« Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest » : différence entre les versions
m →Histoire : ref |
m →Président de la commission : erreur et ref |
||
Ligne 133 : | Ligne 133 : | ||
| site = Pressafrik |
| site = Pressafrik |
||
| consulté le = 3 avril 2010 |
| consulté le = 3 avril 2010 |
||
}}</ref> |
}}</ref> |
||
* [[ |
* [[Kadré Désiré Ouédraogo]] ({{Burkina Faso}}) depuis le 17 février 2012<ref>[http://www.lefaso.net/spip.php?article46491&rubrique363 Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO.]</ref> |
||
== Notes et références == |
== Notes et références == |
Version du 17 février 2012 à 17:40
Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) (fr) ——— Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental (CEDEAO) (pt) Economic Community of West African States (ECOWAS) (en) | ||
Logo de l'organisation Etats-membres de la Cédéao | ||
Situation | ||
---|---|---|
Création | ||
Type | organisation intergouvernementale | |
Coordonnées | 6° 27′ 00″ N, 3° 23′ 00″ E | |
Langue | anglais, français, portugais | |
Organisation | ||
Membres | 15 membres : | |
Président | Alassane Ouattara | |
Personnes clés | James Victor Gbeho, Président de la Commission | |
Site web | Site officiel de la Cédéao | |
Géolocalisation sur la carte : Afrique
| ||
modifier |
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) est une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C'est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l'Ouest. Son but principal est de promouvoir la coopération et l'intégration avec pour objectif de créer une union économique et monétaire ouest-africaine. En 1990, son pouvoir est étendu au maintien de la stabilité régionale avec la création de l'ECOMOG, groupe militaire d’intervention qui devient permanent en 1999. La CEDEAO compte aujourd'hui 15 États membres. Selon le FMI, le PIB PPA global des États membres de la Cédéao s'élève à 564,86 milliards de dollars US ce qui en fait la 25e puissance économique du Monde[1].
Rôle
Bien qu'à la base son rôle soit purement économique, la CEDEAO s'est assez vite intéressée au maintien de la paix. C'est en effet une condition essentielle pour qu'une union puisse se réaliser. Par ailleurs la CEDEAO crée des infrastructures régionales en matière de transport et de télécommunication.
Histoire
Suite aux tensions entre les différents pays, la CEDEAO a décidé en 1978 d'adopter un Protocole de non agression. Suivi en 1981 par le Protocole d'assistance en matière de défense et une Déclaration des principes politiques en juillet 1991.
Mais c'est en 1990 que l'aspect sécuritaire de la CEDEAO a été appliqué concrètement. Lors de la Conférence des chefs d'État et de gouvernement, il fut décidé de mettre en place un groupe surveillant l'application d'un cessez-le-feu, l’ECOMOG (pour Economic Community of West African States Cease-fire Monitoring Group). Ce groupe de supervision est vite devenu une force d'interposition et est intervenu notamment dans les guerres civiles du Liberia, de Sierra Leone et de Guinée-Bissau.
En 1999, suite aux différentes guerres civiles, les États membres décidèrent la création d’une force de sécurité en attente. Cette force conserve son appellation d’origine (l’ECOMOG) et ses principales tâches seront entre autres l’observation et la supervision des cessez-le-feu, le maintien de la paix, l’intervention humanitaire, le déploiement préventif, la construction de la paix, le désarmement et la démobilisation.
Le 19 janvier 2005, au cours du 28e sommet à Accra (Ghana), Mamadou Tandja, président du Niger, a été élu président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, en remplacement du ghanéen John Kufuor. Il a été reconduit à ce poste le 13 janvier 2006.
En janvier 2007, la présidence de la CEDEAO a été confiée au président du Burkina Faso Blaise Compaoré.
Le , la CEDEAO envoie une proposition au CNDD visant à envoyer des forces d'intervention en Guinée mais ce dernier la refuse[2].
Le , suite au refus de Laurent Gbagbo (déclaré élu par le conseil constitutionnel de la Côte d'Ivoire) de céder le pouvoir à Alassane Ouattara (déclaré élu par la Commission électorale indépendante, la plupart des États, l'ONU et l'Union africaine) après l'élection présidentielle de 2010, l'organisation suspend la Côte d'Ivoire de l'ensemble de ses travaux[3]. Elle est réintégrée depuis la victoire d'Alassane Ouattara en avril 2011[4].
Structure
La CEDEAO est composée de 8 institutions principales :
- la Conférence des Chefs d'États et du gouvernement ;
- le Conseil des ministres ;
- le Parlement de la Communauté ;
- le Conseil économique et social ;
- la Cour de justice de la Communauté ;
- la commission :
- lors du sommet d’Abuja le 14 juin 2006, les chefs d’États de la Cédéao ont approuvé une modification de l’organisation. Le secrétariat est remplacé par une commission de neuf commissaires, issus à tour de rôle des pays membres. Le mandat de 4 ans des premiers commissaires, issus du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de Sierra Leone et du Togo débutera en janvier 2007. Le Ghana assurera la présidence de la commission et le Burkina Faso la vice-présidence.
- la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO ;
- l'Organisation Ouest-Africaine de la santé.
Liste des États membres
L'adhésion de tous les membres de la CEDEAO date de la création de l'organisation en 1975, à l'exception du Cap-Vert, qui l'a rejointe en 1976 :
- Bénin
- Burkina Faso
- Cap-Vert
- Côte d'Ivoire
- Gambie
- Ghana
- Guinée
- Guinée-Bissau
- Liberia
- Mali
- Niger
- Nigeria
- Sénégal
- Sierra Leone
- Togo
La Mauritanie a quitté la CEDEAO en 2000.
Présidents de la CEDEAO
- Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1977 – 1978
- Olusegun Obasanjo (Nigeria) 1978 – 1979
- Léopold Sédar Senghor (Senegal) 1979 – 1980
- Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1980 – 1981
- Siaka Stevens (Sierra Leone) 1981 – 1982
- Mathieu Kérékou (Bénin) 1982 – 1983
- Ahmed Sékou Touré (Guinée) 1983 – 1984
- Lansana Conté (Guinée) 1984 – 1985
- Muhammadu Buhari (Nigeria) 1985 – 27 août 1985
- Ibrahim Babangida (Nigeria) 27 août 1985 – 1989
- Dawda Jawara (Gambie) 1989 – 1990
- Blaise Compaoré (Burkina Faso) 1990 – 1991
- Dawda Jawara (Gambie) 1991 – 1992
- Abdou Diouf (Sénégal) 1992 – 1993
- Nicéphore Soglo (Bénin) 1993 – 1994
- Jerry Rawlings (Ghana) 1994 – 27 juillet 1996
- Sani Abacha (Nigeria) 27 juillet 1996 – 8 juin 1998
- Abdulsalami Abubakar (Nigeria) 9 juin 1998 – 1999
- Gnassingbé Eyadéma (Togo) 1999
- Alpha Oumar Konaré (Mali) 1999 – 21 décembre 2001
- Abdoulaye Wade (Sénégal) 21 décembre 2001 – 31 janvier 2003
- John Agyekum Kufuor (Ghana) 31 janvier 2003 – 19 janvier 2005
- Mamadou Tandja (Niger) 19 janvier 2005 – 19 janvier 2007
- Blaise Compaoré (Burkina Faso) 19 janvier 2007 - 19 décembre 2008
- Umaru Yar'Adua (Nigeria) 19 décembre 2008- 18 février 2010
- Goodluck Jonathan (Nigeria) 18 février 2012
- Alassane Dramane Ouattara (Côte d'Ivoire) Dépuis le 17 février 2012
Président de la commission
- Mohamed Ibn Chambas ( Ghana) 1er janvier 2007 - 16 février 2010
- James Victor Gbeho ( Ghana)16 février 2010 - 16 février 2012[5]
- Kadré Désiré Ouédraogo ( Burkina Faso) depuis le 17 février 2012[6]
Notes et références
- PIB en parité de pouvoir d'achat - Fonds Monétaire International - Nigeria USD 374,323 - Ghana USD 38,143 - Côte d'Ivoire USD 37,153 - Senegal USD 23,818 - Burkina Faso USD 19,717 - Mali USD 16,872 - Benin USD 14,017 - Guinea USD 10,918 - Niger USD 10,548 - Togo USD 5,901 - Sierra Leone USD 4,698 - The Gambia USD 3,384 - Cape Verde USD 1,864 - Guinea-Bissau USD 1,793 - Liberia USD 1,709 - TOTAL Cédéao USD 564,86
- http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5iAVjutFiNxMjNLZd6fFZMANVHAXgD9CJ1TUG0
- Article du « Point » du 7 décembre 2010
- La Côte d'Ivoire réintégrée dans la CEDEAO après la victoire de Ouattara.
- Ibrahima Diaby, « Le ghanéen James Victor Gbeho élu Président de la Commission de la CEDEAO », sur Pressafrik, (consulté le )
- Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) « Site officiel de la CEDEAO » (consulté le )
- Modèle:ODP