Le Cormier
Le Cormier | |
L'église Notre-Dame. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Évreux |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Sylvain Bignon 2014-2020 |
Code postal | 27120 |
Code commune | 27171 |
Démographie | |
Gentilé | Cormiérais |
Population municipale |
368 hab. (2021 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 38″ nord, 1° 18′ 32″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 145 m |
Superficie | 10,48 km2 |
Élections | |
Départementales | Pacy-sur-Eure |
Localisation | |
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Le Cormier est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.
Géographie
Localisation
La commune du Cormier s'étend sur environ 1 000 hectares et se compose du bourg et de sept hameaux : la Houssaye, le Bois-Brac, Martainville, le Buisson-Sagout, la Longue Haie, la Brosse et le Bois-Millon.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Cormer vers 1200[2].
La commune s'appelait Martainville-du-Cormier depuis la fusion en 1819[3] avec Martainville-près-Pacy[4], elle a pris son nom actuel en 1862.
De corme (ou sorbe), fruit de l'arbre intitulé le cormier[2], variété domestique du sorbier (Sorbus domestica), culture autrefois essentielle dans l’économie rural[5], dont le bois était utilisé pour fabriquer des manches d'outils[6]. Le sud du département de l’Eure est riche en cormiers[5].
Histoire
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de "Martainville-du-Cormier". Le hameau de Rochefort a été rattaché à la commune de Cierrey après 1911.[réf. nécessaire]
Politique et administration
Après DUGUAY jusqu'en l'an XI, le maire de Martainville, puis de Martainville-du-Cormier sous la Restauration, fut un émigré amnistié, Jean Robert de Loubert de Martainville (1777-1851), héritier des seigneurs de Martainville, Rochefort et Longue Haie, vicomte en 1815, chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint Louis. SEUGE fut maire du Cormier jusqu'à la réunion en 1819.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2021, la commune comptait 368 habitants[Note 1], en diminution de 8,91 % par rapport à 2015 (Eure : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame : elle a été remaniée au cours des siècles. Ses principales modifications ont été effectuées au XVIe siècle, après la destruction de l'église de Martainville, qui était plus grande. C'est de cette époque que date le retable du maître autel, représentant des scènes de la vie de la Vierge. Il s'agit d'un monument en pierre avec des décors en haut-relief, qui comporte quelques éléments de bois rajoutés au XVIIe siècle. Le clocher renferme deux cloches baptisées Marie-Cécile (du prénom de la fille aînée du maire JR de Loubert) et Marie-Elisabeth.
- Un cormier, arbre fruitier rare, pousse devant la mairie.
Personnalités liées à la commune
Depuis 1544 et jusqu'à la Révolution, Martainville était le fief de la Famille de Loubert. Blaise de Loubert fut anobli écuyer en 1544. Sa descendante par la branche aînée, Marthe, fille de Louis, dame de Martainville, Rochefort et Longue-Haie conserva le nom en épousant en 1677 son cousin de la branche cadette, Alexandre de Loubert seigneur d'Epiez et Neuilly.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 281.
- Bénigne Ernest Poret, Dictionnaire topographique du département de l'Eure, vol. 7, , p. 137.
- François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, A. et J. Picard, , p. 94.
- E. Moinet, Traité du cormier, , p. 11.
- Pierre Gastal, Sous le français, le gaulois : Histoire, vocabulaire, étymologie, toponymie, Éd. le Sureau, , p. 91.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.