Lamasquère

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lamasquère
Lamasquère
Lamasquère rue de la Paix
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Muret
Intercommunalité Le Muretain Agglo
Maire
Mandat
Christelle Matheu
2020-2026
Code postal 31600
Code commune 31269
Démographie
Gentilé Lamasquerois, Lamasqueroises
Population
municipale
1 607 hab. (2021 en augmentation de 12,61 % par rapport à 2015)
Densité 263 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 29′ 01″ nord, 1° 14′ 43″ est
Altitude Min. 180 m
Max. 187 m
Superficie 6,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Muret
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lamasquère
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lamasquère
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Lamasquère
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Lamasquère
Liens
Site web Site officiel

Lamasquère (en occitan gascon La Masquéra) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touch, l'Ousseau, le ruisseau des Barradous, le ruisseau du houssat et par divers autres petits cours d'eau.

Lamasquère est une commune rurale qui compte 1 607 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lamasquérois ou Lamasquéroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Lamasquère se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 7 km de Muret[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Labastidette (2,4 km), Saint-Clar-de-Rivière (3,0 km), Cambernard (5,3 km), Seysses (5,8 km), Fonsorbes (6,0 km), Lherm (6,1 km), Saint-Lys (6,4 km), Muret (7,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Lamasquère fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].

Lamasquère est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Saint-Lys, Muret, Saint-Clar-de-Rivière et Seysses.

Communes limitrophes de Lamasquère[5]
Saint-Lys Seysses
Saint-Clar-de-Rivière Lamasquère[5]
Muret

Géologie[modifier | modifier le code]

Située sur la dernière terrasse garonnaise, à sol médiocre argilo-calcaire plus ou moins décalcifié terres acides qui pâtissent de la présence en sous-sol d'un conglomérat de galets de diverses tailles, enrobé dans un liant silico-argileux très résistant appelé « grep », bref une terre idéale pour la vigne et le mouton.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lamasquère.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le Touch, l'Ousseau, le ruisseau des Barradous, le ruisseau du houssat, un bras du Touch, l'Aiguelongue et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Le Touch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune de Lilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Blagnac, après avoir traversé 29 communes[8].

L'Ousseau, d'une longueur totale de 26,2 km, prend sa source dans la commune de Lherm et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Touch à Tournefeuille, après avoir traversé 10 communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lherm à 6 km à vol d'oiseau[12], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 620,4 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lamasquère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[I 2],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,4 %), zones agricoles hétérogènes (23,8 %), zones urbanisées (21,6 %), forêts (6,2 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits ou hameaux[modifier | modifier le code]

Lavizard, Moundas, l'Aussau.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

  • Par la route :
    • A64, accès par la sortie Sortie 34 puis via la D19.

La ligne 321 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare de Muret, desservie par la ligne D en direction de Toulouse-Matabiau, et la ligne 363 qui relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Rieumes.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lamasquère est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ousseau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2004, 2009 et 2022[24],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lamasquère.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 563 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 563 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La signification du toponyme Lamasquère demeure obscure. Aucune hypothèse ne peut être avancée avec certitude.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'origine du village date des sauvetés. Les sauvetés se rattachent au grand mouvement de la paix de Dieu. Il débute en 989, par le concile de Chartroux en Aquitaine.

Son objectif est double :

  • Mettre fin aux violences exercées par une aristocratie guerrière et les bandes de brigands, sur les victimes que sont le petit clergé et les paysans.
  • défricher la forêt pour avoir des terres nouvelles à cultiver.

Entre 989 et 1040, placées sous la sauvegarde de la Croix, les sauvetés se multiplient et bénéficient d'un statut particulier: droit d'asile et immunité pour les colons quoi qu'ils aient pu faire dans le passé. Chaque individu qui s'y installe a droit à un lot de terrain : pour sa maison, son vivier, son jardin, à sa charge de faire fructifier la terre ; le tout étant géré et supervisé par les moines.

Au XIe siècle, Lamasquère avait une activité agricole, pastorale et viticole (les écrits de cette époque parlent de la qualité de la viande, due aux riches pâtures bordant le Touch, et du commerce du vin). De 1175 à 1656, les seigneurs de Lamasquère sont des Masqueras inféodés aux comtes de Comminges. En 1656, Lamasquère passe sous l'autorité des comtes de Muret. En 1697, Jean de Catellan, seigneur de Lamasquère, reçoit en sa demeure une parente, Marie-Claire de Catellan, seigneuresse de Portel (dans l'Aude, à côté de Sigean) née à Narbonne le . C'est la littérature qui l'attira dans la région toulousaine. Entre 1712 et 1715, les Jeux Floraux l'ont couronnée quatre fois et, récompense suprême, elle obtint, en 1717, l'amarante d'or, symbole de persévérance et d'immortalité et fut nommée, chose unique dans cet aréopage d'hommes, académicienne. C'est ainsi que trois siècles avant Marguerite Yourcenar, Lamasquere offrait à la France sa première académicienne. Elle mourut à Lamasquère le . Elle repose au cœur de l'église de Lamasquère. Sa tombe a été inscrite au patrimoine des monuments historiques le , ainsi qu'une cloche datant de 1588[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, du Muretain Agglo et du canton de Muret (avant le redécoupage départemental de 2014, Lamasquère faisait partie de l'ex-canton de Saint-Lys) et avant le à la communauté de communes d'Axe-Sud.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 2014 Jean-Claude Bourg PCF  
mars 2014 mai 2020 Brigitte Moran DVG Employée
mai 2020 En cours Christelle Matheu   Responsable du Service intercommunal d’action sociale

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31]. En 2021, la commune comptait 1 607 habitants[Note 4], en augmentation de 12,61 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
248237264312322321322341356
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
379360346328344364386368325
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
321320285268251239243235253
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2803094265887158731 1081 3641 431
2021 - - - - - - - -
1 607--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[34] 1975[34] 1982[34] 1990[34] 1999[34] 2006[35] 2009[36] 2013[37]
Rang de la commune dans le département 175 190 178 160 151 140 135 128
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Service public[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Lamasquère fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune possède une école maternelle et une école élémentaire[38].

Culture[modifier | modifier le code]

Médiathèque, comité des fêtes[39], danse country, zumba, Football, Karaté et Yoga energies.

Activités sportives[modifier | modifier le code]

Gymnastique, football, karaté, kung-fu, pétanque, centre équestre, tennis,

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes d'Axe-Sud[40].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 558 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 490 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 860 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5,1 % 5,1 % 8 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 977 personnes, parmi lesquelles on compte 81,2 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 18,8 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 134 emplois en 2018, contre 112 en 2013 et 100 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 722, soit un indicateur de concentration d'emploi de 18,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 69,3 %[I 11].

Sur ces 722 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 90 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

82 établissements[Note 7] sont implantés à Lamasquère au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 82 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 6,1 % (5,7 %)
Construction 17 20,7 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
20 24,4 % (25,9 %)
Information et communication 4 4,9 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,2 % (3,8 %)
Activités immobilières 4 4,9 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
18 22 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 9,8 % (16,6 %)
Autres activités de services 5 6,1 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 82 entreprises implantées à Lamasquère), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :

  • Mtc-Methodes Et Techniques De Construction, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (592 k€)
  • 2Tms - Menuiserie Service, travaux de menuiserie bois et PVC (105 k€)
  • Robusta Code, programmation informatique (94 k€)

L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 15 11 10 7
SAU[Note 9] (ha) 374 468 402 468

La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 468 ha[44],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin, bien qu'antérieure à 1522, n'a aucune architecture caractéristique sauf un clocher-mur typique du Languedoc. La caractéristique de Lamasquère, c'est son parc au cœur du village propriété de la commune[27].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Lamasquère » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune de Lamasquère » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lamasquère » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lamasquère » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lamasquère » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lamasquère » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Lamasquère et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Lamasquère et Muret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Lamasquère », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale de Lamasquère », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « le Touch »
  9. Sandre, « l'Ousseau »
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Lamasquère et Lherm », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Muret-Lherm » (commune de Lherm) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Muret-Lherm » (commune de Lherm) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lamasquère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lamasquère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Liste des espaces protégés sur la commune de Lamasquère », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Lamasquère », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lamasquère », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  27. a et b « La commune de Lamasquère », sur lamasquere.fr (consulté en ).
  28. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  29. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  35. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  36. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. « lamasquere.fr/db/lamasquere.ns… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  39. Comité des fêtes du village
  40. « lamasquere.fr/db/lamasquere.ns… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  41. « Entreprises à Lamasquère », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  42. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  43. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  44. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lamasquère - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).