Junie Astor

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Junie Astor
Description de l'image Defaut.svg.
Nom de naissance Rolande Jeanne Risterucci
Naissance
Marseille, France
Nationalité française
Décès (à 55 ans)
Sainte-Magnance, France
Films notables Adémaï aviateur
Club de femmes
Du Guesclin

Junie Astor, de son nom civil Rolande Jeanne Risterucci, née à Marseille le et morte le à Sainte-Magnance, est une comédienne française.

En 1937, elle reçoit le prix Suzanne-Bianchetti qui couronne le plus prometteur talent féminin de l'année. Elle fut l'épouse du réalisateur Bernard de Latour pendant six ans et exerça des activités de productrice auprès de son époux dans leur société Astor-Films.

Biographie[modifier | modifier le code]

Junie Astor commence sa carrière cinématographique en 1933.

Elle tient son premier rôle important en 1934 lorsqu'elle paraît dans Adémaï aviateur de Jean Tarride aux côtés de Noël-Noël et Fernandel.

On la remarque également en 1936 au milieu d'une myriade d'autres artistes, Danielle Darrieux, Valentine Tessier, Eve Francis, Betty Stockfeld..., dans le Club de femmes de Jacques Deval.

Jean Renoir lui fait confiance et lui offre le second rôle féminin des Bas-fonds.

Sa prestation en 1937 dans Le Coupable de Raymond Bernard lui vaut le prix Suzanne-Bianchetti.

Junie apparaît encore en tête d'affiche dans Battement de cœur de Henri Decoin (1940) avec Claude Dauphin, Adrienne Lecouvreur de Marcel L'Herbier (1938) et dans trois films italiens. Mais elle doit se contenter de rôles secondaires dans des œuvres plus importantes : Noix de coco avec Raimu, L'Éternel Retour avec Jean Marais et Madeleine Sologne.

En 1942, elle fait partie du groupe d'acteurs qui, à l'invitation du docteur Dietrich chef des services de la Propaganda Abteilung de Paris, visitent les studios cinématographiques de Berlin aux côtés de Viviane Romance, René Dary, Suzy Delair, Danielle Darrieux et Albert Préjean[1],[2].

Elle retrouve un dernier grand rôle grâce à Bernard de Latour dans Du Guesclin en 1949.

Sa carrière comme actrice se termine dans les années 1960 avec des films alimentaires de série B comme Business, Interpol Contre X, l'Homme de l'Interpol ou sous les caméras de José Bénazéraf dans Joë Caligula - Du suif chez les dabes.

Elle se retire de l'interprétation pour diriger deux cinémas sur les Grands-Boulevards parisiens, une activité à laquelle elle se consacre pleinement lorsque son métier d'actrice ne lui donne plus la même satisfaction. Le premier se nommait « l'Astor » et le second le « Rio Opéra ».

Junie Astor est morte dans un accident de voiture à Sainte-Magnance[3],[4]. Elle est inhumée au cimetière de Bagneux, dans la trente-sixième division[5].

Filmographie[modifier | modifier le code]


Théâtre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Sous le signe de l'art, des vedettes de l'écran s'apprêtent à partir pour l'Allemagne », Les Actualités mondiales, 27 mars 1942, (à partir de 1 min 38 s) Ina.
  2. Raphaël Sorin, « Sous la botte, le cinéma français », sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le ).
  3. Thierry Dubois, C'était la Nationale 7 : La route bleue - La Nationale 6, Genève (Suisse), éditions Paquet, , 208 p. (ISBN 978-2-88890-485-4)
  4. « Ma rencontre avec Junie Astor »
  5. Philippe Landru, « BAGNEUX (92) : cimetière parisien 3/5 : divisions 31 à 60 », sur Cimetières de France et d'ailleurs (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]