Meximieux
Meximieux | |
Centre-ville et ancien hôtel de ville (à droite). | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes de la plaine de l'Ain |
Maire Mandat |
Christian Bussy 2014-2020 |
Code postal | 01800 |
Code commune | 01244 |
Démographie | |
Gentilé | Meximiards |
Population municipale |
7 539 hab. (2014) |
Densité | 548 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 54′ 19″ nord, 5° 11′ 43″ est |
Altitude | Min. 206 m Max. 310 m |
Superficie | 13,75 km2 |
Élections | |
Départementales | Meximieux |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-meximieux.fr |
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Meximieux est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes. C'est une ville importante de l'Ain. C'est aussi la commune principale d'une unité urbaine de 11459 habitants en 2011[1].
Ses habitants sont appelés les Meximiards et les Meximiardes[2].
Géographie
Situation
À 37 km au nord-est de Lyon, 35 km au sud-ouest de Bourg-en-Bresse et à environ 15 km d'Ambérieu-en-Bugey, la localité est située sur le relief de la côtière qui marque la fin du plateau de la Dombes, au contact avec la plaine de l'Ain. D'un point de vue historique, elle appartient à l'ancienne province de Bresse. Sa situation lui a longtemps conféré un rôle de relais sur les routes allant de Lyon vers Genève et vers les frontières allemande ou alpine. Meximieux est également située à 16 km de Lagnieu. Elle est traversée par le Longevent.
Climat
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers parfois froids, des étés chauds...
Voies de communication et transports
Plusieurs routes permettent l'accès à la commune. La départementale 1084 en est la principale. Elle provient du sud-ouest, depuis Rillieux-la-Pape puis part en direction du nord-est vers Neuville-sur-Ain. La départementale 22a arrive du nord depuis Bourg-en-Bresse, la départementale 4 de l'ouest et le départementale 65 du sud. L'autoroute A42 traverse le territoire communal. La sortie la plus proche est la sortie n°7 de Pérouges.
- Gare de Meximieux - Pérouges sur la ligne Ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière).
- Ligne de Bus Cars de l'Ain 132 entre Lyon et Bourg-en-Bresse.
- Ligne de Bus Cars de l'Ain 190 Meximieux-Lagnieu-Lhuis.
- Aérodrome de Pérouges - Meximieux
Urbanisme
Meximieux, dont la population a été multipliée par trois en trente ans, est une ville en pleine expansion : de nombreux travaux ont été réalisés ces dernières années avec notamment de nouveaux parkings, Le collège Vaugelas totalement refait, la rénovation de la salle des fêtes, la construction d’une médiathèque et l’aménagement des voies routières. Un lycée devrait être construit prochainement.
Il existe de nombreux lieux naturels et parcs sur Meximieux, la Coulée verte traverse la moitié de la ville en longueur, et L’Aubépin avec son étang qui permet de rejoindre Pérouges à pieds.
Quartiers et lieux-dits
- La Citadelle
- Le ruisseau
- La Bovagne
- Le clos St-Jean
- Le Fouilloux
- Les Galamières (cité EDF)
- La Côte
- Chavagneux
- Bressy
- Le Palais
- Les portes de la dombes
- Pivarel
- Les Combières
- Les Murgères
- Le Menel
- L'Aubepin
- Les Ollières
- Les Carronières
Histoire
Moyen Âge
Au Moyen Âge, le bourg de Meximieux s'abrite derrière une courtine à flanquements circulaires, dont il subsiste des débris.
Le bourg de Meximieux fait partie de la Savoie, situation qui perdura plusieurs siècles. En 1309, une charte de franchise permet le développement du commerce, qui est restée la source de croissance de la ville. Pendant cette période prospère, elle acquiert une position de ville frontalière avec Pérouges. À la fin du Moyen Âge la ville est sur une zone de marche entre Dauphiné, France et Savoie. Cependant, les luttes entre souverains de France et de Savoie, conduisent à un accord qui changea la destinée de la ville. C'est pendant cette période que naît Vaugelas. Sa vie entre Savoie et France est à l'image de sa ville natale.
Renaissance
Le traité de Lyon proposait d'échanger des territoires. La France cédait Châteaudauphin en Piémont à la Savoie. La Savoie cédait ses provinces occidentales de Bresse et du Bugey, difficiles à tenir en cas de conflit. Chacun s'assurant ainsi un territoire plus cohérent.
Révolution française
Meximieux devint chef-lieu du canton éponyme. L'arrivée du chemin de fer en 1858 facilite les liaisons avec les autres points de la région.
XXe siècle
Bataille de Meximieux
Lors de la Seconde Guerre mondiale, fin août-début septembre 1944, Meximieux est le théâtre d'une bataille suite à une contre-offensive allemande. À ce titre, la commune de Meximieux est l'une des rares collectivités territoriales de France, elles seront 17 au total, à recevoir la médaille de la Résistance, attribuée le 22 septembre 1945. Le lieutenant-colonel Davison à la tête des troupes alliées, devint citoyen d'honneur de la ville.
Époque contemporaine
Dans les années 1970, la ville connait un accroissement de population avec l'implantation de la centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas. Les cadres et techniciens d'EDF sont logés dans deux cités construites au-dessus du quartier du Fouilloux, aux Galamières. Dans les années 1980, la population continue de progresser. Le développement du transport ferroviaire et la construction de l'autoroute A42 facilite l'accès à Lyon.
Toponymie
Meximieux tire son nom du propriétaire d'une ferme gallo-romaine : « Maximiacus »[3],[4].
Politique et administration
Administration municipale
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de la commune :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
25 | majorité | ||||
4 | opposition |
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
Le canton de Meximieux fait partie de l'arrondissement de Bourg-en-Bresse. Sa population totale est de 17 275 habitants.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8],[Note 2].
En 2014, la commune comptait 7 539 habitants, en augmentation de 3,26 % par rapport à 2009 (Ain : 5,95 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 21,8 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 13,5 %) ;
- 51,3 % de femmes (0 à 14 ans = 19,9 %, 15 à 29 ans = 21,3 %, 30 à 44 ans = 22,7 %, 45 à 59 ans = 17,7 %, plus de 60 ans = 18,4 %).
Jumelages
La commune a développé une association de jumelage avec :
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Enseignement
- École primaire de la Bovagne
- École primaire du Menel
- École primaire du Champ de foire
- École Saint-Jean-Bosco
- École Sainte-Blandine
- Collège Claude-Favre-de-Vaugelas
Santé
- Hôpital J.-C. Ruivet.
- Maison de retraite de la Rose d'or.
Sports
Il existe divers clubs notamment en football, rugby, tennis, handball, judo ou encore pétanque, escrime. La ville possède 3 terrains de football, 2 terrain de rugby, 2 gymnases, 2 cours de tennis couverts, 4 cours découverts, 1city stade, 1 salle de fitness, 2 terrains de beach-volley, 1 boulodrome…
Économie
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Beffroi de l'ancienne mairie. Il se dresse en proue et divise la rue principale.
- Château de Meximieux
- Ancien château fort, du XIIe siècle[14] plusieurs fois remanié notamment aux XVIe et XVIIIe siècles[14] et reconstruit au XIXe siècle.
- Vestiges de courtines à flanquement circulaires de l'enceinte urbaine[14].
- Architecture minimaliste des cités EDF (1973).
- Architecture contemporaine : salle polyvalente et le gymnase.
- Église Saint-Appolinaire.
- Mairie actuelle qui fut, jusqu'en 1968, le petit séminaire de Meximieux.
Espaces verts/fleurissement
En 2014, la commune de Meximieux bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[15].
Personnalités liées à la commune
- Claude Favre de Vaugelas (1585-1650), grammairien, né dans la commune.
- Alphonse Bernoud (1820-1889), photographe, né dans la commune.
- Pierre Bertrand (1927-), joueur de rugby à XV, né dans la commune.
Héraldique
Notes et références
Notes
- réélu en 1983 puis cède sa place à Alain Cavet premier adjoint en 1984 (mutation professionnelle à Fos sur mer)
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Histoire de Meximieux » (voir la liste des auteurs).
- « Unité urbaine 2010 de Meximieux (01206) », sur insee.fr.
- Gentilé de la commune, sur habitants.fr
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320), p. 25.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1, Librairie Droz, , 704 p. (ISBN 9782600028837, lire en ligne), p. 532.
- « Marcel Bouchard, ancien maire de 1971 à 1977 », Journal de la Côtière, no 891, , p. 10.
- Modèle:Liste officielle des maires de l'Ain
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- « Évolution et structure de la population à Meximieux en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de l'Ain en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Annuaire des communes jumelées
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 751.
- « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Armes de Meximieux, sur newgaso.fr
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320)
- Pierre Chaudet, Patrick Dalmaz, Pascal Garapon et Patrick Lemasson, Le canton de Meximieux, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images »,
- Guy Brunet, Paul Percevaux et Louis Trenard, Histoire des communes de l'Ain : La Dombes, Horvath, , p. 199-205