Lévis-Saint-Nom

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 janvier 2022 à 20:24 et modifiée en dernier par JessydeVilly (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Lévis-Saint-Nom
Lévis-Saint-Nom
La mairie.
Blason de Lévis-Saint-Nom
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Vallée de Chevreuse
Maire
Mandat
Anne Grignon
2020-2026
Code postal 78320
Code commune 78334
Démographie
Gentilé Levissiens
Population
municipale
1 607 hab. (2021 en diminution de 1,41 % par rapport à 2015)
Densité 195 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 17″ nord, 1° 56′ 54″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 174 m
Superficie 8,25 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Les Essarts-le-Roi
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Maurepas
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lévis-Saint-Nom
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lévis-Saint-Nom
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Voir sur la carte topographique des Yvelines
Lévis-Saint-Nom
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Lévis-Saint-Nom
Liens
Site web levis-saint-nom.fr

Lévis-Saint-Nom est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.

Géographie

Position de Lévis-Saint-Nom dans les Yvelines.

Situation

Situé dans la vallée de Chevreuse.

Hydrographie

Les sources de la rivière Yvette sont sur le hameau dénommé Yvette. L'Yvette, et son affluent le ru de Pommeret, traversent le territoire de la commune[1]. L'eau n'est pas toujours visible, du fait de l'enfrichement et le boisement dans les fonds de vallée[2].

Communes limitrophes

Transports et voies de communications

Réseau routier

La voirie départementale se limite à la route départementale 58 qui traverse l'est de la commune selon un axe nord-sud, menant, vers le nord, au Mesnil-Saint-Denis et La Verrière et, vers le sud-est, à Dampierre-en-Yvelines et Chevreuse.

Desserte ferroviaire

Les gares SNCF les plus proches sont les gares des Essarts-le-Roi, Coignières et La Verrière.

Bus

La commune est desservie par la ligne 39.27 de la société de transport SAVAC en reliant la gare des Essarts-le-Roi à la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Urbanisme

Typologie

Lévis-Saint-Nom est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine des Essarts-le-Roi, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 8 312 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].

Occupation des sols simplifiée

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 84,74 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 5,52 % d'espaces ouverts artificialisés et 9,74 % d'espaces construits artificialisés[11].

Occupation des sols détaillée

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 12,0 % 101
Terres arables hors périmètres d'irrigation 42,0 % 353
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,8 % 49
Forêts de feuillus 40,2 % 338
Source : Corine Land Cover[12]

Hameaux de la commune

Le village s'étend sur trois kilomètres en longeant le cours de la rivière Yvette.

  • Girouard est un hameau à l'est du village constitué de quelques demeures autour de la mairie.
  • Yvette est au centre du village, jouxtant Les Essarts-le-Roi et à proximité de la route nationale 10.
  • La Recette, le Pommeret, les Marronniers sont les hameaux les plus en aval et entourent l'église.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Luviciæ en 744[13], ad Levicias en 774[14], Lebiacum IXe siècle[13], Lebiacus au Xe siècle[15], Saint Nom de Lévy jusqu'en 1818, en effet, saint Nom avait été donné comme patron à la paroisse dès le VIIIe siècle[16], puis Lévy Saint Nom jusqu'en 1943, et finalement Levis-Saint-Nom[16].

En effet, en 1943, sous le régime de Vichy Lévy-Saint-Nom est renommée Lévis-Saint-Nom[17],[18]

Pour Albert Dauzat qui ne cite que la forme Lebiacus du Xe siècle, il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en -(i)acum, suffixe de localisation et de propriété qui a régulièrement abouti à la terminaison -i, notée -y normalement dans cette partie de la France. Il est précédé d'un nom de personne latin Laevius[19], à l'origine surnom et dont le sens initial est « (le) gaucher ».

Le déterminant complémentaire Saint-Nom fait référence à un saint nommé Nummius en latin[20], évêque d’Édesse au IVe siècle (Şanlıurfa en Turquie) et patron de Lévis-Saint-Nom.

Lévis est devenu déterminatif dans Castelnau-de-Lévis et Labastide-de-Lévis (Tarn), en raison de la famille des Lévis, descendante de Gui de Lévis, maréchal de Simon (IV) de Montfort et originaire de Lévis-Saint-Nom[21].

Homonymie avec Levis (Yonne).

Histoire

Les comtes de Lévis-Mirepoix, seigneurs de Lévis-Saint-Nom, avaient reçu du roi de France le fief du château de Montségur (Ariège) occupé par les Cathares. Après la prise du château en 1244, la possession du pog (du latin pŏdĭum, éminence) revint à Guy II de Lévis, seigneur officiel de Mirepoix depuis le traité de 1229. C'est sa famille qui bâtira l'actuel château de Montségur.

L'église date en partie du XVe siècle.

Il reste les débris d'un château inachevé que Jacques de Crussol avait commencé dans les premières années du XVIe siècle.

On y trouve également les ruines d'une abbaye de bénédictins à Yvette.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de L'Yvette[22].

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1953 mars 1983 Yvon Esnault    
mars 1983 janvier 1984 Yvon Brossard    
janvier 1984 janvier 1986 Yvon Esnault    
janvier 1986 mars 1989 Jean Dumont    
mars 1989 mars 2008 Yves Vandewalle    
mars 2008 En cours Anne Grignon   Présidente de la CA (2020 → )

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 1 607 habitants[Note 3], en diminution de 1,41 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
337299295326312366374365347
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
356315308289323297298274304
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
278273217252212243253394568
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7386601 0301 4281 5931 6961 7291 7081 607
2021 - - - - - - - -
1 607--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 825 hommes pour 776 femmes, soit un taux de 51,53 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,8 
7,6 
75-89 ans
7,7 
22,0 
60-74 ans
22,6 
24,3 
45-59 ans
25,0 
14,2 
30-44 ans
15,9 
14,8 
15-29 ans
13,5 
16,7 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Enseignement

Une école maternelle et primaire, « L'école des Sources », accueille tous les ans une centaine d'élèves.

Activités festives

Tous les 13 juillet, un feu d'artifice et un repas sont organisés afin de commémorer la Révolution française.

Économie

Culture locale et patrimoine

L'église Saint-Nom-et-Notre-Dame.
L'abbaye Notre-Dame-de-la-Roche.
Notre-Dame-de-la-Roche. Dessin à la mine de plomb, aquarelle et gouache sur papier gris ; 12,5 × 8,8 cm de Hubert Clerget (1818-1899)

Lieux et monuments

  • L'Yvette, la rivière qui prend sa source dans la commune. Une statue de femme se baignant au milieu des herbes symbolise le départ de la rivière.
  • L'abbaye Notre-Dame-de-la-Roche, sur la route menant au Mesnil-Saint-Denis : fondée par Guy Ier de Lévis vers 1196, cette abbaye a été construite entre 1232 et 1250 ; les logis et communs datent du début du XVIIe siècle ; l'ensemble a été inscrit aux monuments historiques en 1926 et abrite aujourd'hui un centre éducatif et de formation professionnelle.
  • L'église paroissiale Saint-Nom-et-Notre-Dame a été construite au XIIIe siècle et quelque peu remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles ; elle est située en dehors du village, dans une sorte de clairière dans le bois de Saint-Benoît et entourée de quelques demeures et du cimetière ; le site est classé.
  • Un château fort fut construit au XVIe siècle au lieu-dit le Marchais, restauré au XVIe siècle puis vendu en 1721 au comte de Toulouse, Louis-Alexandre de Bourbon, qui le fit détruire en 1727 ; le site a été classé en 1980.
  • Le château de La Cour Lévis, au lieu-dit la Cour, a été construit tout à la fin du XIXe siècle à l'emplacement d'un château de la fin du XVIIIe siècle détruit ; il n'est pas inscrit aux monuments historiques.
  • Le château de La Boissière Beauchamp, au lieu-dit la Boissière, a été construit, à l'origine, au début du XVIIIe siècle, puis détruit pour laisser la place, vers la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, à l'actuel château non inscrit.
  • Le château de Crussol, au lieu-dit la Recette, avait commencé à être construit en 1506 et resta inachevé. Il n'en reste aujourd'hui que quelques ruines et des douves et une ferme a été établie à l'emplacement de l'ex-château.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Lévis-Saint-Nom Blason
D'argent à trois chevrons d'azur.
Détails
Alias
Alias du blason de Lévis-Saint-Nom
Alias du blason de Lévis-Saint-Nom
D’or à trois chevrons de sable.
Ce blason dérive de celui de la famille de Lévis

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « Lévis-Saint-Nom », p. 181–182

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Les Yvelines. Les 262 communes, Éditions Delattre, , p. 114.
  2. « Organisation des paysages des vallées de l'Yvette », sur Parc naturel régional de la Haute-Vallée de Chevreuse (plan paysage et biodiversité), p. 14.
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Unité urbaine 2020 des Les Essarts-le-Roi », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
  12. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  13. a et b Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  14. Dans un diplôme de l'année 774, Charlemagne y confirmait la donation que le roi Pépin Le Bref, son père, avait faite en l'année 768 à l'abbaye de Saint-Denis d'une portion de la forêt d'Yveline.
  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 394b.
  16. a et b Sacré nom de nom, Volume III, Claude Cougoulat, page 235.
  17. Les noms des lieux en France : essai de toponymie, Stéphane Gendron, Errance, 2003, p. 56.
  18. Renée Honvault, L’Orthographe en questions, Publication Université Rouen Havre p. 119, (ISBN 2877754146).
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit., p. 619b.
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume III : formations dialectales (suite) et françaises, Librairie Droz, Genève 1998, p. 1716, no 30147 [1]
  22. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lévis-Saint-Nom (78334) », (consulté le ).
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).