Surfontaine

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Surfontaine
Surfontaine
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité CC du Val de l'Oise
Maire
Mandat
Anne-Sophie Leplay
2023-2026
Code postal 02240
Code commune 02732
Démographie
Gentilé Surfontainois(es)
Population
municipale
105 hab. (2021 en augmentation de 6,06 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 06″ nord, 3° 27′ 58″ est
Altitude Min. 74 m
Max. 121 m
Superficie 6,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ribemont
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Surfontaine
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Surfontaine
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Surfontaine
Liens
Site web https://www.intramuros.org/surfontaine

Surfontaine est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
Entrée du village
Entrée du village
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : entrée du village.

Surfontaine est un village rural de Thiérache dans l'Aisne situé à 16 km à vol d'oiseau au sud-est de Saint-Quentin, 20 km au sud-ouest de Guise, 48 km de Hirson et 58 km de la frontière Belge, 23 km au nord-ouest de Laon et 16 lm au nord-est de Tergnier.

Desservi par des voiries d'intérêt local, il est aisément accessible depuis l'autoroute A26

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont La Ferté-Chevresis, Nouvion-et-Catillon, Renansart, Ribemont, Séry-lès-Mézières et Villers-le-Sec.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aulnois-sous-Laon à 18 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 685,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Surfontaine est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,8 %), zones urbanisées (8,2 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte un hameau, Fay-le-Noyer.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2013 et 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 42, alors qu'il était de 41 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 85,7 % étaient des résidences principales, 4,8 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Surfontaine en 2018 en comparaison avec celle de l'Aisne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,8 %) supérieure à celle du département (3,5 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,9 % en 2013), contre 61,6 % pour l'Aisne et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Surfontaine en 2018.
Typologie Surfontaine[I 1] Aisne[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 85,7 86,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,8 3,5 9,7
Logements vacants (en %) 9,5 9,8 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Carte de Cassini du secteur.

Le village est cité pour la première fois sous l'appellation latine de Septen-Fontes au XIIe siècle dans un cartulaire de l'abbaye de Saint-Denis. Le nom variera encore de nombreuses fois encore en fonction des différents transcripteurs : Serene-Fontes, Territorium de Fontanis, Serfontaine, Serfontainnes, Seurfontaine, Cerfontaine , et enfin la dénomination actuelle Surfontaine sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle[13].
Le hameau de Fay-le-Noyer est cité au XIIe siècle sous le nom de Fai, Fais, Fagetum, Fayacum, Fayt-le-Noyer, Fay-le-Noyé, Fay-le-Noyel et Fay-le -Noyer depuis 1750 [14].

Les deux moulins représentés au sud sur la carte de Cassini étaient situés sur le terroir de Renansart.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Surfontaine est traversé par la voie romaine de Reims à Saint-Quentin, qui porte localement le nom de Chemin des Romains.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Effondrement de l'église en 1828.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne[15].

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Ribemont[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Ribemont porté de 15 à 52 communes[15].

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de l'Aisne depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Surfontaine était membre de la communauté de communes de la Vallée de l'Oise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Val de l'Oise, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
avant 1954[18]   Maurice Blot    
         
1992 juin 2023[19] Didier Beauvais DVD Agriculteur
Président de la CC de la Vallée de l'Oise (2008 → 2014)
Président de la CC du Val de l'Oise (2014[20] → 2023)
Mort en fonction
29 septembre 2023[21],[22] En cours
(au 30 septembre 2023)
Anne-Sophie Leplay   Fille de Didier Beauvais

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 105 habitants[Note 2], en augmentation de 6,06 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
560541594609618640641616504
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
445432395360334318304280243
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
234240207160147140125119141
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
11712910180668397101101
2018 2021 - - - - - - -
104105-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Surfontaine et Aulnois-sous-Laon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Aulnois-sous-Laon » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Aulnois-sous-Laon » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes », sur Gallica, (consulté le ).
  14. « Dictionnaire topographique de la France. , Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes », sur Gallica, (consulté le ).
  15. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Surfontaine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  18. Extrait de l'Annuaire de l'arrondissement de Saint-Quentin de 1954
  19. Grégory Beuscart, Hervé Avisse, « Didier Beauvais, président de la CCVO et maire de Surfontaine, est mort à 63 ans : Didier Beauvais est décédé dans la nuit du mardi 13 au mercredi 14 juin au Kremlin-Bicêtre. Ses obsèques auront lieu le mardi 20 juin à 10 heures à l’église de Ribemont », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Agriculteur de profession, il est devenu maire de son village en 1992, et a été réélu depuis sans interruption, tout en étant reconduit systématiquement à la tête de la commune ».
  20. « Didier Beauvais réélu à la présidence de la Communauté de communes du val de l’Oise : La tête de l'intercommunalité ne change pas. De même, lors de la première réunion de travail, ont été désignés les vice-présidents et leurs responsabilités », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Qui succédera à Didier Beauvais à la mairie de Surfontaine? : Ce dimanche 24 septembre à Surfontaine, les électeurs étaient attendus pour élire deux nouveaux conseillers municipaux. Jérôme Pilet et Anne-Sophie Leplay intègrent l’assemblée. Le nouveau maire sera désigné vendredi 29 septembre », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Anne-Sophie Leplay succède à son père à la mairie de Surfontaine : Élue ce vendredi 29 septembre au soir, Anne-Sophie Leplay succède à son défunt père, Didier Beauvais, à la mairie de Surfontaine », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Chapelle Sainte-Geneviève (Fay le Noyer) », sur patrimoine-religieux.fr (consulté le ).