Il y a un sorcier à Champignac

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Il y a un sorcier à Champignac
2e album de la série Spirou et Fantasio
Scénario Franquin, Henri Gillain (alias Jean Darc)
Dessin Franquin
Genre(s) Franco-Belge
Aventure

Personnages principaux Spirou
Fantasio
Spip

Éditeur Dupuis
Première publication 17 novembre 1951
ISBN 2-8001-0004-4
Nombre de pages 57

Prépublication Spirou
Albums de la série

Il y a un sorcier à Champignac est la trente-deuxième histoire, et le deuxième album de la série Spirou et Fantasio[1]. Elle est publiée pour la première fois dans Spirou du no 653 au no 685. C'est la première véritable histoire longue de Spirou et Fantasio. Le scénario de cette histoire a été écrit par Henri Gillain, alias Jean Darc, frère de Jijé et instituteur de profession. Après de nombreuses coupes, Franquin en tira une histoire autour d'un village et d'un mystérieux sorcier.

Résumé[modifier | modifier le code]

Le château de Skeuvre qui a inspiré à Franquin le château de Champignac.

Spirou et Fantasio décident d'aller camper près du petit village de Champignac. Sur place, ils découvrent des cochons de toutes les couleurs, des vaches qui du jour au lendemain se mettent à produire du lait imbuvable, et décident d'aider un vagabond accusé de sorcellerie par le Maire de Champignac. Ils font également la connaissance du Comte de Champignac, un personnage original qui habite un château pourvu d'un immense parc.

Au cours d'une nuit, Fantasio est enlevé. Spirou découvre que c'est le Comte qui l'a enlevé pour tester sur lui un produit, c'est donc lui le véritable auteur des phénomènes de Champignac. Le produit, le X1, donne une force surhumaine à Fantasio, mais son effet ne dure pas.

Pour dédommager les fermiers de Champignac, le Comte se rend en ville et utilise le produit sur lui-même afin de remporter toutes les compétitions sportives.

Sugar Ray Robinson en 1966, transformé par Franquin en Reg Couguar Bangbingson.

De fait, il est repéré par une petite frappe, Hercule, dont l'épicerie cache les bandits Narcisse et Valentino. Méprisé par le bandit, il vole le X1, ainsi que le X2, produit terrifiant faisant vieillir de soixante-dix ans en une heure. En rusant, il s'arrange pour que Valentino et Narcisse se fassent des piqûres de X2, tandis qu'il utilise le X1 pour cambrioler les banques. Spirou et Fantasio finissent par le capturer lorsque l'effet du produit s'estompe, tandis que le Comte trouve un remède au X2 qui fait retomber Narcisse et Valentino en enfance.

L'humanité augmentée ?[modifier | modifier le code]

Cet épisode des aventures de Spirou et Fantasio présente sans le moindre scrupule un procédé incontesté d'amélioration des performances sportives. L'usage de l'extrait de champignon "X1" permet au septuagénaire comte de Champignac de vaincre sans partage tous ses adversaires dans toutes les disciplines sportives. Cette méthode de dopage ne posait apparemment aucun problème dans l'album, ni d'équité, ni de morale.

Personnages[modifier | modifier le code]

Véhicules automobiles[modifier | modifier le code]

Un landaulet Renault AG1 semblable à celui du comte de Champignac.

Publication[modifier | modifier le code]

Revues[modifier | modifier le code]

  • Publié pour la première fois dans le journal de Spirou du no 653 (paru le ) au no 685 (paru le )[2].

Album[modifier | modifier le code]

La première édition d'Il y a un sorcier à Champignac fut publiée aux Éditions Dupuis le [3]. On retrouve cette histoire dans De Champignac au marsupilami, le tome 2 de la série Les intégrales Dupuis - Spirou et Fantasio (Dupuis - 2006).

Traductions[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Spirou et Fantasio -2- Il y a un sorcier à Champignac », sur www.bedetheque.com (consulté le )
  2. Le Journal de Spirou, Années 1950 et 1951 sur bdoubliee.com
  3. Il y a un sorcier à Champignac sur le site des éditions Dupuis