Luce Guilbeault

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Luce Guilbeault
Naissance
Outremont, Canada
Nationalité Drapeau du Canada Canadienne
Décès (à 56 ans)
Montréal
Profession Actrice, réalisatrice
Films notables Françoise Durocher, waitress
La Maudite galette
Réjeanne Padovani
Les Beaux Dimanches
Mourir à tue-tête
Séries notables Le Temps d'une paix
Des dames de cœur
Un signe de feu

Luce Guilbeault, née à Outremont le et morte à Montréal le est une actrice et réalisatrice québécoise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Montréalaise, fille de médecin, Luce Guilbeault est initiée très tôt aux arts, notamment à la musique et au théâtre[1].

La carrière de Luce Guilbeault commence au théâtre où elle excelle notamment dans le répertoire québécois (Réjean Ducharme et Michel Tremblay, etc.)[2]. Elle est de la distribution de la comédie musicale parodique Ixe-13 (où elle interprète la lutteuse Palma).

On se souvient surtout d'elle pour sa fructueuse carrière au cinéma où elle tournera dans une vingtaine de films. Son premier rôle important au cinéma, celui d'une épouse désabusée dans La Maudite Galette (1972), est sous la direction de Denys Arcand. Elle campe ensuite la femme d'un chef de mafia dans Réjeanne Padovani (1973), film de fiction qui évoque les problèmes de corruption de l'époque[3]. Elle joue dans O.K. ... Laliberté de Marcel Carrière en 1973, Tendresse ordinaire de Jacques Leduc en 1973 et dans les films d'Anne Claire Poirier[4].

Elle réalise en 1977, en collaboration avec Margaret Wescott et l'autrice Nicole Brossard, le documentaire Some American Feminists, produit par l'ONF. Paru en version francaise en 1978, le documentaire vise à faire connaitre les contributions de Rita Mae Brown, Margo Jefferson, Kate Millett, Lila Karp, Ti-Grace Atkinson et Betty Friedan.

Luce Guilbault se tourne vers le téléroman avec grand succès dans les années 1980 (Des dames de cœur et Un signe de feu) et au télé-théâtre (Des souris et des hommes, Paul Blouin, 1971)[1].

Après son décès lié à un cancer en 1991[5], elle est enterrée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal[6]

En 2000, Marcel Jean lui consacre une biographie filmée, Luce Guilbeault, explorActrice. Un livre de photos est publié par son fils Ariel Borresman en 2016 et retrace en images le parcours artistique de l'actrice qui aura laissé sa marque indélébile dans l'histoire du cinéma québécois[7].

Luce Guilbault a vécu avec le photographe et directeur-photo Guy Borremans avec qui elle a eu un fils, Ariel Borremans.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

En 1991, elle reçoit, de l'ONF, le premier prix du Prix Iris pour l'ensemble de son œuvre ; Les Rendez-vous du cinéma québécois créent à sa mémoire le Prix Luce-Guilbeault.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Luce Guilbeault », sur cinemaquebecois.telequebec.tv
  2. « Les gens du cinéma : Luce Guilbault (sic) »
  3. « Nouvelles vues - Cinéma, éthique et politique. La société québécoise au prisme de Réjeanne Padovani », sur www.nouvellesvues.ulaval.ca (consulté le ).
  4. « Guilbeault, Luce , dans L'Encyclopédie canadienne
  5. « Le souvenir d’une mère par ses photos », sur Le Devoir (consulté le ).
  6. Répertoire des personnages inhumés au cimetière ayant marqué l'histoire de notre société, Montréal, Cimetière Notre-Dame-des-Neiges, 44 p..
  7. « Luce Guilbeault : la blonde, la mégère, la féministe... », sur Lire ONF, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ma mère dans l’oeil de mon père. Luce Guilbeault photographiée par Guy Borremans. Ariel Borremans, Les éditions du passage, Montréal, 2016, 74 pages.
  • Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, Cahier de théâtre Jeu, 2008, p. 179-180

Liens externes[modifier | modifier le code]