Soursac
Soursac | |||||
La mairie et la poste. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Ussel | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté | ||||
Maire Mandat |
Serge Guillaume 2020-2026 |
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Code postal | 19550 | ||||
Code commune | 19264 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Soursacois, Soursacoises | ||||
Population municipale |
506 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 16′ 40″ nord, 2° 11′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 251 m Max. 571 m |
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Superficie | 42,00 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Égletons | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Soursac est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
En occitan c'est Sorçac, prononcer [chourcha].
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune du Massif central située sur un plateau d'une altitude moyenne de 550 m qui plonge à l'est et au sud dans la vallée de la Dordogne et à l'ouest dans la vallée de la Luzège (affluent de la Dordogne) dont les lits se trouvent à une altitude moyenne de 250 m. Le plateau est ouvert au nord vers Ussel, sous-préfecture de la Corrèze et au-delà vers le plateau de Millevaches.
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Lapleau | Saint-Pantaléon-de-Lapleau | Latronche | ![]() |
Laval-sur-Luzège | N | |||
O Soursac E | ||||
S | ||||
Auriac | Rilhac-Xaintrie | Chalvignac Cantal |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Soursac est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2]. La commune est en outre hors attraction des villes[3],[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
Sous la Révolution française, pour suivre un décret de la Convention, la commune change de nom pour Soursac-Moustier.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Le premier maire de Soursac fut Antoine Chapouille officier de santé décédé à Soursac le à 72 ans. Il habitait dans la maison Fournier - ancienne maison Bernique (après le restaurant Le Soursacois en descendant le bourg).
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7]. En 2018, la commune comptait 506 habitants[Note 2], en augmentation de 1,4 % par rapport à 2013 (Corrèze : +0,09 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Économie[modifier | modifier le code]
Soursac est une commune rurale de moyenne montagne. Son économie repose sur l'élevage de bovins, avec une dominante des races Salers et Limousine et sur l'exploitation des bois, feuillus (chênes et châtaigniers) et résineux (mélèzes, épicéas et douglas, l'or vert de la Haute Corrèze).
Elle compte une vingtaine d'exploitations agricoles mais aucune industrie de transformation qu'il s'agisse du bois, du lait ou de la viande.
Soursac a tous les commerces de base : épicerie, boulangerie-pâtisserie, boucherie-charcuterie, garage, agence postale avec distributeur de billets, salon de coiffure, maçon, électricien, médecin, hôtel restaurant. La commune a également une bibliothèque et une salle informatique.
Le territoire de la commune est très giboyeux avec une grande activité cynégétique pendant la période d'ouverture de la chasse (chevreuils, sangliers, cerfs). Cependant en , on constate la disparition progressive d'animaux tels que les hérissons ou les sangliers tous ont été frappés d'un destin funeste puisque fauché en pleine gloire par un Master blanc[Quoi ?]. Une importante activité halieutique se déroule dans la Dordogne, la Luzège et les ruisseaux qui traversent la commune.
Vie culturelle[modifier | modifier le code]
La commune possède :
- le tableau L'aumône faite aux pauvres de Pieter van Laer, peintre néerlandais du XVIIe (époque de L'âge d'or hollandais) ;
- une tapisserie d'Aubusson représentant un bestiaire du Moyen Âge.
Ces œuvres d'art ne sont pas exposées au public.
Cinéma[modifier | modifier le code]
Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier :
- 1942 : Lumière d'été de Jean Grémillon, dans le village de Spontour, au barrage de l'Aigle alors en construction[10].
Habitat[modifier | modifier le code]
La commune a un habitat diffus avec de nombreux hameaux et un village - Spontour - situé au bord de la Dordogne ; en amont de Spontour, le village de Nauzenac a été noyé lors de la mise en eau du barrage de l'Aigle après la Seconde Guerre mondiale. Ce village constituait un point de passage entre la Corrèze et le Cantal grâce à un pont qui enjambait la rivière.
Les maisons les plus anciennes de Soursac sont construites en pierres avec une charpente en chêne et une couverture en ardoises de Travassac ou en lauzes.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Julien de Brioude, clocher du XIIe siècle, vitraux du chœur réalisés au début du XXe siècle par Pierre-Jules Boulanger (1833-1911), maître-verrier rouennais.
- Chapelle de Lamirande. Le pèlerinage de Marie-Madeleine de Lamirande a lieu tous les .
Le territoire de la commune est sillonné de nombreux sentiers pédestres qui offrent aux promeneurs des vues spectaculaires sur le plateau de Millevaches au nord, le massif des Monédières à l'ouest, la Xaintrie au sud et les Monts du Cantal à l'est.
Soursac est situé à mi-chemin entre deux sites labellisés "Grands sites de France" :
- Rocamadour au sud-ouest avec sa constellation de sites touristiques (gouffre de Padirac, Collonges la Rouge, Dordogne périgourdine, Sarlat, etc.) ;
- le puy Mary à l'est - 2e sommet des Monts du Cantal - avec son territoire environnant (Salers, Mauriac, route des crêtes, Plomb du Cantal, etc.). Les Monts du Cantal constituent l'un des trois massifs (le plus au sud) des Monts d'Auvergne ; les deux autres massifs sont les monts Dore et les monts Dômes (le point culminant des monts Dôme est le puy de Dôme, également labellisé Grand site de France).
Sur le territoire de la commune se trouvent deux sites touristiques majeurs :
- le viaduc des Rochers Noirs, classé monument historique depuis 2000. Il a été inauguré en 1913 par Raymond Poincaré, président de la République et permettait le franchissement des gorges de la Luzège au chemin de fer à voie métrique qui reliait Tulle à Ussel. Il s'agit d'un pont suspendu de type Gisclard dont le tablier surplombe la Luzège d'une hauteur de près de 100 m ;
- le barrage de l'Aigle sur la Dordogne de type poids-voûte inauguré en 1946. Il est surmonté d'une route qui relie les deux rives de la rivière, Soursac (Limousin) à Chalvignac (Auvergne).
Il existe d'autres sites dignes d'intérêt :
- la vieille église Saint-Pantaléon de Lapleau (classée Monument historique), siège d'un important prieuré aux XIVe et XVe siècles ;
- la passerelle himalayenne qui franchit la Luzège entre Soursac et Lapleau en amont du viaduc des Rochers noirs ;
- la cascade du Saut Sali ;
- le village de Spontour sur la Dordogne qui fut pendant des décennies le lieu de construction et le point de départ des gabares, bateaux à fond plat qui transportaient les bois de châtaignier et de chêne pour les vignerons du Bordelais et de la région de Cognac ; en été une promenade en gabare sur la Dordogne est organisée tous les jours à partir de Spontour ;
- le château de Durfort qui était rattaché au vicomté de Turenne (le château ne se visite pas) ;
- le rocher d'apparition de Marie-Madeleine qui, selon la légende commémorée chaque année le par un pèlerinage, apparut à de jeunes bergers. Une chapelle a été édifiée dans les années 1950 au hameau de Lamirande sous l'impulsion de Louis Bourzeix qui fut curé de Soursac pendant des décennies ;
- la forêt de Frétigne à la confluence de la Dordogne et de la Luzège dont la faune (aigles bottés, faucons pèlerins entre autres espèces) et la flore sont protégées dans le cadre d'une ZNIEFF et du programme Natura 2000.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Maison de Durfort
- André Lajoinie, candidat à l'élection présidentielle en 1988. Sa femme est originaire de Spontour, village au bord de la Dordogne et rattaché à Soursac.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- 1942 : Silence on tourne à Spontour (19 Corrèze)
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.