Rilhac-Treignac

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Rilhac-Treignac
Rilhac-Treignac
L'église.
Blason de Rilhac-Treignac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Tulle
Intercommunalité Communauté de communes Vézère-Monédières-Millesources
Maire
Mandat
Estelle Bouchot
2020-2026
Code postal 19260
Code commune 19172
Démographie
Gentilé Rilhacois, Rilhacoises
Population
municipale
115 hab. (2021 en augmentation de 5,5 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 38″ nord, 1° 41′ 12″ est
Altitude Min. 355 m
Max. 500 m
Superficie 9,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Seilhac-Monédières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Rilhac-Treignac
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Rilhac-Treignac

Rilhac-Treignac (Rilhac de Trainhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune du Massif central située sur le plateau de Millevaches dans le parc naturel régional de Millevaches en Limousin, elle est arrosée par un affluent de la Vézère, le Bradascou.

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Meilhards Rose des vents
N Soudaine-Lavinadière
O    Rilhac-Treignac    E
S
Peyrissac

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 259 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Uzerche à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 097,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rilhac-Treignac est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,7 %), forêts (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Transport routier[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rilhac-Treignac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rilhac-Treignac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 22 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 123 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 30 sont en aléa moyen ou fort, soit 24 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Monceaux la Virolle, un ouvrage de classe A[Note 2] situé dans la Corrèze et disposant d'une retenue de 20,5 millions de mètres cubes[19]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[20].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Rilhac-Treignac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Il a été mis au jour vers le village de la Chadourne des pièces de monnaie à l'effigie de Valerien Salonin, fils de l'empereur Gallien (250-268). Ces pièces avaient été enfouies à la suite d'un moment d'insécurité politique et militaire pour faire face au pillage qui règne dans la cité lémovique au cœur de la Gaule romaine dès 260[22].

  • Il est probable qu'un camp gaulois était établi à Rilhac proche de l'église.
  • À Vieillemards, il a été retrouvé des vestiges gallo-romains.
  • Une voie gallo-romaine (Chamberet-le Lonzac) traversait Rilhac depuis le village de Magoutière vers le « gué de l'Aigue » à Peyrissac en passant par le Genet, le Mas et le Chassaing.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Rilhac a fait partie de la vicomté de Comborn qui était une des grandes dynasties féodales avec Archambaud Ier; les alliances matrimoniales avec les Latours, Auvergne ou Limoges ont été de plus en plus illustres. Un Boson de Rialac est plusieurs fois mentionné comme témoin au cartulaire d'Uzerche dans la première moitié du XIe siècle. Nul doute qu'il y eut alors une seigneurie à Rilhac et qu'elle fut présentée par des personnages d'une certaine importance, puisque l'un d'eux, Odon, porte le titre de « comtor »[23].

Un château a bien été construit ; on a très peu d'information sur celui-ci. Une légende raconte l'existence d'un souterrain qui rejoignait la Chadourne, où était située une maison forte ; les religieux qui voyageaient y trouvaient refuge et sécurité. Rilhac et Peyrissac (Peyrissat) ne formait qu'une seule paroisse avec un seul prêtre.

XIe siècle : organisation des paroisses rurales.

L'église a été construite vers le XIe-XIIe siècle puis restaurée au XVIe siècle à la suite d'un incendie sans doute provoqué par les guerres de Religion du XVIe siècle dues à l'arrivée du protestantisme dans la région.

Les templiers : maison du Temple de Rilhac

Pour ce qui est de Rilhac, il n'est question précisément que du chapelain du Temple, curé de la localité, « frater Helias de Chalhistrac, presbyter curatus ecclesie de Relhatus, Lemovicensis diocesis »[24]. « La présence de ce prêtre du Temple à Rilhac, ne semble avoir de raison d'être que par l'existence d'une maison de l'Ordre à Rilhac ou aux environs, Sans doute Rilhac en Bas-Limousin, Corrèze, arrondissement de Tulle, canton de Treignac »[25].

Règne de Louis XIV[modifier | modifier le code]

En 1660, en se référant au premier Registre, il existe plusieurs villages par ordre d'importance : d'abord le Genet, la Chadourne, le Chassaing, Vieillemard, la Chèze et le Mas, puis le Peuch, le Teyssier ; les états civils du Bourg n'apparaitront que vers 1692 et les autres villages encore plus tard. Le Mas et le Bourg pourraient être considérés comme le même lieu car ils sont très proches l'un de l'autre.

Révolution de 1789[modifier | modifier le code]

Cette époque a été une période trouble de l'histoire de Rilhac ; certains citoyens et surtout les ecclésiastiques, n'ont pas voulu obéir aux nouvelles règles. La justice était faite à la « maison commune » qui était jusqu'en 1789 le logement des domestiques du château ; elle restera maison commune jusqu'en 1848 environ. Rilhac n'avait plus de seigneurs mais des familles bourgeoises dont certains membres faisaient partie de la municipalité. Certes, il n'était pas trop de l'intérêt de ces derniers d'activer le courant révolutionnaire. Et pourtant, soit par crainte, soit par patriotisme, ils s'unirent eux aussi de toutes leurs forces contre les « tyrans coalisés ». Il n'existait qu'une seule école pour « Reilhac » et « Peyrissat ». Des plaintes furent portées par des parents d'élèves au sujet de l'éloignement de l'école. On créa alors deux sections, l'une eut son chef-lieu à Reilhac (bourg) et l'autre à la Chadourne avec Mme Doulcet « fame Mauranges » comme nouvelle institutrice. Toutes les décisions, même le choix de l'instituteur ou du médecin, étaient prises par des administrateurs ou des chefs de district ; ces réformes sont accueillies avec enthousiasme et Rilhac osa en 1789 dire sa haine à la monarchie et son espoir en la Révolution[26].

Après la Révolution[modifier | modifier le code]

Après la Révolution, Peyrissac a demandé sa séparation avec Rilhac lors de la création des communes. En 1811, Rilhac devient officiellement Rilhac-Treignac.

1860 : M. Mauranges, propriétaire de l'école, loue au sieur Veyriéras un local pour un bail de 7 ans.

1884 : construction de l'école (à l'emplacement de la mairie actuelle).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Marcel Fargeas    
mars 2001 En cours Jean-Claude Fulminet DVD Agriculteur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 115 habitants[Note 3], en augmentation de 5,5 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
324330335409396406417438464
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
450415435399424440442449446
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
459470443412457381357315276
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
262216162148131121115115119
2015 2020 2021 - - - - - -
109114115------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Rilhac-Treignac Blason
Parti : au 1er d'azur à trois bandes d'or, au 2e d'or à trois coquilles de sinople.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Borzeix, Le Pays de Treignac autrefois, Treignac, éditions de l'Esperluette, 2011.
  • Monique Borzeix, Histoire des écoles du canton de Treignac, Treignac, éditions de l'Esperluette, 2013.
  • Yves Lavalade, Les noms de lieux du canton de Treignac, éditions de L'Esperluette, 2014 (dont évidemment Rilhac-Treignac, p. 87-90).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Rilhac-Treignac et Uzerche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Uzerche » (commune d'Uzerche) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Uzerche » (commune d'Uzerche) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Rilhac-Treignac », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Rilhac-Treignac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. Article R214-112 du code de l’environnement
  19. « barrage de Monceaux la Virole », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Corrèze », sur correze.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  21. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  22. Sources : revue Limouzi, 1961
  23. Source : Victor Berchat, curé, 1899
  24. Procès des Templiers, tome I, page 75
  25. Sources : Trudon des Ormes, Les possessions templières recueillent durant les interrogatoires des templiers par les hommes de Philippe le Bel et les commissions pontificales des diocèses de France
  26. Source : C. Besse, imp. la Gutemberg, 190
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. « Eglise paroissiale Saint-Antoine », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).