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Frédéric Vitoux

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Frédéric Vitoux
Frédéric Vitoux lors de la semaine de la langue française et de la francophonie en 2023.
Fonctions
Président
Commission d'enrichissement de la langue française
depuis
Fauteuil 15 de l'Académie française
depuis le
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Père
Conjoint
Nicole Chardaire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales

Frédéric Vitoux, né le à Vitry-aux-Loges (Loiret), est un écrivain et critique littéraire français, membre de l'Académie française. Il s'illustre dans les domaines du roman, de la biographie et de la critique littéraire et cinématographique.

Frédéric Vitoux est le fils de Marguerite Denoyer et Pierre Vitoux, journaliste au Petit Parisien. Il indique être né dans un petit village du Loiret, au moment précis de la Libération, dans les heures séparant le départ de la Wehrmacht et l'arrivée des Alliés[1]. Quelques jours après sa naissance, il part avec sa mère à Paris, dans l'hôtel Lambert, sur l'Île Saint-Louis, où sa famille habite depuis plusieurs générations[2]. Il ne rencontre son père, qui était venu le voir juste après sa naissance mais a été emprisonné ensuite pour faits de collaboration, qu'à l'âge de quatre ans (il en a parlé par la suite dans son roman L’Ami de mon père)[2].

Frédéric Vitoux suit ses études secondaires à l’école Massillon, puis au lycée Charlemagne à Paris. Élève de mathématiques supérieures dans cet établissement après son bac, il prépare le concours d’entrée à l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques) puis bifurque vers des études littéraires : licence de lettres à la Sorbonne puis doctorat ès lettres, en 1972, avec une thèse consacrée à Louis-Ferdinand Céline[3] qui, remaniée, deviendra son premier livre[2].

Vie privée

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Il a une sœur et un frère. En , il épouse Nicole Chardaire née en [4], elle aussi originaire de l'Île Saint-Louis et qui y tenait une librairie minuscule[2].

Écrivain et journaliste

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À partir de 1966, il écrit dans la revue de cinéma Positif.

En septembre 1973, son premier roman Cartes postales est publié chez Gallimard. En 1974, il devient critique littéraire au Quotidien de Paris que lance Philippe Tesson. En 1978 il rejoint Le Nouvel Observateur où il est critique littéraire et cinématographique. Dans les années 1970, il est conseiller littéraire aux éditions Stock puis entre au comité de lecture des éditions Calmann-Lévy, où il reste jusqu’au début des années 1990.

Il a également écrit le scénario et les dialogues d'une très libre adaptation de Sans Famille d’Hector Malot, diffusée sur la chaîne de télévision France 2 en décembre 2000, et le scénario d'une non moins libre adaptation de Robinson Crusoé, toujours pour France 2, deux ans plus tard.

Sainte-Maxime, où il passe ses vacances d'enfance dans la villa familiale, est régulièrement le théâtre de ses romans (L’Ami de mon père, La Nartelle, Riviera, Villa Sémiramis, Clarisse, Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers).

Il publie des essais : Rossini, Venise, Céline, et (sur le chat de celui-ci) Bébert, le Chat de Louis-Ferdinand Céline (1976), puis La Vie de Céline (1988).

Depuis 2016, il préside la Commission d'enrichissement de la langue française.

Académie française

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Il est élu à l’Académie française le , au fauteuil 15, succédant à Jacques Laurent. Il est reçu le par Michel Déon ; lui-même reçoit Jean-Loup Dabadie le et Michael Edwards le .

Récompenses

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Décorations

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  • 1973 :
    • Louis-Ferdinand Céline, misère et parole (Gallimard ; thèse de 3e cycle ès lettres remaniée)
    • Cartes postales (Gallimard)
  • 1976 :
    • Les Cercles de l’orage (Grasset)
    • Bébert, le chat de Louis-Ferdinand Céline (Grasset)
  • 1978 : Yedda jusqu’à la fin (Grasset) et Céline (Belfond)
  • 1979 : Un amour de chat (Balland)
  • 1981 : Mes îles Saint-Louis (Le Chêne)
  • 1982 : Gioacchino Rossini (Le Seuil)
  • 1983 : Fin de saison au Palazzo Pedrotti (Le Seuil)
  • 1985 : La Nartelle (Le Seuil)
  • 1986 : Il me semble désormais que Roger est en Italie (Actes Sud)
  • 1987 : Riviera (Le Seuil)
  • 1988 : La Vie de Céline (Grasset)
  • 1990 :
    • Sérénissime (Le Seuil)
    • L'Art de vivre à Venise (Flammarion)
  • 1992 : Charles et Camille (Le Seuil)
  • 1993 : Paris vu du Louvre (A. Biro)
  • 1994 : La Comédie de Terracina (Le Seuil)
  • 1996 : Deux Femmes (Le Seuil)
  • 1998 : Esther et le Diplomate (Le Seuil)
  • 2000 : L'Ami de mon père (Le Seuil), roman où il évoque la collaboration de son père.
  • 2001 : Le Var pluriel et singulier (Équinoxe)
  • 2003 : Des dahlias rouge et mauve (Le Seuil)
  • 2004 : Villa Sémiramis (Le Seuil)
  • 2005 : Le Roman de Figaro (Fayard)
  • 2006 : Un film avec elle (Fayard)
  • 2008 : Clarisse (Fayard)
  • 2008 : Dictionnaire amoureux des chats (Plon)
  • 2009 : Céline, un homme en colère (Écriture)
  • 2010 : Grand Hôtel Nelson (Fayard)
  • 2011 : Bernard Frank est un chat (Léo Scheer)
  • 2012 : Jours inquiets dans l’île Saint-Louis (Fayard)
  • 2013 : Voir Manet (Fayard)
  • 2014 : Les Désengagés (Fayard)
  • 2016 : Au rendez-vous des Mariniers (Fayard)
  • 2018 : L'Express de Bénarès (Fayard)
  • 2020 : Longtemps, j'ai donné raison à Ginger Rogers (Grasset)
  • 2022 : L'Ours et le Philosophe (Grasset)
  • 2023 : Album de la Pléiade : Céline (Gallimard)
  • 2023 : L'assiette du chat (Grasset)

Assistant réalisateur

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Notes et références

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  1. Frédéric Vitoux, « Baby-boomer ou baby-boomé | Académie française », sur academie-francaise.fr, (consulté le ).
  2. a b c et d Michel Déon, « Réponse au discours de réception de M. Frédéric Vitoux | Académie française », sur academie-francaise.fr, (consulté le ).
  3. « Louis-Ferdinand Céline : misère et parole : Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit », sur sudoc.fr (consulté le ).
  4. Philippe Baverel, « Paris : trois peupliers de l’île Saint-Louis vont être abattus - Le Parisien », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  5. « Nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres – été 2021 », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  6. Décret du 31 décembre 2004 portant promotion et nomination.
  7. Décret du 12 juillet 2013 portant promotion et nomination.
  8. (en) « Ordonnance Souveraine n° 5.048 du 18 novembre 2014 portant promotions ou nominations dans l’Ordre du Mérite Culturel. », sur Journal de Monaco (consulté le ).
  9. Raphaël Brun, « Ordre du mérite culturel : L’incertitude peut aussi libérer l’art, la créativité, l’imagination », sur Monaco Hebdo, .
  10. « Frédéric Vitoux », sur academie-francaise.fr (consulté le ).

Liens externes

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