Noyelles-sous-Lens
Noyelles-sous-Lens | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communaupole de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
Alain Roger 2014-2020 |
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Code postal | 62221 | ||||
Code commune | 62628 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noyellois, Noyelloises | ||||
Population municipale |
6 659 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 790 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 25′ 52″ nord, 2° 52′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 43 m |
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Superficie | 3,72 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Harnes | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Liens | |||||
Site web | noyelles-sous-lens.fr | ||||
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Noyelles-sous-Lens est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Communaupole de Lens-Liévin (communauté d'agglomération) qui regroupe 36 communes et comptait 244 561 habitants en 2010. En 1928, la Compagnie des mines de Courrières y ouvre sa fosse no 23, qui ferme ses portes quarante ans plus tard.
Géographie
Communes limitrophes
Toponymie
En langue picarde, "noyé" signifie "sous l'eau - inondé" et correspond à la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondable.
Histoire
En l’an 1200, Michel d’Hulluch hérita de la terre de Noyelles et en prit le nom qu’il transmit à ses descendants qui l’ont possédé pendant plus de cinq siècles.
Jean de Noyelles sous Lens, Lancelot de Noyelles sous Lens et Pierre de Noyelles sous Lens, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[1].
En , par lettres données à Bruxelles, la terre et seigneurie de Noyelles, tenue du château de Lens, est érigé en comté en faveur de Hugues de Noyelles, seigneur du lieu et désormais comte, de Stade, Lo (Belgique), Roosebeke, Calonne-Ricouart, gentilhomme de la bouche (panetier) des archiducs Albert d'Autriche et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche[2].
Exploitation charbonnière
La fosse no 23
L'ouverture de ce puits remonte au . Le puits est creusé par la Compagnie des mines de Courrières. La fosse fonctionne à partir de 1929. La profondeur totale du puits atteint 512 mètres. La fosse a la particularité de ne posséder qu'un seul puits sur son carreau, ce qui, avec les fosses 1 et 2, fait exception dans la Compagnie des mines de Courrières.
Le , la fosse 23 est concentrée sur la fosse 9/17 d'Harnes. L'extraction cesse définitivement le . La production totale est alors de 4 351 000 tonnes de charbon.
Le centre de formation
En 1946, le Centre de formation du Groupe d'Hénin-Liétard est installé sur une partie du carreau. Dans les années 1960, le Centre est le lieu de passage obligé des travailleurs marocains recrutés au Maroc par les Houillères. En quatre semaines, ils doivent acquérir les bases du métier de mineur, et quelques notions de la langue française pour ceux qui ne la pratiquent pas[3]
La fosse servira encore pour le service du personnel et du matériel pour le 9/17 jusqu'au , date où le 9/17 est rattaché au 21/22. Le puits est remblayé en 1968 et le chevalement est abattu en . Le centre de formation est maintenu jusque dans les années 1980.
Le Centre national de gestion des retraités
En 1985, création du CNGR, Le Centre national de gestion des retraités assure la gestion et le service des avantages en nature et des prestations à la charge de l’employeur aux anciens agents des HBNPC (Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais). Le siège se trouvera dans les anciens bâtiments de la fosse 23. Viendront par la suite, ceux des HBCM, de CDF, du CERCHAR en 1987, et enfin aux anciens agents des HBL en 1989. Ce centre deviendra par la suite Association nationale de gestion des retraites, établissement public dépendant de Charbonnages de France.
Parution au Journal officiel du de la loi n° 2004-105 du portant création de l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), elle remplace désormais l'ANGR. Son décret d’application est signé le .
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Aux élections présidentielles de 2017, la candidate du Front National, Marine Le Pen, arrive en tête avec 41,05 % des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (2ème) et Emmanuel Macron (3ème)...
Liste des maires
Jumelage
Noyelles-sous-Lens est jumelée avec Szczecinek en Pologne depuis 1984 et avec Roundstone (Irlande) depuis 2004.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2021, la commune comptait 6 659 habitants[Note 1], en diminution de 1,35 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,2 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 45,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 21,3 %) ;
- 54,2 % de femmes (0 à 14 ans = 15,8 %, 15 à 29 ans = 17,2 %, 30 à 44 ans = 17 %, 45 à 59 ans = 17,5 %, plus de 60 ans = 32,4 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Amand,
- Monument aux morts de la catastrophe de Courrières (),
- Monument aux morts de la Première Guerre mondiale,
- Fosse 23 de Noyelles-sous-Lens, qui a été reconvertie après sa fermeture en centre de gestion du personnel des Houillères (voir plus haut). Ce qui a permis la conservation de nombreux bâtiments, dont la mine-image souterraine (reconstitution à quelques mètres de profondeur, des galeries du fond pour la formation des apprentis-mineurs, les élèves y descendaient par une galerie faiblement pentée).
En 2012, les bureaux, locaux sociaux, bains douches, baraque à outils, lampisterie, poste de transformation électrique, magasin, ateliers, chaufferie et centre de formation aux métiers de la mine sont encore visibles. C'est un des sites miniers du bassin Nord-Pas-de-Calais à posséder encore un grand nombre de bâtiments d'époque. Des fondations des machines et des équipements miniers sont également visibles sur une partie du site.
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Monument aux morts de la catastrophe de Courrières.
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Monument aux morts.
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L'église Saint-Amand.
Personnalités liées à la commune
- Henri Caron (1924-2002), champion du monde de marche athlétique, est natif de la commune.
- François Ludo (1930-1992), footballeur international français, y est né.
- Édith-Marie Pierha, (1937-), chanteuse russe/polonaise.
- Bronisław Bebel, (1949-), est un ancien joueur polonais de volley-ball
- Benoît Cori, (1982-), coureur d'ultrafond.
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : écartelé au 1) et 4) d’or aux trois bandes de gueules, au 2) de gueules à la croix de guerre 1914-1918 d’or et 3) de gueules à la herse d’or. |
Les armes anciennes de la ville "Écartelé d’or et de gueules" étaient celles de Michel d'Hulluch, en 1200.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? »
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 212, lire en ligne
- Les gueules noires du Maroc, Pays de Nord, N° 106, pages 18-20
- Noyelles Actualités N°78 (octobre 2017)
- Camille Raad, « Bilan du maire de Noyelles-sous-Lens: Alain Roger veut poursuivre le chemin tracé sur la feuille de route de son premier mandat : Suite de notre série de bilans des maires avec Alain Roger (divers gauche) qui revient sur un premier mandat sans « aucun regret » et se verrait bien en gérer un deuxième, afin de poursuivre le développement de la commune », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- M.L., « Noyelles-sous-lens : Alain Roger goûte une réélection en douceur au poste de maire : Samedi 29 mars, la salle du foyer municipal accueillait près d’une centaine de Noyellois venus observer de près la trentaine de conseillers municipaux fraîchement élus. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Évolution et structure de la population à Noyelles-sous-Lens en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )