Liste des expositions du musée des Beaux-Arts de Lyon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article présente l'ensemble des expositions organisées par le musée des Beaux-Arts de Lyon depuis son ouverture jusqu'à nos jours.

Au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

carton préparatoire de Paul Chenavard pour la fresque Bataille des dieux de l'Olympe et des Géants, Metropolitan Museum of Art

1876[modifier | modifier le code]

  • Exposition des cartons de Paul Chenavard (-)

1889[modifier | modifier le code]

  • Centenaire de la Révolution ( - ? )
    Dans le cadre des festivités nationales du centenaire de la Révolution française, le musée organise une exposition avec des pièces et des archives. Cette rétrospective historique montre un aspect du musée qui deviendra le Musée historique de Lyon en 1921[1].

Au XXe siècle[modifier | modifier le code]

Au XXe siècle, le musée commence à organiser de manière régulière des expositions temporaires, la plupart du temps accompagnées de l'édition d'un catalogue. Après une première en 1925[2], une régularité s'instaure à partie de la fin des années 1930 avec une alternance entre des rétrospectives et des mise en avant de la peinture régionale[3].

Après le départ de René Jullian en 1963, la politique d'exposition du musée est moins assurée, et procède davantage d'occasions saisies au vol que d'un choix réfléchi sur le long terme. Les différents directeurs conservent toutefois la volonté de présenter la scène lyonnaise, mais l'art international contemporain devient le grand absent de la politique d'exposition de l'institution[4].

De 1910 à 1919[modifier | modifier le code]

1913[modifier | modifier le code]

  • Rodin[2] ( ? - ? )

De 1920 à 1929[modifier | modifier le code]

Le Baiser d'adieu, Jean Seignemartin, Collection particulière

1925[modifier | modifier le code]

  • Jean Seignemartin (du au )
    Cette exposition, la première du genre, est un hommage du peintre lyonnais Jean Seignemartin pour la cinquantenaire de son décès[3].

De 1930 à 1939[modifier | modifier le code]

La fin des années 1930 voient le musée s'ouvrir aux expositions temporaires de manière volontariste, sous la houlette de son conservateur René Jullian ; alternant celles consacrées aux artistes locaux et celles s'ouvrant à l'art contemporain[5].

1936[modifier | modifier le code]

  • Corot (du au )

1937[modifier | modifier le code]

La Toilette, 1883, Tableau de Puvis de Chavannes prêté par le Louvre pour l'exposition sur le peintre.
  • L’art lyonnais contemporain (en juin 1937)
  • Estampes japonaises anciennes et modernes (du au )
  • Puvis de Chavannes et la peinture lyonnaise du XIXe siècle (du au -)
    Cette exposition retrace l'ensemble de l'œuvre de Puvis de Chavannes ainsi que ces relations avec l'école de peinture lyonnaise ; elle comprend plus de 50 tableaux et des dessins[6]. Organisée en même temps que l'exposition universelle de Paris, elle en profite pour attirer des visiteurs venus de loin. Pour cette exposition, le Musée du Louvre prête La Toilette[7].

1938[modifier | modifier le code]

  • 120 peintures étrangères contemporaines (du au -)
    Cette exposition est une réponse du conservateur du musée des Beaux-Arts, René Jullian, au repli nationaliste de l'avant-guerre et tente de montrer la qualité et la variété de l'art contemporain international[8].

1939[modifier | modifier le code]

  • Centenaire de Paul Cézanne (du au -)

De 1940 à 1949[modifier | modifier le code]

1941[modifier | modifier le code]

1942[modifier | modifier le code]

  • De l’impressionnisme à nos jours (en mai 1942)

1944[modifier | modifier le code]

  • Les cartons de Paul Chenavard (du au -)

1945[modifier | modifier le code]

  • Quatre rétrospectives : Maillol, Vuillard, Boussingault, la Patellière (du au 1er juillet 1945)

1946[modifier | modifier le code]

  • Daumier polémiste (du au )
  • Rétrospective François Vernay (du au 1er juin 1946)
  • Peintures d’enfants anglais (du au )
  • Peintres et sculpteurs luxembourgeois (du au )

1947[modifier | modifier le code]

  • La peinture anglaise contemporaine (en janvier 1947)
  • Tapisseries anciennes et modernes (du 1er mars 1947 au )
  • 1er salon national de la photographie (-)

1948[modifier | modifier le code]

  • Œuvres italiennes de Bouguereau (du avril 1948 au mai 1948)
  • 2e salon national de la photographie (-)

1949[modifier | modifier le code]

  • La reliure originale (du au )
  • La peinture lyonnaise du XVIe au XIXe siècle (du au )
  • Les grands courants de la peinture contemporaine (du au )
    Cette exposition est la première consacrée à l'art contemporain à Lyon. Les critiques d'art Jean-Jacques Lerrant et René Deroudille, qui ont été actif auprès des autorités du musée pour promouvoir les peintures les plus récentes, participent au catalogue[3].
  • Peintures chinoises anciennes et modernes (du décembre 1949 au janvier 1950)
  • 3e salon national de la photographie (-)

De 1950 à 1959[modifier | modifier le code]

Sursum corda, ultime dessins du Poème de l'âme de Louis Janmot. Musée des Beaux-Arts de Lyon.

Durant les années 1950, René Jullian poursuit sa politique d'expositions audacieuses, soutenu par le critique d'art René Deroudille. Ce dernier est pleinement partie prenante de l'organisation des rétrospectives de Léger ou de Robert et Sonia Delaunay[9]. Cette série est permise par le succès de la première a oser s'engager dans cette voie, montée en 1949 dans le cadre du festival Lyon-Charbonnières. Ces rétrospectives de grands artistes organisées au musée permettent aux conservateurs René Jullian et Madeleine Rocher-Jauneau de prendre contact avec les héritiers en vue d'acquérir des œuvres contemporaines[3],[10].

1950[modifier | modifier le code]

  • Le Poème de l’âme de Janmot[11] (du au )
  • La peinture belge contemporaine (du au )
  • Les Pensées de Pascal illustrées par Albert Gleizes (du au )
  • 4e salon national de la photographie (-)
  • Médailles de Louis Rousselon (en décembre 1950)

1951[modifier | modifier le code]

  • Vincent Van Gogh (du au )
    Cette exposition réunit 83 peintures et 17 dessins de l'artiste[12].
  • 5e salon national de la photographie (-)
  • Roger de la Fresnaye (du à février 1952)

1952[modifier | modifier le code]

  • Miserere de Georges Rouault (-)
  • Photographies de la Yougoslavie (du au 1er mars 1952)
  • Bourdelle (exposition)|Bourdelle (du au -)
  • Renoir (exposition)|Renoir (du au )
  • Peintres d’aujourd’hui, France - Italie (en décembre 1952)

1953[modifier | modifier le code]

  • L’art danois contemporain (de janvier 1953 à février 1953)
  • Peintres et sculpteurs luxembourgeois (en mai 1953)
  • Picasso (du au )
    Cette exposition, la première consacrée en France au peintre après la Seconde Guerre mondiale, a un grand retentissement et connait un succès public important avec 36000 spectateurs. Picasso en cette occasion offre au musée son tableau Le buffet du Catalan, réalisé pendant la guerre en 1943[13],[8].
  • Othon Friesz (de octobre 1953 à décembre 1953)
  • 7e salon national de la photographie (-)

1954[modifier | modifier le code]

  • Les peintres témoins de leur temps : le dimanche (du au )
  • La gravure contemporaine aux États-Unis (du au )
  • 8e salon national de la photographie (-)
  • Les villas de la Vénétie (en juillet 1954)
  • Exposition d’art sacré (du au )
  • Bronzes antiques de Sardaigne (de juillet 1954 à août 1954)
  • Pierre Bonnard (du 1er juillet 1954 au )
  • Monuments romans de Bourgogne (du au )
  • Courbet (du au )

1955[modifier | modifier le code]

  • Peintres toscans contemporains (-)
  • Fernand Léger (du à août 1955, prolongée jusqu'au )
  • 9e salon national de la photographie (-)

1956[modifier | modifier le code]

  • Dessins de Tadeusz Kulisiewicz (du au )
  • Fresques serbes médiévales de N.D. de Ljevicha (du au )
  • La Yougoslavie vue par les yeux du photographe artiste (-)
  • L’art de l’affiche : sélection d’affiches suisses (du au )
  • Tapisseries contemporaines (du au )
  • Le Corbusier (du au )
  • 10e salon national de la photographie (-)

1957[modifier | modifier le code]

  • Peintres allemands contemporains (du au )
  • Œuvres d’art des musées universitaires américains (de mars 1957 à avril 1957)
  • Quatre artistes de Lyon : Beyer, Bouquet, Dubost, Linossier (du au )
  • Dufy (du au )
    Lors de cette première exposition du musée consacrée à Dufy, sa veuve offre au musée la version du Cargo Noir[14] de 1952[15].
  • Images gravées de la beauté féminine (du au )

1958[modifier | modifier le code]

  • Expositions du bimillénaire de Lyon (-)
  • 12e salon international de la photographie (du au )
  • Kandinsky (de avril 1958 à mai 1958)
  • Kibô Kodama (du au )

1959[modifier | modifier le code]

  • Zadkine (de mars 1959 à avril 1959)
  • Robert et Sonia Delaunay (du au )
  • Peintres et sculpteurs italiens du futurisme à nos jours (du au )
  • Les débuts de la Réforme en France (en décembre 1959)
  • 13e salon national de la photographie (-)

De 1960 à 1969[modifier | modifier le code]

1960[modifier | modifier le code]

  • Hayden (du au -)
  • Charles Walch (en mars 1960)

1961[modifier | modifier le code]

  • Cappiello (du au )
  • Salon international du portrait photographique (-)

1962[modifier | modifier le code]

  • Picasso, gravures et céramiques (de avril 1962 à mai 1962)
  • Art ancien et moderne de Francfort-sur-le-Main (1460-1960) (du au )
  • Marcel Gimond (de juillet 1962 à septembre 1962)
  • Marquet (du au )

1963[modifier | modifier le code]

  • Images 63, salon international de la photographie (de janvier 1963 à février 1963)
  • Hans et Lea Grundig (du au )
  • Goya, gravures de la collection Laszlo (du au )
  • Henry Valensi et le musicalisme (du au )
  • Jean Puy (du au )

1964[modifier | modifier le code]

  • Abstraits wallons (-)
  • Formes danoises : l’art de l’intérieur au Danemark (du au )
  • Van Dongen (du au )
  • Peinture classique du XVIIe français et italien du Louvre (du au )

1965[modifier | modifier le code]

  • Architecture finlandaise (de avril 1965 à mai 1965)
  • Marinot (du au )

1966[modifier | modifier le code]

  • USA nouvelle peinture (du au -)
  • A. Lhote (du à avril 1966)
  • Hommage à Jean Lurçat (du au )
  • Peintures et aquarelles anglaises 1700-1900 du musée de Birmingham (du au )
  • HAP Grieshaber (en décembre 1966)

1967[modifier | modifier le code]

  • Michel Larionov (du au )
  • André Masson (du au -)
  • Trois siècles de papier peint (de novembre 1967 à janvier 1968)

1968[modifier | modifier le code]

  • USA groupe 68 : hommage à Loren MacIver (du au -)
  • Gaston Chaissac (du au )
  • Survage (du au -)
  • Musée de Leverkusen, peintures, sculptures, mobiles (du au )

1969[modifier | modifier le code]

  • Alexandre Archipenko (du au )
  • Emil Nolde (du au )
  • Nathalie Gontcharova (du au )

De 1970 à 1979[modifier | modifier le code]

1970[modifier | modifier le code]

  • Benn, les psaumes (du à fin avril 1970)
  • Tony Garnier (du au )
  • Alexej Jawlensky (du au )
  • Werner Scholz (du au )

1971[modifier | modifier le code]

  • Ernst Ludwig Kirchner : aquarelles et dessins (du au )
  • Théâtre et écriture dramatique dans la région Rhône-Alpes (en mai 1971)

1972[modifier | modifier le code]

1973[modifier | modifier le code]

  • Tapisseries finlandaises (du au )
  • Filiberti (du au )
  • Le nuagisme même (de juin 1973 à août 1973)
  • Autoportraits de Courbet (du au )
  • Jean-Baptiste Willermoz et la franc-maçonnerie lyonnaise au XVIIIe siècle (du au )
  • Estampes de l’Ecole de Fontainebleau (en novembre 1973)

1974[modifier | modifier le code]

  • Le peintre et sa palette (du au )
  • Les Dogons, art du Mali (du au )
  • Affiches américaines de la Belle Epoque (en avril 1974)
  • Les turbulents d’Alain Bourbonnais (du au )
  • Marta Pan, sculptures - André Wogenscky, architecture - Robert Wogensky, tapisseries (du au )
  • La femme vue par les lithographies romantiques (du au )
  • Art contemporain polonais (du au )

1975[modifier | modifier le code]

  • Exposition du prix des critiques d’art lyonnais (du au )
  • Artistes francofortois contemporains (du au )
  • Les recherches de Paul Beyer de 1907 à 1931 (du au )
  • Art populaire mexicain (en mars 1975)
  • Juan Martinez, des cas et des conséquences (du au )
  • Madoura, hommage à Suzanne Ramié (du au )
  • Bijoux contemporains finlandais (du au )
  • Christian Rohlfs (de novembre 1975 à décembre 1975)
  • Exposition du prix des critiques d’art lyonnais (du au )

1976[modifier | modifier le code]

  • Maria Primatchenko (de janvier 1976 à février 1976)
  • Pierre Bettencourt (du au )
  • Les "Ziniars" 1920-1924 (du au )
  • Jo et Paulette Ciesla (du au )
  • Hommage à Louis Thomas (de juin 1976 à août 1976)
  • Groupe Témoignage 1936-1943 (du au )
  • Le poème de l’âme de Janmot[16] (du au )
  • Rétrospective Blanc et Demilly, photographes à Lyon 1924-1964 (du au -)
  • Exposition du prix des critiques d’art lyonnais (du au )

1977[modifier | modifier le code]

  • Myriam Bros (de janvier 1977 à février 1977)
  • Culture et révolution : l’affiche cubaine contemporaine (du au )
  • Gravures et tapisseries estoniennes (du au )
  • Ernst Barlach (du au )
  • Nouvelles acquisitions et tableaux de fleurs de l’Ecole lyonnaise (du au )
  • Dessins étranges, objets et sculptures insolites (du au )
  • Lars Bo (en octobre 1977)
  • Sculptures, miniatures et feuilles graphiques de Finlande (de décembre 1977 à janvier 1978)

1978[modifier | modifier le code]

  • Moskovtchenko (du au )
  • Les techniques de la gravure en couleur au XVIIIe siècle (de mars 1978 à avril 1978)
  • Paul Chenavard (du au )
  • Collectif génération (de mai 1978 à juin 1978)
  • Le Poème de l’âme de Janmot (du au )
  • Peinture religieuse et symboliste XIXe (du au )
  • Eisenstein 1898-1948, suite de dessins (du au )
  • Giorgio Morandi (de novembre 1978 à décembre 1978)

1979[modifier | modifier le code]

  • Poteries anglaises contemporaines (de avril 1979 à mai 1979)
  • Jean-Jacques Heuzé (du au )
  • Claudius Linossier dinandier (1893-1953) (du au )
  • Bijoux et costumes populaires italiens (de juillet 1979 à septembre 1979)
  • June Wayne, tapisseries, lithographies (du au )
  • Henri Vieilly (du au )

De 1980 à 1989[modifier | modifier le code]

À partir de 1988 et jusqu'en 1995, le musée utilise l'ancienne église Saint-Pierre pour organiser de grandes expositions, avant que les lieux ne soient dédiés aux sculptures, après le départ du musée d'art contemporain[17].

1980[modifier | modifier le code]

  • Otto Dix, der Krieg (du au )
  • Dessins de maîtres des Pays-Bas (du au )
  • Gravures de Henri Goltzius et de son époque (du au )
  • Soufflot et son temps (du au )
  • Käthe Kollwitz : gravures, dessins, sculptures (du au )
  • L'Identité flamande dans la peinture moderne (du au )

1981[modifier | modifier le code]

  • Silvestro Lega (en mars 1981)
  • Pierre Pelloux (du à fin mai 1981)
  • Hundertwasser, l'œuvre graphique 1952-1978 (du au )
  • Les peintres de l’âme, art lyonnais du XIXe siècle (de juin 1981 à septembre 1981)

1982[modifier | modifier le code]

  • Emil Orlik : dessins et gravures (du au )
  • Lachièze-Rey (de mars 1982 à avril 1982)
  • Fleurs de Lyon 1807-1917 (de juin 1982 à septembre 1982)
  • Jean-Robert Ipoustéguy (d' à )

1983[modifier | modifier le code]

  • Paul Janin (du au )
  • Willi Baumeister, peintures, dessins (de à avril 1983)
  • Eugène Baudin (de juin 1983 à septembre 1983)
  • Georges Dufrenoy (de novembre 1983 à )

1984[modifier | modifier le code]

  • Serpan (du au )
  • Paysagistes lyonnais 1800-1900 (de juin 1984 à septembre 1984)

1985[modifier | modifier le code]

  • 20 sculpteurs et leurs fondeurs (du au )
  • Hippolyte, Paul et Auguste Flandrin, une fraternité picturale au XIXe siècle (du au )
  • Pierre Combet-Descombes (du au )
  • Orsay avant Orsay (-)

1986[modifier | modifier le code]

1987[modifier | modifier le code]

  • Henri Matisse, l’art du livre (du au )
  • Réalité et fantaisie dans la peinture napolitaine XVIIe-XIXe (du au )
  • Musée de Saint-Etienne (du au )
  • Quattrocento (du au )

1988[modifier | modifier le code]

  • Triomphe et mort du héros (du au )
  • Le Louvre à Lyon, Saint Thomas de Georges de la Tour (du 26 1988 au )
  • Camille Claudel, l’âge mûr (du 1er février 1988 au )
  • La couleur seule : l'expérience du monochrome (du au )

1989[modifier | modifier le code]

  • De Géricault à Léger (du au )
  • Les Muses de Messidor (du au )

De 1990 à 1999[modifier | modifier le code]

Depuis l'exposition de 1988 La couleur seule : l'expérience du monochrome, le musée d'art contemporain (alors autonome mais présent au sein du bâtiment sur trois étages) dirigé par Thierry Raspail conduit une politique d'expositions de grande qualité qui lui permettent d'acquérir une réputation internationale. Ceci jusqu'en 1995, lorsque le musée d'art contemporain déménage sur le site de la cité internationale[18].

1990[modifier | modifier le code]

  • Trois ans de restaurations et d’acquisitions 1987-1989 (du au )
  • Vuillard (du au )

1991[modifier | modifier le code]

  • Tony Garnier, l’œuvre complète (du au )

1992[modifier | modifier le code]

  • Flandre et Hollande au siècle d’or, chefs-d’œuvre des musées de Rhône-Alpes (du au )
  • Picasso, le Tricorne (du au )

1993[modifier | modifier le code]

  • Ernest Meissonnier, rétrospective (du au )
  • Dessins lyonnais du XVIIe au XIXe siècle (du au )
  • Photographies de Jean-Louis Garnell (du au )

1994[modifier | modifier le code]

  • Romantisme, de Delacroix à Janmot (du au )
  • Maurice Denis (du au )

1995[modifier | modifier le code]

  • Les Giacometti de la Fondation Maeght (du au )
  • Les beaux paresseux de l’âge d’or d’Ingres (du au )
  • Breitner et son temps (du au )

1996[modifier | modifier le code]

  • François-Auguste Ravier (du au )
  • Le Trésor des Terreaux (du au )
  • Nouvelles acquisitions 1990-1995 (du au )

1997[modifier | modifier le code]

  • Van Dongen retrouvé, l’œuvre graphique 1895-1912 (du au )
  • Un combat pour l'art moderne, hommage à René Deroudille (du au )
  • Barye, la griffe et la dent (du au )
  • Touchez s’il vous plaît (du au )

1998[modifier | modifier le code]

  • Matisse, la collection du centre Georges Pompidou (du au )
    Cette exposition est la résurgence d'un projet débuté du vivant même de l'artiste par René Jullian, qui n'avait pas eu lieu à la suite du refus de Henri Matisse lui-même et est organisée avec la coopération étroite du Centre Pompidou[19].
  • Rodin, les métamorphoses de Mme F. (du au )
  • Puvis de Chavannes au musée des Beaux-Arts de Lyon (du 1er octobre 1998 au )

1999[modifier | modifier le code]

  • Raoul Dufy (du au )
    Lors de cette exposition hommage, la seconde organisée par le musée, il est décidé de placer une œuvre monumentale de Dufy, La Seine, de Paris à la mer, conservée dans les réserves du Centre Pompidou, dans la salle du restaurant du musée[15].
  • L’album de portraits d’Hippolyte Flandrin (du au )
  • François Vernay 1821-1896 (du au )
  • Œuvres du XXe siècle, actualités d’une collection (du au )

Au XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Sylvie Ramond, directrice du musée des Beaux-Arts de Lyon depuis 2004.

À partir de 2004, la directrice Sylvie Ramond entame une réorientation de la politique du musée pour réhausser les collections et les expositions, alliant souvent la recherche la plus actuelle avec des thèmes ouverts au grand public. Elle parvient avec son équipe à faire progresser la fréquentation malgré des sujets quelquefois pointus. L'une des expositions la plus représentative de cette volonté est "Joseph Cornell et les surréalistes à New York", de 2013, où il est également possible de sentir la patte de Sylvie Ramond : « « Cornell est sans nul doute sa plus belle exposition, la plus personnelle aussi », estime Pierre Wat, professeur d'histoire de l'art contemporain à l'umversité de Paris I et commissaire avec Sylvie Ramond de l'exposition « Étienne-Martin » au Musée des beaux arts de Lyon en 2011 »[20].

C'est ainsi que des expositions ont été construites pour faire découvrir de grands ensembles d'œuvres (La collection Grenville L. Winthrop, Le Royaume d'Ougarit ou Le Génie de l'Orient), d'autres pour présenter au public des domaines faiblement exporés (Le temps de la peinture ou Repartir à zéro) et deux d'entre elles ont permis au musée de présenter des sélections de ces richesses lors d'évènements lointains (exposition universelle de Shangai et les Saisons France-Afrique du Sud)[10].

De 2000 à 2009[modifier | modifier le code]

2000[modifier | modifier le code]

  • Coptos, l'Égypte antique aux portes du désert (du au )
  • Nicolas Poussin les bergers d’Arcadie (de mars 2000 à )
  • Paul Chenavard, le peintre et le prophète (du au )
  • Settecento, le siècle de Tiepolo (du au )

2001[modifier | modifier le code]

  • Le très singulier Vallotton (du au )
  • Camille Pissarro, Paris, le Pont Neuf (du au )
  • Gleizes, le cubisme en majesté (du au )
  • Collection Berardo, choisies du XXe (du au )
  • Moly-Sabata : Scoli Acosta, Laurent Chambert, Philippe Durand (du au )

2002[modifier | modifier le code]

  • Autour de l’arrivée de l’euro (du au )
  • Magdeleine Vessereau (du au )
  • Le calife, le prince et le potier (du au )
  • De la main au papier, les techniques du dessin (du au )
  • L’école de Barbizon, peindre avant l’impressionnisme (du au )
  • Alfred Sisley poète de l’impressionnisme (du au )

2003[modifier | modifier le code]

  • Symboles sacrés, quatre mille ans d’art des Amériques (du au )
  • L'impressionnisme au musée des Beaux-Arts de Lyon, histoire de la collection (du au )
  • La collection Grenville L. Winthrop (du au )
  • Jean Couty (en avril 2003)
  • Cent monnaies de légende (du au )
  • Adrien Bas, peintre lyonnais (du au )
  • Portraits d'enfance (du au )
  • Leonetto Cappiello (du au )

2004[modifier | modifier le code]

  • Pierre Buraglio, avec qui ? A propos de qui ? (du au )
    Cette exposition fait suite à la résidence de Pierre Buraglio durant deux ans au sein du musée, exposition proposant donc un reflet des collections du musée, revisitée par l'artiste[21].
  • La vie des formes, Henri Focillon et les arts (du au )
  • Fernand Léger (exposition)|Fernand Léger (du au )
  • Histoires d'un musée, parcours du bicentenaire (du au )
  • Le royaume d'Ougarit, aux origines de l'alphabet (du au )

2005[modifier | modifier le code]

  • Impressionnisme et naissance du cinématographe (du au )
  • L'île de Faïlaka. Archéologie du Koweït (du au )
  • Dessins de Rodin (-)
  • Braque Laurens un dialogue (du au )

2006[modifier | modifier le code]

  • Six années d'acquisitions 2000-2005 (du au )
  • L’Énigme du retable dispersé (du au )
  • Géricault, la folie d’un monde (du au )
  • Histoire d’un œil, la collection André Dubois (du au )
  • Jacques Stella (1596-1657) (du au )
  • Peinture à Lyon au XVIIe (du au )
  • Médailles du XVIIe (du au )

2007[modifier | modifier le code]

  • Le temps de la peinture (du au )
  • Le plaisir au dessin, carte blanche à Jean-Luc Nancy (du au )
  • Exposition-dossier L'Égypte antique à travers la collection de l'Institut d'égyptologie Victor-Loret (du au , prolongée jusqu'au )

2008[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Poussin, La Fuite en Égypte, 1657 (du au )
  • Exposition-dossier Max Schoendorff, Ex-traits et Jean Raine, La Proie de l'Ombre (du au )
  • Exposition-dossier Dess(e)ins italiens (du au )
  • Exposition-dossier Armand Avril (du au )
  • Repartir à zéro, comme si la peinture n'avait jamais existé (du au )

2009[modifier | modifier le code]

  • Juliette Récamier, muse et mécène (du au )
  • Exposition-dossier Dessins et estampes néo-classiques (du au )
  • Exposition-dossier Philippe Dereux / Jean Dubuffet (du au 18 septembre 2009)
  • Picasso, Matisse, Dubuffet, Bacon... Les modernes s'exposent au musée des Beaux-Arts de Lyon (du au )
  • Autour du bois gravé lyonnais (du au )
  • Parcours Dation (du au )

De 2010 à aujourd'hui[modifier | modifier le code]

2010[modifier | modifier le code]

  • Bram et Geer van Velde, deux frères, un nom (du 17 avril 2010 au , prolongée jusqu'au )
  • Exposition-dossier Un siècle de paysages, les choix d’un amateur (du au , prolongée jusqu'au )
  • Exposition-dossier L'émotion et la règle (du au )
  • Louis Cretey, un visionnaire entre Lyon et Rome (du au )

2011[modifier | modifier le code]

  • Exposition-dossier L'estampe au temps de l'impressionnisme (du au )
  • Exposition-dossier Max Schoendorff, Accrochage (du au )
  • Le Génie de l’Orient, l’Europe moderne et les arts de l’Islam (du au )
  • Lyon et les arts de l’Islam (du au , prolongée jusqu'au ) dans le cadre de l'exposition Le Génie de l’Orient
  • Exposition-dossier Jean Chevalier (1913-2002) (du au )
  • Ainsi soit-il, collection d'Antoine de Galbert (extraits)(du au )
  • L'Atelier d'Étienne-Martin (du au )
  • Marcel Michaud, le poids du monde (du au )

2012[modifier | modifier le code]

  • Un jour, j'achetai une momie... Émile Guimet et l'Égypte antique (du au )
  • Jean Martin (1911-1996), les années expressives (du au )
  • Auguste Morisot (1857-1951), du crayon au vitrail (du au , prolongée jusqu'au )
  • Soulages XXIe siècle (du au )
  • Exposition-dossier L’Art au creux de la main, la médaille en France aux XIXe et XXe siècles (du au )

2013[modifier | modifier le code]

  • Métissages, les collections Denise et Michel Meynet (du au , prolongée jusqu'au 24 juin 2013)
  • Joseph Cornell et les surréalistes à New York : Dalí, Duchamp, Ernst, Man Ray.... (du au )
  • Tony Garnier et l’Exposition internationale urbaine de 1914 (du au ]
  • Accrochage Jacques Truphémus (du au )

2014[modifier | modifier le code]

  • La donation André Dubois (du au )
  • L'invention du Passé. Histoires de cœur et d'épée, 1802-1850[22] (du au )
    Cette exposition est organisée en coordination avec le monastère royal de Brou qui réalise en simultané l'exposition L'invention du passé. « Gothique, mon amour », 1802-1830[23]. L'exposition a pour thème la naissance et le développement en Europe de l'intérêt pour le passé national, à travers la « peinture troubadour » et la peinture de genre historique. Cette exposition est la première sur ce thème depuis quarante ans[24]. Plusieurs critiques soulignent l'intérêt de cette exposition pour à la fois la remise à jour d'un style largement délaissé et qui pourtant à de nombreux liens avec des problèmes de société actuels et les représentations collectives[25].
  • -Martin (du au )
  • Dialogue avec la Fondation Bullukian (du au )
  • Jacqueline Delubac, le choix de la modernité. Rodin, Lam, Picasso, Bacon (du au )
  • Exposition-dossier Raymond Grandjean (du au )

2015[modifier | modifier le code]

2016[modifier | modifier le code]

  • Autoportraits, de Rembrandt au selfie (du 26 mars au )
  • Henri Matisse, le laboratoire intérieur (du au )
    Cette exposition très onéreuse coûte à l'établissement 1.4 million d'euros, pour un budget de fonctionnement de 7 millions[27].

2017[modifier | modifier le code]

  • Exposition-dossier Édouard Pignon, Ostende, 1946-1953, -
  • Exposition Le Monde de Fred Deux, -
  • Exposition Los Modernos, -

2018[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Histoires d'un musée : Le musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon/Paris, FAGE, , 184 p. (ISBN 2-84975-014-X)
  • Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon (coord.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1054 p. (ISBN 978-2-915266-65-8, BNF 42001687)
  • Gérard Bruyère, « Peintres et sculpteurs lyonnais du XIXe siècle : essai de répertoire bibliographique », dans Le temps de la peinture : Lyon, 1800-1914, catalogue de l'exposition, Lyon, Musée des Beaux-Arts - Fage, , annexe publiée dans le cédérom joint au catalogue imprimé
  • Patrice Béghain, Une histoire de la peinture à Lyon : de 1482 à nos jours, Lyon, S. Bachès, , 363 p. (ISBN 978-2-35752-084-4, BNF 42506537)
  • Sylvie Ramond, Geneviève Galliano, François Planet, Salima Hellal, Ludmila Virassamynaïken et Stéphane Paccoud, Le musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon/Paris, Réunion des musées nationaux - Musée des Beaux-Arts de Lyon - Fondation BNP Paribas, , 144 p. (ISBN 978-2-7118-6169-9)

Articles[modifier | modifier le code]

  • Christine Costa, « Portrait : Sylvie Ramond - directrice du musée des Beaux-Arts de Lyon », le Journal des arts,‎

Références[modifier | modifier le code]

  1. Histoires d'un musée, 2005, p. 169.
  2. a et b Histoires d'un musée, 2005, p. 170.
  3. a b c et d Histoires d'un musée, 2005, p. 56.
  4. Béghain 2011, p. 355.
  5. Histoires d'un musée, 2005, p. 80.
  6. Paul Soupiron, "Puvis de Chavannes à l'honneur", L'Ere nouvelle, n° 7074, 11 juin 1937, p. 1
  7. Orion, Puvis de Chavannes et la peinture lyonnaise, "L'Action française", n° 219, 07 août 1937, p. 3
  8. a et b Dict. hist. de Lyon, p. 722.
  9. Histoires d'un musée, 2005, p. 47.
  10. a et b MBA, 2013, p. 15.
  11. Le Poème de l'Âme de Janmot, [catalogue de l’exposition, Lyon, Musée de Lyon , 5 mars-6 avril 1950], réd. par Madeleine Jauneau, introd. de René Jullian, Lyon, Musée de Lyon, 1950
  12. Histoire d'un musée, 2005, p. 171.
  13. Histoires d'un musée, 2005, p. 114.
  14. Notice sur la série des Cargo noir de Dufy sur le site du Centre Pompidou.
  15. a et b Histoires d'un musée, 2005, p. 49.
  16. Élisabeth Hardouin-Fugier, Louis Janmot, “Le Poème de l'âme”, Lyon, Musée des Beaux-Arts, 1976. Publié à l'occasion de l'exposition des dessins de Louis Janmot, Lyon, Musée des Beaux-Arts, 1976.
  17. Histoires d'un musée, 2005, p. 53.
  18. Histoires d'un musée, 2005, p. 19.
  19. Histoires d'un musée, 2005, p. 91.
  20. Costa 2014.
  21. Histoires d'un musée, 2005, p. 28.
  22. Sous la direction de Stephen Bann et Stéphane Paccoud, L'invention du passé : Histoires de cœur et d'épée en Europe, 1802-1850, t. 2, Paris, Hazan, , 320 p. (ISBN 978-2-7541-0760-0)
  23. Isabelle Manca, « Troubadour mon amour », l’Œil,‎ , p. 101
  24. Anne Dastakian, « L'art et la nation », Marianne,‎ , p. 76
  25. Sarah Hugoneng, « Ressusciter le Moyen Âge », sur medias.hachette-livre.fr, Le Quotidien de l'art, Eric Biétry-Rivière, « Le passé national : une invention d'artistes », Le Figaro, Paris,‎ , p. 33-34 (ISSN 1241-1248)
  26. Ludmila Virassamynaïken, Lyon Renaissance : Arts et humanisme, Paris, Musée des Beaux-Arts de Lyon - Somogy, , 360 p. (ISBN 978-2-7572-0991-2)
  27. Le musée des Beaux-arts a investi 1,4 million d’euros pour l’expo Matisse, Le Progrès, 6 décembre 2016, p. 4 (cahier économie)