Baudouin IV de Jérusalem
Baudouin IV | |
Miniature du XIVe siècle représentant le couronnement de Baudouin. | |
Titre | |
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Roi de Jérusalem | |
– (10 ans, 8 mois et 5 jours) |
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Avec | Baudouin V (1183-1185) |
Couronnement | en l'église du Saint-Sépulcre de Jérusalem |
Régent | Raymond III de Tripoli (1174-1177) |
Prédécesseur | Amaury Ier |
Successeur | Baudouin V (seul) |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Gâtinais-Anjou |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ascalon |
Date de décès | (à 24 ans) |
Lieu de décès | Jérusalem |
Nature du décès | Maladie |
Père | Amaury Ier de Jérusalem |
Mère | Agnès de Courtenay |
Fratrie | Sibylle Isabelle Ire |
Religion | Catholicisme |
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Baudouin IV de Jérusalem dit le Lépreux (1161-) fut roi de Jérusalem de 1174 à 1185.
Bien qu’atteint de la lèpre, il remporta à seize ans une victoire décisive contre Saladin à Montgisard, assurant l’intégrité du royaume de Jérusalem pendant plus de dix ans. De nouveau, il mit Saladin en échec devant la forteresse de Kerak, mais, ravagé par la maladie, ne put qu'assister impuissant à la montée des factions au sein de son royaume. À sa mort en 1185, son neveu Baudouin, âgé de sept ans, lui succéda sous la régence du comte Raymond III de Tripoli.
Biographie[modifier | modifier le code]
Enfance et adolescence[modifier | modifier le code]
Baudouin naquit en 1161, peut-être à Ascalon[1]. Il était le fils d'Amaury, comte de Jaffa et d'Ascalon, et d'Agnès de Courtenay, fille de Josselin, comte d'Édesse[1]. Son parrain était le roi Baudouin III[2]. Lorsque ce dernier mourut en 1163, Amaury fut pressenti pour lui succéder, mais il dut d'abord se séparer d'Agnès, dont il était le parent à un degré prohibé[3]. Après avoir répudié sa femme, Amaury fut couronné roi de Jérusalem le [1]. Baudouin fut donc privé de mère pendant sa petite enfance[4]. Sa sœur aînée, Sibylle, fut envoyée au couvent Saint-Lazare de Béthanie, sous la garde de sa grand-tante, Yvette[5].
Baudouin reçut une éducation soignée. Excellent cavalier, il portait un attrait particulier pour l'histoire. On sait en outre qu'il hérita de son père une légère difficulté d'élocution[6]. Son éducation fut principalement prise en charge par le prélat Guillaume de Tyr[7]. Ce dernier diagnostique la maladie de l'enfant tandis qu'il jouait avec ses camarades[8]. Le jeu consistait à enfoncer ses ongles dans les bras des adversaires, exhortés à dominer la douleur. Les autres manifestaient leur douleur mais, bien que ses camarades de jeu ne l'épargnassent pas, Baudouin supportait la douleur, comme s'il ne la ressentait pas. Guillaume reconnut immédiatement le symptôme d'une grave maladie, sans pouvoir identifier laquelle[8]. Les médecins furent consultés, tant occidentaux que musulmans, mais en vain[9]. En atteignant l'âge de la puberté, il devint évident qu'il souffrait de la lèpre[10]. Les extrémités et le visage étaient les plus touchés[11].
Le , le roi Amaury mourut, après avoir vainement tenté d’empêcher la mainmise des Zengides sur l’Égypte[12]. Ces derniers échouèrent cependant, car Shirkuh, le général kurde chargé de la conquête de la vallée du Nil, mourut en 1169, laissant le pouvoir à son neveu Saladin, qui refusa de se soumettre à Nur ad-Din. Mais la situation fut tout aussi catastrophique pour les Francs, puisque la mollesse des derniers Fatimides céda la place à la fermeté des Ayyoubides[13].
Sacre[modifier | modifier le code]
Baudouin fut sacré roi de Jérusalem à l'âge de treize ans le [14]. Il fut confié à deux régents successifs, le connétable Miles de Plancy, mort assassiné quelques mois après le sacre, puis le comte Raymond III de Tripoli, cousin de Baudouin et seigneur le plus puissant du royaume[15]. Guillaume de Tyr, l'ancien précepteur du jeune roi, fut nommé archevêque de Tyr et chancelier du royaume[16].
Au début de l'année 1175, Saladin mit le siège devant la ville d'Alep[17]. Les habitants de la ville firent appel aux Francs afin d'effectuer une diversion[17]. Ce fut l'occasion pour Baudouin de mener, à quatorze ans, sa première campagne militaire[18]. La cible était Damas, capitale de Saladin, dont l'arrière-pays fut pillé et incendié[19]. L'opération fut renouvelée l'année suivante, tandis que Saladin parvenait à un accord avec l'émir d'Alep[20]. Baudouin IV et Raymond III défirent à Ain Anjarr une armée damasquine commandée par le frère cadet de Saladin[21].
Compte tenu de son état de santé, Baudouin n'était certainement pas appelé à vivre longtemps et encore moins à concevoir un héritier[22]. Afin d'assurer la succession du royaume, un mariage fut arrangé en 1176 entre sa sœur Sibylle et Guillaume de Montferrat, fils et héritier du marquis Guillaume V[22]. Nommé comte de Jaffa et d'Ascalon après son mariage, Guillaume était pressenti pour devenir roi quand Baudouin ne serait plus en mesure d'assumer ses fonctions[22]. Dès le début de l'année 1177, il tomba néanmoins malade et succomba quelques mois plus tard, laissant la veuve Sibylle enceinte du futur Baudouin V[22].
Roi de Jérusalem[modifier | modifier le code]
En 1177, la régence de Raymond prit fin avec la majorité de Baudouin, alors âgé de seize ans[22]. Il ne ratifia pas le traité signé par Raymond avec Saladin en 1175, mais mena une série de raids dans les environs de Damas et de la vallée de la Bekaa. Il désigna son oncle maternel, Josselin III, comte d'Edesse, sénéchal après avoir payé sa rançon. Josselin était son parent mâle le plus proche sans pour autant avoir de revendications sur le trône, ce qui en faisait aux yeux du roi un ami et confident.
Entre-temps, Baudouin préparait une offensive en Égypte. Il envoya Renaud de Châtillon à Constantinople en ambassade auprès de Manuel Comnène, afin d'obtenir l'aide navale de Byzance. Renaud avait récemment été libéré d'Alep, Manuel ayant payé sa rançon puisque Renaud était le beau-père de l'impératrice Marie d'Antioche. Baudouin œuvra également pour la restauration du patriarcat orthodoxe dans le royaume, et pour le mariage de Bohémond III d'Antioche et de sa petite-nièce Théodora Comnène, sœur de la reine Marie. Renaud revint en 1177, et fut récompensé par son mariage avec Étiennette de Milly, ce qui fit de lui le seigneur de Kerak et de l'Outre-Jourdain.
En septembre, le comte Philippe de Flandre débarqua à Saint-Jean-d'Acre sous la bannière des croisés[23]. Baudouin proposa à son cousin de prendre part à son projet d'invasion de l'Égypte, mais celui-ci refusa, prétextant qu’il était venu à Jérusalem pour effectuer un pélerinage et non pour commander une armée[24]. Par ailleurs, Philippe sollicita le mariage de ses cousines, Sibylle et Isabelle, héritières potentielles du royaume de Jérusalem, avec deux de ses vassaux[24]. La haute Cour de Jérusalem, offusquée, refusa[24]. Philippe quitta le royaume et se rendit à Antioche, où il participa à une offensive stérile contre la ville de Hama[24].
Saladin, renseigné sur les déboires du royaume et la présence de Philippe plus au nord, franchit la frontière égyptienne le et lança son armée en direction d'Ascalon[25]. Renforcé par un contingent de Templiers en provenance de Gaza, Baudouin prit les troupes musulmanes par surprise près du château de Montgisard et remporta une victoire décisive le contre une armée très supérieure en nombre[26],[27]. Cependant, cette nette victoire ne changea pas considérablement la situation du royaume. Les ressources de Saladin étaient illimitées, tandis que Baudouin souffrait toujours du manque d'hommes[28]. N'ayant pas les moyens de poursuivre son adversaire en Égypte, il consacra les mois suivants à fortifier la frontière damascène, et ordonna l'érection du château du Gué de Jacob afin de défendre le passage du Jourdain[28].
Au printemps 1179, au cours d'une chevauchée dans la seigneurie de Banias, le roi fut défait par surprise par le neveu de Saladin, Farrukh-Shâh (en) et s'échappa miraculeusement grâce au sacrifice héroïque du connétable Onfroy II de Toron, mortellement blessé[29]. En juin, pour répondre à des raids de cavalerie arabe dans les environs de Sidon, Baudouin rassembla une force sous son commandement personnel, aux côtés de Raymond de Tripoli et du Grand Maître des Templiers Eudes de Saint-Amand. Dans un premier temps, il défit les troupes de Farrukh-Shâh à la bataille de Marj Ayoun, avant que Saladin n'arrive avec le gros de ses forces[30]. L'armée franque fut mise en déroute, tandis que Baudouin, Raymond et une partie des croisés parvinrent à se refugier dans la forteresse de Beaufort[30]. Eudes de Saint-Amand, Baudouin d'Ibelin et Hugues de Galilée furent faits prisonniers et rançonnés[30]. En août, le château encore inachevé du Gué de Jacob tomba aux mains de Saladin à l'issue de la bataille du même nom[30]. Le château fut rasé et sa garnison de Templiers massacrée[30].
En , Baudouin signa une trêve de deux ans avec Saladin[30].
Baudouin et Guy de Lusignan[modifier | modifier le code]
Le printemps 1180 vit le mariage de Sibylle avec Guy de Lusignan, orchestré par la reine-mère Agnès de Courtenay, malgré les protestations de Baudouin[31]. Des projets précédents consistant à marier Sibylle à Hugues III de Bourgogne, puis à Baudouin d'Ibelin, avaient malencontreusement avorté[31]. Guy n'étant que le fils cadet d'un petit seigneur du Poitou, les barons furent fort mécontents du choix de Sybille[32]. L'incompréhension des barons fut renforcée par la nomination d'un favori d'Agnès, Héraclius d'Auvergne, au patriarcat de Jérusalem[33]. Le parti des Courtenay et des Lusignan était désormais en position de force. Le nouveau patriarche excommunia Guillaume de Tyr pour un motif futile, et ce dernier dut défendre sa cause à Rome où il mourut, probablement empoisonné[33]. L'allié des Courtenay, Renaud de Châtillon, seigneur d'Outre-Jourdain, rompit la trêve signée par Baudouin en attaquant une caravane musulmane au cours de l'été 1181[34]. Baudouin dut se justifier auprès de Saladin et, affaibli par les intrigues, s'abstint de sanctionner Renaud[34]. En représailles, Saladin prit en otage un groupe de mille cinq cents pélerins échoués près de Damiette et réclama la marchandise volée par Renaud ; ce dernier refusa[34]. La reprise des combats était inévitable[34].
En , Saladin dirigea son armée vers Damas, puis descendit en Galilée[35]. L'armée franque vint à sa rencontre devant la forteresse de Belvoir. La bataille fut indécise et les deux adversaires revendiquèrent la victoire[35]. La flotte de Saladin tenta au même moment le siège de Beyrouth, mais ne put s'en emparer avant le retour de Baudouin[36]. Saladin se tourna alors contre les Zengides et prit Édesse, Saruj et Nisibe, avant d'assiéger la ville de Mossoul en novembre[37]. Incapable de prendre la ville d'assaut, il prit Sinjar, Diyarbakir, puis Alep en [38]. Saladin devint le maître d'un royaume allant de la Cyrénaïque au Tigre, avec Damas pour capitale[37].
Baudouin, dont l'état ne faisait qu'empirer, était désormais presque aveugle et incapable de marcher[39]. Sur les conseils de sa sœur Sibylle et du patriarche Héraclius, il confia la régence du royaume à Guy de Lusignan[39]. En parallèle, Renaud de Châtillon lançait une attaque ambitieuse en direction de La Mecque[39]. Après s'être emparé de Eilat sur le golfe d'Aqaba, il construisit une flotte et mena un raid maritime sur la côte africaine de la mer Rouge[40]. Il poursuivit son raid destructeur dans le Hedjaz, et réduisit en cendres les flottes musulmanes stationnées à Médine et à La Mecque[40]. Le monde musulman tout entier fut horrifié par cet outrage, et Saladin ne lui pardonnerait jamais[40]. Saladin reprit Eilat et détruisit la flotte de Renaud, qui s'était déjà retiré[40]. En , il envahit de nouveau la Palestine[40].
Guy de Lusignan convoqua l’ost et se porta à la rencontre de l’armée musulmane, qu’il rejoignit aux fontaines de Tubanie ; les Francs, en nette infériorité numérique, maintinrent une posture défensive et forcèrent Saladin à se retirer[41]. Excédé par son attitude, Baudouin se brouilla avec son nouveau régent et le déposa[41]. Avec le soutien de Raymond III de Tripoli, il proclama héritier et successeur son neveu Baudouin V, tenta de persuader sa sœur Sibylle d'annuler son mariage, et reprit immédiatement la conduite du royaume de Jérusalem[41]. Guy se retira dans son comté de Jaffa et d'Ascalon et brandit la bannière de la rébellion[41].
Règne commun avec Baudouin V et mort[modifier | modifier le code]
En , les Francs célébraient le mariage d'Isabelle et d'Onfroy IV de Toron, à Kerak, lorsque les festivités furent interrompues par l'arrivée de Saladin avec une armée[42]. Des messagers se précipitèrent à Jérusalem pour implorer l'aide du roi[43]. Considérablement affaibli et désormais alité, Baudouin regroupa les forces qu'il lui restait et parvint à lever le siège[43].
En automne 1184, Saladin revint assiéger Kerak, mais échoua une seconde fois, et dut se retirer à nouveau sous la menace des troupes du royaume de Jérusalem[43]. Guy détenait toujours Ascalon, refusant l'entrée de la ville aux officiers du roi[43].
L'expédition qui permit de libérer Kerak et les conflits dynastiques avaient particulièrement affaibli Baudouin. Au début de l'année 1185, il proclama ses dernières volontés devant l'assemblée des barons. Son neveu Baudouin devait lui succéder sous la régence de Raymond III de Tripoli[44]. Ce dernier refusa la tutelle personnelle du jeune Baudouin, qui fut confiée à son grand-oncle, Josselin III de Courtenay, et l'enfant fut couronné en l'église du Saint-Sépulcre[44].
Baudouin mourut à Jérusalem en à l'âge de vingt-quatre ans[44]. Son neveu Baudouin V lui succéda.
Ascendance[modifier | modifier le code]
32. Hugues du Perche | |||||||||||||||||||
16. Geoffroy II de Gâtinais | |||||||||||||||||||
33. Béatrice de Mâcon | |||||||||||||||||||
8. Foulques IV d'Anjou | |||||||||||||||||||
34. Foulques III d'Anjou | |||||||||||||||||||
17. Ermengarde d'Anjou | |||||||||||||||||||
35. Hildegarde | |||||||||||||||||||
4. Foulques V d'Anjou | |||||||||||||||||||
36. Amaury Ier de Montfort | |||||||||||||||||||
18. Simon Ier de Montfort | |||||||||||||||||||
37. Bertrade | |||||||||||||||||||
9. Bertrade de Montfort | |||||||||||||||||||
38. Richard d'Évreux | |||||||||||||||||||
19. Agnès d'Évreux | |||||||||||||||||||
39. Godehilde | |||||||||||||||||||
2. Amaury Ier de Jérusalem | |||||||||||||||||||
40. Manassès III de Rethel | |||||||||||||||||||
20. Hugues Ier de Rethel | |||||||||||||||||||
41. Judith | |||||||||||||||||||
10. Baudouin II de Jérusalem | |||||||||||||||||||
42. Gui Ier de Montlhéry | |||||||||||||||||||
21. Mélisende de Montlhéry | |||||||||||||||||||
43. Hodierne de Gometz | |||||||||||||||||||
5. Mélisende de Jérusalem | |||||||||||||||||||
44. | |||||||||||||||||||
22. Gabriel de Malatya | |||||||||||||||||||
45. | |||||||||||||||||||
11. Morfia de Malatya | |||||||||||||||||||
46. | |||||||||||||||||||
23. | |||||||||||||||||||
47. | |||||||||||||||||||
1. Baudouin IV de Jérusalem | |||||||||||||||||||
48. | |||||||||||||||||||
24. Josselin de Courtenay | |||||||||||||||||||
49. | |||||||||||||||||||
12. Josselin Ier d'Édesse | |||||||||||||||||||
50. Gui Ier de Montlhéry | |||||||||||||||||||
25. Isabelle de Montlhéry | |||||||||||||||||||
51. Hodierne de Gometz | |||||||||||||||||||
6. Josselin II d'Édesse | |||||||||||||||||||
52. | |||||||||||||||||||
26. | |||||||||||||||||||
53. | |||||||||||||||||||
13. Béatrice d'Arménie | |||||||||||||||||||
54. | |||||||||||||||||||
27. | |||||||||||||||||||
55. | |||||||||||||||||||
3. Agnès de Courtenay | |||||||||||||||||||
56. | |||||||||||||||||||
28. | |||||||||||||||||||
57. | |||||||||||||||||||
14. | |||||||||||||||||||
58. | |||||||||||||||||||
29. | |||||||||||||||||||
59. | |||||||||||||||||||
7. Béatrice de Saône | |||||||||||||||||||
60. | |||||||||||||||||||
30. | |||||||||||||||||||
61. | |||||||||||||||||||
15. | |||||||||||||||||||
62. | |||||||||||||||||||
31. | |||||||||||||||||||
63. | |||||||||||||||||||
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Aubé 1999, p. 56.
- Aubé 1999, p. 57.
- Aubé 1999, p. 60.
- Aubé 1999, p. 61.
- Aubé 1999, p. 58.
- Aubé 1999, p. 66.
- Aubé 1999, p. 65.
- Aubé 1999, p. 67.
- Aubé 1999, p. 68.
- Aubé 1999, p. 67-68.
- Les dernières années de sa vie, Baudouin IV dissimulait son visage avec une mousseline pour recevoir les ambassadeurs, et ne portait pas un masque en argent comme dans le film de Ridley Scott, Kingdom of Heaven.
- Aubé 1999, p. 94.
- Grousset 1949, p. 231-237.
- Runciman 1987, p. 404.
- Aubé 1999, p. 100-105.
- Aubé 1999, p. 106.
- Aubé 1999, p. 112.
- Aubé 1999, p. 115.
- Aubé 1999, p. 117.
- Aubé 1999, p. 119.
- Aubé 1999, p. 121.
- Runciman 1987, p. 411.
- Runciman 1987, p. 414.
- Runciman 1987, p. 415.
- Runciman 1987, p. 416.
- Runciman 1987, p. 417.
- Aubé 1999, p. 176-182.
- Runciman 1987, p. 418.
- Runciman 1987, p. 419.
- Runciman 1987, p. 420.
- Runciman 1987, p. 423.
- Runciman 1987, p. 424.
- Runciman 1987, p. 425.
- Runciman 1987, p. 431.
- Runciman 1987, p. 432.
- Runciman 1987, p. 433.
- Runciman 1987, p. 435.
- Runciman 1987, p. 434.
- Runciman 1987, p. 436.
- Runciman 1987, p. 437.
- Runciman 1987, p. 439.
- Runciman 1987, p. 440.
- Runciman 1987, p. 441.
- Runciman 1987, p. 443.
Fortune littéraire, musicale et cinématographique[modifier | modifier le code]
Romans historiques[modifier | modifier le code]
- Dominique Baudis, La Conjuration, Grasset, 2001 (ISBN 978-2246573913).
- Juliette Benzoni, Thibaut ou la croix perdue, Plon, .
- Georges Bordonove, Les lances de Jérusalem, Robert Laffont, 1966 (rééd. Pygmalion, 1994).
- Clotilde Collette, Le Chant du Cygne, Le Lys et le Lin, 2021.
- Serge Dalens, L'Étoile de Pourpre, Fleurus, coll. « Signe de Piste », .
- Zofia Kossak, Król trędowaty [Le Roi lépreux], 1937.
- Laurence Walbrou-Mercier, Baudouin IV de Jérusalem, Téqui, 2008, 206 p. (ISBN 978-2-7403-1424-1)
Chansons[modifier | modifier le code]
- Le groupe Death in June lui dédie une chanson intitulée Leper Lord dans son album Nada! sorti en 1985.
Film[modifier | modifier le code]
- Kingdom of Heaven (2005), film de Ridley Scott. Baudouin IV est interprété par Edward Norton.
À l'origine, le réalisateur voulait engager un inconnu dont la voix serait doublée par un acteur célèbre. Cependant Edward Norton qui avait entendu parler du projet de Ridley Scott a insisté pour avoir le rôle et pour le jouer en entier. Dans le film, les marques de la lèpre sur la figure sont cachées par un masque métallique. Cette idée a été retenue car cela permettait, avec le jeu des lumières, de faire paraître le visage plus expressif. Par ailleurs, et à l'initiative de l'acteur lui-même, le nom d'Edward Norton (apprécié des cinéphiles) n'a pas été crédité sur l'affiche du film. Il voulait ainsi laisser aux spectateurs la possibilité de découvrir et de s'attacher au personnage de Baudouin IV pour lui-même et non pour son interprète.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Aubé, Baudouin IV de Jérusalem, le roi lépreux, Perrin, coll. « Tempus », (1re éd. 1981) (ISBN 9782262033569).
- Pierre Aubé, Un croisé contre Saladin : Renaud de Châtillon, Fayard, 2007, (qui nuance et approfondit les acquis de l’ouvrage précédent).
- René Grousset, Histoire des croisades et du royaume franc de Jérusalem - II. 1131-1187 L'équilibre, Paris, Perrin, (réimpr. 2006), 1013 p.
- Dominique Paladilhe, Baudouin IV de Jérusalem, Via Romana, 2014, 251 p. (ISBN 979-10-90029-92-7).
- (en) Steven Runciman, A History of the Crusades, volume II, Cambridge University Press, (1re éd. 1951).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :