Plescop

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Plescop
Plescop
Mairie.
Blason de Plescop
Héraldique
Plescop
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération
Maire
Mandat
Loïc Le Trionnaire
2020-2026
Code postal 56890
Code commune 56158
Démographie
Gentilé Plescopais, Plescopaise
Population
municipale
6 225 hab. (2021 en augmentation de 10,41 % par rapport à 2015)
Densité 267 hab./km2
Population
agglomération
126 266 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 41′ 59″ nord, 2° 48′ 17″ ouest
Altitude 50 m
Min. 17 m
Max. 67 m
Superficie 23,35 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Vannes
(banlieue)
Aire d'attraction Vannes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vannes-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Plescop
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Plescop
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Plescop
Liens
Site web Site officiel de la commune de Plescop

Plescop [plɛskɔp] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est mentionné sous la forme Ploescob en 1365[1].

Pleskob en breton prononcé [pleˈʃkwɔp].

L'origine de son nom vient du breton « plou » qui signifie paroisse et du breton « eskob » (du latin episcopus, lui-même dérivé du grec ancien ἐπίσκοπος (episkopos) qui dans le cas présent se réfère à l'évêque). Étymologiquement parlant, Plescop serait donc « la paroisse de l'évêque ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Plescop fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan.

La commune de Plescop est entourée des communes de Grand-Champ, Meucon, Saint-Avé, Vannes, Ploeren, Pluneret et Plumergat.

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Avé à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 034,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Plescop est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vannes, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[12] et 79 795 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 8,6 % 202
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,3 % 55
Terres arables hors périmètres d'irrigation 49,7 % 1166
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 17,8 % 417
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 15,9 % 373
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,4 % 32
Forêts de feuillus 1,1 % 25
Forêts de conifères 2,6 % 60
Forêts mélangées 0,6 % 14
Source : Corine Land Cover[17]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le bourg constitue la principale agglomération de la commune. Le reste de la population se disperse dans de nombreux petits hameaux. Le bourg s'est considérablement développé depuis les années 1970 en raison de l'extension de l'agglomération urbaine de Vannes. Une grande partie du bâti ancien du centre-bourg a disparu au profit de constructions plus récentes privilégiant l'utilisation du béton.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'évêque de Vannes y possédait une résidence à Kérango. Les évêques du diocèse de Vannes venaient habituellement y séjourner l'été.

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En décembre 1873 165 habitants des communes de Crédin, Plescop, La Gacilly et Missiriac « supplient l'Assemblée nationale de proclamer Henri V, roi de France[18].

En 1887 une délégation des royalistes de Vannes, d'Arradon, de Plescop, de Sarzeau, de Theix, de l'Île-aux-Moines et de Saint-Avé se rendit à Jersey afin d'y rencontrer le comte de Paris qui y était en exil[19].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La nouvelle mairie, surnommée « La tranche de gruyère » par les habitants.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1808 Jean Boleis    
1808 1816 Jean Riguidel    
1817 1835 Joachim Chapelain    
1835 1848 Jean Guyodo    
1848 1850 Vincent Le Meitour    
1850 1871 Marc Madec    
1871 1908 Joachim Dano    
1908 1925 Jean-Mathurin Le Roy    
1925 1929 Joseph Laigo    
1929 1953 Jean-Mathurin Guillevic    
1953 mars 1959 Henri Oliviero    
mars 1959 janvier 1986[20]
(démission)
Roger Le Studer   Agriculteur, maire honoraire
1986 mars 1989 Gérard Cadeau    
mars 1989 mars 2004
(démission)
Jean Lévêque PS Ancien directeur adjoint de la CPAM du Morbiban
mars 2004 mars 2014 Nelly Fruchard UDB Professeur de lettres
mars 2014
Réélu en 2020[21]
En cours Loic Le Trionnaire DVG Cadre supérieur à la CPAM du Morbihan

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 6 225 habitants[Note 3], en augmentation de 10,41 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8491 2208021 0051 0059209331 0131 042
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9881 0151 1491 1161 1731 2361 2421 2461 229
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1371 1471 1001 0641 0509481 0071 0461 030
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0891 2091 8572 6782 9663 6714 1664 6314 679
2014 2019 2021 - - - - - -
5 6476 1456 225------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

  • L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
  • La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le puis le label de niveau 2 le .
  • À la rentrée 2017, 61 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 9,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[26].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La chapelle Notre-Dame de Lézurgan.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Énoncé héraldique :

Ecu d’argent à la fasce de gueules chargée de trois besants d’or, et accompagnée de six mouchetures d’hermine de sable.

Le blason de Yves de Pontsal a été adopté lors du Conseil Municipal du 24 octobre 1986.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1042.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Plescop et Saint-Avé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-Ave » (commune de Saint-Avé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Saint-Ave » (commune de Saint-Avé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Vannes », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vannes », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  18. France. Assemblée nationale (1871-1875), Feuilleton / Assemblée nationale, Paris, , page 6 (lire en ligne).
  19. Journal La Petite Presse, n° du 5 juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4723772v/f1.image.r=Arradon?rk=21459;2
  20. Il quitte ses fonctions le 24 janvier 1986 pour raisons de santé et devient deuxième adjoint. [1]
  21. « Municipales à Plescop. Loïc Le Trionnaire conforté dans son rôle de maire », sur Maville.com, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « NameBright - Coming Soon », sur opab-oplb.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]