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Georges Groulx est un homme de théâtre canadien né à Ville Saint-Laurent le 22 juin 1922 et décédé le 9 février 1997 à Montréal (Canada).
Les années d'apprentissage[modifier | modifier le code]
Georges Groulx effectue son cours classique au Collège Saint-Laurent où il démontre déjà un vif intérêt pour le théâtre. Il est remarqué par le père Émile Legault, animateur théâtral qui fonde, en 1937, la troupe pionnière des Compagnons de saint Laurent. En 1939, à l’invitation du Père Legault et de sa sœur Marguerite Groulx, première comédienne à faire partie de la troupe, il rejoint les Compagnons[1]. D’abord affecté à diverses tâches – balayeur de plateau, peintre des décors, machiniste, souffleur, régisseur – il se produit bientôt dans des pièces à caractère religieux qui constituent alors le répertoire des Compagnons, comme La Mort à cheval d’Henri Ghéon (1941)[1],[2],[3],[4]. En 1941, après son cours classique, il étudie une année à l’École du meuble de Montréal, et une autre à la faculté des Lettres de l’Université de Montréal, où il obtient son diplôme en 1943.
Très actif au sein des Compagnons de saint Laurent, il y joue une quarantaine de rôles dans un répertoire de plus en plus varié, révélant d’abord son grand talent d’acteur comique, et sa fascination pour Molière (dont il jouera, au total, une quinzaine de pièces). Ses interprétations du rôle titre des Fourberies de Scapin (1944, 1951) et de Sganarelle dans Le Médecin malgré lui (1947) sont louées par la critique, cette dernière lui valant le prix d’interprétation masculine de langue française au Festival dramatique national. Guidé par Émile Legault, il fait aussi ses premières armes à la mise en scène, notamment avec Le Bourgeois gentilhomme de Molière (1945) et Les Gueux au paradis de Martens et Obey (1947)[2].
C’est aussi au sein des Compagnons de saint Laurent que Georges Groulx fait la connaissance de la comédienne Lucille Cousineau, qui deviendra sa femme en septembre 1947 et lui donnera quatre enfants. Il montera sur scène avec elle plusieurs fois, l’une des premières avec Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux (1945). Il y tisse également des liens avec d’autres pionniers du théâtre québécois, tels Jean-Louis Roux, Jean Gascon, Jean Coutu, Huguette Oligny, Denise Pelletier, Hélène Loiselle, Thérèse Cadorette, ainsi que l’animateur Guy Mauffette et le chansonnier Félix Leclerc[2].
De Paris à Montréal[modifier | modifier le code]
En septembre 1948, titulaire d’une bourse du gouvernement français, Georges Groulx part pour la France en compagnie de Lucille Cousineau afin d'acquérir une véritable formation professionnelle. Il suit des cours d’art dramatique auprès de Bernard Bimont, de mime auprès d’Étienne Decroux (ex-professeur de Jean-Louis Barrault et de Marcel Marceau), de maquillage chez Lucien Arnaud, et de pose de voix avec des artistes de la Comédie-Française[3]. Pendant ce séjour de près de trois ans, Georges Groulx joue dans plusieurs pièces, dont Le Misanthrope au Théâtre de l'Ambigu, et Le Dépit amoureux de Molière (1948) avec la Compagnie d'art théâtral de Paris. À Paris, le couple Cousineau-Groulx se lie d’amitié avec d’autres couples de comédiens, dont Guy Provost et Denise Vachon, venus eux aussi se perfectionner en France. Ils rencontrent également Jean Faucher et Françoise Faucher, qu’ils convaincront de venir s’installer au Québec et dont ils resteront des amis proches[5].
En 1951, de retour au Québec, il se joint à Jean Gascon et Jean-Louis Roux, qu’il a côtoyés à Paris, ainsi que Guy Hoffman, Robert Gadouas, et Éloi de Grandmont pour fonder le Théâtre du Nouveau Monde (TNM)[6]. Il joue dans la toute première production de la troupe, L’Avare de Molière, présentée le 9 octobre au théâtre du Gesù. Au cours des années suivantes, il interprétera une quinzaine d’autres rôles au sein de cette troupe, dont Monsieur Jourdain dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière, à l’occasion de l’Expo 67, en plus de monter la Double inconstance de Marivaux et les Mal-aimés de François Mauriac [7].
Télévision et cinéma[modifier | modifier le code]
En avril 1952, Georges Groulx est invité à rejoindre la jeune équipe de réalisateurs mise sur pied par Radio-Canada pour animer la télévision naissante. On lui confie la réalisation de la toute première émission dramatique, la pièce Œdipe roi de Sophocle, adaptée par Jean Cocteau, diffusée le 6 septembre 1952, lors de l’inauguration de la télévision française. Entre 1952 et 1956, il s’entoure de nombreux autres comédiens, décorateurs et autres artisans de talent et réalisera plus de trente télé-théâtres, parmi lesquels Jeanne et les juges de Thierry Maulnier, Bobosse d’André Roussin, Antigone de Jean Anouilh, et L’Homme au parapluie de William Morum et William Dinner qui lui vaudra le trophée Frigon de la meilleure réalisation en 1954.
En 1956, il quitte son emploi de réalisateur pour retrouver la scène théâtrale qui lui manque. Il conservera néanmoins un lien fort avec le petit écran, interprétant quelque 70 rôles dans des télé-théâtres, et plus d’une vingtaine dans des téléromans et continuités dont : De 9 à 5, Joie de vivre, Les Enquêtes Jobidon, Septième nord et des émissions pour enfants comme Pinocchio[8],[9]. Au cinéma, il joue notamment avec la comédienne Geneviève Bujold dans Roméo et Jeannette de Paul Almond (1965), et aux côtés de Louise Turcot et de Monique Mercure dans la comédie érotique Deux femmes en or de Claude Fournier (1970)[10].
Sur scène[modifier | modifier le code]
Fort de son expérience radio-canadienne, Georges Groulx développe son talent de metteur en scène au cours des années suivantes. En 1963, L’Alcade de Zalamea de Pedro Calderón de la Barca, présentée au Théâtre du Rideau Vert, lui vaut le prix de la meilleure mise en scène de l’année. Il signera, au total, plus de cinquante mises en scène pour de nombreux théâtres.
Parallèlement, il élargit son registre pour jouer des personnages de plus en plus complexes et dramatiques, tels ceux du dramaturge québécois Marcel Dubé (notamment Le Temps des lilas, 1958 ; Au Retour des oies blanches, 1966 ; Le Coup de l’étrier, 1969; L’Été s’appelle Julie, 1975). Il participe à plusieurs tournées, dont une grande tournée européenne et pancanadienne avec le Théâtre du Nouveau Monde, en 1957, et une tournée à Moscou, Leningrad et Paris avec le Rideau Vert, en 1966, où il met en scène Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare[11].
À la fin des années 1950 et au début des années 1960, il est également très actif sur les scènes des théâtres d’été québécois, alors en pleine effervescence. Il participe à la fondation et à la direction artistique de plusieurs d’entre eux : le Théâtre de l’Escale, à Percé; le Théâtre de Marjolaine, à Eastman; le Théâtre de l’Estérel, à Ste-Marguerite-du-Lac-Masson; et le Théâtre des Prairies, à Joliette. Il y monte et y interprète notamment plusieurs pièces de boulevard, telles Feu la mère de madame (1957), Léonie est en vacances (1960) et Le système Ribadier (1963) de Georges Feydeau, un de ses auteurs de prédilection.
L’œuvre de pédagogue[modifier | modifier le code]
En parallèle à son travail sur scène, Georges Groulx consacre une part importante de ses activités à la formation des jeunes acteurs et actrices. En 1958, il fonde l’Atelier Georges Groulx, visant à pallier le grand besoin de formation chez les jeunes acteurs. Une vingtaine de comédiens et comédiennes de la jeune génération viennent s’y perfectionner et suivent ses cours du soir en techniques théâtrales. Plusieurs d’entre eux poursuivront des carrières sur scène : Françoise Graton, Élizabeth Chouvalidzé, François Tassé, Margot Campbell, Amulette Garneau, Jacques Zouvi, Claude Préfontaine, Yves Massicotte, Ronald France, Mirielle Lachance, Yvon Thiboutot, Luce Guilbault, Louise Marleau, Jacques Godin, ainsi que l’humoriste Yvon Deschamps, le chanteur Claude Léveillée, le réalisateur Richard Martin et la journaliste Denise Bombardier, pour ne nommer que ceux-là[12]. En 1961 et 1962, il enseigne également à l’École nationale de théâtre du Canada[13].
En 1962, le manque de temps l’oblige à fermer l’Atelier mais il accepte l’année suivante le poste de professeur de répertoire et d’interprétation au Conservatoire d’art dramatique de Montréal, poste qu’il occupera pendant une vingtaine d’années.
En février 1964, avec ses amis Gilles Pelletier et Françoise Graton, il monte la pièce Iphigénie de Racine devant un public étudiant au Gesù. Le succès est tel que tous trois décident de créer une troupe, la Nouvelle Compagnie théâtrale (NCT), qui deviendra le Théâtre Denise-Pelletier en 1997. Sa mission sera de présenter aux jeunes les grandes œuvres de la dramaturgie universelle. Premier directeur artistique de la NCT, Georges Groulx y mettra en scène une dizaine de pièces dont Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux (1965 et 1969), La Locandiera de Goldoni (1965), Dom Juan de Molière (1967) et la mémorable Des souris et des hommes de John Steinbeck (1970)[14],[15].
À compter de 1965, de graves problèmes de santé l’obligent à ralentir le rythme et le forcent à prendre une retraite anticipée au début des années 1980.
Créateur et interprète original, doté d’une grande culture théâtrale, Georges Groulx est considéré par les critiques comme l’un des piliers et l’un des plus grands pédagogues du théâtre québécois[16],[17],[18],[19]. En mai 1993, le Cégep de Saint-Laurent lui rend hommage en inaugurant, en sa présence, le studio-théâtre Georges-Groulx, voué à la formation de jeunes comédiens[15]. Il meurt d’une maladie pulmonaire le 9 février 1997.
Citations[modifier | modifier le code]
« Le théâtre est une économie de moyens, non un épuisement. Exprimez la situation et vous serez le personnage. […] Il ne faut pas jouer à jouer. Il faut jouer à être. » [20]
« L'homme de théâtre ne crée pas. Comme le peintre ou l'écrivain, il recrée. Sa matière est là, écrite, déjà grouillante de la vie qu'on va lui donner. On joue à être un autre. Et c'est comme ça qu'on est plus soi. Quelle sensibilité et quel respect il faut pour servir le texte sans penser à se servir! C'est cela le théâtre: vivre par un autre. »[20]
« […] le théâtre est plus nourrissant quand il est universel. Cela dit, je pense qu’on tente de nos jours des expériences qui ont sûrement quelque chose de valable, même si personnellement je ne m’y sens pas impliqué. Par exemple, parlons de la langue. On écrit actuellement du théâtre en « canayen », en joual, je n’ai rien, mais rien du tout contre ça. J’ai même beaucoup d’admiration pour un gars comme Tremblay (qui a les qualités d’un vrai dramaturge), pourtant j’aurais du mal, je crois, à jouer dans ses pièces. Pour moi, je parle de façon très personnelle, le joual à la scène ne serait pas naturel. Ça n’enlève rien à ce genre de théâtre. » [21]
Théâtre: mises en scène[modifier | modifier le code]
- 1945 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière; chez les Compagnons de saint Laurent
- 1947 : Les Gueux au paradis de G. M. Martens et André Obey; chez les Compagnons de saint Laurent
- 1949 : Le Noël sur la place d’Henri Ghéon; à la Maison canadienne à Paris
- 1951 : Les Fourberies de Scapin de Molière; chez les Compagnons de saint Laurent
- 1956 : Le Printemps de la Saint-Martin de Noël Coward; chez Jean Duceppe
- 1957 : Feu la mère de madame de Georges Feydeau; à la Compagnie de l'Escale
- 1957 : La Fleur à la bouche de Luigi Pirandello; à la Compagnie de l'Escale
- 1957 : L'Homme au parapluie de William Morum et William Dinner; à la Compagnie de l'Escale
- 1959 : Plainte contre inconnu de Georges Neveux; avec l'Atelier Georges Groulx
- 1959 : Les Boulingrins de Georges Courteline; avec l'Atelier Georges Groulx
- 1959 : Une Mesure de silence de Maurice Blackburn
- 1960 : Pirouette de Maurice Blackburn
- 1960 : Léonie est en avance de Georges Feydeau; au Théâtre de Marjolaine
- 1960 : La Paix chez soi de Georges Courteline; au Théâtre de Marjolaine
- 1961 : La Peur des coups de Georges Courteline; au Théâtre de Marjolaine
- 1961 : On purge bébé de Georges Feydeau; au Théâtre de Marjolaine
- 1961 : La Paix chez soi de Georges Courteline; avec l'Atelier Georges Groulx
- 1961 : Au Petit bonheur de Marc-Gilbert Sauvageon; avec l'Atelier Georges Groulx
- 1961 : Le Triomphe de la médecine de Léon Chancerel; avec l'Atelier Georges Groulx
- 1961 : Le Dépit amoureux de Molière; avec l'Atelier Georges Groulx
- 1962 : La Double inconstance de Marivaux; au Théâtre du Nouveau Monde
- 1962 : Le Dépit amoureux de Molière; au Théâtre du Gesù
- 1962 : La Cuisine des anges d'Albert Husson; au Théâtre des Prairies
- 1963 : L'Alcade de Zalamea de Pedro Calderón de la Barca; au Théâtre du Rideau Vert
- 1963 : Le Système Ribadier de Georges Feydeau; au Théâtre de l'Estérel
- 1963 : Paris-Salade d’auteurs variés; au Théâtre du Nouveau Monde (conjointement avec Guy Hoffman)
- 1963 : Le Cocotier de Jean Guitton; au Théâtre de l'Estérel
- 1964 : Les Mal-aimés de François Mauriac; au Théâtre du Nouveau Monde
- 1964 : Un Otage de Brendan Behan; au Théâtre du Rideau Vert
- 1964 : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc; au Centre d'art de l'Estérel
- 1964 : Un Mois à la campagne d’Ivan Tourgueniev; au Théâtre du Rideau Vert
- 1964 : Iphigénie de Jean Racine; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1965 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1965 : Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare; au Théâtre du Rideau Vert
- 1965 : Une Maison... un jour… de Françoise Loranger; au Théâtre du Rideau Vert
- 1965 : La Locandiera de Carlo Goldoni; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1966 : Jeanne et les juges de Thierry Maulnier; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1966 : Dom Juan de Molière; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1966 : Au Retour des oies blanches de Marcel Dubé; à la Comédie-Canadienne
- 1967 : Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1967 : Les Femmes savantes de Molière; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1968 : La Vie quotidienne d'Antoine X… de Marcel Dubé
- 1968 : Pieds nus dans le parc de Niel Simon; au Théâtre des Prairies
- 1968 : Le Système Ribadier de Georges Feydeau; au Théâtre des Prairies
- 1968 : Volpone de Jules Romains et Stefan Zweig; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1969 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1969 : Le Coup de l'étrier de Marcel Dubé; au Théâtre du Rideau Vert (conjointement avec Yvette Brindamour)
- 1970 : Des Souris et des hommes de John Steinbeck; à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1971 : Léonie est en avance de Georges Feydeau; au Conservatoire d'art dramatique de Montréal
- 1972 : Le Deuxième coup de feu de Robert Thomas; au Théâtre des Prairies
Théâtre: rôles[modifier | modifier le code]
- 1940 : Le Mystère de la messe d’Henri Ghéon, chez les Compagnons de saint Laurent : Adam
- 1941 : L'Enfer contre l'autel de Jacques Debout, chez les Compagnons de saint Alphonse
- 1941 : La Mort à Cheval d’Henri Ghéon, chez les Compagnons de saint Laurent : Grégoire
- 1941 : Le Jeu de Saint Laurent d’Henri Ghéon, chez les Compagnons de saint Laurent : Le marchand de Choux
- 1942 : Le Jeu de Robin et Marion de Gustave Cohen, chez les Compagnons de saint Laurent : Le chevalier
- 1942 : Le jeu d'Adam et Ève de Gustave Cohen, chez les Compagnons de saint Laurent : La figure
- 1942 : Noé d’André Obey, chez les Compagnons de saint Laurent : Sem
- 1942 : On ne badine pas avec l'amour d’Alfred de Musset, chez les Compagnons de saint Laurent : Don Blazius
- 1943 : Saint-François d’Henri Ghéon, chez les Compagnons de saint Laurent : Frère Brebis
- 1943 : Le Chant du berceau de Gregorio Martinez-Sierra et Maria Martinez-Sierra, chez les Compagnons de saint Laurent : Le médecin
- 1944 : Le Barbier de Séville de Beaumarchais, chez les Compagnons de saint Laurent : Bartholo
- 1944, 1945, 1951 : Les Fourberies de Scapin de Molière, chez les Compagnons de saint Laurent : Scapin
- 1945 : Le Pauvre sous l'escalier d’Henri Ghéon, chez les Compagnons de saint Laurent : Le portier
- 1945 : Picrochole de Léon Chancerel, chez les Compagnons de saint Laurent : Merdaille
- 1945 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, chez les Compagnons de saint Laurent : Arlequin
- 1946 : Le Bal des voleurs de Jean Anouilh, chez les Compagnons de saint Laurent : Peterbono
- 1946 : La Nuit des rois de Shakespeare, chez les Compagnons de saint Laurent : Sire Tobie
- 1946 : Antigone de Jean Anouilh, chez les Compagnons de saint Laurent : Le garde
- 1946 : Les Romanesques d’Edmond Rostand, chez les Compagnons de saint Laurent : Straforel
- 1947 : Andromaque de Racine, chez les Compagnons de saint Laurent : Phoenix
- 1947, 1948 : Le Médecin malgré lui de Molière, chez les Compagnons de saint Laurent : Sganarelle
- 1947 : Léocadia de Jean Anouilh, chez les Compagnons de saint Laurent : Le maître d'hotel
- 1947 : Maluron de Félix Leclerc, chez les Compagnons de saint Laurent : Le père Chalumiau
- 1947 : Apollon de Bellac de Jean Giraudoux, chez les Compagnons de saint Laurent : Le président
- 1947 : La Savetière prodigieuse de Garcia Lorca, chez les Compagnons de saint Laurent : Le maire
- 1947 : Les Gueux au paradis de G. M. Martens et André Obey, chez les Compagnons de saint Laurent : Rietje
- 1948 : Le Misanthrope de Molière, au Théâtre de l'ambigu à Paris : Oronte
- 1948 : Le Dépit amoureux de Molière, avec la Compagnie d'art théâtral de Paris : Gros-René
- 1948 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, avec la Compagnie d'art théâtral de Paris : Pasquin
- 1949 : Le Noël sur la place d’Henri Ghéon, à la Maison canadienne à Paris : Josaphat
- 1951 : Mozart de Sacha Guitry et Raynaldo Hahn, en France : Grimaud, laquais
- 1951 : Le Réveil de la Belle au Bois dormant de Paul Clos, au Théâtre d'Arlequin : Barbe-Bleue
- 1951 : L'Avare de Molière, au Théâtre du Nouveau Monde : Maître Simon, courtier, et un commissaire
- 1952 : Célimare le bien-aimé d’Eugène Labiche, au Théâtre du Nouveau Monde : Borardon
- 1952 : Federigo de René Laporte, chez les Compagnons de saint Laurent
- 1952 : Maître après Dieu de Jean de Hartog, au Théâtre du Nouveau Monde : Bruinsma
- 1953 : La Cuisine des anges d’Albert Husson, au Théâtre du Nouveau Monde : Joseph
- 1953 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, au Théâtre du Nouveau Monde : Covielle, Maître Simon et Le Commissaire
- 1954 et 1958 : Trois farces de Molière, au Théâtre du Nouveau Monde. Le Cocu imaginaire : Gros-René; Le Mariage forcé : Marphurius; La Jalousie du barbouillé : Le docteur
- 1954 : Sébastien d’Henri Troyat, au Théâtre-Club : Arbisseau
- 1954 : Les Hussards de Pierre-A. Bréal, au Théâtre du Nouveau Monde : Un hussard
- 1955, 1956, 1957 : Le Printemps de la Saint-Martin de Noël Coward, au Studio Anjou, chez Jean Duceppe et avec la Compagnie de l'Escale à Percé : Frédéric
- 1955 : Azouk d’Alexandre Rivemale, au Théâtre du Nouveau Monde : L'évadé
- 1956 et 1958 : Le Malade imaginaire de Molière, au Théâtre du Nouveau Monde : Monsieur Bonnefoy et Monsieur Purgon
- 1957 : Feu la mère de madame de Georges Feydeau, avec la Compagnie de l'Escale à Percé : Lucien
- 1957 : La Fleur à la bouche de Luigi Pirandello, avec la Compagnie de l'Escale à Percé : Un paisible client
- 1957 : L'Homme au parapluie de William Morum et William Dinner, avec la Compagnie de l'Escale à Percé : Inspecteur Martin
- 1957 : Un chapeau de paille d'Italie d’Eugène Labiche, au Théâtre du Nouveau Monde : Fadinard
- 1957 : Treize à table de Marc-Gilbert Sauvajon, avec la Compagnie de l'Escale à Percé : Antoine Villardier
- 1958 : Le Temps des lilas de Marcel Dubé, au Théâtre du Nouveau Monde (en tournée) : Horace
- 1959 : Clérambard de Marcel Aymé, au Théâtre du Nouveau Monde : Galuchon
- 1959 : La Mamma d’André Roussin, à la Comédie-Canadienne : Père Giovanni
- 1960 : Pantagleize de Michel de Ghelderode, au Théâtre du Nouveau Monde : Pantagleize
- 1960 : Léonie est en avance de Georges Feydeau, au Théâtre de Marjolaine : Toudoux
- 1960 : La Paix chez soi de Georges Courteline, au Théâtre de Marjolaine : Trielle
- 1961 : Le Mari, la femme et la mort d’André Roussin, au Théâtre-Club : Sébastien
- 1961 : Deux femmes terribles d’André Laurendeau, au Théâtre du Nouveau Monde : Wilfrid
- 1961 : Le Mouton blanc de la famille de Garde Peach et Jan Hay, au Théâtre de Marjolaine : Le vicaire
- 1961 : La Peur des coups de Georges Courteline, au Théâtre de Marjolaine : Lui
- 1961 : On purge bébé de Georges Feydeau, au Théâtre de Marjolaine : Follavoine
- 1962 : La Double inconstance de Marivaux, au Théâtre du Nouveau Monde : Trivelin
- 1962 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, au Théâtre du Rideau Vert : Docteur Finache
- 1962 : La Cuisine des anges d’Albert Husson, au Théâtre des Prairies : Joseph
- 1962 : Qui s'y frotte, s'y pique! de Jean Rafa et R. Joubert, au Théâtre du Rideau Vert
- 1963 : Treize à table de Marc-Gilbert Sauvajon, au Théâtre du Rideau Vert : Frédéric
- 1963 : Le Système Ribadier de Georges Feydeau, au Théâtre de l'Estérel : Ribadier
- 1963 : L'Ombre d'un franc-tireur de Sean O'Casey, au Théâtre du Nouveau Monde : Seumas Shields
- 1963 : L'Avare de Molière, au Théâtre du Nouveau Monde : La Flèche (valet de Cléante)
- 1964 : Le Complexe de Philémon de Jean Bernard-Luc, au Centre d'art de l'Estérel : Psychiatre
- 1964 : Un Mois à la campagne d’Ivan Tourgueniev, au Théâtre du Rideau Vert : Schpieguelski
- 1965 : Le Songe d'une nuit d'été de Shakespeare, au Théâtre du Rideau Vert : Bottom (tisserand)
- 1965 : Une Folie de Sacha Guitry, au Théâtre de l'Égrégore : Jean-Louis Cousinet
- 1967 : Les Femmes savantes de Molière, à la Nouvelle Compagnie théâtrale : Vadius
- 1967 : Le Bourgeois gentilhomme de Molière, au Théâtre du Nouveau Monde : Monsieur Jourdain
- 1967 : C'est maintenant qu'il faut boire de Guy Fournier, au Théâtre de North Hatley : Georges Montplaisir
- 1967 : Le Système Ribadier de Georges Feydeau, au Pavillon du Canada (Terre des Hommes)
- 1968 : La Vie quotidienne d'Antoine X… de Marcel Dubé : Antoine X
- 1969 : Mantilles et mystères de Pedro Calderón de la Barca, à la Nouvelle Compagnie théâtrale
- 1971 : Une Folie de Sacha Guitry, au Théâtre des Prairies à Joliette : Jean Louis Cousinet
- 1971 : Chère Janet Rosenberg, cher monsieur Kooning de Stanley Evening, au Théâtre de Quat'Sous : Alec Kooning
- 1972 : Dom Juan de Molière, à la Nouvelle Compagnie théâtrale : Monsieur Dimanche
- 1974 : La Main passe de Georges Feydeau, au Théâtre du Nouveau Monde : Étienne
- 1975 : Antigone de Sophocle, à la Nouvelle Compagnie théâtrale : Le garde de Créon
- 1975 : L'Été s'appelle Julie de Marcel Dubé, au Bateau-théâtre L'Escale : Ludovic
- 1976 : Pieds nus dans le parc de Niel Simon, au Théâtre de Quat'Sous : Velasco
- 1978 : Piège pour un homme seul de Robert Thomas, au Théâtre de Quat'Sous : Le commissaire de police
- 1978 : Nina d’André Roussin, au Théâtre des Marguerites
- 1980 : Smoking pour Capri de Guy Fournier, au Théâtre d’été du Lac Delage
Filmographie[modifier | modifier le code]
Séries TV[modifier | modifier le code]
- 1954-1957 : 14, Rue de Galais : le chauffeur Richard
- 1956 : Nérée Tousignant : coréalisateur (avec Denys Gagnon)
- 1956-1958 : Pinocchio : Compère La cerise
- 1957-1959 : Opération-mystère : Tanar
- 1958-1961 : Le Courrier du roy : le mousquetaire
- 1959-1962 : Joie de vivre : Henri Labelle
- 1962-1966 : Les Enquêtes Jobidon : inspecteur Dufresne
- 1963-1966 : De neuf à cinq : Grégoire
- 1964-1967 : Septième nord : Dr Laurent Desgagné
- 1966-1967 : Minute, papillon! : coréalisateur (avec Maurice Leroux)
- 1968-1969 : Les Martin : Gaston Côté
- 1973 : Quelle famille! : monsieur Allaire
- 1974-1976 : La Petite patrie : professeur Filiol
- 1981-1982 : Le Temps d'une paix : Dr Pomerleau
Cinéma et téléfilms[modifier | modifier le code]
- 1947 : Au parc Lafontaine de Pierre Pétel : promeneur
- 1961 : Melmoth réconcilié, réalisé par Guy Hoffmann
- 1962 : Le Temps des lilas de Marcel Dubé, réalisé par Florent Forget : Horace
- 1965 : Romeo et Jeannette de Paul Almond : Père de Jeannette
- 1970 : Deux femmes en or de Claude Fournier : François-Xavier Lalonde
- 1971 : Au retour des oies blanches de Marcel Dubé, réalisé par Louis-Georges Carrier : Achille
- 1975 : Les vautours de Jean-Claude Labrecque : le notaire
Téléthéâtre (réalisations et mises en scène)[modifier | modifier le code]
- 1952 Parades inédites (extraits de pièces italiennes)
- 1952 La Paix chez soi de Georges Courteline
- 1952 Œdipe roi de Jean Cocteau
- 1952 L'Ours d’Anton Tchekhov
- 1952 Manoir à vendre de Jean Lazare
- 1952 L'Île aux Pommes de Guy Dufresne
- 1952 Le Dépit amoureux de Molière
- 1952 La Nuit du 16 janvier d’Ayn Rand
- 1952 Noël sur la place d’Henri Ghéon
- 1953 Le Chant du cygne d’Anton Tchekhov
- 1953 Malborough s'en va-t-en guerre de Marcel Achard
- 1953 Jeanne et les juges de Thierry Maulnier
- 1953 La Farce du pendu dépendu d’Henri Ghéon
- 1953 Ondine de Jean Giraudoux
- 1953 Bobosse d’André Roussin
- 1953 Antigone de Jean Anouilh
- 1953 Les Veuves de Michel Gréco
- 1954 Treize à table de Marc-Gilbert Sauvageon
- 1954 L'Homme au parapluie de William Morum et William Dinner
- 1954 Les Mal-aimés de François Mauriac
- 1954 Le Chant du berceau de Gregorio Martinez-Sierra et Maria Martinez-Sierra
- 1954 Beau sang de Jules Roy
- 1954 Les Fourberies de Scapin de Molière
- 1955 Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux
- 1955 Le Barbier de Séville de Beaumarchais
- 1955 Si je voulais... de Paul Geraldy et Robert Spitzer
- 1955 Montserrat d’Emmanuel Roublès
- 1956 La Double inconstance de Marivaux
- 1956 Plainte contre inconnu de Georges Neveux
- 1956 Le Ciel des oiseaux d’Alexandre Rivemale
- 1957 Le Médecin malgré lui de Molière
- 1960 La Veuve joyeuse de Franz Lehár
- 1963 La Cuisine des anges d’Albert Husson
Téléthéâtres et miniséries (rôles)[modifier | modifier le code]
- 1954 : Les Fourberies de Scapin de Molière : Scapin
- 1955 : Sébastien d’Henri Troyat : Arbisseau (le peintre)
- 1956 : Sur la terre comme au ciel : Le commerçant hollandais
- 1956 : La Souriante madame Beudet
- 1956 : Knock ou le Triomphe de la médecine de Jules Romains : Mousquet
- 1956 : Le Faux départ de Louis Pelland : Innocentus
- 1957 : Le Médecin malgré lui de Molière : Sganarelle
- 1957 : Le Village du refus de Félix Leclerc : Le dur
- 1957 : Le Printemps de la Saint-Martin de Noël Coward : Frédéric Beauchamp
- 1957 : Les Lobbies de monsieur Mergenthwinker de Nelson Bond : Wilden
- 1957 : Les Grands départs de Jacques Languirand : Hector
- 1957 : L'Escroc prodigue de Jean Pellerin : L'escroc
- 1957 : L'Étoile de mer d’Irwin Shaw : Jonas Goodman
- 1957 : C.Q.F.D. de Françoise Loranger : Olivier Beaudry
- 1958 : Le Léviathan d’Yves Thériault : Bernard Vandois
- 1958 : Cargaison dangereuse de François Moreau : Carl
- 1958 : La Jalousie de Sacha Guitry
- 1958 : Quand les chefs s'amusent d’Eugène Cloutier
- 1958 : La Poudre aux yeux d’Eugène Labiche : M. Malingear
- 1958 : Le Dimanche, j'attends de Jean-Robert Rémillard : Néclesse
- 1958 : Frédéric Chopin d’Eugène Cloutier : Hiller
- 1959 : La Troisième victime de Dorothy Unah : Crane
- 1959 : Les Oiseaux de nuit de Jean Pellerin : Gustave
- 1959 : Derrière la grille de Paul Alain
- 1959 : Le Démon de midi et demi de Robert Choquette : Anatole Beaucage
- 1959 : On a changé Chester d’Arthur Hailey : Harold Train
- 1959 : Banquet au Chevreuil bleu de Sandor Torok : Anton Berghen
- 1959 : Le Mariage de Barillon de Georges Feydeau : Barillon
- 1959 : Procès pour meurtre d’Eugène Cloutier : L'inspecteur Beauchamp
- 1959 : La Cellule de Marcel Dubé : Oscar
- 1960 : La Rue de la liberté de Claude Jasmin : Le barbu
- 1960 : La Première légion d’Emmet Lavery : Dr Morell
- 1960 : L'Erreur de sa vie de F. Douglas Jackson : Le capitaine Caron
- 1960 : Un Beau dimanche de septembre d’Huguette Halen : Frédéric
- 1960 : La Cagnotte d’Eugène Labiche : Bechut
- 1961 : Les Traitants de Jean Dumas : Un huissier
- 1961 : Un Garçon d'honneur d’Antoine Blondin et Paul Guimard : Sir Docker
- 1962 : L'École des pères de Jean Anouilh : M. Orlas
- 1962 : Le Temps des lilas de Marcel Dubé : Horace
- 1962 : Comme tu me veux de Luigi Pirandello : Salesio
- 1962 : Oraison funèbre d’Hubert Aquin : Charles Brisson
- 1963 : Le Square de Marguerite Duras : Lui
- 1963 : Mille francs de récompense de Victor Hugo : Barutin
- 1963 : La Cuisine des anges d’Albert Husson : Joseph
- 1963 : Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset : Tibia
- 1963 : Dernière heure de Ben Hecht et Charles Macarthur : Baxter
- 1963 : Marius de Marcel Pagnol : Monsieur Brun
- 1963 : Quelqu'un parmi vous de Diego Fabbri : Le porteur
- 1963 : Le Roi viendra demain de Félix Leclerc : Le frère Jean
- 1964 : Les Petits-Bourgeois d’Alexis Gorki
- 1964 : Miss Mabel de Robert Cédric Shériff : Révérend Wilson
- 1964 : Père d’August Strindberg : Le pasteur
- 1965 : Tuez le veau gras de Claude Jasmin : Ubald
- 1965 : Marie-Octobre de Jacques Robert, Henri Jeanson et Julien Duvivier : Van Damme
- 1965 : La Cruche cassée de Heinrich von Kleist : Le greffier
- 1965 : Un Cri qui vient de loin de Françoise Loranger : Le trappeur
- 1966 : Le Voyage de monsieur Perrichon d’Eugène Labiche : Majorin
- 1966 : Au dessus-de tout de Paul Chamberland : Le professeur
- 1966 : Isabelle et le Pélican de Marcel Franck : Stéphane
- 1967 : Célimare le bien-aimé d’Eugène Labiche : Vernouillet
- 1968 : Médée de Marcel Dubé : Un visiteur
- 1968 : La Morte saison de Jacques Brault : Roméo
- 1968 : L'Apollon de Bellac de Jean Giraudoux : Un huissier
- 1968 : Table tournante d’Hubert Aquin : Henri
- 1968 : Le Complexe de Philémon de Jean-Bernard Luc : David Kouglow
- 1969 : À la monnaie du pape de Louis Velle : L'oncle
- 1971 : Entre midi et soir de Marcel Dubé : Frédéric
- 1971 : Au retour des oies blanches de Marcel Dubé : Achille
- 1972 : Bichon de Jean de Letraz : Edmond Fontanges
- 1974 : D'abord l'amour d’Eugène Cloutier : Un professeur
- 1975 : Othello de Shakespeare : Brabantio
- 1975 : Un sale égoïste de Françoise Dorin : Le médecin
- 1976 : L'Océan de Marie-Claire Blais : Jean
- 1977 : Les Consolations de Richard Lorain : Robert
- 1977 : Procès devant juge seul de Claude Jasmin : Le juge
- 1977 : Monsieur Zéro de Victor Lévy-Beaulieu : Dr Bertrand Gauthier
- 1977 : Cachez le violoncelle d’Ira Wallach : André Pellerin
- 1978 : Duplessis de Denys Arcand : Henri Gagnon
- 1978 : La Rose des sables de Roger Fournier : Georges
- 1978 : Le Procès d'Andersonville de Saul Levitt : Baker (l'avocat de la défense)
- 1980 : Les Violons de l'automne de Jacques Languirand : Lui
- 1980 : Son dernier rôle de Paul Toupin : Pierre
Récompenses et Nominations[modifier | modifier le code]
Récompenses[modifier | modifier le code]
- 1947 : Prix d’interprétation masculine de langue française au Festival dramatique national, pour son interprétation de Sganarelle dans Le Médecin malgré lui de Molière[15].
- 1954 : Trophée Frigon de la meilleure réalisation à Radio-Canada, pour L’Homme au parapluie de William Morum et William Dinner[22].
- 1963 : Trophée de la meilleure mise en scène pour L’Alcade de Zalamea de Pedro Calderón de la Barca, présentée au Théâtre du Rideau Vert[16],[22].
Nominations[modifier | modifier le code]
Anecdotes[modifier | modifier le code]
Georges Groulx a été le réalisateur de la première émission dramatique présentée à Radio-Canada, Œdipe roi. La transmission se faisait alors en direct. « À cette occasion, se rappelle Georges Groulx, la société d’État avait organisé une grande réception dans le hall d’entrée avec quantité de moniteurs. Tous les grands directeurs étaient présents. Nous fonctionnions seulement avec deux caméras, or, au milieu de l’émission, une des caméras a brisé. C’était pour nous une véritable catastrophe. Nous avons appelé un spécialiste en électronique, qui se trouvait dans l’immeuble. Il a ouvert la caméra. Il y avait à peu près trois cents fils et il était impossible de voir lequel était défectueux. Il a alors refermé l’appareil et lui a donné un magistral coup de pied. L’image est aussitôt réapparue, parfaite. Je me suis dit: "Voilà un génie!" À la fin de l’émission, je me suis rendu compte que j’avais fumé plus de quarante cigarettes. »[22]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cherubina Scarpaleggia, « Georges Groulx », Le Samedi,
- Hélène Jasmin-Bélisle, Le père Émile Legault et ses compagnons de saint Laurent, Leméac, (ISBN 2-7609-5067-0)
- Lucette Robert, « Georges Groulx », Le Samedi,
- Émile Legault, Confidences, Fidès, (ISBN 2-7609-5067-0)
- Anne-Marie Villeneuve et Jean Faucher, Françoise Faucher : biographie, Québec Amérique, (ISBN 2-7644-0073-X)
- « Histoire du TNM »
- « Liste des pièces jouées au TNM de 1951 à 2002 »
- Vingt-cinq ans de dramatiques à la télévision de Radio-Canada, 1952-1977, Société Radio-Canada,
- Les dramatiques à la télévision de Radio-Canada, de 1977 à 1982 : Répertoire des téléthéâtres, des séries et des téléromans, Société Radio-Canada,
- « Georges Groulx », sur Les gens du cinéma
- Hélène Mercedes Palomino, Guillermo de Andrea et Serge Turgeon, Le Théâtre du Rideau Vert : 50 ans à célébrer le théâtre (1949-1999), Leméac, (ISBN 2-7609-9444-9)
- Serge Turgeon, « Le goût de continuer », Écho-Vedettes,
- (en) « Georges Groulx », sur Canadian Theatre Encyclopedia
- Diane Pavlovic, « Répertoire analytique de la N.C.T. », Jeu : revue de théâtre, vol. 1, no 30, , p. 164-173 (lire en ligne)
- « Hommage aux fondateurs », sur Les 50 ans du Théâtre Denise-Pelletier
- Michel Vaïs, Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, Québec Amérique, (ISBN 978-2-7644-0621-2, lire en ligne)
- Solange Lévesque, « Le théâtre québécois perd un de ses flambeaux », Le Devoir,
- Raymond Bernatchez, « Georges Groulx meurt à 74 ans. Le théâtre québécois perd un de ses piliers », La Presse,
- Jean Hamelin, Le théâtre au Canada français, Ministère des affaires culturelles, Québec,
- Jean Bouthillette, « Un homme se penche sur son métier. Pièce en un acte à un seul personnage de Georges Groulx. », Perspectives,
- Hélène des Rosiers, « Comédien "classique", Georges Groulx s'explique », Le Journal,
- Christine Gautrin, « Georges Groulx et Lucille Cousineau, un couple qui ne vit que pour le théâtre », La Patrie, (lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) « Georges Groulx », sur Internet Movie Data Base
- « Georges Groulx », sur Québec, une histoire de famille
- (en) « Georges Groulx », sur Canadian Theatre Encyclopedia
- « Hommage aux fondateurs », sur Les 50 ans du Théâtre Denise-Pelletier
- Michel Vaïs, Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, Québec Amérique, (ISBN 978-2-7644-0621-2, lire en ligne)
- « Georges Groulx », sur Les gens du cinéma