Airin

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l'Airin
Airin
Illustration
Cygnes et cignaux sur l'Airin depuis le pont d'Osmery.
Carte.
Cours de l’Airin.
Loupe sur carte verte l'Airin sur OpenStreetMap.
Caractéristiques
Longueur 47,8 km [1]
Bassin 300 km2 [2]
Bassin collecteur Loire
Débit moyen 1,66 m3/s (Crosses) [2]
Régime pluvial
Cours
Source source
· Localisation Nérondes
· Coordonnées 47° 00′ 53″ N, 2° 47′ 51″ E
Confluence Yèvre
· Localisation Savigny-en-Septaine
· Coordonnées 47° 02′ 59″ N, 2° 33′ 55″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive droite le Craon
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Cher
Régions traversées Centre-Val de Loire

Sources : SANDRE:« K55-0300 », Géoportail, Banque Hydro, OpenStreetMap

L'Airin ou Airain est une rivière française, qui coule dans le département du Cher. Il constitue un des principaux affluents de l'Yèvre, donc un sous-affluent du fleuve la Loire par le Cher.

Géographie[modifier | modifier le code]

De 47,8 km de longueur[1], l'Airain naît sur le territoire de la commune de Nérondes. Son parcours prend la forme d'un demi cercle à concavité nord et convexité sud. La première partie de son cours est donc orientée vers le sud-sud-ouest, puis il change progressivement en direction de l'ouest. Enfin le dernier tiers s'effectue en direction du nord-nord-ouest. Il se jette dans l'Yèvre au niveau de la localité de Savigny-en-Septaine.

Communes traversées[modifier | modifier le code]

Dans le seul département du Cher, l'Airin traverse les quatorze communes[1] de Nérondes, Tendron, Flavigny, Bengy-sur-Craon, Cornusse, Ourouer-les-Bourdelins, Charly, Lugny-Bourbonnais, Osmery, Bussy, Dun-sur-Auron, Vornay, Crosses et Savigny-en-Septaine, toutes situées dans le département du Cher.

Bassin versant[modifier | modifier le code]

L'Airin traverse cinq zones hydrographiques K551, K552, K553, K554, K555 pour une superficie totale de 727 km2[1].

Organisme gestionnaire[modifier | modifier le code]

Affluents[modifier | modifier le code]

L'Airin a quinze tronçons affluents référencés[1] dont :

Hydrologie[modifier | modifier le code]

L'Airin à Crosses[modifier | modifier le code]

Le débit de l'Airain a été observé depuis le (38 ans), à Crosses, à 146 m d'altitude, localité du département du Cher, située à 4 kilomètres du confluent avec l'Yèvre[2]. Le bassin versant de la rivière y est de 300 km2, c'est-à-dire sa quasi-totalité.

Le module de la rivière à Crosses est de 1,66 m3/s[2].

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : K5543010 - L'Airin à Crosses pour un bassin versant de 300 km2 et à 146 m d'altitude[2]
(le 08-08-2016 - données calculées sur 29 ans de 1986 à 2016)
Source : Banque Hydro - Ministère de l'écologie et du développement durable

L'Airin présente des fluctuations saisonnières de débit importantes. Les hautes eaux ont lieu en hiver et s'accompagnent de débits mensuels moyens allant de 2,64 à 3,98 m3/s, de décembre à mars inclus (maximum en janvier puis février). Dès le mois de mars, le débit diminue progressivement jusqu'à la période des basses eaux d'été, qui se déroulent de juin à octobre inclus, et entraînent une baisse du débit moyen mensuel allant jusque 0,149 m3/s au mois de septembre (149 litres par seconde) et 0,178 en juillet[2], ce qui ne peut être considéré comme vraiment sévère pour un cours d'eau de régime aussi faible.

Étiage ou basses eaux[modifier | modifier le code]

Cependant, à l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,001 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, et le cours d'eau se retrouve ainsi totalement à sec[2].

Crues[modifier | modifier le code]

D'autre part les crues sont habituellement d'importance moyenne, du moins comparées aux crues des autres cours d'eau de plaine du bassin de la Loire, tels l'Aumance ou l'Anglin par exemple. Elles ne sont cependant nullement négligeables. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 14 et 22 m3/s. Le QIX 10 vaut 28 m3/s, tandis que le QIX 20 se monte à 33 m3/s. Enfin le QIX 50 s'élève à 39 m3/s malgré une période d'observation de 26 ans[2].

Le débit instantané maximal enregistré à Crosses a été de 29,9 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale était de 26,3 m3/s le même jour, et que ce même jour la hauteur maximale instantanée s'élève à 2 020 mm ou 2,02 mm[2]. En comparant le premier de ces chiffres aux valeurs des différents QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était d'ordre décennal et donc assez ordinaire et nullement exceptionnelle. On peut considérer qu'elle est destinée à se répéter tous les 10-12 ans en moyenne.

Lame d'eau et débit spécifique[modifier | modifier le code]

La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Airin est de 175 millimètres annuellement, ce qui n'est pas très faible pour un cours d'eau de plaine du bassin de la Loire. C'est cependant nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, et inférieur aussi à l'ensemble du bassin versant de la Loire (244 millimètres par an) et du Cher (223 millimètres par an). Le débit spécifique (ou Qsp) se monte dès lors à 5,5 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[2].

Aménagements et écologie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Abréviations : rd pour rive droite et rg pour rive gauche.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Airin (K55-0300) » (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i et j Banque Hydro - MEDDE, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Airain à Crosses (K5543010) » (consulté le ).