Brahmajala Sutra

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Vairocana sur la Terrasse du Lotus entourée de mille pétales, selon la description donnée dans le Brahmajala Sutra. Cuivre, Dynastie Ming. Cantor Arts Center.

Le Brahmajāla Sūtra [Note 1], c'est-à-dire Sutra du filet de Brahma, est un sutra bouddhiste Mahâyâna faisant partie du vinaya. Le texte chinoise se trouve dans le Taishō Tripiṭaka[Note 2], et la traduction en tibétain dans le Kangyur 256[Note 3]. Du tibétain, il a également été traduit en mongol et en mandchou. Il est également connu sous le titre de

Le texte est composé de deux parties, la première sur la pratique du bodhisattva, la deuxième à une liste de 58 préceptes, et elle relève ainsi du vinaya. C'est cette partie qui a fait la célébrité du sutra, et elle a souvent été publiée en ouvrage indépendant. En tant que tel, il a été l'objet de centaines de commentaires dans le bouddhisme chinois et le bouddhisme japonais, où il est le grand texte de référence sur la discipline des adeptes du bouddhisme Mahâyâna, tant pour les bodhisattvas religieux que laïcs.

Le Brahmajāla Sūtra est aussi lié à l'importante métaphore du filet d'Indra que l'on trouve dans l'école Huayan. En revanche, il n'a pas de lien avec le Brahmajala Sutta du Canon Pāli du bouddhisme Theravada (sinon qu'on y trouve aussi des listes de préceptes).

Statut du texte[modifier | modifier le code]

Le sutra est souvent mentionné par son titre en sanskritBrahmajala Sutra —, mais il s'agit là d'une reconstruction à partir du chinois, et le titre en sanskrit n'est pas attesté[1]. Par ailleurs, le sutra, composé de deux rouleaux, prétend être le dernier chapitre d'un très long sutra de soixante-et-un chapitres qui occupent cent vingt rouleaux, intitulé Brahmajāla Bodhisattva Śīla Sūtra[Note 4]. Selon Patrick Carré, chaque paragraphe du Brahmajala sutra se veut un résumé de tel ou tel chapitre de l'ouvrage complet[2].

Un texte apocryphe[modifier | modifier le code]

L'origine même du sutra fait débat, et la recherche universitaire sur le bouddhisme estime en général aujourd'hui qu'il s'agit d'un texte apocryphe, composé en Asie de l'Est par des auteurs inconnus vers le milieu du Ve siècle [3], [4], [5], [6], alors qu'on a longtemps pensé qu'il avait été rédigé en sanskrit avant d'être traduit en chinois par Kumārajīva en 406. Selon R. E. Buswell Jr., ce sutra est même un exemple paradigmatique d'une série d'apocryphes bouddhistes chinois qui traitent de la question des textes concernant les préceptes, et qui adaptent les règles éthiques de l'Inde aux normes de la société chinoise[4].

Un texte traduit du sanskrit ?[modifier | modifier le code]

Selon d'autres chercheurs, il ferait partie d’un texte sanskrit beaucoup plus long, mais un tel texte n’a jamais été retrouvé[3], [Note 5]. Pour le chercheur Wut Tai Shing, le contenu de ce Sutra Brahmajala plus long ressemblant beaucoup à l'Avataṃsaka sutra qui était déjà traduit, cela signifie que les traducteurs du Brahmajala n'ont traduit que les principales différences[Note 6].

Certains érudits tout comme des moines du Mahayana pensent ainsi que le sutra n'est pas apocryphe[7]. Parmi les moines, Amoghavajra (VIIIe siècle), l'un des patriarches du bouddhisme Shingon qui parlait couramment le sanskrit et le chinois, affirme que le Sutra Brahmajala fait partie du Sutra Vajrasekhara qui n'avait pas été traduit en chinois[Note 7]. Plus près de nous, le moine Taixu a consacré une étude au Sutra Brahmajala et au texte mahayana intitulé Yoga de la Mer Adamantine, Mañjuśrī aux Mille Bras et aux Mille Bols, Grand Roi du Tantra Taixu dans laquelle il relève de nombreuses similitudes entre les deux textes, ce qui lui fait dire que le Sutra Brahmajala doit avoir été traduit du sanskrit[8]. Côté chercheurs, Wut Tai Shing, déclare, lui, que même s'il n'est pas traduit par Kumārajīva, il est peu probable que le Brahmajala Sutra soit apocryphe. Il relève particulièrement que certains des dix bodhisattva Bhūmi du Brahmajala Sutra correspondent au Mahāvastu, un premier texte Mahayana en sanskrit bouddhiste hybride jamais traduit en chinois[Note 8].

Titre[modifier | modifier le code]

Le titre du sutra est une allusion à l'immense filet que le dieu Brahma accroche dans son palais et de la façon dont chacun des joyaux fixés à chaque nœud du filet se reflète reflète la lumière de tous les autres[9]: « (...) [Shakyamuni] considéra les divins Rois Brahmâs qui faisaient offrande de bannières et de filets et dit: "Les mondes, qui sont innombrables, peuvent être comparés aux mailles de ces filets. Chacun de ces mondes diffère de l'autre par d'innombrables points. De même en est-il des enseignements des Bouddhas." »

Contenu[modifier | modifier le code]

Le sutra se compose de deux fascicules ou rouleaux, très différents l'un de l'autre par leur structure, leur thématique, leur contenu, leur langue, au point que plusieurs chercheurs estiment aujourd'hui qu'il s'agit à l'origine de deux textes indépendants l'un de l'autre[10]. La première partie présente une description du bouddha Vairocana et des quarante étapes — en quatre groupes de dix — de la voie du Mahayana. Quant à la seconde partie, on y présente et commente une liste de dix préceptes majeurs pour les bodhisattvas (chinois: 十重戒) et une autre de 48 préceptes mineurs à suivre pour avancer sur le chemin du bodhisattva[Note 9],[1]. En Chine, on a fini par voir les préceptes du bodhisattva du Brahmajala Sutra comme une l'expression d'un éthique supérieure qu'un moine adopterait, après son ordination, en plus des vœux prātimokṣa. Au Japon, les dix préceptes en sont venus à remplacer presque complètement les règles monastiques à partir de Saichō et de la montée du Tendai[11].

Un autre élément remarquable de ce sutra tient au fait qu'il est dû non pas au bouddha Shakyamuni, mais au bouddha Vairocana. qui, selon les commentaires, est « le véritable bouddha Shakyamuni » tandis que Shakyamuni n'est qu'un sublime corps d'apparition[12]. Vairocana se présente[13] comme étant « sur une terrasse (...) entourée de mille pétales dont chacun abrite un univers composé de mille mondes et dans chacun de ces mille mondes j'apparais comme un Shakyamuni. Par ailleurs, l'univers de chaque pétale abrite (...) dix millions de bodhisattvas du clan des Shakyas qui s'asseyent sous dix millions d'Arbres d'Éveil. »

Préceptes du bodhisattva[modifier | modifier le code]

Chapitre sur les préceptes du Bodhisattva dans le Brahmâjala sutra. Argent su papier indigo. Début de la dynastie Joseon, XIVe ou XVe siècle. Musée national de Corée.

On l'a dit, le Brahmajala Sutra contient une liste de dix préceptes majeurs et de quarante-huit préceptes mineurs, connus comme les « préceptes du bodhisattva »[14]. Ces préceptes du bodhisattva sont souvent appelés « préceptes du filet de Brahma » (chinois: 梵網戒; pinyin: Fànwǎng Jiè), en particulier par les érudits bouddhistes, ce qui n'empêche que l'on trouve d'autres listes de préceptes de bodhisattva dans d'autres textes. Généralement, dans les traditions Mahayana d’Asie de l’Est, seuls les dix préceptes majeurs sont considérés comme les préceptes du bodhisattva. Selon le sutra, ces dix préceptes majeurs sont les suivants[15]:Ne pas tuer ou encourager les autres à tuer.

  1. Ne pas tuer ou encourager les autres à tuer.
  2. Ne pas voler ou encourager les autres à voler.
  3. Ne pas se livrer à des actes licencieux ou encourager les autres à le faire. On attend d’un moine qu’il s’abstienne complètement de toute pratique sexuelle.
  4. Ne pas utiliser de paroles trompeuses ni encourager les autres à le faire.
  5. Ne pas échanger ou vendre des boissons alcoolisées ni encourager d’autres à le faire.
  6. Ne pas rapporter plus loin les mauvaises actions ou les fautes de l’assemblée bouddhiste, ni encourager les autres à le faire.
  7. Ne pas se vanter ou dire du mal des autres, ni encourager les autres à le faire.
  8. Ne pas être avare, ni encourager les autres à l'être.
  9. Ne pas nourrir la colère ou encourager les autres à être en colère.
  10. Ne pas dire du mal des Trois joyaux (le Bouddha, le Dharma et la Sangha ni encourager les autres à le faire.

Enfreindre l’un de ces préceptes est décrit comme une infraction de type parajika[16],[Note 10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Titre en sanskrit. En chinois: 梵網經, Fànwǎng jīng); japonais: Bonmōkyō (大乗仏教?); coréen: 범망경, Pōmmang kyōng.
  2. Vol. 24, n° 1484, à la fin de la section du Vinaya.
  3. 西藏大藏經總目錄索引 [« Un Catalogue-Index des Canons bouddhistes tibétains (Bkah-hgyur and Bstan-bgyur) »], p. 10 :

    « Chos-kyi rgya-mo, sans-rgyas rnam-par-snan-mdsad-kyis byan-chub-sems-dpahi sems-kyi gnas bsad-pa lehu bcu-pa [Peking (Beijing) Kangyur No.] 256. »

  4. ch. trad. : 梵網菩薩戒經 ; py : Fàn Wǎng Púsà Jiè Jīng
  5. Bhikṣuṇī Vinītā, A Unique Collection of Twenty Sutras in a Sanskrit Manuscript from the Potala Volume I,I, Beijing - Vienna, China Tibetology Publishing House - Austrian Academy of Sciences Press, (ISBN 978-3-700-16906-2), xix :

    « Il conserve douze codices unici, les seuls textes sanskrits existants à ce jour ; il s'agit des sutras n° 4, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 17, 18 et 20. 4, 8, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 17, 18 et 20. (...) Les n° 4 et 10, n'ont été traduits ni en tibétain ni en chinois (...) [et il n'y a pas] de document historique fiable. » Bien que Bhikṣuṇī Vinītā ne parle pas directement du Brahmajala Sutra, elle indique clairement que les archives textuelles bouddhistes sanskrites qui subsistent (y compris les références dans les commentaires qui subsistent en sanskrit et dans les langues traduites) sont loin d'être complètes. »

  6. (zh-Hant) Wut Tai Shing, « 從古文本論《梵網經》之真偽 » [« L'authenticité du Sutra du filet de Brahma d'après les textes anciens »], 普門學報 [Universal Gate Buddhist Journal], no 39,‎ , p. 18 (lire en ligne [PDF], consulté le ) :

    « De plus, la structure (disposition) du contenu du Brahmajala Sutra non abrégé et de l'Avataṃsaka Sutra est très similaire. En d'autres termes, comme l' Avataṃsaka Sutra était déjà traduit, (le(s) traducteur(s)) a (ont) estimé qu'il n'était pas nécessaire de déployer de très grands efforts pour traduire un long sutra au contenu similaire. »

  7. (zh-Hant) Wut Tai Shing, « 從古文本論《梵網經》之真偽 » [« L'utilisation de textes anciens pour déterminer l'authenticité ou le caractère apocryphe du Brahmajala Sutra »], 普門學報 / Trans. To English: Universal Gate Buddhist Journal, no 39,‎ , p. 18 (lire en ligne, consulté le ) :

    « Il convient également de noter qu'Amoghavajra (705-774), dans ses Instructions sur la porte d'accès à l'enseignement du cœur secret du Grand Yoga du Sutra du Pinacle Adamanti, a déclaré, à l'époque où la version intégrale du Sutra Vajrasekhara n'avait pas été transmise en Chine, que la [traduction] chinoise du Brahmajala Sutra a intégré les pratiques culturelles [bouddhistes] comparativement plus simples que l'on trouve dans la version intégrale [du Vajrasekhara Sutra] et, par conséquent, l'Amoghavajra supposé être le Brahmajala Sutra est une partie du texte tantrique du Vajrasekhara Sutra [...]. »

  8. (zh-Hant) Wut Tai Shing, « 從古文本論《梵網經》之真偽 » [« Le recours à des textes anciens pour déterminer l'authenticité ou le caractère apocryphe du Brahmajala Sutra »], 普門學報 (Universal Gate Buddhist Journal), no 39,‎ , p. 5;18 (lire en ligne, consulté le ) :

    « p 5: De plus, certains des dix bodhisattva Bhūmi figurant dans le Brahmajala Sutra proviennent du Mahāvastu et le Mahāvastu n'a jamais connu de traduction en chinois, ce qui prouve que le Brahmajala Sutra n'est pas un sutra apocryphe composé par un Chinois. ) et p 18: Si le Brahmajala Sutra utilise l'expression "nature de bouddha" à de multiples reprises (...) et que cet [emploi] suffise à certifier qu'il n'a pas été traduit par Kumārajīva, cela ne signifie certainement pas que le Brahmajala Sutra soit un apocryphe. (...) De même, le contenu du sutra mentionne de nouvelles explications, de nouveaux discours numériques, de nouveaux usages de traduction, etc., mais on ne peut pas trouver ceux-ci dans les traductions antérieures et, en tant que tels, il n'y a nulle part d'où on pourrait les tirer. Par conséquent, la possibilité que le Brahmajala Sutra soit un apocryphe est très faible.) »

  9. Selon Damien Keown, ici, le terme bodhisattva renvoie au pratiquant ordinaire de la voie mahayana. (Dictionary of Buddhism, Oxford University Press, 2003, p. 93)
  10. (en) Hui Seng (transl. from the Chinese of Kumarajiva; with the commentary of Hui Seng), The Buddha Speaks the Brahma Net Sutra. Part I, Talmage (CA), Dharma Realm Buddhist University, (ISBN 0-917-51279-0), p. 77-78;109-110 :

    « [parajika means grave offense which leads to expulsion, however for each of these ten major precepts there are conditions which must be met before they are consider grounds for expulsion, in the case of the first precept, I will give the commentary as follows:] 1. The creature that is killed has to be a living being 2. One must know that it is a living being. If one didn't have this thought when the killing was done, then one condition is missing and one's act of killing is not considered a violation of this precept. 3. One must have the intent to kill. 4. The creature's life must be terminated. Every Precept carries with it several conditions, and it's only if all of those conditions are met that the act is considered an actual offense....cf book for details regarding the other Precepts. See pp. 109-110 for repercussions for breaking the ten major Precepts. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Buswell Jr. et al. 2004, p. 295 (« Fanwang jing »)
  2. Patrick Carré, « Introduction », in Soûtra du filer de Brahmâ, 2015, p. 9 (v. Bibliographie)
  3. a et b Eunsu CHO, « Fanwang jing » in Buswell Jr. 2004, p. 281-282
  4. a et b (en) Robert E. Buswell Jr., Chinese Buddhist Apocrypha, University of Hawaii Press, , ix + 342 (ISBN 978-0-824-81253-9), p. 18
  5. A. Charles Müller, « Basic Meaning: Brahmāʼs Net Sutra », (NB: pour consulter la p., taper guest dans utilisateur, sans mot de passe), sur www.buddhism-dict.net, Digital Dictionary of Buddhism, (consulté le )
  6. (en) Paul Swanson, «  Apocryphal Texts in Chinese Buddhism. T'ien-t'ai Chih-i's Use of Apocryphal Scriptures », dans Arie van Debeek et Karel van der Toorn (Eds.), Canonization and Decanonization, Leyde, Brill, (ISBN 978-9-004-11246-9, lire en ligne), p. 245 - 255 (v. p. 248)
  7. (zh-Hant) Shi Yinguang, « 印光法師文鈔 [Œuvres du Vén. Shi Yinguang] », sur amtb.org.tw (consulté le ) : « Le résumé traduit du Brahmajala Sutra est "Buddhavacana" (paroles du Bouddha). », p. 69
  8. (zh-Hans) Shi Taixu, « Shi Taixu (2014-11-10). 梵网经与千钵经抉隐 ( » [« Révélation [du lien entre] le Brahmajala Sutra et le Mahayana Yoga de la Mer Adamantine Mañjuśrī aux Mille Bras et aux Mille Bols, Grand Roi du Tantra »],‎ (consulté le )
  9. Soûtra du filet de Brahmâ, Fayard, 2015, p. 70 (v. Bibliographie)
  10. Müller et Tanaka, « Translators' Introduction » in Brahma's Net Sutra, 2017, p. xviii (v. Bibliographie)
  11. Damien Keown,(2008). A Dictionary of Buddhism, Oxford University Press, 2003. (ISBN 0-192-80062-0), « Fang wang ching », p. 93
  12. Patrick Carré, « Introduction », in Soûtra du filer de Brahmâ, 2015, p. 10 (v. Bibliographie)
  13. Soùtra du filet de Brahmâ, Fayard, 2005, p. 23 (v. Bibliographie)
  14. (en) Robert E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton, Princeton University Press, , xxxii + 1265 (ISBN 978-0-691-15786-3), p. 137 (Bodhisattvaśīla)
  15. Soûtra du filet de Brahmâ, Fayard, 2015, p. 70 ss. (V. Bibliographie)
  16. « Brahma Net Sutra:Moral Code of the Bodhisattva », Young Men Buddhist Association of America (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Soûtra du filet de Brahmâ (trad. du chinois, présenté et annoté par Patrick Carré), Paris, Fayard, , 115 p. (ISBN 978-2-213-62328-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) The Brahma's Net Sutra (trad. du chinois, introduction et notes par Charles Müller et Kenneth T. Tanaka), Moraga (CA), BDK Amerika, , XXI + 99 p. (ISBN 978-1-886-43965-8, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Commentaires[modifier | modifier le code]

  • (en + ko) Exposition of the Sutra of Brahma´s Net (trad. du coréen, introduction et notes par Charles Müller), Seoul, Jogye Order of Korean Buddhism, (ISBN 978-8-994-11717-1, lire en ligne), p. XXX + 449
    Commentaire du moine coréen Taehyŏn, fl. vers le milieu du (VIIIe siècle).
  • Jan Jakob Maria De Groot, Le code du Mahâyâna en Chine. Son influence sur la vie monacale et sur le monde laïque, Amsterdam, Müller, , vi + 270 p. (lire en ligne), p. 14-98
    p. 14-88: texte chinois du sutra et trad.; p. 89-256: commentaire.

Études[modifier | modifier le code]

  • (en) Paul Groner, « The Fan-wang chin and Monastic Discipline in Japanese Tendai: A Study of Annen (moine) (en) Futsû jubosatsukai kôshaku », dans Robert E. Buswell Jr. (Ed.), Chinese Buddhist Apocrypha, Hononlulu, University of Hawaii Press, , 342 p. (ISBN 978-0-824-81253-9), p. 251-290. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Léon Wieger, Vinaya. Monachisme et discipline. Hinaya, véhicule inférieur, Amsterdam, Müller, , 478 p. (lire en ligne)
  • (zh) Wut Tai Shing, 從古文本論《梵網經》之真偽, mai 2007 [1] (Trad. du titre en angl. : Using Ancient Texts to Determine the Authenticity or Apocryphalness of the Brahmajala Sutra), Kaohsiung.
  • (zh) Wut Tai Shing, 從古文獻記載論《梵網經》之真偽, mai 2007 [2] (Trad. du titre en angl. : Using Ancient Accounts to Determine the Authenticity or Aprocryphalness of the Brahmajala Sutra), Kaohsiung.

Dictionnaires et encyclopédies[modifier | modifier le code]