129e division d'infanterie (France)
Apparence
(Redirigé depuis 129e DI)
129e division d'infanterie | |
Un lieutenant de l'état-major de l'infanterie divisionnaire 129 (au centre) avec le colonel Cabotte (à gauche) et un lieutenant, de l'état-major du 12e groupe de chasseurs (106e, 120e et 121e BCP). | |
Création | |
---|---|
Dissolution | 1919 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d'infanterie |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1915 - Bataille du Linge 1915 - 2e Bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1917 - Bataille de la Malmaison 1918 - 3e Bataille des Flandres 1918 - 3e Bataille de Picardie 1918 - Bataille de la ligne Hindenburg |
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La 129e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Les chefs de corps
[modifier | modifier le code]- : général Nollet
- : général Garbit
- - : général de Corn
Composition
[modifier | modifier le code]Unités
[modifier | modifier le code]- 297e régiment d'Infanterie de à (dissolution)
- 359e régiment d'Infanterie de à
- 106e bataillon de chasseurs à pied de à
- 114e bataillon de chasseurs à pied de à (transféré à la 5e division d'infanterie)
- 115e bataillon de chasseurs à pied de juin à (transféré à la 47e division d'infanterie)
- 120e bataillon de chasseurs à pied de à
- 121e bataillon de chasseurs à pied de à
- 14e régiment de tirailleurs de marche de septembre à
- 1 bataillon de pionniers du 141e régiment d'infanterie territoriale d'août à
- 2 escadrons du 10e régiment de hussards de à
- 2 escadrons du 13e régiment de chasseurs à cheval de janvier à
- 2 escadrons du 6e régiment de hussards de à
- 2 escadrons du 12e régiment de hussards de à
- 1 groupe de 75 du 44e régiment d'artillerie de à
- 1 groupe de 75 du 31e régiment d'artillerie de à
- 1 groupe de 90 du 24e régiment d'artillerie de janvier à
- 3 groupes de 75 du 231e régiment d'artillerie de à
- 115e batterie de 58 du 44e régiment d'artillerie de à
- 101e batterie de 58 du 231e régiment d'artillerie de janvier à
- 8e groupe de 155 C du 114e régiment d'artillerie
- génie :
- compagnie 21/2T du 11e régiment du génie de juin 1915 à décembre 1916
- compagnie 21/52T du 11e régiment du génie de janvier 1916 à décembre 1917
- compagnie 4/24 du 1er régiment du génie de juin 1915 à décembre 1917
- compagnie 26/6 du 10e régiment du génie de janvier 1917 à novembre 1918
- compagnie 14/3 du 4e régiment du génie de janvier à novembre 1918
- détachement de transmissions du 8e régiment du génie de juin 1915 à novembre 1916
Brigades
[modifier | modifier le code]De juin à août 1915, la 129e DI est organisée en deux brigades :
- 151e brigade d'infanterie : 297e et 359e RI,
- 5e brigade de chasseurs : 106e, 114e, 115e, 120e et 121e BCP.
En août 1915, les brigades sont réorganisées :
- 257e brigade : 359e RI, 106e et 120e BCP,
- 258e brigade : 297e RI, 114e et 121e BCP.
En juin 1917, les brigades sont dissoutes et l'infanterie divisionnaire regroupe toutes les unités d'infanterie, dont le 12e groupe de chasseurs qui regroupe les 106e, 120e et 121e BCP.
Historique
[modifier | modifier le code]1915
[modifier | modifier le code]- constitution et concentration vers Bruyères entre le 15 et le .
- - : mouvement vers la région de Plainfaing ; repos. Des éléments sont en secteur, vers Saint-Michel-sur-Meurthe (à la disposition de la 41e DI) et vers le Col de la Schlucht (à la disposition de la 47e DI)
- - : attaques françaises sur le Linge, puis, à partir du , occupation d'un secteur dans cette région.
- - : Retrait du front et repos vers Rambervillers. À partir du , transport par voie ferrée et par camions dans la région de Lunéville ; travaux. À partir du , transport par voie ferrée au camp de Châlons, vers le mont Frenet.
- - engagée dans la 2e Bataille de Champagne (combats au nord de la ferme des Wacques), puis occupation et organisation du terrain conquis.
- - : retrait du front et transport par voie ferrée dans la région Bruyères, Corcieux ; repos et instruction. À partir du , éléments en secteur (avec la 41e DI vers Ban-de-Sapt, et, avec la 47e DI vers le Linge)
1916
[modifier | modifier le code]- - : regroupement dans la région de Bruyères ; repos. À partir du , mouvement, par Bruyères et Rambervillers, vers l'est de Lunéville, puis vers le nord de Nancy.
- - : occupation d'un secteur sur la Seille, entre Brin et Nomeny.
- - : retrait du front ; repos vers Vézelise. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Ligny-en-Barrois.
- - : mouvement vers la région de Verdun. Engagée, à partir du 23 (éléments dès le 14), dans la Bataille de Verdun, vers le bois d'Haudromont et la côte de Froideterre :
- : violente attaque allemande sur la côte de Froideterre.
- 27 - : front étendu, à droite, jusqu'à Fleury-devant-Douaumont.
- 3 - : retrait du front et regroupement vers Ligny-en-Barrois. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Toul ; repos.
- - : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers le bois le Prêtre et Fey-en-Haye.
- - : retrait du front ; repos et instruction vers Blénod-lès-Toul. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Crèvecœur-le-Grand ; repos.
- - : mouvement vers la région de Conty, puis, à partir du , occupation d'un secteur entre le nord de Barleux et le nord de Belloy-en-Santerre
1917
[modifier | modifier le code]- 12 - : retrait du front, et transport par voie ferrée de Villers-Bretonneux à Bruyères et à Corcieux ; repos.
- - : occupation d'un secteur entre le col de Sainte-Marie et la Chapelotte.
- 4 - : retrait du front et instruction au camp d'Arches.
- - : transport par voie ferrée dans la région de Fère-en-Tardenois ; repos vers Viels-Maisons.
- - : transport par camions vers l'Aisne, et, à partir du , occupation d'un secteur entre l'Épine de Chevregny et le Panthéon : le , violente attaque allemande.
- - 1er août : retrait du front et repos dans la région de Villers-Cotterêts, puis dans celle d'Estrées-Saint-Denis.
- 1er août - : mouvement vers le front, par Montigny-Lengrain. À partir du , occupation d'un secteur vers Vauxaillon et Quincy-Basse. Engagée, les 23 et , dans la Bataille de la Malmaison ; puis organisation des positions conquises, vers Quincy-Basse et le bois de Mortier.
- - : retrait du front ; repos vers Soissons. Mouvement, partie par étapes, partie par camions, vers la région de Lagny ; repos et instruction.
- 20 - : transport partie par camions, partie par voie ferrée dans la région de Péronne ; préparatifs en vue de l'exploitation de l'offensive britannique sur Cambrai.
- - : transport par camions vers Estrées-Saint-Denis ; repos et instruction. À partir du , transport par camions à l'est de Péronne ; à partir du , travaux près de Beauvois.
- - : transport par voie ferrée de la région Nesle, Ham, vers celle de Mailly-le-Camp ; instruction.
1918
[modifier | modifier le code]- - : transport par voie ferrée à Villersexel ; repos. À partir du , mouvement par étapes vers l'est de Belfort. À partir du , travaux dans la région de Belfort.
- - : mouvement vers Belfort ; à partir du , transport par voie ferrée vers Persan-Beaumont ; repos et instruction. À partir du , transport par camions dans la région de Ferrières. À partir du , mouvement vers Doullens ; stationnement vers Pommera (quelques éléments engagés en soutien d'éléments britanniques). À partir du , transport par camions vers Saint-Omer, et mouvement sur Steenvoorde.
- 5 - : engagée dans la 3e Bataille des Flandres, vers la Clytte et le Scherpenberg : , attaque et enlèvement des positions allemandes.
- - : retrait du front ; repos vers Rosendaël. À partir du , transport par voie ferrée de Dunkerque vers Breteuil ; repos et instruction. Au début de juin, mouvement vers Saint-Just-en-Chaussée.
- - : engagée dans la Bataille du Matz :
- : attaque sur le front Courcelles-Epayelles, Méry, puis organisation et occupation d'un secteur vers le nord de Belloy et Courcelles-Épayelles.
- : attaque française.
- : engagée dans la 2e Bataille de Noyon (3e Bataille de Picardie), puis, à partir du dans la poussée vers la position Hindenburg : progression vers Guiscard ; combats très violents vers les bois des Loges et vers Campagne.
- 5 - : retrait du front : regroupement vers Rimbercourt. À partir du , transport par voie ferrée, d'Estrées-Saint-Denis, au sud de Lunéville ; repos dans cette région.
- - : occupation d'un secteur entre le Sânon et Bezange-la-Grande ; préparatifs d'offensive.
1919
[modifier | modifier le code]Entrée en Lorraine puis en Allemagne.
Rattachements
[modifier | modifier le code]Affectation organique :
- isolée de à
- 32e corps d'armée de à
Affectation par armée :
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- 4 –
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- 3 –
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- 20 –
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Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des brigades françaises de la Première Guerre mondiale
- Liste des divisions françaises de la Première Guerre mondiale