Bariza Khiari
Bariza Khiari | |
Fonctions | |
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Sénatrice française | |
– (13 ans) |
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Élection | 26 septembre 2004 |
Réélection | 25 septembre 2011 |
Circonscription | Paris |
Groupe politique | SOC (2004-2017) LREM (2017) |
Vice-présidente du Sénat | |
– (2 ans, 11 mois et 25 jours) |
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Président | Jean-Pierre Bel |
Prédécesseur | Roland du Luart |
Successeur | Jacqueline Gourault |
Conseillère du 16e arrondissement de Paris | |
– (13 ans, 6 mois et 15 jours) |
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Élection | 18 mars 2001 |
Maire | Pierre-Christian Taittinger Claude Goasguen |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ksar Sbahi (Oum El Bouaghi ; Algérie) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (jusqu'en 2017) LREM (depuis 2016) |
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Bariza Khiari, née Debbah, le à Ksar Sbahi dans la wilaya de Oum El Bouaghi (Algérie)[1],[2], est une femme politique française, ancienne sénatrice de Paris dans le groupe socialiste et ancienne vice-présidente du Sénat.
Cadre d'En marche !, devenu La République en marche, elle est membre du bureau exécutif du parti depuis fin 2017.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vie familiale
[modifier | modifier le code]Bariza Khiari est mariée et mère de trois enfants. Elle possède la double nationalité française et algérienne[3].
Formation
[modifier | modifier le code]Elle a obtenu DESS et un Master of Business Administration de gestion des entreprises auprès de l'Institut d'administration des entreprises de Paris (IAE Paris), de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en 1981.[réf. nécessaire]
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Bariza Khiari a été déléguée régionale au tourisme de l'Île-de-France (1999-2004)[4],[5], commissaire du gouvernement du groupement d'intérêt public Bourse solidarité vacances (2000-2003)[6], membre du Comité national de réflexion et de propositions sur la laïcité à l'école (2002-2005), et déléguée départementale de l'Éducation nationale de Paris, pensionnée depuis le .
Engagements politique et associatif
[modifier | modifier le code]Militante du MRAP, de la FCPE du lycée Janson-de-Sailly et de la CFDT (dont elle a été secrétaire adjointe de la section du ministère de l'Écologie), elle est engagée politiquement depuis la fin des années 1970. Farouche opposante des « statistiques ethniques »[7], elle est l'une des fondatrices du Club XXIe siècle (aux côtés de Rachida Dati ou Rama Yade).
Bariza Khiari est membre du groupe sénatorial d'amitié France-Maroc.
Au sein du Parti socialiste, elle est membre du conseil national et du bureau national. Elle est l'une des principales animatrices du mouvement Rassembler à Gauche, qui fédère les fabiusiens.
Conseillère d'arrondissement de Paris (16e arrondissement), elle a été élue sénatrice de Paris le . Elle était, en 2004, avec Alima Boumediene-Thiery, la seule personne de culture musulmane de métropole élue au Sénat. En 2004, elle a été élue « sénatrice de l'année » par le jury du prix du Trombinoscope.
Le , le Sénat bascule à gauche pour la première fois dans l'histoire de la Ve République. Bariza Khiari, réélue sénatrice, devient vice-présidente du Sénat.
Elle est à l'origine d'une proposition de loi permettant aux étrangers d'accéder à certains emplois qui leur étaient auparavant fermés, proposition adoptée à l'unanimité au Sénat le [8].
En , elle inaugure le colloque au Sénat[réf. nécessaire] sur l'islam des Lumières avec Reza, Tahar Ben Jelloun, Malek Chebel, Olivier Weber, Abdelkader Djemaï, Gilles Kepel et Barmak Akram. Le débat a été ensuite reproduit en novembre de la même année au Maroc lors d'une conférence sur la tolérance[9].
En 2013, elle préside des séances du Sénat lors des débats sur la loi Taubira[10],[11],[12] relative à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, qu'elle soutient[13].
En , elle est élue nouvelle présidente de l’Institut des cultures d'Islam (ICI), un établissement culturel de la ville de Paris où elle succède à Jamel Oubechou[14].
En , elle est désignée déléguée nationale du mouvement En marche ! porté par Emmanuel Macron, parmi huit autres personnalités du monde politique et économique.
Elle est, entre août et , membre de la direction collégiale de La République en marche à titre intérimaire[15]. Elle intègre ensuite le bureau exécutif du parti en tant que membre de droit, affectée au suivi du « maillage territorial »[16],[17].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de l'ordre national du Mérite (2001)[18]
- Chevalier de la Légion d'honneur (14 juillet 2018)[19]
- Officier de l'ordre des Arts et des Lettres (31 août 2018)[20]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Claire Digiacomi, Étienne Goetz, Anne Levasseur et Antoine Védeilhé, « Bariza Khiari. Vice-présidente du Sénat français », El Watan Week-end, , p. 4-5 (lire en ligne).
- Vincent Geisser et El Yamine Soum, Discriminer pour mieux régner : enquête sur la diversité dans les partis politiques, Ivry-sur-Seine, Éditions de l'Atelier, , 239 p. (ISBN 978-2-7082-4002-5, lire en ligne), p. 230.
- « Bariza Khiari : “La déchéance de nationalité est un symbole négatif” », sur Le Figaro (consulté le ).
- Arrêtés du 24 septembre 1999 portant nomination de délégués régionaux au tourisme, JORF no 233 du 7 octobre 1999, p. 14895, NOR EQUZ9901341A, sur Légifrance.
- Arrêté du 27 février 2004 portant cessation de fonctions (délégués régionaux au tourisme), JORF no 68 du 20 mars 2004, p. 5422, texte no 79, NOR EQUZ0400219A, sur Légifrance.
- Arrêté du 2 février 2000 portant nomination d'un commissaire du Gouvernement auprès d'un groupement d'intérêt public, JORF no 35 du 11 février 2000, p. 2186, NOR EQUZ9901666A, sur Légifrance.
- Bariza Khiari, « Statistiques ethniques : Contre l'ethnicisation de la question sociale », Regards sur l'actualité, La Documentation française, no 327 « La démocratie électronique », (ISSN 0337-7091).
- « Proposition de loi visant à supprimer les conditions de nationalité qui restreignent l'accès des travailleurs étrangers à l'exercice de certaines professions libérales ou privées - Première lecture - 11 février 2009 », Sénat (consulté le ).
- « Un colloque international sur la tolérance » sur lejdd.fr.
- Voir sur senat.fr.
- Voir sur senat.fr.
- Voir sur senat.fr.
- Voir sur senat.fr.
- Wassinia Zirar, « Une sénatrice socialiste élue présidente de l’Institut des cultures d’islam à Paris », acteurspublics.com, (consulté le ).
- Alexandre Boudet, « Schiappa favorite d'un match à trois pour l'après Castaner ? », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
- Mathilde Siraud, « Seul en lice, Castaner s'entoure d'un collectif disparate pour diriger LREM », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- Nathalie Raulin, « A la tête de LREM, Christophe Castaner a retrouvé “l'envie” », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Décret du 14 novembre 2001 portant promotion et nomination, JORF no 265 du 15 novembre 2001, p. 18142, NOR PREX0105193D, sur Légifrance.
- « Décret du 13 juillet 2018 portant promotion et nomination », sur legiondhonneur.fr (consulté le ).
- Arrêté du 31 août 2018 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la vie publique :
- Site officiel
- Syndicaliste de la CFDT
- Sénateur membre du Parti socialiste (France)
- Sénateur membre de La République en marche
- Femme politique française
- Sénateur de Paris
- Sénateur de la Cinquième République française
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre national du Mérite
- Officier des Arts et des Lettres
- Vice-président du Sénat français
- Membre du MRAP
- Élève d'un IAE
- Naissance en septembre 1946
- Naissance dans la wilaya de Oum El Bouaghi