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Production brute d'électricité par source en France
Agence d'information sur l'énergie (1980-2019)[1], RTE (2020-2021, production nette)[2].
* Centrales thermiques à flamme.
NB : l'énergie marémotrice est incluse dans l'hydraulique et les déchets dans les bioénergies.

Plusieurs centrales thermiques à flamme produisent de l'électricité sur le réseau électrique français. Contrairement aux centrales nucléaires qui fournissent la production de base, en France les centrales thermiques à flamme fournissent une production de semi-base ou de pointe. Ainsi, les centrales au charbon fonctionnent entre 2 500 et 5 000 heures par an, les centrales fioul-vapeur de 200 à 1 500 heures par an, et les turbines à combustion de quelques dizaines à quelques centaines d'heures par an[3]. Les cycles combinés à gaz ont également un intérêt économique pour une utilisation en semi-base[4].

En 2022, les centrales thermiques à combustible fossile représentaient 11 % de la production d'électricité française avec une production de 49,2 TWh et celles à combustible non fossile (biomasse, biogaz, déchets ménagers et déchets de papeteries) représente: 2 % (10,6 TWh)[5].

France continentale[modifier | modifier le code]

Centrales à charbon[modifier | modifier le code]

Les trois dernières centrales à charbon de France métropolitaine en avril 2021.

En 2020, les centrales à charbon représentaient 0,27 % de la production d'électricité française avec une production de 1,4 TWh pour une puissance installée de 2 978 MW[5]. La centrale du Havre ayant fermée en mars 2021, il ne reste plus que :

Nom Opérateur Commune Département Production Tranche Capacité installée (MW) Mise en service
Cordemais EDF Cordemais Loire-Atlantique 629 GWh en 2020[6]


3 000 GWh en 2018[7]

4 142 GWh en 2017[8]

4 600 1983[9]
5 600 1984[9]
Provence Uniper Meyreuil et Gardanne Bouches-du-Rhône 0 en 2020[6]

1 196 GWh en 2017[8] 2 507 GWh en 2009

5 595 1984[10]
Émile-Huchet Uniper Saint-Avold et Carling Moselle 85 GWh en 2020[6]

2 143 GWh en 2017[8] 4 655 GWh en 2011

6 618 1981[11]

La centrale de Provence, à Gardanne, est à l'arrêt depuis deux ans[12].

L'usine Solvay de Dombasle-sur-Meurthe en Meurthe-et-Moselle et l'usine Rhodia de Roussillon en Isère possèdent aussi des centrales de cogénération au charbon.

Avenir des dernières centrales au charbon[modifier | modifier le code]

Lors de sa campagne électorale Emmanuel Macron avait promis que les dernières centrales à charbon – très polluantes et contribuant fortement au réchauffement climatique – seraient fermées durant son quinquennat. La centrale de Cordemais continuera toutefois à fonctionner à régime réduit jusqu'en 2024, voire 2026[13],[14].

  • En 2020, il en reste quatre en activité[13] (trois en avril 2021 : cf. carte et tableaux ci-dessus ; la centrale de Provence est en pratique aussi à l'arrêt[15]).
  • Ces quatre dernières centrales à charbon doivent être fermées après 2020, si la sécurité d'approvisionnement n'est pas menacée selon RTE (gestionnaire du réseau d'électricité à haute tension), qui estime qu'« après l'hiver 2020, des marges de sécurité devraient réapparaître ». Pour cela, il faut selon RTE développer la production d'énergie de sources renouvelables, créer trois interconnexions (avec l'Italie et la Grande-Bretagne), mettre en service sans retard supplémentaire la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) et la centrale au gaz de Landivisiau (Finistère), sans « fermer aucun autre moyen de production »[16].

Au-delà de la question de l'approvisionnement énergétique, la fermeture des centrales à charbon rencontre aussi une opposition de certains acteurs sociaux[17].


Centrales à turbines à vapeur[modifier | modifier le code]

Les centrales avec des turbines à vapeur furent longtemps le principal moyen de produire de l'électricité (avec les centrales hydroélectriques). Aujourd'hui, en France, les centrales thermiques à flamme utilisant seulement des turbines à vapeur (contrairement aux centrales à cycle combiné utilisant turbine à combustion puis turbines à vapeur) ont quasiment disparue en dehors des centrales au charbon, des unités de valorisation énergétique (usine d'incinération), des centrales à la biomasse et de certains sites industriels cogénérant de la chaleur.


Turbines à combustion (ou turbine à gaz)[modifier | modifier le code]

Les turbines à combustion ont un rendement faible et un carburant cher surtout lorsque c'est du fioul et sont donc utilisé le moins possible. Elles ont l'avantage de démarrer et de monter très rapidement en puissance. Elle permettent de passer certains gros pics de consommation l'hiver.

En 2020, les turbines à combustion représentaient 0,08 % de la production d'électricité française avec une production de 0,4 TWh pour une puissance installée de 2,15 TW[5].

Les principales sont implantées en région parisienne et en Bretagne :

Turbines à combustion à Brennilis
Nom Opérateur Commune Département Production Tranche Capacité installée (MW) Mise en service combustible principal
Arrighi EDF Vitry-sur-Seine Val-de-Marne 24 GWh en 2020[6] 1 125 1997[18] fioul
2 125 2007[18]
Brennilis EDF Brennilis Finistère 40 GWh en 2020[6] 2 85[9] 1980 fioul
3 85[9] 1981
4 134 1996
Dirinon EDF Dirinon Finistère 21 GWh en 2020[6] 1 85 1981 fioul
2 85
Gennevilliers EDF Gennevilliers Hauts-de-Seine 30 GWh en 2020[6] 1 203 1991 gaz naturel
Montereau EDF Vernou-la-Celle-sur-Seine Seine-et-Marne 311 GWh en 2020[6] 5 185 [19] gaz naturel
6 185
Montoir-de-Bretagne Engie Montoir-de-Bretagne Loire-Atlantique 54 GWh en 2020[6] 45.7[6] gaz naturel
Vaires-sur-Marne EDF Vaires-sur-Marne Seine-et-Marne 33 GWh en 2020[6] 1 181 2008 fioul
2 179
3 182 2009

Cycles combinés à gaz[modifier | modifier le code]

La centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau doit entrer en service en janvier 2022 dans le Finistère et aura une puissance de 446 MW.

Nom Opérateur Commune Département Production Tranche Capacité installée (MW) Mise en service
Bayet Total Direct Énergie Bayet Allier 1 587 GWh en 2020[6] 1 408 2011
Blénod EDF Blénod-lès-Pont-à-Mousson Meurthe-et-Moselle 2 067 GWh en 2020[6] 5 427 2011
Bouchain EDF Bouchain Nord 2 454 GWh en 2020[6] 7 585 2016[20]
Combigolfe Engie - Electrabel Fos-sur-Mer Bouches-du-Rhône 1 582 GWh en 2020[6] 1 424 2010
CyCoFos Engie Fos-sur-Mer Bouches-du-Rhône 1 182 GWh en 2020[6] 1 489 2010
DK6 Engie Dunkerque Nord 3 440 GWh en 2020[6] 1 394 2005[4]
2 394
Émile-Huchet TotalEnergies Saint-Avold et Carling Moselle 1 890 GWh en 2020[6] 1 430 2010
2 430
Martigues EDF Martigues Bouches-du-Rhône 2 829 GWh en 2020[6] 5 465 [21]
6 465 [21]
Montoir-de-Bretagne Engie Montoir-de-Bretagne Loire-Atlantique 1 675 GWh en 2020[6] 1 435 2011
Pont-sur-Sambre TotalEnergies[22] Pont-sur-Sambre Nord 1 842 GWh en 2020[6] 1 412 2009
Toul TotalEnergies[22] Toul Meurthe-et-Moselle 1 387 GWh en 2020[6] 1 413 2013

Cogénération électricité et chaleur[modifier | modifier le code]

De nombreux sites industriels ont besoin de grandes quantités de chaleur (eau chaude ou vapeur) pour leur usage quotidien comme les raffineries, les usines sidérurgiques, les papeteries, les usines chimiques.... L'utilisation de turbines à gaz de toutes tailles fonctionnant le plus souvent au gaz naturel permet à ces entreprises de produire de l'électricité (utilisé sur le site ou revendu et injecté sur le réseau) et de se servir de la chaleur en sortie de turbine pour leurs procédés industriels. De la même façon, des réseaux de chauffage possèdes des turbines à combustion fonctionnant seulement pendant les périodes de chauffage. Des subventions pour les nouvelles installations de cogénération ont permis à ces installations de se multiplier. Contrairement aux turbines à combustion sans cogénération, leur utilité première est la chaleur et l'électricité permet un complément de revenu (ou une diminution de la facture d'électricité) et donc ne suivent pas la demande d'électricité mais celle de chaleur du site.

Charbon[modifier | modifier le code]

L'utilisation du charbon se fait de plus en plus rare et, en 2022, il ne resterait que l'usine Solvay de Dombasle-sur-Meurthe en Meurthe-et-Moselle et l'usine Rhodia de Roussillon en Isère qui possèdent des centrales de cogénération au charbon.

Turbines à combustion[modifier | modifier le code]

Il en existe un grand nombre sur des sites industriels et dans des chaufferies de réseaux de chaleur fonctionnant au gaz naturel ou au fioul. Parmi les plus importantes, on peux citer :

Nom Opérateur Commune Département Production Tranche Capacité installée (MW) Mise en service Note
Raffinerie de Normandie (Amfard) EDF, TotalEnergies et Chevron Gonfreville-l'Orcher Seine-Maritime 1 263 GWh en 2020[6] 1 125[6] gaz naturel
cogénération de chaleur pour TotalEnergies et Chevron
2 125[6]
Roquette Frères La Gorgue, Lestrem, Merville Nord 569 GWh en 2020[6] 40 gaz naturel

cogénération de chaleur pour l'usine Roquette Frères de transformation de produit d’origine végétale (amidonnerie....). L'électricité est en grande majorité utilisé par l'usine.

40
Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain Vitry-sur-Seine Val-de-Marne 171 GWh en 2020[6] 100 cogénération de chaleur pour le réseau de chaleur de Paris
Saint-Ouen-sur-Seine Seine-Saint-Denis 80 GWh en 2020[6] 120

Turbines à vapeur[modifier | modifier le code]

Il en existe un grand nombre sur des sites industriels et dans des chaufferies de réseaux de chaleur fonctionnant au gaz naturel ou au fioul. Parmi les plus importantes, on peux citer :

Biomasse[modifier | modifier le code]

La biomasse peux être brûlées pour produire chaleur et/ou électricité.

Du biogas peux être produit par fermentation de la biomasse dans un méthaniseur. Ce biogas (s'il n'est pas purifié pour être envoyé dans le réseau de gaz) sont brûlés dans de petites installations, produisant électricité et/ou chaleur.

Déchets[modifier | modifier le code]

La chaleur obtenues lors de l'incinération des ordures ménagères permet dans certains incinérateurs la production d'électricité grâce à une turbine à vapeur. Certains sites produisent électricité et chaleur pour un réseau de chaleur ou une usine proche.

Les papeteries utilisent généralement leurs déchets pour produire de la chaleur et parfois aussi de l'électricité.

Comme la biomasse, les déchets peuvent produire du biogas dans un méthaniseur. Le gaz produit par la décomposition des déchets dans les centres d’enfouissement est, sur certains sites, récupéré. Ces biogas (s'ils ne sont pas purifiés pour être envoyés dans le réseau de gaz) sont brûlés dans de petites installations, produisant électricité et/ou chaleur.

Zones non interconnectées au réseau métropolitain continental[modifier | modifier le code]

Les départements, régions et collectivités d'outre-mer ainsi que partiellement la Corse (une interconnexion avec l'Italie existe) doivent produire à tout instant l'intégralité de l'électricité consommée sur leur territoire. N'étant pas non plus relié à des gazoducs et ne possédant pas de terminaux méthaniers, l'utilisation du gaz naturel est impossible. Une grande partie de leur production d'électricité est donc assuré par des centrales au fioul. Le plus souvent, des moteurs diesel avec leur rendement important assurent la demande de base et des turbines à combustion avec leur démarrage très rapide et leur possibilité à produire une puissance variable assurent les pics de consommation et en secours lors de défaillance des autres moyens de production.

Corse[modifier | modifier le code]

Nom Opérateur Commune Type Production Tranche Capacité installée (MW) Mise en service
Lucciana EDF Lucciana 4 turbines à combustion au fioul 1 20 1992
2 20
3 25 1993
4 40 2008
Lucciana B EDF Lucciana 7 moteurs Diesel de 18,3 MW 112 2014
Le Vazzio EDF Ajaccio une turbine à combustion au fioul 1 20 2007
7 moteurs Diesel de 18,9 MW 132,3 1981

Une nouvelle centrale, la centrale du Ricanto, est en projet pour remplacer la centrale du Vazzio. Elle sera composée de moteurs Diesel pour une puissance de 110 MW, auxquels s’ajouteront 20 MW fournis par une turbine à combustion et sera située a coté de la centrale du Vazzio à Ajaccio. La centrale fonctionnera au gaz naturel mais pourra aussi brûler du fioul ou de la biomasse liquide. Pour cela, l'île devrait se doter d'un terminal méthanier et d'infrastructure permettant d'acheminer du gaz naturel vers cette nouvelle centrale ainsi que la centrale de Lucciana située près de Bastia[23].


La Réunion[modifier | modifier le code]

Nom Opérateur Commune Type Production Capacité installée (MW) Mise en service
Baie de la Possession EDF Le Port 2 turbines à combustion au fioul 40
40
Bois Rouge[24] Albioma Saint-André bagasse - charbon 650 GWh en 2018 122 1995
Le Gol[25] Albioma Saint-Louis bagasse - charbon 741 GWh en 2018 108,5 1992
Le Port-Est EDF PEI Le Port 12 moteurs diesel de 17,5 MW 882 GWh en 2017[26] 210 2013[27]
Saint-Pierre[28] Albioma Saint-Pierre turbine à combustion au bioéthanol 41 2019

Albioma gère trois centrales électriques bagasse-charbon adossé à des usines sucrières : deux à La Réunion et une en Guadeloupe. Pendant la campagne sucrière, la bagasse issue de la canne à sucre est brûlée pour produire de la chaleur utile pour le fonctionnement de l'usine ainsi que de l'électricité qui est injecté sur le réseau électrique de l'île. En dehors de la période sucrière, c'est du charbon qui est utilisé pour produire de l'électricité. Comme pour les autres centrales électriques françaises, l'utilisation du charbon doit cesser. Albioma souhaite convertir ces centrales à la biomasse.

Guadeloupe[modifier | modifier le code]

Nom Opérateur Commune Type Production Capacité installée (MW) Mise en service
Le Moule[29] Albioma Le Moule bagasse - charbon 549 GWh en 2017 102 1998
Jarry Sud EDF Baie-Mahault plusieurs turbines à combustion 100
Pointe de Jarry EDF PEI Baie-Mahault 12 moteurs diesel de 17,5 MW 210 2015

Martinique[modifier | modifier le code]

Nom Opérateur Commune Type Production Capacité installée (MW) Mise en service
Centrale du Galion[30] Albioma La Trinité bagasse - biomasse 40 2018
Bellefontaine EDF Bellefontaine 1 turbine à combustion au fioul 20
Bellefontaine B EDF PEI Bellefontaine 12 moteurs diesel de 17,6 MW 211
Le Galion[31] Albioma La Trinité 1 turbine à combustion au fioul 96 GWh en 2017 40 2007
Pointe des Carrières EDF Fort-de-France 2 moteurs diesel de 40,6 MW 81,2
3 turbine à combustion au fioul 20
20
27

Guyane[modifier | modifier le code]

Nom Opérateur Commune Type Production Capacité installée (MW) Mise en service
Dégrad des Cannes EDF Remire-Montjoly plusieurs moteurs diesel et turbines à combustion 93.2
Kourou EDF Kourou turbine à combustion 40

Exploitation terminée[modifier | modifier le code]

Centrales à charbon[modifier | modifier le code]

Nom Opérateur Commune Département Production Tranche Capacité installée (MW) Mise en service Fin d'exploitation
Arjuzanx EDF Arjuzanx Landes 1 125 1964 1992
2 125
Bouchain EDF Bouchain Nord 650 GWh en 2009 1 250 1970[32] 2015[33]
2 250 1995[32]
Blénod EDF Blénod-lès-Pont-à-Mousson Meurthe-et-Moselle 2 820 GWh en 2010[34] 1 250 1963 1995
2 250 1966 2013[33]
3 250 1968 2014[33]
4 250 1969
Le Havre EDF Le Havre Seine-Maritime 410 GWh en 2020[6]

3 914 GWh en 2010[35] 2 040 GWh en 2017[8]

905 GWh en 2018[36]

1 250 1968 [33]
1 110 1952 1983
2 110
3 125 1958[11] 2003
4 125 2014[33]
5 330 1973[11] 2015[33]
2 600 1969 [33]
4 600 1983 [37]
Hornaing E.ON France SAS Hornaing Nord 475 GWh en 2009 3 235 1970[38] 2013[39]
Lucy E.ON France SAS Montceau-les-Mines Saône-et-Loire 543 GWh en 2009 3 245 1971[40] 2014[33]
Loire-sur-Rhône[41],[42] EDF Loire-sur-Rhône Rhône 250 GWh en moyenne 1 250 1965 2004
2 250 1968 1995
La Maxe EDF La Maxe Moselle 1 292 GWh en 2009 1 250 1971[43] [33],[44]
2 250
Pélissier[45] EDF Albi Tarn 1 250 1969 2006
Penchot[46],[47] EDF Boisse-Penchot Aveyron 200 GWh en moyenne 1 27,5 1956 1981
2 60 1960 2001
Provence E.ON France SAS Meyreuil Bouches-du-Rhône 2 507 GWh en 2009 4 230 1967[10] 2013[33]
Ronchamp SHR (1907-1946)
EDF (1946-1958)
Ronchamp Haute-Saône 15 à 37 GWh (1946-1950) 1 4,5 1907 1958
2 9 1910-19 1958
3 16,5 1924 1958
Vaires-sur-Marne EDF Vaires-sur-Marne Seine-et-Marne 1 250 1962 2005
2 250 1965
Vitry EDF Vitry-sur-Seine Val-de-Marne 1 172 GWh en 2010[48] 3 250 1970 2015[33]
4 250 1971
Yainville 1[49] SHEE[50] (1920-1946)

EDF (1946-1990)

Yainville Seine-Maritime 1 1,5 1920[49]
2 5
3 5
4 15 1930[49]
5 15

Centrales fioul-vapeur[modifier | modifier le code]

centrale thermique de Porcheville.
Nom Opérateur Commune Production Tranche Capacité installée (MW) Mise en service Fin d'exploitation
Aramon EDF Aramon Gard 205 GWh en 2009[51] 1 700 1977 [52]
2 700
Cordemais EDF Cordemais Loire-Atlantique 1 600 1970 1996
2 700 1976 2017
3 700 1977 2018[53]
Gennevilliers EDF Gennevilliers Hauts-de-Seine 3 × 110 1922-1955 1985
Le Havre EDF Le Havre Seine-Maritime 3 600 1973 31 mars 2021
Martigues EDF Martigues Bouches-du-Rhône 297 GWh en 2010[54] 1 250 1971 [54]
2 250 1972 [54]
3 250 1973 [54]
4 250 1974 1985
Le Port-Ouest EDF Le Port La Réunion 491 GWh en 2012[26] 1 125 1970[55] avril 2013[56]
Loire-sur-Rhône[41],[42] EDF Loire-sur-Rhône Rhône 250 GWh en moyenne 3 250 1970 1985
4 250 1971 1986
Porcheville EDF Porcheville Yvelines 1 600 1968 2017[57]
2 600 1973
3 600 1974
4 600 1975
Yainville 2[49] EDF Yainville Seine-Maritime 1 50 1950[49]
2 50
3 125 1957[49]
4 125

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Electricity : France », sur Agence d'information sur l'énergie.
  2. « Production nationale annuelle par filière (2012 à 2021) », sur Open Data Réseaux-Énergies.
  3. « La centrale thermique à flamme de Porcheville », (version du sur Internet Archive), p. 5.
  4. a et b Rapport au Parlement Programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité Période 2009 - 2020, p. 58
  5. a b et c RTE, « Bilan électrique 2022 », p. 16
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab et ac « Registre national des installations de production et de stockage d'électricité », sur opendata.reseaux-energies.fr.
  7. EDF, « Dossier de presse 2019 : La centrale thermique de Cordemais », sur edf.fr (consulté le ).
  8. a b c et d « Registre national des installations de production d'électricité et de stockage (au 31 décembre 2017) », sur www.data.gouv.fr (consulté le ).
  9. a b c et d « La centrale thermique de Cordemais », (version du sur Internet Archive), p. 21.
  10. a et b « Centrale de Provence (PACA) », sur E.ON France (version du sur Internet Archive).
  11. a b et c « Centrale d'Émile Huchet (Lorraine) », sur E.ON France (version du sur Internet Archive).
  12. Marine Laouchez, « Non, le gouvernement n'« ouvre » pas de « centrales à charbon », comme l'affirme Marine Le Pen », sur Agence France-Presse, .
  13. a et b « La fin des centrales à charbon en France, c'est pour 2022...ou presque », sur Novethic, (consulté le ).
  14. AFP, « La centrale à charbon de Cordemais ne fermera finalement pas en 2022 », sur La Tribune, .
  15. Grégoire Lecalot, « Arrêt total des centrales à charbon en 2022 : une promesse d'Emmanuel Macron difficile à tenir », sur France Info, .
  16. Jean-Christophe Verhaegen et AFP, « Électricité : il sera possible de fermer les centrales à charbon « après l'hiver 2020 » selon RTE », sur Sciences et Avenir, .
  17. « La CGT se mobilise contre la fermeture des centrales à charbon en France », Le Monde, .
  18. a et b « Le Centre d’exploitation des turbines à combustion (CETAC) », (version du sur Internet Archive).
  19. « EDF renforce ses capacités de production de pointe en Île-de-France », sur Électricité de France, .
  20. « EDF et GE Energy construisent un cycle combiné gaz (CCG) de nouvelle génération à Bouchain », (version du sur Internet Archive).
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  23. « La centrale et son combustible », sur Centrale du Ricanto (consulté le )
  24. Albioma, « Centrale de Bois-Rouge », sur albioma.com (consulté le ).
  25. Albioma, « Centrale du Gol », sur albioma.com (consulté le ).
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  28. Albioma, « Centrale de Saint-Pierre », sur albioma.com (consulté le ).
  29. Albioma, « Centrale du Moule », sur albioma.com (consulté le ).
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  31. Albioma, « Centrale du Galion », sur albioma.com (consulté le ).
  32. a et b « La centrale thermique à flamme de Bouchain », (version du sur Internet Archive).
  33. a b c d e f g h i j et k Véronique Le Billon, « Quinze tranches au charbon à fermer d'ici 2015 », Les Échos, .
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  36. EDF, « Communiqué de presse : La centrale thermique du Havre », sur edf.fr (consulté le ).
  37. « Avec la fermeture de sa centrale thermique, Le Havre tourne la page du charbon », Ouest-France, .
  38. « Centrale d'Hornaing (Nord) », sur E.ON France (version du sur Internet Archive).
  39. Emmanuel Magdelaine, « La Centrale Eon d'Hornaing fermera bien définitivement dimanche », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
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Sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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