Marly-le-Roi
Marly-le-Roi | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye |
Intercommunalité | sans |
Maire | Jean-Yves Perrot |
Code postal | 78160 |
Code commune | 78372 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 52′ 03″ nord, 2° 05′ 41″ est |
Altitude | Min. 48 m m Max. 179 m m |
Élections | |
Départementales | Marly-le-Roi |
Localisation | |
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Marly-le-Roi est une commune française, située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Marlychois ou, plus rarement, les Marlésiens.
Géographie
La commune de Marly-le-Roi se situe à environ quinze kilomètres à l'ouest de Paris, à moins de dix km au nord de Versailles et également moins de cinq km au sud de Saint-Germain-en-Laye. Elle est bâtie sur une sorte de promontoire en contrebas et au nord du plateau du Cœur-Volant au bord duquel se trouvait le château aujourd'hui disparu. Ledit promontoire domine d'environ 150 mètres la vallée de la Seine plus au nord. L'urbanisation est concentrée dans la moitié nord du territoire communal, la moitié sud étant majoritairement couverte par la forêt domaniale de Marly.
Les communes limitrophes de Marly-le-Roi sont Le Port-Marly au nord-est, Louveciennes à l'est, La Celle-Saint-Cloud au sud-est, Bailly au sud, L'Étang-la-Ville à l'ouest, Mareil-Marly au nord-ouest et Le Pecq au nord.
La commune est longée, dans sa limite est, par la route nationale 186 qui relie Versailles à Saint-Germain-en-Laye, traversée par la route départementale 7 qui permet de rejoindre, au nord, Le Pecq puis Saint-Germain-en-Laye et, au sud, Bailly puis Saint-Cyr-l'École et longée, dans sa limite ouest, par la route départementale 161 qui relie Saint-Germain-en-Laye à L'Étang-la-Ville et Villepreux.
Au plan ferroviaire, la commune est desservie par le Transilien Paris Saint-Lazare en gare de Marly-le-Roi, située sur la ligne Paris-Saint-Lazare-La Défense-Saint-Nom-la-Bretèche.
La commune compte cinq quartiers :
- Le Vieux Marly-Ombrages-Monbâti, avec des hôtels particuliers du XVIIIe siècle et l’église Saint-Vigor, édifiée au XVIIe siècle;
- Le Plateau-Vergers-Vauillons-Bois Martin, avec ces maisons individuelles, et le parc Jean Witold ;
- Les Grandes-Terres, quartier résidentiel ;
- Montval, avec son gymnase, son groupe scolaire et sa bibliothèque ;
- Les coteaux, comprenant l'ancien hameau de Montval.
Histoire
La nom de la ville provient de Mairilacus, première dénomination du lieu en 697 sous le règne de Childebert IV.
Marly est propriété des seigneurs de Montmorency jusqu'à son acquisition par Louis XIV en 1676 qui y fait construire par Jules Hardouin-Mansart « son » château de Marly, plus intime que Versailles et où il pourra s'adonner aux plaisirs personnels. Le château, situé sur le plateau du Cœur Volant, est alimenté en eau par la machine de Marly et l'aqueduc de Louveciennes et l'extrémité nord est agrémenté d'un bassin, en contrebas, au niveau du village, et d'un immense abreuvoir où les cavaliers peuvent entrer avec leurs montures ! Ce bassin sera agrémenté, sous Louis XV, par les deux célèbres chevaux de Marly sculptés en 1745 par Guillaume Coustou.
En 1789, le château est pillé par les révolutionnaires et laissé à l'abandon.
En 1794, le village est rebaptisé par la Révolution Marly-la-Machine (bien que celle-ci soit située sur la commune de Bougival) et les chevaux sont « subtilisés » pour être installés à Paris sur la place de la Concorde puis placés à l'entrée de l'avenue des Champs-Élysées en 1795. Aujourd'hui, ils se trouvent à l'abri des intempéries au musée du Louvre dans la cour Marly de l'aile Richelieu.
En 1799, un industriel achète le château à l'abandon et installe des ateliers de filature dans les communs. Failli, cet industriel ne trouvant pas à céder le château en l'état de délabrement avancé, le démantèle et en vend les pierres comme pierres à bâtir[1]. En 1806, le domaine passe entre les mains de l'administration des Eaux et Forêts.
La période impressionniste voit le village, à l'instar de ceux de Bougival, Louveciennes ou Croissy, attirer les peintres comme Sisley ou Pissaro ainsi que poètes, écrivains et sculpteurs.
Démographie
Évolution démographique
Petit village d'environ 6 000 âmes jusqu'au milieu du XXe siècle, la commune a vu sa population s'accroître de façon notable avec deux agrandissements importants :
- la construction, à partir de 1958, de l'ensemble résidentiel collectif des Grandes Terres fait passer la population de Marly à 12 000 habitants en 1964.
- entre 1968 et 1964, nouvel accroissement de 5 000 âmes avec la construction du domaine de Montval.
Depuis, le nombre d'habitants est stabilisé aux alentours de 17 000 et l'habitat représente aujourd'hui 166 ha du territoire communal.
Administration
Mandat | Identité | |
2001-. ...... | Jean-Yves Perrot | |
1997-2001 | Bernard Longhi | |
1995-1997 | François-Henri de Virieu | |
1989-1995 | Yves Guibert | |
1966-1989 | Jean Béranger | |
1953-1966 | Raymond Gilles | |
1947-1953 | Henri Bèque | |
1940-1947 | Maurice Bourgoing | |
1935-1940 | Paul Leduc | |
1934-1935 | Léon Legrand | |
1930-1934 | Paul Oudot | |
1919-1930 | Raoul Filhos | |
1918-1919 | Auguste Lesserteur | |
1913-1918 | Paul Duret | |
1899-1913 | Alfred Couturier | |
1888-1899 | Jean-Baptiste Broussin | |
1888 | Charles Basselier | |
1881-1888 | Hector Titreville | |
1875-1881 | Louis Mazian | |
1874-1875 | Pierre Errequeta | |
1871-1874 | François Beaugrand | |
1870-1871 | Victorien Sardou | |
1862-1870 | Gustave Fillet | |
1852-1862 | Jean Moiesseron | |
1849-1852 | Georges Guyet | |
1849 | Édouard Maulme | |
1848-1849 | Émile Piton | |
1830-1848 | Paul Huvet | |
1810-1830 | Adrien Bucon | |
1808-1810 | Victor Deschamps | |
Les données antérieures ne sont pas encore connues. |
Culture
Patrimoine
La ville possède un patrimoine très important [2]:
- le parc royal, aujourd'hui musée-promenade dans lequel se situait le château de Marly.
- la place de la Vierge, autrefois le lieu de grandes processions religieuses, le jour de la Fête-Dieu ;
- le lavoir de la mare Thibaut, mentionné dès 1266 ;
- le buste Victorien Sardou, placé en 1915, retiré en en 1941 et remplacé en 1946 ;
- la tour du télégraphe Chappe, construit par Claude Chappe en 1798 ;
- le square Michel ;
- la maison d’Alexandre Dumas fils ;
- l'hôtel de Toulouse, construit au début du XVIIIe siècle, habité vers 1730 par Louis Alexandre de Bourbon ;
- l'hôtel de Gesvres, propriété de Monseigneur le duc de Gesvres, gouverneur de Paris qui y habitait en 1741 ;
- le lycée, construit sur une propriété de la tragédienne Rachel ;
- l'abreuvoir, construit par Mansart en 1698-1702. C'est le plus grand abreuvoir d'Europe. Il a été entièrement restauré en 2005 en respectant les techniques d'origine.
- le musée-promenade de Marly-le-Roi - Louveciennes, en bordure du parc royal ;
- l'église Saint-Vigor, construite en 1688 par Mansart ;
- la forêt domaniale de Marly ;
- le château du Verduron, ancienne demeure de Victorien Sardou, célèbre pour ses sphinx ;
- Le Fort du Trou-d'Enfer construit vers 1880.
- Les grandes terres de Marcel Lods (1957-1959).
...mais la machine de Marly était en fait située à Bougival
Personnalités liées à la commune
- L'architecte Jules Hardouin-Mansart y est décédé en 1708.
- Le poète, romancier et auteur dramatique André Theuriet y est né en 1833.
- Le dramaturge Victorien Sardou qui habitait le château de Verduron fut maire de Marly en 1870 et 1871.
- Le musicien André Lafosse y est né en 1890, il a été soliste à l'Opéra de Paris et professeur de trombone au CNSM de Paris
- Le romancier et auteur dramatique Alexandre Dumas fils y est décédé en 1895 au château de Monte-Cristo.
- Le musicologue Jean Witold fut président d'honneur de l'association musicale qui deviendra l'Orchestre de Marly.
- Le journaliste François-Henri de Virieu a été maire de cette commune en 1995 jusqu'à son décès en 1997.
- La comédienne Simone Renant est inhumée dans cette ville.
Jumelages
Marly-le-Roi est jumelée avec :
- Leichlingen (Allemagne) depuis 1964 (voir Leichlingen sur la WP germanophone)
- Marlow (Royaume-Uni) depuis 1972 (voir Marlow sur la WP anglophone)
- Kita (Mali) depuis 1984
- Viseu (Portugal) depuis 1996 (voir Viseu sur la WP lusophone)
Lieux de culture
- La bibliothèque , avenue de Saint Germain, possède une section adulte et une section jeunesse, et un biblioclub [3];
- Le conservatoire de musique Roger Bourdin dans le parc Jean Witold [4];
- Le cinéma Le Fontenelle offre un cinéma d’art et essai [5];
- Le centre culturel Jean Vilar propose notamment des expositions [6].
- L’office de tourisme propose de nombreuses activités.
- L'Espace Jeune (ex MJC) propose des concerts de jeunes artistes, des matchs d'improvisation théâtrale et permet aussi de prendre des cours de musique.
Événements culturels
- Des concerts de l’orchestre de Marly en l’église Saint-Thibaut [7]
- Différentes expositions : les héros de la BD, ...
- Fête des associations [8]
- Fête de la musique et de la poésie [9]
- Cycle européen [10]
Marly dans les arts
La ville a servi de modèle a plusieurs peintres, parmi lesquels Hubert Robert, Alfred Sisley et Maurice de Vlaminck (Une rue de Marly-le-Roi, vers 1905.[11]
Économie
- L'exploitation agricole est restreinte à une sorte d'enclave entre Bailly et Rocquencourt à proximité du fort du Trou d'Enfer.
- Les entreprises installées sur la commune exercent leurs activités dans le secteur tertiaire et occupent une superficie de 61 hectares. Les principales sont :
- les laboratoires pharmaceutiques GlaxoSmithKline dont c'est le siège social français;
- la compagnie d'assurances Axa.
Enseignement
Enseignement public
La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Versailles.
La ville compte six écoles maternelles (Schweitzer, Ramon, Saint-Exupéry, Jean-Rostand, César-Geoffray, Raymond-Gilles), quatre écoles primaires (Schweitzer, Jean-Rostand, Champ-des-Oiseaux, Saint Exupéry), un collège (Louis Lumière), et un lycée (Louis de Broglie).
Enseignement privé
La commune relève du Diocèse de Versailles. Elle compte une école privée (Blanche de Louvencourt) et les Cours Dali (enseignement privé à petits effectifs).
Sport
La commune offre quelques équipements sportifs : deux piscines municipales (la piscine municipale Franck Esposito et la piscine intercommunale de Saint-Germain), quatre gymnases (le gymnase du Champ-des-Oiseaux, le complexe sportif du Chenil, le gymnase Ramon et le gymnase du Centre), quatre stades (le stade François-Henri de Virieu, le stade du Chenil, et le stade de Gally à Saint-Cyr), un centre équestre (poney-club), et un rowing club.
La ville possède d'autre part une école municipale des sports, comprenant plusieurs activités : la section arts du cirque, la section multisports (jeux de ballons : handball, basket-ball, volley-ball, football et rugby ; jeux de raquettes : tennis, badminton, tennis de table ; athlétisme : courses, lancers, sauts, hockey, cross québécois ; rollers, gymnastique, trampoline, piscine) et la section gymnastique.
Les événements sportifs :
Transport
Les bus desservant Marly (1, 9, 10, 15, 18 et 21) font partie du réseau "Entre Seine et Forêt" (gérés par la société Véolia Transport) et permettent de relier Marly-le-Roi à Saint-Germain-en-Laye ou Versailles. La ville est aussi desservie par la ligne ferroviaire Transilien L (Paris Saint-Lazare/Saint-Nom-la-Bretèche via La Défense).
Santé
Marly-le-Roi met à la disposition de ses concitoyens différents centres médicaux : le Centre de protection maternelle et infantile (PMI), le Centre de planification et d’éducation familiale, le Centre médico-psychologique, le Centre médico-psycho-pédagogique, et le S.I.M.A.D. (Service de soins à domicile), le Centre de Rééducation pour aveugles et malvoyants et le Centre thérapeutique de Jour Jean-Ernst. La ville regroupe une dizaine de médecins généralistes et une trentaine de médecins spécialistes. Elle est rattachée au Centre hospitalier de Poissy /Saint-Germain-en-Laye.
Espaces verts
La ville compte près de dix-sept hectares d'espaces verts, dont 458 m2 d'espaces fleuris. Le service des espaces verts réalise deux fleurissements par an et entretient plus de 1 300 arbres : tels que les prunus, les tilleuls, les chênes, les érables, les platanes, les aubépines, les marronniers, les catalpas, les liquidambars, et les acacias.
Cultes
- Églises catholiques : église Saint-Vigor, église Saint-Thibaut, et chapelle Sainte-Amélie ; ces deux dernières sont situées géographiquement sur la commune du Pecq mais font partie de la paroisse de Marly-Le Pecq-L'Étang-la-Ville;
- Église protestante, réformée : le centre paroissial se situe chemin des Maigrets.
Marly possède deux cimetières : Bouilhet et Genêtrière.
Anecdotes
Le nom de Marly a été donné à une automobile construite par la société Simca, le break Simca Marly.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- L'histoire de Marly-le-Roi, des origines à 1914, présences et forces, Pierre Nickler avec la collaboration de Christiane Neave, éditions Champflour, Marly-le-Roi, 1996, ISBN 2-87655-030-X
Liens externes
- Site officiel de la mairie
- Site de l'office du tourisme
- Musée-Promenade de Marly-le-Roi - Louveciennes
- Fortifications de la forêt de Marly-le-Roi
- Vue aérienne de la commune de Marly-le-Roi sur le site de l' IAURIF
- Marly-le-Roi sur le site de l' IGN
- Marly-le-Roi sur le site de l' INSEE
- Plan d'intendance de la paroisse de Marly-le-Roy sur le site des archives des Yvelines
Notes et références
- Avenue des Combattants on peut voir des moellons de marbre rose dans un mur de clôture.
- La patrimoine
- La bibliothèque
- Le conservatoire de musique Roger Bourdin
- Le cinéma Le Fontenelle
- Le centre culturel Jean Vilar
- Concerts de l’orchestre de Marly
- Fête des associations
- Fête de la musique
- Evènements culturels à Marly
- Paris, musée national d'art moderne, Cente george Pompidou
- La Foulée Marlychoise
- Le tournoi open de tennis de table
Galerie
-
L'hôtel Couvé, vue de la cour
-
L'église Saint-Vigor, vue latérale
-
Rue de Marly, vue par Alfred Sisley, 1876
-
Le lavoir de la rue Thibault
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La gare
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Le Parc Royal, Musée Promenade
-
L'hôtel Couvé, ancienne mairie