Condéon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Condéon
Condéon
L'église de Condéon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes des 4B Sud-Charente
Maire
Mandat
Véronique Fouassier
2020-2026
Code postal 16360
Code commune 16105
Démographie
Gentilé Condéonais
Population
municipale
613 hab. (2021 en augmentation de 3,2 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 24′ 29″ nord, 0° 08′ 08″ ouest
Altitude Min. 63 m
Max. 161 m
Superficie 31,40 km2
Élections
Départementales Canton de la Charente-Sud
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Condéon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Condéon
Géolocalisation sur la carte : Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Condéon
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Condéon

Condéon est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont les Condéonais et les Condéonaises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Condéon est une commune du Sud-Charente située à 7 km au sud de Barbezieux.

Condéon est à 8 km de Baignes, chef-lieu de son canton, 11 km de Brossac, 20 km de Chalais et 35 km de Cognac et d'Angoulême[2].

La D 731, route de Saint-Jean-d'Angély à Chalais par Cognac et Barbezieux, traverse la commune et le bourg. Condéon est aussi relié aux communes voisines par un réseau de petites routes départementales : D 58, D 127, D 128 et D 191. La N 10 entre Angoulême et Bordeaux passe à 3 km à l'ouest du bourg[3].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Comme toutes les communes charentaises, Condéon possède un habitat dispersé et compte de nombreux hameaux et fermes. Du nord au sud on peut citer Chez Nouleau, le Grand Villard, le Petit Villard, la Barde, la Servante, la Croix Bellet et chez Cartier sur la route de Chalais, le Couret au sud du bourg, etc.[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le calcaire du Bassin aquitain, comme une grande partie sud et ouest du département de la Charente. Elle est occupée dans une grande moitié nord-est par le Campanien (Crétacé supérieur), calcaire crayeux, qui occupe une grande partie du Sud Charente et constitue la Champagne charentaise[4]. La moitié sud de la commune est occupée par des dépôts du Tertiaire, consistant en sable kaolinique, argile blanche ou brune et galets. Ces terrains pauvres sont boisés et constituent un prolongement de la grande forêt de la Double et des Landes saintongeaises[5],[6],[7].

Le relief de la commune est celui de collines boisées dans sa partie sud-ouest et d'une plaine cultivée ou bas coteaux au nord-est. Le point culminant de la commune est à une altitude de 161 m, situé au sud-ouest de la commune près de la route du Tâtre (borne IGN). Le point le plus bas est à 63 m, situé à l'extrémité nord-est au confluent du Beau et du Gabout. Le bourg est à 85 m d'altitude[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Condéon.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente et le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[8]. Elle est drainée par le Lary, le Trèfle, le Beau, le ruisseau de Condéon, le ruisseau Gourdine, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[9],[10].

Le Lary, d'une longueur totale de 53,7 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Isle en Gironde à Sablons, après avoir traversé 19 communes[11].

Le Trèfle, d'une longueur totale de 47,3 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Seugne à Mosnac-Saint-Simeux, après avoir traversé 18 communes[12].

Le Beau, d'une longueur totale de 22,4 km, prend sa source dans la commune de Chillac et se jette dans le à Bellevigne, après avoir traversé 9 communes[13]. Le Beau reçoit aussi sur sa rive gauche le Gabout qui lui est parallèle et descend de Chillac où il s'appelle Gourdine. LCe cours d'eau, d'une longueur totale de 11,3 km, prend sa source dans la commune de Chillac et se jette dans le Beau à Salles-de-Barbezieux, après avoir traversé 5 communes[14].

Le ruisseau de Condéon, qui passe au bourg, fait la limite orientale de la commune. D'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Beau à Saint-Bonnet, après avoir traversé 5 communes[15].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente», dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[16]. Le SAGE « Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Ils définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [18].

Climat[modifier | modifier le code]

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes sont Condeom en 1075-1078, Condeo en 1213, Condeon en 1225[19].

Selon Dottin, l'origine du nom de Condéon pourrait être Condatomagus, issu du gaulois et signifiant « le champ du confluent »[20]. Condéon est au confluent de deux ruisseaux[21],[Note 1]. La forme ancienne fait aussi penser à la ville de Condom, dans le Gers, dont le nom serait issu d'un nom d'homme gaulois Condus et du gaulois magos, champ, marché[22],[Note 2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Condéon se trouverait sur une ancienne voie romaine de Saintes à Cahors qui passerait par Pons, Guimps, Brossac (villa romaine de Lacou Dausena), Chalais et traverserait la Dronne à Aubeterre[23],[24].

Au Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Condéon se trouvait sur une variante de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait en Charente par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Montmoreau et Aubeterre, mais dont une branche bifurquait à Blanzac-Porcheresse pour se diriger vers Pons ou Blaye[25].

Entre le Xe et XVIIIe siècles, Condéon a peut-être été, comme Baignes, le siège d'une viguerie, qui rendait la justice localement. Elle était alors dans le diocèse de Saintes, puis aurait été rattachée aux six autres du comté d'Angoulême, qui en comptera une vingtaine de par son extension au XIe siècle[26].

Sous l'Ancien Régime, Condéon était à la limite du Petit Angoumois et de la province de Saintonge, qui comprenait Barbezieux. Son église dépendait de l'abbaye de Baignes.

Avant la Révolution, les familles notables de la paroisse étaient les Berthelot, au logis du Couret, et les de Pressac, à la Garde à Rotard et le Maine Lioncelle, au sud-ouest.

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Barbezieux à Chalais, et qui passait par Brossac[27].

Entre 1974 et 1996, l'argile blanche kaolinique a été exploitée au lieu-dit Pas-Merlu par la société AGS, comme à Guizengeard, Touvérac, Oriolles et Clérac[28],[29].

Administration[modifier | modifier le code]

Mairie de Condéon.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1981 2014 Jean Chaillé de Néré DVG Agriculteur
2014 En cours Véronique Fouassier   Chef d'entreprise agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

En 2021, la commune comptait 613 habitants[Note 3], en augmentation de 3,2 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 3331 1471 1381 2681 3691 3031 2911 2831 200
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 1761 1801 0501 0441 0831 009956929863
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
9511 002890786814804763705621
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
603533518553540550569599613
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 316 hommes pour 298 femmes, soit un taux de 51,47 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,0 
8,0 
75-89 ans
10,4 
17,1 
60-74 ans
19,1 
23,4 
45-59 ans
21,0 
15,6 
30-44 ans
17,3 
15,1 
15-29 ans
15,1 
20,2 
0-14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

La viticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est située dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[36].

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Condéon possède une école primaire comprenant trois classes. Le secteur du collège est Barbezieux (collège Jean-Moulin)[37].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église romane Saint-Marien des XIe et XVe siècles. Classée monument historique en 1913[38].
  • Moulin du Grand Fief : ancien moulin à vent, point géodésique, rénové par des jeunes venus du monde entier.
  • Motte castrale d'un château fort du haut Moyen Âge, aujourd'hui disparu, au lieu-dit chez Besson[39]. La motte de forme oblongue, qui mesure 60 m de longueur sur 30 m de largeur, est séparée du plateau par un fossé de 14 m de largeur, profond de 7 m. Au sud de la motte, et à sa base, part un conduit souterrain d'un mètre de largeur vers son centre sur vingt mètres de long puis tourne à angle droit et se poursuit sur une dizaine de mètres. La galerie était vide lorsqu'elle fut découverte. Vers 1932, à 300 m au nord de la motte, fut découvert un souterrain[40].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En Charente, les autres lieux liés au toponyme Condate=confluent sont Condac et Merpins (Condate supposé de la voie romaine Saintes-Périgueux), tous deux sur la Charente.
  2. Étymologie proposée aussi pour Condac.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  4. Michel Vigneaux, Aquitaine occidentale, Paris, Masson, , 223 p. (ISBN 2-225-41118-2, lire en ligne), p. 48, 79
  5. Carte du BRGM sous Géoportail
  6. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Barbezieux », sur Infoterre, (consulté le ).
  8. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  9. « Fiche communale de Condéon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  10. « Réseau hydrographique de Condéon » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  11. Sandre, « le Lary »
  12. Sandre, « le Trèfle »
  13. Sandre, « le Beau »
  14. Sandre, « le ruisseau Gourdine »
  15. Sandre, « le ruisseau de Condéon »
  16. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  17. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  18. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. Paul-François-Étienne Cholet (préf. L.Clouzot), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne de Baigne, Niort, L.Clouzot, , 382 p. (lire en ligne), p. 17,227,233
  20. Georges Dottin, La langue gauloise, , 381 p. (lire en ligne), p. 86
  21. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 141,206.
  23. Mémoires - Société archéologique et historique de la Charente, par Société archéologique et historique de la Charente, 1955, p.55
  24. André Debord, La société laïque dans les pays de la Charente Xe-XIIe s., Picard, , 585 p. (ISBN 2-7084-0112-2, présentation en ligne), p. 85
  25. Joël Guitton et al., Les chemins de Saint-Jacques en Charente, éditions Sud Ouest, , 254 p. (ISBN 978-2-8177-0053-3, présentation en ligne)
  26. André Debord in Jean Combes (dir.) et Michel Luc (dir.), La Charente de la Préhistoire à nos jours (ouvrage collectif), St-Jean-d'Y, Imprimerie Bordessoules, coll. « L'histoire par les documents », , 429 p. (ISBN 2-903504-21-0, BNF 34901024, présentation en ligne), p. 88
  27. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 141-142
  28. Mauricette Boutin, « Le sentier des carrières de Guizengeard », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  29. « Entreprise SARCA, Oriolles » [PDF], sur entreprises-coloniales.fr, (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Condéon (16105) », (consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  36. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  37. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  38. « Église de Condéon », notice no PA00104325, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  39. « Motte castrale », notice no IA00041226, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 322-323.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]