Vauciennes (Oise)

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Vauciennes
Vauciennes (Oise)
Église Saint-Léger.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes du pays de Valois
Maire
Mandat
Roger Mora
2020-2026
Code postal 60117
Code commune 60658
Démographie
Population
municipale
697 hab. (2021 en augmentation de 2,05 % par rapport à 2015)
Densité 110 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 14′ 14″ nord, 3° 01′ 52″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 167 m
Superficie 6,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crépy-en-Valois
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Vauciennes
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Vauciennes
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Vauciennes

Vauciennes est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de [1]
Vez
Vaumoise [1] Coyolles (Aisne)

La commune comporte deux hameaux, le Plessis-au-Bois au sud et Chavres au sud-ouest, ce dernier formant une enclave dans une partie de la forêt de Retz représentant elle-même une quasi-exclave de la commune de Coyolles, reliée toutefois par une bande d'une trentaine de mètres de large à son territoire central. Vauciennes possède par ailleurs une seconde exclave au sein de Coyolles, localisée à peu de distance au sud de son chef-lieu. On peut aussi citer la ferme du Cuvret située au sud-sud-ouest de la commune.

le village de Vauciennes se situe en deux partie: le haut est un lotissement construite à l'époque ou il y avais une sucrerie. Le bas se trouve dans la vallée da l'Automne, c'est dans cette partie du village (plus ancienne) que se situe l'église Saint-Léger de Vauciennes (église gothique primitif du XIIIe Siècle).

La commune se trouve à 13 minutes en voitures de Crépy-en-Valois, 7 minutes de Villers-Cotterêts, 15 minutes de la Ferté-Milon, 17 minutes de Nanteuil-le-Haudouin, 20 minutes de Soissons, de Pierrefonds et du Plessis-Belleville, 25 minutes d'Ermenonville, 30 minutes de Compiègne, Béthisy-Saint-Pierre, Senlis, Meaux et de l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle , 40 minutes de Creil, Laon et du Parc Astérix, 50 minutes de Chantilly, Noyon et Saint-Denis, 1 heure de Paris, Melun, Créteil, Reims, Pontoise, Saint-Quentin et Beauvais, 1h 30 d'Amiens, 2h de Lille et Rouen, 3h de Bruxelles.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 25 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vauciennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,1 %), forêts (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,7 %), zones urbanisées (4,6 %), eaux continentales[Note 3] (3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 6445 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Pour Vauciennes : Vulceniae, Wolceniae, Velcianas, Volceniae (1205), Weuciennes (1207), Woulcieines (1258), Vauciannes (1277), Voulcienne, Voucies, Valcienne, Vautienne, Vouciennes, Vaulciennes, Vaucienne (1836)[15].

Pour Châvres : Capriae, Chaures, Choavres[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Georges Guynemer et son escadrille étaient basés à Vauciennes au début de la Première Guerre mondiale[17].

La sucrerie de Vauciennes est fondée en 1858. Au cours de son existence, cette usine a comporté une sucrerie, une raffinerie, une distillerie et une râperie. Elle fut bâtie en 1858 sous la raison sociale Petitfils et Cie, équipée d’une machine à vapeur et d’une fabrique de noir animal. Elle fut jusque dans les années 1958, une coopérative agricole avec l’installation de nouvelles machines automatiques. De modifications juridiques en rachats, l’usine a fermé le dernier jour de la campagne : le . En 2001, c’est tout le site qui est rasé, changeant totalement le paysage. Cette disparition brutale a marqué tous les esprits notamment celui des ouvriers qui travaillaient depuis longtemps et vivaient dans les maisons ouvrières bâties vers 1920.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie, rue de l'Église.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Georges de Cornois    
mars 2001 En cours
(au 23 octobre 2014)
Roger Mora   Employé
Réélu pour le mandat 2014-2020[18]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 697 habitants[Note 4], en augmentation de 2,05 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
402402438409496477481484464
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
434564629566649630610615600
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
622733712685802856837753812
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
737717710813763661581674683
2021 - - - - - - - -
697--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 358 hommes pour 332 femmes, soit un taux de 51,88 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,6 
6,2 
75-89 ans
7,3 
15,2 
60-74 ans
18,5 
19,7 
45-59 ans
17,3 
21,8 
30-44 ans
24,4 
11,0 
15-29 ans
13,4 
25,8 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

Église Saint-Léger, élévation sud.

Vauciennes compte trois monuments historiques sur son territoire :

  • Église Saint-Léger (inscrite monument historique par arrêté du [25]) : elle a été édifiée entre la fin du XIIe siècle et le second quart du XIIIe siècle, quand fut bâtie la nef. Le style gothique primitif règne partout, sauf dans les bas-côtés, qui ne datent que de 1628. L'église est de dimensions modestes et présente, en quelque sorte, le plan minimal pour une église gothique complète : nef de trois travées accompagnée de bas-côtés, transept et un court chœur avec une abside à cinq pans. La façade occidentale avec sa grande rosace qui a perdu son remplage et son portail à la quintuple archivolte ; les chapiteaux de la nef avec leur sculpture naturaliste ; et l'abside avec ses hautes et étroites baies encadrées par les colonnettes à chapiteaux des ogives et formerets, font preuve du soin qui pouvait être apporté aux petites églises rurales de la région. Cependant, l'église Saint-Léger a très tôt été pénalisée par le sol marécageux du village, qui a fait renoncer à l'édification de deux chapelles orientées et d'un clocher proprement dit, et nécessité plusieurs reprises. L'humidité a fini par ronger la sculpture de la plupart des chapiteaux, et si le sol a été refait, les fondations baignent toujours dans l'eau[26].
Manoir du Plessis-aux-Bois.
  • Manoir du Plessis-aux-Bois (inscrit monument historique par arrêté du , y compris le pavillon d'entrée, les murs de clôture et le colombier[27]).
  • Église Sainte-Geneviève de Chavres (inscrite monument historique par arrêté du [28])[29].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Communes limitrophes de Vauciennes » sur Géoportail..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Vauciennes et Le Plessis-Belleville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Plessis-belleville » (commune du Le Plessis-Belleville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun à Vauciennes », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 173.
  16. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 175.
  17. Ministère de la Défense, « Guynemer, 1894-1917, "Faire face" » (consulté le ).
  18. « Vauciennes », Cartes de France (consulté le ).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Vauciennes (60658) », (consulté le ).
  24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  25. « Église Saint-Léger de Vauciennes », notice no PA00114938, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois : Les 35 clochers de la Vallée de l'Automne, Comité Départemental de Tourisme de l'Oise / S.E.P Valois Développement, , 56 p., p. 46.
  27. « Manoir du Plessis-aux-Bois », notice no PA60000020, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Chapelle de Chavres », notice no PA00114937, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois, op. cit., p. 47.