70e division d'infanterie (France)

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70e division d'infanterie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de la trouée de Charmes
1914 - 1re Bataille d'Artois
1915 - 2e Bataille d'Artois
1915 - 3e Bataille d'Artois
1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1918 - 3e Bataille de Picardie
1918 - Poussée vers la position Hindenburg
1918 - 2e Bataille de Belgique
1918 - Bataille de la Lys et de l'Escaut

La 70e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Les chefs de la 70e division d'infanterie[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

À la mobilisation :

139e brigade d'infanterie

140e brigade d'infanterie

éléments organiques :

En cours du conflit :

Historique[modifier | modifier le code]

Mobilisée dans la 20e région

1914[modifier | modifier le code]

 : combats vers Hoéville.
1er septembre : combat vers la ferme Saint-Libaire.
 : combats vers Courbesseaux.
8 -  : combats à la lisière est de la forêt de Saint-Paul. À partir du , poursuite jusque dans la région Bauzemont, Serres, Hoéville ; organisation et occupation du terrain conquis.
  • -  : retrait du front et transport par V.F. de la région de Nancy vers celle de Lens.

1915[modifier | modifier le code]

 : extension du front, à gauche, jusque vers Notre-Dame-de-Lorette.
 : réduction, à droite, jusqu'au bois de Berthonval.
18,  : attaques françaises sur Carency.
 : front réduit, à gauche, jusque vers Ablain-Saint-Nazaire.
 : front réduit, à droite, jusque vers Carency.
, enlèvement du cimetière et du fortin de Carency.
, prise de Carency ; du 13 au , conquête d'Ablain-Saint-Nazaire.
, prise de la sucrerie d'Ablain-Saint-Nazaire.
au , attaque française sur Souchez et contre-attaques allemandes. Occupation et organisation du terrain conquis.
  • -  : engagée dans la 3e Bataille d'Artois. Combats au château de Carleul, à Souchez, vers le bois de Givenchy, et au carrefour des 5 Chemins. Organisation et occupation du terrain conquis.
 : mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers la ferme de la Folie :
 : attaques françaises sur la cote 140 et le bois de la Folie.
, extension du front, à gauche, jusqu'au sud de Givenchy-en-Gohelle. Guerre de mines à la fin de et au début de février.
 : attaque allemande sur la cote 140.
 : contre-attaque française.

1916[modifier | modifier le code]

22, 30 et et  : attaques allemandes.
  • -  : retrait du front, transport par camions dans la région de Ligny-en-Barrois ; repos. À partir du , mouvement vers Vaucouleurs ; repos. À partir du , mouvement vers le camp de Saffais ; instruction.
  • -  : mouvement vers Domèvre-en-Haye, et occupation d'un secteur entre Limey et Fey-en-Haye.
  • - : retrait du front ; repos vers Toul.
  • 12 -  : transport par V.F. dans la région de Grandvilliers ; repos.
  • -  : transport par camions vers le front. Engagée, à partir du , dans la Bataille de la Somme, entre la Somme et Barleux :
 : attaque française et prise d'Ommiécourt-lès-Cléry. À partir du , occupation d'un nouveau secteur, plus au nord, entre l'ouest de Cléry-sur-Somme et le sud de la ferme de bois l'Abbé :
12, 14, 16 et  : attaques françaises.
  • - 1er octobre : retrait du front vers Lamotte-en-Santerre.
  • 1er -  : mouvement vers le front. Engagée, à nouveau, dans la Bataille de la Somme, vers Feuillères et le nord de Belloy-en-Santerre, le , attaque française sur Biaches.
  • 20 -  : retrait du front ; repos vers Lamotte-en-Santerre.
  • -  : occupation d'un secteur vers Feuillères et le nord de Belloy-en-Santerre, réduit à gauche, le , jusqu'au nord de Barleux.
  • -  : retrait du front, repos vers Breteuil : puis mouvement par étapes vers la région de Villers-Cotterêts.
  • -  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre la ferme Quennevières et Hautebraye.

1917[modifier | modifier le code]

8 et  : attaques allemandes.
  • -  : retrait du front, transport par V.F., de la région de Villers-Cotterêts, dans celle de Lure : repos vers Villersexel.
  • -  : mouvement vers Belfort ; travaux et instruction.
  • -  : mouvement vers Rougemont-le-Château ; puis, à partir du , occupation d'un secteur vers le canal du Rhône au Rhin et Leimbach, réduit à gauche, le , jusque vers Burnhaupt-le-Haut.

1918[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, transport par V.F., de la région de Belfort, au camp de Darney ; instruction. À partir du , mouvement vers le camp d'Arches ; instruction. À partir du , mouvement vers Bruyères ; travaux. À partir du , transport par V.F., de Bruyères, au nord de Châlons-sur-Marne ; repos, puis travaux de 2e position.
  • -  : transport par camions dans la région de Montdidier. À partir du , engagée, vers Rollot et Le Tronquoy, dans la 2e Bataille de Picardie : résistance à la poussée allemande ; puis stabilisation du front dans cette région.
  • -  : retrait de front et repos vers Moyenneville. À partir du , transport par V.F. vers Estrées-Saint-Denis, puis vers Épinal ; repos vers Remiremont et Gérardmer.
  • -  : occupation d'un secteur entre Metzeral et la Fave.
  • -  : retrait du front et à partir du , transport par V.F. dans la région Senlis, Crépy-en-Valois, puis dans celle de Villers-Cotterêts : travaux.
  • -  : occupation d'un secteur vers Bailly et le bois Saint-Mard.
  • 4 -  : retrait du front, repos au nord de Pierrefonds ; puis mouvement vers Saint-Just-en-Chaussée ; repos.
  • -  : occupation d'un secteur de combat vers Mareuil-la-Motte ; participation à la 3e Bataille de Picardie ; et, à partir du , à la poussée vers la position Hindenburg : progression jusqu'au nord-ouest de la Fère ; organisation des positions conquises.
  • -  : retrait du front ; repos dans la région de Noyon, puis dans celle de Compiègne et d'Estrées-Saint-Denis. À partir du , mouvement vers Clairoix ; puis transport par V.F. à Hazebrouck ; mouvement vers Proven, puis vers Merkem.
  • -  : occupation d'un secteur vers la forêt d'Houthulst. À partir du , engagée, vers Hooglède, dans la 2e Bataille de Belgique : combats dans la région de Tielt ; le , prise de Nevele ; puis, progression jusqu'à l’Escaut (Bataille de la Lys et de l'Escaut).
  • 3 -  : stationnement, puis repos vers Deinze.

Rattachements[modifier | modifier le code]

Affectation organique :

16 –
11 –
3 –
14 –
6 –
2 –
8 –
11 –
4 –

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition le 10 mai 1940[1][modifier | modifier le code]

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « divisions françaises en 1940 », sur www.atf40.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ministère des Armées, État-Major de l'Armée de Terre, Service Historique, Inventaire sommaire des archives de la Guerre 1914-1918, Imprimerie « LA RENAISSANCE » — TROYES - Dépôt légal : 4e trimestre 1969 — No 19.982
  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]