Der Hirt auf dem Felsen
Le Pâtre sur le rocher
Der Hirt auf dem Felsen op. 129 D. 965 Le Pâtre sur le rocher | |
Franz Schubert (1797-1828) en 1825 | |
Genre | Lied, musique romantique, romantisme allemand, lyrisme |
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Nb. de mouvements | 3 |
Musique | Franz Schubert |
Texte | D'après deux poèmes de Wilhelm Müller, et un poème d'Karl August Varnhagen von Ense |
Langue originale | Allemand |
Effectif | Soprano, clarinette, piano |
Durée approximative | 10:39 |
Dates de composition | 1828 en musique classique |
Création | Posthume Maison des Têtes noires de Riga de l'Empire russe |
Interprètes | Anna Milder-Hauptmann |
Fichier audio | |
Der Hirt auf dem Felsen | |
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Der Hirt auf dem Felsen (Le pâtre sur le rocher, en allemand) op. 129 D. 965[1], est un célèbre lied-poème germanique lyrique romantique allemand, chanté par une voix, pour soprano, clarinette, et piano, de Franz Schubert (1797-1828), d'après deux poèmes romantiques de Wilhelm Müller et un poème de Karl August Varnhagen von Ense. Cette oeuvre de 1828 est son avant dernière composition du dernier mois de sa vie, publiée à titre posthume un an après sa disparition prématurée à l'age de 31 ans. Classé officiellement parmi les lieders, il pourrait tout aussi bien être qualifié de pièce de musique de chambre[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]En pleine période romantique allemande du XIXe siècle (dont Franz Schubert est un des maîtres) après avoir composé entre autres sa Deutsche Messe, son célèbre Trio pour piano et cordes no 2 de Schubert[3], son requiem Messe no 6 (en) (en écho au requiem de Mozart de 1791), après avoir été aux funérailles de Ludwig van Beethoven de 1827 (qu'il admire)[4], et avant de composer son ultime Sérénade (Le Chant du cygne), Franz Schubert compose ce grand lied sombre et romantique, sur son lit de mort, à Vienne, chez son frère Ferdinand Schubert, en automne 1828, âgé de 31 ans, rongé par la maladie[5], en réponse tardive à une commande par lettre de sa grande amie cantatrice soprano viennoise Anna Milder-Hauptmann. Elle lui demande une grande aria qui lui permette d'exprimer un large éventail de sentiments romantiques. Le lied est publié à titre posthume un an et demi après la disparition prématurée de Schubert. Anna Milder le chante pour la première fois à la maison des Têtes noires de Riga de l'Empire russe (en actuelle Lettonie) le [6].
Paroles et structure
[modifier | modifier le code]Le titre fait référence aux bergers des préalpes romantiques de Haute-Autriche [7] de son Autriche natale. Sur les sept strophes, les quatre premières et la dernière sont du poète romantique allemand Wilhelm Müller, tandis que les cinquième et sixième sont écrites par le dramaturge Karl August Varnhagen von Ense (et non par Helmina von Chézy)[8]. Le lied comprend trois sections, inspirées des ioules de chants montagnards folkloriques autrichiens, qui mettent la soprano à rude épreuve. La première section est heureuse lorsque le berger solitaire, juché sur le sommet de la montagne, écoute les échos montant d'en-dessous. La deuxième section devient sombre lorsque le berger exprime son amour perdu lointain, son profond désespoir tragique, son isolement, et sa solitude. La troisième et dernière section fait jaillir une lueur d'espoir merveilleux de vie d'après, du ciel, et du printemps.
Texte complet
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Wilhelm Müller – Der Berghirt |
Le Pâtre de montagne (traduction de humeurs.calende.org :) |
Au cinéma
[modifier | modifier le code]- 1983 : Mortelle randonnée, de Claude Miller, avec Michel Serrault et Isabelle Adjani (musique thématique du film[9]).
Notes
[modifier | modifier le code]- Der Hirt auf dem Felsen op. 129 D. 965 www.flaminioonline.it
- [vidéo] « Der Hirt auf dem Felsen de Schubert, par le soprano Aksel Rykkvin (14 ans) », sur YouTube
- Trio n°2 op. 100 de Schubert
- Franz Schubert, Beethoven's biggest fan www.classicfm.com
- Der Hirt auf dem Felsen de Franz Schubert www.rtbf.be
- (en)« Anna Milder-Hauptmann and 'Der Hirt auf dem Felsen' », dans Schubert 200, Heidelberg, 1997, p. 165–167.
- Les plus belles régions d’Autriche www.austria.info
- T. G. Waidelich, « Der letzte Hauch im Lied entflieht, im Lied das Herz entweicht! – Varnhagens 'Nächtlicher Schall' als letzter Baustein zum 'Hirt auf dem Felsen' », dans Schubert: Perspektiven, vol. 8, 2010, p. 237–243.
- [vidéo] « Der Hirt auf dem Felsen de Schubert - Mortelle Randonnée (1983) », sur YouTube
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Shepherd on the Rock » (voir la liste des auteurs).
- (de) Andreas Mayer (de), « 'Gluck'sches Gestöhn' and 'welsches Larifari': Anna Milder, Franz Schubert und der deutsch-italienische Opernkrieg », dans Archiv für Musikwissenschaft, LII, 1995, p. 171–204.
- C. Ahrens, « Schuberts 'Der Hirt auf dem Felsen' D. 965 – Lied, Arie oder 'Duett'? », dans Schubert: Perspektiven, 5, 2005, p. 162–182.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Franz Schubert - Catalogue Deutsch (liste des œuvres de Franz Schubert)
- Lied - Romantisme - Musique romantique - Romantisme allemand
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) Enregistrement et critique.
- Interprétation de Der Hirt auf dem Felsen avec des instruments modernes (Hyunah Yu, soprano ; Alexander Fiterstein, clarinette ; Gilbert Kalish, piano) du musée Isabella Stewart Gardner en format MP3.
- [vidéo] « Der Hirt auf dem Felsen de Schubert », sur YouTube par le soprano Aksel Rykkvin (14 ans)