Combat de Tabankort (2019)
Date | |
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Lieu | Tabankort, près de Ménaka |
Issue | Victoire des djihadistes |
Mali | État islamique dans le Grand Sahara |
150 hommes[1] | Inconnues |
43 morts[2] 29 blessés[3] |
17 morts[4] |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 15° 39′ 58″ nord, 2° 17′ 16″ est | |
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Le combat de Tabankort se déroule le pendant la guerre du Mali.
Déroulement
[modifier | modifier le code]Le , des forces maliennes sont attaquées par des djihadistes à Tabankort, au sud de Ménaka, près de la frontière avec le Niger[3],[5],[6]. Ces dernières faisaient alors mouvement pour faire leur jonction avec les troupes nigériennes dans le cadre de l'opération Tongo-Tongo[5].
RFI indique que selon des sources militaires nigériennes, lors de l'attaque les djihadistes ont sept véhicules, plusieurs motos et semble-t-il deux tuk-tuks pris à un centre de santé, afin de se faire fait passer pour des membres du personnel médical en campagne de vaccination[5],[7],[8].
Les troupes maliennes sont mises en fuite, une centaine de soldats avec treize véhicules se replient sur Tiloa, au Niger[1]. Un bataillon de 850 hommes de l'armée nigérienne mène alors une opération de ratissage dans la vallée de Tabankort où il découvre et ramène les corps des militaires maliens tués lors de l'attaque[1].
Revendication
[modifier | modifier le code]L'attaque est revendiquée le 20 novembre par l'État islamique[9],[10],[11].
Pertes
[modifier | modifier le code]Le 18 novembre, l'armée malienne annonce que le bilan des combats est de 24 morts et 29 blessés dans ses rangs, contre 17 tués du côté des djihadistes, tandis qu'une centaine de suspects ont été appréhendés lors de l'opération[3]. Le lendemain, une source sécuritaire de l'AFP indique que le bilan a été revu à la hausse et est passé à 30 tués[4]. Le 20 novembre, les corps des 30 militaires tués sont enterrés à Gao lors d'un cérémonial militaire[12]. Cependant les corps de 13 autres soldats sont découverts le 21 novembre, portant à 43 le nombre des victimes de l'attaque[2].
L'État islamique affirme également dans son communiqué de revendication avoir fait 30 morts et 30 blessés dans les rangs de l'armée malienne[9],[11].
Références
[modifier | modifier le code]- Attaque jihadiste près de Menaka: le Niger aide le Mali à secourir ses soldats, RFI, 22 novembre 2019.
- Au Mali, les corps de 13 soldats découverts après une attaque jihadiste, France 24 avec AFP, 22 novembre 2019.
- Au Mali, une attaque jihadiste fait 24 morts dans les rangs de l'armée, France 24 avec AFP, 19 novembre 2019.
- Mali: le bilan de l'attaque à la frontière nigérienne monte à 30 soldats tués, Le Figaro avec AFP, 19 novembre 2019.
- Mali: 24 soldats tués lors d'une attaque au sud de Ménaka, RFI, 19 novembre 2019.
- Philippe Chapleau, Accrochage à la frontière Mali-Niger: 7 soldats maliens tués lors d'une opération conjointe, Lignes de défense, 18 novembre 2019.
- Patrick Forestier, Mali : une nouvelle attaque meurtrière qui interroge, Le Point, 19 novembre 2019.
- Mali: les blessés sont la priorité de l’armée après la nouvelle attaque au Nord, RFI, 19 novembre 2019.
- Wassim Nasr, #Mali l’#EI Afrique de l’Ouest revendique l’attaque du 18 nov contre l’armée au sud de #Menaka, Twitter, 20 novembre 2019.
- Islamic State Claims Responsibility for Killing 30 Malian Soldiers, Reuters, 20 novembre 2019.
- Moussa Nimaga, Mali : Tabankort : L’État Islamique revendique l’embuscade contre l’armée malienne, djeliba24, 21 novembre 2019.
- 1ère Région Militaire (GAO) : Hommage aux militaires tombés à Tabankort, Malijet, 20 novembre 2019.