Rue du Rosier

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Rue du Rosier
Situation
Coordonnées 49° 26′ 27″ nord, 1° 05′ 57″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Ville Rouen
Quartier(s) Carmes-Saint Maclou
Début Place du Lieutenant-Aubert, rue Damiette
Fin rue de la Grande-Mesure
Morphologie
Type Rue
Longueur 23 m
Largeur 1,5 m

Carte

La rue du Rosier est une voie publique de la commune française de Rouen. Située dans la partie est du centre-ville, elle appartient au quartier Carmes-Saint Maclou.

La rue figure parmi les plus étroites de Rouen.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La rue du Rosier est située à Rouen. Elle débute à l'intersection de la place du Lieutenant-Aubert et de la rue Damiette[N 1] et se termine rue de la Grande Mesure[N 2],[1],[2]. Avec ses 150 cm de large, c'est une des rues les plus étroites de Rouen[3].

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom de la rue du Rosier provient d’une ancienne enseigne du nom de « le Rosier » présente dans ladite rue à la fin du XVIe siècle[4].

Historique[modifier | modifier le code]

En 1832, tandis que Rouen fait face à une épidémie de choléra, la rue du Rosier est représentative du quartier environnant, présentant toutes les caractéristiques d'un bidonville[5],[6].

Le , un important incendie s’étendant de la rue du Rosier à la rue d’Amiens dévaste dix maisons. En relatant les faits, le Journal de Rouen ne manque pas de relever l’étroitesse de la rue, où l’on ne peut passer « en écartant les bras »[7].

En 1892, la rue du Rosier est présentée dans The Lancet comme insalubre — à l’image de bon nombre de rues à Rouen —, au point de sembler être nommée ainsi de manière sarcastique. Pour y remédier, la revue scientifique préconise d’en reconstruire les immeubles et d’en élargir la voirie[8].

Peinture de la rue du Rosier.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Dans l'Église catholique[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, la rue est comprise dans la paroisse Saint-Maclou de l'archidiocèse de Rouen[1].

Dans la littérature[modifier | modifier le code]

  • Pierre Thiry, Le Mystère du Pont Gustave-Flaubert, Édition du bicentenaire (1821-2021). N.p., Books on Demand, 2021.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le début de la rue du Rosier a pour coordonnées 49° 26′ 28″ N, 1° 05′ 56″ E.
  2. La fin de la rue du Rosier a pour coordonnées 49° 26′ 27″ N, 1° 05′ 59″ E.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Almanach de Rouen : Liste générale des adresses pour l'année 1871, Rouen, (ISSN 2804-4290, BNF 32687531, lire en ligne), « Liste des rues de Rouen », p. 88.
  2. Maurice Pillet, L'Aitre Saint-Maclou ancien cimetière paroissial de Rouen, Paris, Librairie Ancienne Édouard Champion, , 224 p., 26 cm (OCLC 4892368), p. 12.
  3. Margot Nicodème, « La question pas si bête : quelle est la rue la plus étroite de Rouen ? (On a mesuré !) », sur actu.fr, actu.fr, Rennes, (consulté le ).
  4. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen : pendant l'année 1849, Rouen, P. Periaux, , 337 p., in-8o (ISSN 1154-7707, BNF 34437660, lire en ligne), Classe des belles-lettres, « Des enseignes considérées comme signes indicatifs des maisons particulières par M E. De la Quérière », p. 276.
  5. Eugène Noël (préf. Jules Levallois), Rouen : rouennais, rouenneries, Rouen, Schneider frères, , 228 p., in-16 (BNF 34127885, lire en ligne), chap. 8 (« Pouilleries et puanteurs »), p. 171.
  6. Monique Sclaresky, La Belle Époque sur la côte normande, Rennes, Ouest-France, coll. « Le Grand souvenir », , 188 p., 23 cm (ISBN 2-7373-0152-1, BNF 37592670), « L'itinéraire de la misère dans un dédale de cours », p. 94.
  7. « Sinistre rues d'Amiens et des Rosiers : 10 maisons atteintes », Journal de Rouen, no 200,‎ , p. 1 (ISSN 2430-8242, lire en ligne).
  8. (en) « The Cholera in France : Visit to Rouen », The Lancet, Strand, Thomas Wakley et Thomas H. Wakley,‎ , p. 14 (ISSN 0140-6736, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicétas Périaux, Dictionnaire indicateur et historique des rues et places de Rouen : revue de ses monuments et de ses établissements publics (reprod. en fac-sim. de l'éd. A. Le Brument, 1870), Brionne, Impr. le Portulan, (réimpr. 1876), XXXI-693 p., 21 cm (OCLC 800255, lire en ligne), p. 528