition jusqu'à ce que Samuel Eto'o ne le dépasse), Henri Konan et Joseph Bléziri en 1968, Ernest Kallet Bialy et Bernard Gnahoré en 1970, Arsène Hobou en 1990, Joël Tiéhi en 1994, Tchiressoua Guel en 1998[49].

Effectif actuel

Liste des joueurs sélectionnés par Michel Dussuyer pour disputer la CAN 2017 et les matchs amicaux des 8 et 11 janvier 2017 face à la Suède et l'Ouganda.

Sélections et buts actualisés au 8 janvier 2017, après le match face à la Suède.

Pos. Nom Date de naissance Sélections Buts Club
1 GB Sayouba Mandé (30 ans) 4 0 Stabæk
16 GB Sylvain Gbohouo (35 ans) 29 0 TP Mazembe
23 GB Badra Sangaré (37 ans) 10 0 AS Tanda
4 DF Lamine Koné (35 ans) 9 0 RC Strasbourg
5 DF Wilfried Kanon (30 ans) 20 1 ADO La Haye
2 DF Mamadou Bagayoko (34 ans) 6 0 Saint-Trond VV
17 DF Serge Aurier (31 ans) 38 0 Tottenham Hotspur
18 DF Adama Traoré (34 ans) 6 0 FC Bâle
3 DF Ismaël Traoré (37 ans) 10 0 Angers SCO
21 DF Éric Bailly (30 ans) 22 0 Manchester United
6 ML Jean Seri (32 ans) 10 1 Fulham
18 ML Ibrahim Sangaré (26 ans) 2 0 Toulouse FC
4 ML Jean-Philippe Gbamin (28 ans) 12 0 Everton FC
13 ML Cheick Doukouré (31 ans) 12 0 Levante UD
8 ML Franck Kessié (27 ans) 11 0 AC Milan
20 ML Serey Die (39 ans) 32 1 FC Bâle
11 AT Didier Drogba Capitaine (46 ans) 106 65 Rising FC
10 AT Gervinho (36 ans) 82 63 Parme
7 AT Maxwel Cornet (27 ans) 8 2 Olympique Lyonnais
12 AT Wilfried Bony (35 ans) 47 13 Swansea City
9 AT Wilfried Zaha (31 ans) 16 4 Crystal Palace
19 AT Nicolas Pépé (28 ans) 11 3 Arsenal FC
15 AT Max-Alain Gradel (36 ans) 51 9  Toulouse FC 
22 AT Jonathan Kodjia (34 ans) 9 4 Aston Villa

Notes et références

Notes
Références
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Liens externes

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