Baulou
Baulou | |
![]() L’église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Foix |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Pays Foix-Varilhes |
Maire Mandat |
Nathalie Esquirol 2020-2026 |
Code postal | 09000 |
Code commune | 09044 |
Démographie | |
Gentilé | Baulouais |
Population municipale |
171 hab. (2018 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 01′ 01″ nord, 1° 32′ 03″ est |
Altitude | Min. 393 m Max. 655 m |
Superficie | 14,62 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Foix (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Val d'Ariège |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Baulou est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Baulouais.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune du piémont pyrénéen située dans le massif du Plantaurel entre Foix et Saint-Girons. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Ruisseau de Carol, le Ruisseau d'Argentat, le Ruisseau de Gayet et le Ruisseau du Pont sont les principaux cours d'eau traversant la commune.
Hameaux[modifier | modifier le code]
Carol, Chartauzel, Clarac, Dayne, Garrapel, Lagrange, Lombard, Pichot, le Pinié, le Portel, Picfourcat, Saint-Nicouleau, Serny…
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Baulou est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Foix, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Des grottes de la commune ont été fréquentées dès la préhistoire.
En 1859, Louis de Coma, prêtre jésuite hérite d'une terre au lieu-dit le Carol, et décide d'y ériger un monastère atypique[6]. Après une quête de fonds et une recherche de mécénat, il parvient rapidement à obtenir la somme nécessaire et la construction débute en 1860 - sous la coordination de Ferdinand de Coma, architecte diocésain à Pamiers et frère aîné de Louis de Coma - et se termine en 1900. Selon David Galley[7], Ferdinand sera démis de ces fonctions d'architecte par le diocèse de Pamiers. Le monastère ne sera jamais occupé par une communauté religieuse contrairement à la volonté de son initiateur, on en ignore la raison. En 1959, il est acheté ainsi que le terrain alentour par un agriculteur. Cependant, l'Église met une condition à cette vente : que les bâtiments religieux soient dynamités, ce qui sera fait. Aucune explication ne sera donnée quant à cette volonté laissant libre cours à toutes les hypothèses dont celle de la singularité de l'édifice qui, contrairement aux canons de l'architecture chrétienne était largement inspirée par l'art et les symboles religieux égyptiens[6], ce qui aurait été jugé comme une déviance par l'Église[8].
En 1901, lors des travaux de percement de la voie ferrée Foix-Saint Girons, est découvert un mammouth appelé « mammouth de Baulou » par la communauté scientifique[9]. Il a été présenté dans la salle du musée départemental du château de Foix[10] avant d'être transféré au parc pyrénéen de l'art préhistorique de Tarascon-sur-Ariège[11].
Ouverte en 1902, la ligne SNCF de Foix à Saint-Girons sera fermée en 1955. Une voie verte valorisera l'ancienne emprise de la voie ferrée vers 2010.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13]. En 2018, la commune comptait 171 habitants[Note 3], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Économie[modifier | modifier le code]
De nombreuses tuileries et briqueteries fonctionnaient en divers hameaux de la commune au début du XXe siècle.
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Sainte-Madeleine
- Rivière souterraine de Labouiche
- Pas du Portel 498 m en limite de la commune
Une croix en pierre ; incrustée au centre, une croix pattée.
Statue de la Madeleine, au fond d’une grotte artificielle. Notez le crâne sous le crucifix qu’elle tient en main.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Christian Doumergue, L'étrange monastère du Carol
- David Galley, Enquêtes Sur La France Mystérieuse, (ISBN 9782360753147)
- Monique Dumas et Jacques-François Réglat, Le Monastère dynamité : Histoire du Carol, près Baulou – La vie du révérend père de Coma, La Truelle, Moulis, 1995.
- L. Bertrand, « Découverte d'un squelette de Mammouth à Baulou, près de Foix (Ariège) », Bulletin de la Société géologique de France, vol. 1, , p. 187
- Stéphane Marcelot, « Le mammouth de Baulou renaît de ses cendres »,
- « Saint-Girons. À découvrir ou à redécouvrir - 17/05/2013 », sur LaDepeche.fr (consulté le 21 décembre 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.