Aigues-Juntes
Aigues-Juntes | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Saint-Girons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Gilles Soula 2020-2026 |
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Code postal | 09240 | ||||
Code commune | 09001 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aigues-Juntais | ||||
Population municipale |
58 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 03′ 23″ nord, 1° 28′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 340 m Max. 616 m |
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Superficie | 7,77 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Couserans Est | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Aigues-Juntes est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Localisée dans le nord du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aigues-Juntes est une commune rurale qui compte 58 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 427 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Aigues-Juntais ou Aigues-Juntaises.
Géographie
Localisation
La commune d'Aigues-Juntes se situe à l'extrême nord-est du pays du Couserans, entre les communes de Foix et du Mas d'Azil, sur la D 1, dominée par le massif du Plantaurel au nord et des forêts au sud.
La commune appartient en outre au parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises[N 1].
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1056 - Le Mas d'Azil » et « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 7,77 km2[6],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,71 km2[3]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 276 mètres. L'altitude du territoire varie entre 340 m et 616 m[9].
Le village se situe au fond d'une vallée creusée lors du tertiaire, sur un sol de poudingue[10]. En l’occurrence, la vallée se trouve sur les strates dites de poudingues de Palassou, placées sur la faille nord-pyrénéenne[11]. Aigues-Juntes est sur le piémont pyrénéen, plus précisément le Plantaurel, massif de faible altitude (les plus hauts sommets ne dépassent pas 1 000 m). Le village en lui-même est sur l'adret du Plantaurel, à une altitude de 340 m en moyenne, avec un maximum de 616 m à l'extrême sud[12].
Plusieurs grottes percent les falaises du massif du Plantaurel, et notamment la grotte du Pigailh à trois kilomètres au nord du village, qui a révélé des restes archéologiques et a abrité des maquisards[13].
Hydrographie
Un ruisseau, l'Argentat (anciennement Argensac[14]), coule le long de la D1, rejoint par plusieurs affluents sur le territoire de la commune (les ruisseaux de Pierroutous, du Masuré, de Naudous, de la goute de la Ménisque, de la goute du Pont, de l'église, du Bosc, du Ramé). Il se jette dans la Lèze au nord de la commune[13].
À l'ouest du village, à environ deux kilomètres et en bordure de commune, se trouve le lac de Mondély, créé en 1980 pour l'irrigation et le soutien des étiages de la Lèze et où se jettent les ruisseaux du Gay et de la Barguère, également sur le territoire de la commune. Il se trouve à environ 386 m d'altitude.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[16]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[15].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20],[21] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cadarcet », sur la commune de Cadarcet, mise en service en 2000[22] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[23],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,8 mm pour la période 1981-2010[24]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 30 km[25], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[26], à 12,3 °C pour 1981-2010[27], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[28].
Urbanisme
Typologie
Aigues-Juntes est une commune rurale[Note 5],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,6 %), prairies (21,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11 %), eaux continentales[Note 6] (2,7 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
Les deux principaux hameaux rattachés à la commune sont le Fourné et les Pierroutous, mais plusieurs autres fermes ou groupes de maisons sont éparpillés sur le territoire de la commune (notamment les lieux-dits de Naudoux, du Taussoulet et de Jody)[13],[12].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 44, alors qu'il était de 42 en 2013 et de 36 en 2008[I 4].
Parmi ces logements, 75,1 % étaient des résidences principales, 17,2 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aigues-Juntes en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,2 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 5].
Typologie | Aigues-Juntes[I 4] | Ariège[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 75,1 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 17,2 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,7 | 9,7 | 8,2 |
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aigues-Juntes est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée) [32],[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Aigues-Juntes[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].
Sismicité et catastrophes
Placée sur la faille faille nord-pyrénéenne, la commune d'Aigues-Juntes est classée dans une zone 1A (risque très faible mais non négligeable)[37]. Les autres risques répertoriés pour Aigues-Juntes sont les feux de forêt, les ruptures de barrages, les inondations[38].
Toponymie
Le nom Aigues-Juntes vient de l'occitan Aigasjuntas[39], issu du latin aquae (les eaux) et junctae (jointes, réunies), en référence à deux cours d'eau, l'One et la Pique, qui se rencontrent à l'ouest de la commune[40],[41].
L'occitan Aigasjuntas est devenu un Aigues-Juntes en français. L'écriture Aigues juntes est la même en catalan.
Histoire
Des fouilles effectuées par M. Miquel et M. Ladevèze en 1888 dans la grotte du Pigailh ont révélé un site de l'Âge du fer et de l'époque gallo-romaine. Y ont notamment été découvertes des pièces de monnaie et des médailles gallo-romaines à l'effigie d'Antonin le Pieux, de Tetricus I et de Licinius, ainsi que de la poterie et de petits objets[42],[41].
Du XIIIe siècle à la Révolution, Aigues-Juntes forme une enclave de la province de Languedoc dans le comté de Foix, sous l'autorité du prieur claustral du Mas d'Azil[43],[41].
La grotte du Pigailh a abrité des maquisards durant l'Occupation[13].
Politique et administration
Au premier tour des élections présidentielles de 2012, c'est la commune de France qui a voté le plus massivement pour le front de gauche de J. L. Mélenchon, avec un score de 61,90 % sur un total de 43 votants pour 48 inscrits. Le reste des voix se divise ainsi : F. Hollande 16,67 %, F. Bayrou 7,14 %, N. Sarkozy 7,14 %, P. Poutou 4,76 %, M. Le Pen 2,38 %.
Découpage territorial
La commune d'Aigues-Juntes est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[44].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[45].
Administration municipale
De par son nombre d'habitants (moins de 100), la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[46]).
Liste des maires
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48]. En 2021, la commune comptait 58 habitants[Note 7], en évolution de −9,37 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Au début des années 1761, on compte 30 feux sur la commune[51]. Par la suite, l'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Aigues-Juntes depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Aigues-Juntes, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[I 9],[N 2]. Sur la période recensée, le maximum de la population a été atteint en 1806 avec 427 habitants. En 2008, Aigues-Juntes comptait 41 habitants soit une diminution de 16 % par rapport à 1999. La commune occupait le 36 067e rang au niveau national, alors qu'elle était au 35 614e en 1999, et le 292e au niveau départemental sur 332 communes.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,1 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,1 % la même année, alors qu'il est de 33,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 33 hommes pour 30 femmes, soit un taux de 52,38 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,97 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
L'école, située au hameau du Fourné, est désaffectée. L'école la plus proche est désormais celle de Montégut, à trois kilomètres au nord.
Sports
La commune offre la possibilité d'une pratique de la randonnée, notamment avec des parcours plus ou moins balisés autour du lac, mais aussi de l'escalade et de l'équitation[53].
Santé
Il n'y a ni pharmacie, ni médecin à Aigues-Juntes, les plus proches se trouvant à La Bastide-de-Sérou soit à environ 6 kilomètres. Le Centre hospitalier intercommunal des vallées de l'Ariège, le plus important du département, se situe à Saint-Jean-de-Verges à une douzaine de kilomètres.
Économie
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 4,5 % | 5,3 % | 6,1 % |
Département[I 12] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 36 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 8],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 9 emplois en 2018, contre 8 en 2013 et 6 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 27, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 15].
Sur ces 27 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 75 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues , 8,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Activités hors agriculture
Deux établissements[Note 9] seulement relevant d’une activité hors champ de l’agriculture sont implantés à Aigues-Juntes au [I 18].
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[54]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la production de bovins, lait, élevage et viande combinés[55].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 13 | 3 | s[Note 11] |
Superficie agricole utilisée (ha) | 263 | 229 | s |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 13 en 1988 à 3 en 2000 puis à un nombre inférieur au secret statistique en 2010[56]. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[57]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église dédiée à saint Barthélemy est au hameau du Fournié. C'est à l'origine un édifice roman, reconstruit de 1861 à 1864[41].
- Le monument aux morts, située près du clocher, est une représentation du Christ en croix[58].
- La commune possède aussi un lavoir-abreuvoir, reconverti en jardinière.
- La grotte du Pigailh a abrité des êtres humains comme l'ont révélé les restes archéologiques qui y ont été découverts. Elle a également été un abri pour des maquisards pendant la Seconde Guerre mondiale[13].
- Enfin, le lac de Mondély, à cheval sur trois communes : Aigues-Juntes, La Bastide-de-Sérou et Gabre.
- Moulin du Pas del Roc.
-
L'église Saint-Barthélemy.
-
L'église.
-
Chevet de l'église.
-
Monument aux morts avec une statue d'un Christ en croix.
-
Moulin du Pas del Roc.
Personnalités liées à la commune
- Saturnin Marc de Boyer (1753-1840), député sous le Premier Empire, était seigneur d'Aigues-Juntes et de Montégut[59].
- Paul Bégou, résistant et maire pendant 42 ans.
Pour approfondir
Bibliographie
- Miquel, « Grotte du Pigailh à Aigues-Juntes », Bulletin de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, vol. III, 1889-1890, p. 222-226 (ISSN 0988-1557, lire en ligne)
- Les communes du département de l'Ariège : Annuaire 1907, t. 1, Paris, Lacour-Ollé, , 258 p. (ISBN 2-7504-1339-7), p. 353
Articles connexes
- Liste des communes de l'Ariège
- Massif du Plantaurel
- Grotte du Pigailh
- Lac de Mondély
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[7],[8]
- Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- La valeur est inférieure au secret statistique.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Plan du parc interactif », sur le site officiel du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises (consulté le )
- Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Aigues-Juntes - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Aigues-Juntes - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Aigues-Juntes » (consulté le ).
- « Calendrier de recensement », sur insee.fr (consulté le )
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Aigues-Juntes (09001) », (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Aigues-Juntes » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Aigues-Juntes » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Aigues-Juntes » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Carte géologique d'Aigues-Juntes » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Aigues-Juntes », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
- « Notice associée à la feuille n°1056 - Le Mas d'Azil de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- « Notice associée à la feuille n°1057 - Pamiers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Aigues-Juntes », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
- Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- « Carte Géologique simplifiée de l'Ariège », sur http://vira.1.free.fr (consulté le )
- « Répartition des corps ultrabasiques le long de la chaîne des Pyrénées », sur http://pedagogie.ac-toulouse.fr, Académie de Toulouse (consulté le )
- « Carte d'Aigues-Juntes », sur Géoportail (consulté le )
- « Aigues-Juntes », sur le site du Centre de gestion de la fonction publique territoriale de l'Ariège (consulté le )
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